Topic du Glauque
Le 22 janvier 2019 à 21:42:21 Geill a écrit :
Le 22 janvier 2019 à 19:28:19 RoiPyrrhus a écrit :
Je viens de traduire cette affaire, désolé si la traduction semble approximative des fois.Fanny Adams, née en 1859, était une jeune Anglaise assassinée le 24 août 1867 par Frederick Baker à Alton, dans le Hampshire. Le meurtre lui-même était extraordinairement brutal et suscitait un tollé national au Royaume-Uni.
Durant l'après-midi du 24 août 1867, Harriet Adams accepta que ses filles, Fanny et sa soeur Lizzie, accompagnées de leur amie, Minnie Warner, se rendent au Flood Meadows (un espace boisé près d'une rivière), Harriet n'était pas réticente puisque c'était un lieu souvent fréquenté par les enfants du coin.
Tandis que les filles marchaient dans un champ de houblon en direction des bois, elles croisèrent Frederick Baker, un conseiller juridique âgé de 29 ans. Il portait une longue veste, un pantalon de couleur clair et un chapeau haut-de-forme. Baker venait de déménager à Alton deux mois auparavant. L'homme donna de l'argent aux fillettes afin qu'elles puissent acheter des sucreries, celles-ci n'étaient pas méfiantes puisqu'elles avaient déjà rencontré Baker plusieurs fois auparavant à l'église. Baker regarda les filles jouaient le long d'un chemin. Une heure après, Lizzie et Minnie décidèrent de rentrer chez elles. Baker s'approcha alors de Fanny et lui demanda de l'accompagner au village de Shalden qui se trouvait à proximité. Fanny refusa, c'est à ce moment que Baker l'attrapa dans ses bras pour l'emmener dans le champ voisin.
Lizzie et Minnie se précipitèrent au domicile de Minnie pour prévenir sa mère, Martha Warner. Cette dernière les ignora, sous-estimant la gravité de la situation, les deux filles continuèrent donc de jouer. Ce n'est qu'à 17h que l'absence de Fanny fut remarquée par Mrs Gardner, Lizzie et Minnie lui expliquèrent que Fanny était partie avec Baker, elle transmis alors l'information à Harriet Adams. Les recherches commencèrent alors, et les deux femmes croisèrent Baker près d'un grillage séparant Flood Meadows et le champ de houblon. Selon le Hampshire Chronicle, Mrs Gardner demanda ce que Baker avait fait avec Fanny, ce dernier affirma qu'il lui avait juste donné de l'argent pour s'acheter des bonbons, ce à quoi Mrs Gardner répondit J'ai bien envie de vous dénoncer à la police, Baker lui rétorqua qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait. La situation professionnelle de Baker le rendait insoupçonnable. Les deux femmes retournèrent dans leur maison respective en pensant que Fanny jouait encore dans un des champs.
Entre 19h et 20h, Fanny n'était toujours pas de retour à la maison. Harriet et ses voisins partirent alors à sa recherche. Au même moment, Thomas Gates, un laboureur et vétéran de guerre, fit une macabre découverte. Il trouva la tête de Fanny Adams plantée sur deux perches (détails sordides dans le spoil) :
une oreille avait été coupée, la tête présentait deux larges coupures de la bouche jusqu'aux tempes. Une enquête plus approfondie permit de retrouver les restes de l'enfant; la tête, les bras, et les jambes avaient été séparés du torse. Il y avait trois incisions sur le côté gauche de la poitrine, et une profonde entaille sur le bras gauche, déchirant ses muscles. L'avant-bras de Fanny était sectionné au niveau du coude, sa jambe gauche était profondément entaillée, presque sectionnée, au niveau de la hanche, son pied gauche a été sectionné au niveau de la cheville. Sa jambe droite a été arrachée du tronc ; l'intégralité de son bassin et de sa poitrine a été prélevé. Cinq autres incisions ont été faites sur le foie, le coeur et son vagin ont été extraits. Ses deux yeux ont été retrouvés dans la rivière à proximité Affolée, Harriet Adams se précipita vers son mari qui jouait au cricket à ce moment-là afin de l'informer de la situation, cependant elle s'évanouit avant d'arriver jusqu'à lui. Lorsque George Adams apprit les détails de l'affaire, il prit son fusil et se lança à la recherche du coupable, les voisins l'en empêcherent. Le lendemain, des centaines de personnes fouillèrent le champ pour trouver les restes de Fanny. La police essaya vainement de trouver l'arme du crime, ils pensaient qu'il s'agissait de petits couteaux. La foule a sûrement piétiné les indices restants, certaines personnes ont néanmoins retrouvé les habits déchiquetés de Fanny dispersés dans le champ, à l'exception de son chapeau.
La plupart de ses membres ont été retrouvés ce jour-là et le jour suivant, un de ses pieds était toujours dans sa chaussure, son sternum n'a jamais été retrouvé. Les restes de Fanny ont été collectés par les chercheurs et transférés au poste de police. Une pierre qui avait encore de la chair et des cheveux sur elle fut également transférée à la police puisqu'elle était, potentiellement, l'arme du crime.
Après avoir été informé que Frederick Baker a été vu avec Fanny juste avant sa disparition, l'inspecteur Cheyney arrêta Baker à 21h alors qu'il travaillait. Baker continuait de se dire innocent bien qu'il était le seul suspect. Pendant ce temps, une foule s'était rassemblée à l'extérieur du bureau de Baker, forçant les policiers à emprunter les portes de derrière de peur que le suspect se fasse tuer. Lorsque Baker fut fouillé au poste de police, on découvrit qu'il était en possession de deux couteaux immaculés et de petite taille. Des traces de sang on été observées sur les deux manches de sa chemise et son pantalon avait été trempé afin de cacher des tâches de sang. Lorsque Baker fut interrogé par rapport à ces tâches il déclara "Eh bien, je ne vois pas de coupures sur mes mains qui pourraient justifier la présence de sang." L'attitude de Baker a été décrite comme détendue et sereine. Après l'arrestation, Cheyney retourna au bureau de Baker et découvrit un journal intime au milieu de documents juridiques. Il était écrit pour le samedi 24 août 1867: "Killed a young girl. It was fine and hot.''
Le sang retrouvé sur Baker a été examiné, et a bien été confirmé comme étant humain. Le docteur Lewis Leslie a révélé que la cause de la mort était probablement un coup sur la tête et qu'un outil plus large a été utilisé pour démembrer le corps, il a précisé que le démembrement a été fait en moins d'une heure et que les incisions ont été faites alors que le corps était encore chaud.
Pendant ce temps, dans la prison de Winchester, Baker a été décrit comme étant loquace. Il insistait sur le fait qu'il avait la conscience tranquille et qu'il espérait que le coupable serait retrouvé. Il mangeait et dormait bien, contrairement lors de son séjour à la prison d'Alton où son sommeil était perturbé et que la vision de la viande le dérangeait. Bien que l'avocat de Baker essaya de plaider la folie, le jury déclara Frederick Baker coupable et il fut pendu le 24 décembre devant une foule de 5000 personnes.
Avant sa mort, Baker a écrit aux Adams en exprimant son chagrin et sa culpabilité pour son geste irréfléchi en espérant leur pardon.Anecdote: il y a une expression de mauvais goût en Angleterre où on qualifie des choses de mauvaise qualité par Fanny Adams car en 1869, de nouvelles rations de viande de mouton en conserve furent introduites dans la marine et on a suggéré que ce devait être les restes de Fanny Adams. On utilise encore l'expression Sweet Fanny Adams pour dire nothing at all ou fuck all.
La pauvre. Ça me rappelle une histoire semblable qui date aussi, faudrait que j'essaie de retrouver pour poster ici.
Peter le dauphin ?
Le 22 janvier 2019 à 22:00:30 kongstrong a écrit :
Le 22 janvier 2019 à 21:42:21 Geill a écrit :
Le 22 janvier 2019 à 19:28:19 RoiPyrrhus a écrit :
Je viens de traduire cette affaire, désolé si la traduction semble approximative des fois.Fanny Adams, née en 1859, était une jeune Anglaise assassinée le 24 août 1867 par Frederick Baker à Alton, dans le Hampshire. Le meurtre lui-même était extraordinairement brutal et suscitait un tollé national au Royaume-Uni.
Durant l'après-midi du 24 août 1867, Harriet Adams accepta que ses filles, Fanny et sa soeur Lizzie, accompagnées de leur amie, Minnie Warner, se rendent au Flood Meadows (un espace boisé près d'une rivière), Harriet n'était pas réticente puisque c'était un lieu souvent fréquenté par les enfants du coin.
Tandis que les filles marchaient dans un champ de houblon en direction des bois, elles croisèrent Frederick Baker, un conseiller juridique âgé de 29 ans. Il portait une longue veste, un pantalon de couleur clair et un chapeau haut-de-forme. Baker venait de déménager à Alton deux mois auparavant. L'homme donna de l'argent aux fillettes afin qu'elles puissent acheter des sucreries, celles-ci n'étaient pas méfiantes puisqu'elles avaient déjà rencontré Baker plusieurs fois auparavant à l'église. Baker regarda les filles jouaient le long d'un chemin. Une heure après, Lizzie et Minnie décidèrent de rentrer chez elles. Baker s'approcha alors de Fanny et lui demanda de l'accompagner au village de Shalden qui se trouvait à proximité. Fanny refusa, c'est à ce moment que Baker l'attrapa dans ses bras pour l'emmener dans le champ voisin.
Lizzie et Minnie se précipitèrent au domicile de Minnie pour prévenir sa mère, Martha Warner. Cette dernière les ignora, sous-estimant la gravité de la situation, les deux filles continuèrent donc de jouer. Ce n'est qu'à 17h que l'absence de Fanny fut remarquée par Mrs Gardner, Lizzie et Minnie lui expliquèrent que Fanny était partie avec Baker, elle transmis alors l'information à Harriet Adams. Les recherches commencèrent alors, et les deux femmes croisèrent Baker près d'un grillage séparant Flood Meadows et le champ de houblon. Selon le Hampshire Chronicle, Mrs Gardner demanda ce que Baker avait fait avec Fanny, ce dernier affirma qu'il lui avait juste donné de l'argent pour s'acheter des bonbons, ce à quoi Mrs Gardner répondit J'ai bien envie de vous dénoncer à la police, Baker lui rétorqua qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait. La situation professionnelle de Baker le rendait insoupçonnable. Les deux femmes retournèrent dans leur maison respective en pensant que Fanny jouait encore dans un des champs.
Entre 19h et 20h, Fanny n'était toujours pas de retour à la maison. Harriet et ses voisins partirent alors à sa recherche. Au même moment, Thomas Gates, un laboureur et vétéran de guerre, fit une macabre découverte. Il trouva la tête de Fanny Adams plantée sur deux perches (détails sordides dans le spoil) :
une oreille avait été coupée, la tête présentait deux larges coupures de la bouche jusqu'aux tempes. Une enquête plus approfondie permit de retrouver les restes de l'enfant; la tête, les bras, et les jambes avaient été séparés du torse. Il y avait trois incisions sur le côté gauche de la poitrine, et une profonde entaille sur le bras gauche, déchirant ses muscles. L'avant-bras de Fanny était sectionné au niveau du coude, sa jambe gauche était profondément entaillée, presque sectionnée, au niveau de la hanche, son pied gauche a été sectionné au niveau de la cheville. Sa jambe droite a été arrachée du tronc ; l'intégralité de son bassin et de sa poitrine a été prélevé. Cinq autres incisions ont été faites sur le foie, le coeur et son vagin ont été extraits. Ses deux yeux ont été retrouvés dans la rivière à proximité Affolée, Harriet Adams se précipita vers son mari qui jouait au cricket à ce moment-là afin de l'informer de la situation, cependant elle s'évanouit avant d'arriver jusqu'à lui. Lorsque George Adams apprit les détails de l'affaire, il prit son fusil et se lança à la recherche du coupable, les voisins l'en empêcherent. Le lendemain, des centaines de personnes fouillèrent le champ pour trouver les restes de Fanny. La police essaya vainement de trouver l'arme du crime, ils pensaient qu'il s'agissait de petits couteaux. La foule a sûrement piétiné les indices restants, certaines personnes ont néanmoins retrouvé les habits déchiquetés de Fanny dispersés dans le champ, à l'exception de son chapeau.
La plupart de ses membres ont été retrouvés ce jour-là et le jour suivant, un de ses pieds était toujours dans sa chaussure, son sternum n'a jamais été retrouvé. Les restes de Fanny ont été collectés par les chercheurs et transférés au poste de police. Une pierre qui avait encore de la chair et des cheveux sur elle fut également transférée à la police puisqu'elle était, potentiellement, l'arme du crime.
Après avoir été informé que Frederick Baker a été vu avec Fanny juste avant sa disparition, l'inspecteur Cheyney arrêta Baker à 21h alors qu'il travaillait. Baker continuait de se dire innocent bien qu'il était le seul suspect. Pendant ce temps, une foule s'était rassemblée à l'extérieur du bureau de Baker, forçant les policiers à emprunter les portes de derrière de peur que le suspect se fasse tuer. Lorsque Baker fut fouillé au poste de police, on découvrit qu'il était en possession de deux couteaux immaculés et de petite taille. Des traces de sang on été observées sur les deux manches de sa chemise et son pantalon avait été trempé afin de cacher des tâches de sang. Lorsque Baker fut interrogé par rapport à ces tâches il déclara "Eh bien, je ne vois pas de coupures sur mes mains qui pourraient justifier la présence de sang." L'attitude de Baker a été décrite comme détendue et sereine. Après l'arrestation, Cheyney retourna au bureau de Baker et découvrit un journal intime au milieu de documents juridiques. Il était écrit pour le samedi 24 août 1867: "Killed a young girl. It was fine and hot.''
Le sang retrouvé sur Baker a été examiné, et a bien été confirmé comme étant humain. Le docteur Lewis Leslie a révélé que la cause de la mort était probablement un coup sur la tête et qu'un outil plus large a été utilisé pour démembrer le corps, il a précisé que le démembrement a été fait en moins d'une heure et que les incisions ont été faites alors que le corps était encore chaud.
Pendant ce temps, dans la prison de Winchester, Baker a été décrit comme étant loquace. Il insistait sur le fait qu'il avait la conscience tranquille et qu'il espérait que le coupable serait retrouvé. Il mangeait et dormait bien, contrairement lors de son séjour à la prison d'Alton où son sommeil était perturbé et que la vision de la viande le dérangeait. Bien que l'avocat de Baker essaya de plaider la folie, le jury déclara Frederick Baker coupable et il fut pendu le 24 décembre devant une foule de 5000 personnes.
Avant sa mort, Baker a écrit aux Adams en exprimant son chagrin et sa culpabilité pour son geste irréfléchi en espérant leur pardon.Anecdote: il y a une expression de mauvais goût en Angleterre où on qualifie des choses de mauvaise qualité par Fanny Adams car en 1869, de nouvelles rations de viande de mouton en conserve furent introduites dans la marine et on a suggéré que ce devait être les restes de Fanny Adams. On utilise encore l'expression Sweet Fanny Adams pour dire nothing at all ou fuck all.
La pauvre. Ça me rappelle une histoire semblable qui date aussi, faudrait que j'essaie de retrouver pour poster ici.
Peter le dauphin ?
Sinon, il y a aussi l'affaire de la disparition de Johnny Gosh qui est vraiment intriguante, une histoire en lien avec des réseaux pédophiles.
Le 22 janvier 2019 à 22:03:30 Runningboy a écrit :
Un sommaire ?
en gros un lexique ( un pavé avec le titre de chaque histoires + le numéro de page du topic )
ED GEIN
Edward Theodore Gein est un tueur en série américain du milieu du 20ème siècle. Si, officiellement, il n’a été reconnu coupable que deux meurtres, beaucoup d’autres lui sont visiblement imputables. Sa particularité: il se servait de la peau de ses victimes pour fabriquer des objets aussi divers que variés.
Edward Theodore Gein nait en aout 1906 à La Crosse, petite bourgade du Wisconsin, dans le nord des Etats-Unis. Dans la famille Gein, on trouve George, le père, Augusta, la mère, Henry, l’ainé et Ed, le cadet. George, fermier, est alcoolique. Augusta élève ses enfants dans un fanatisme religieux, qui consiste à ne leur enseigner que les préceptes de la bible et à les couper du reste d’un monde en perdition, rongé par le vice. Augusta est une femme forte et n’a pas de mal à imposer ses idées à ses enfants et son mari, plus faible de caractère, qu’elle méprise au plus au point. Elle consent, bien obligée, à laisser ses enfants aller à l’école, mais les en retire au plus vite, lorsqu’ils atteignent l’âge de treize ans. Mis à bout par les réprimandes constantes de sa femme, George commence à la battre, et sombre davantage dans l’alcool.
C’est dans ce contexte que grandit Ed Gein, endoctriné à vouer un véritable culte à sa mère. En 1914, la famille emménage dans une ferme isolée, pour, selon Augusta, s’éloigner des influences néfastes de la ville. De cette ferme située aux abords de Plainfield, Ed Gain ne déménagera jamais. En grandissant, les liens entre Edward et Augusta se resserrent. Henry, de son côté, prend de la distance vis à vis de l’autorité maternelle. Les deux garçons deviennent vite des jeunes hommes dont le travail au village est apprécié. Ils travaillent comme «hommes à tout faire», Ed Gein fait même souvent du baby sitting.
LES DÉBUTS DE LA FOLIE
En 1940, George meurt d’une crise cardiaque. Père absent et effacé, il ne manque pas à ses enfants. Augusta voit là ses prières enfin exaucées. Mais, dégagé de l’image du père, Henry prend de plus de plus de liberté vis à vis de sa mère. Il la critique ouvertement et cherche son indépendance, ce qui déplait vivement à Edward.
Le 16 mai 1944, un feu de broussaille se déclare et menace de se rapprocher de la ferme des Gein. Henry et Edward partent tenter de l’éteindre. Quand ils y parviennent enfin, Edward rentre seul à la maison et déclare à la police la disparition de son frère. Quand les officiers arrivent pour fouiller les environs de la ferme, Ed les conduit directement au corps sans vie du soi-disant «disparu». Henry est allongé sur un bout de terre qui n’a pas brûlé et porte à la tête des marques de coups. Mais au village, on connaît Ed Gein comme un garçon timide, gentil, serviable, incapable de faire du mal à une mouche, et encore moins à son frère. Le coroner déclare qu’Henry est mort d’asphyxie suite aux fumées de l’incendie.
Mais tout bascule vraiment pour Edward à la fin de l’année 1945. En effet, le 29 décembre, Augusta meurt à la suite d’une série d’attaques qui l’ont fortement affaiblie. Ed Gein a 39 ans, il se retrouve seul, abandonné dans un monde qu’on lui a inculqué comme terriblement hostile.
Dans la ferme, il condamne toutes les pièces utilisées par Augusta pour les garder en état, telles des reliques, et n’utilise plus que la cuisine et une petite chambre attenante. L’État lui verse une allocation pour laisser ses terres en jachère, et il complète ses revenus par des petits boulots. Mais petit à petit, il sombre dans la folie. Il commence à se passionner pour le morbide, lit tout ce qu’il trouve sur les rites mortuaires, et n’achète les journaux locaux que pour les nécrologies.
Aussi, il commence à s’intéresser à l’interdit absolu de sa mère: les femmes. Très vite, le sexe et la mort deviennent ses deux seuls préoccupations. Un jour, il lit dans le journal qu’une jeune femme vient d’être enterrée. A la nuit tombée, il part au cimetière, déterre le cadavre et le viole. Bien qu’Ed Gein n’ait jamais reconnu avoir eu de rapports sexuels avec les cadavres qu’il déterrait, beaucoup d’éléments semblent le prouver. Commence alors sa carrière de nécrophile. Mais plus encore, c’est ce soir là qu’Ed Gein commence à dépecer nombre de cadavres. Il récupère les peaux, les traite et s’en fait des vêtements. De même, il en garde des morceaux, surtout des têtes.
Si plusieurs témoins affirment avoir vu des choses étranges chez Ed Gein, personne ne réagit dans le petit village et ne prend vraiment ces histoires au sérieux.
DES DISPARITIONS INEXPLIQUÉES
A partir de 1947, les alentours de Plainfield sont secoués par une série de disparitions. Tout d’abord, le 1er mai, à Jefferson, une ville voisine, la petite Georgia Weckler, 8 ans, disparaît sur le chemin entre sa maison et son école. Personne ne la reverra, et les seuls indices dont dispose la police sont des traces de pneus appartenant à une Ford. En novembre 1952, Victor Travis et Ray Burgees s’arrêtent dans une taverne de Plainfield avant de partir à la chasse. Il ne réapparaitront plus jamais une fois le bar quitté. En octobre 1953, Evelyn Hartley, 15 ans, disparaît à La Crosse, lors d’un baby sitting. On retrouvera de nombreuses traces de sang et ses vêtements, mais jamais le corps.
En décembre 1954, c’est au tour de Mary Hogan, tenancière de bar à Plainfield, de disparaître. On retrouve son sang sur le sol du bar et du parking, ainsi qu’une cartouche de fusil vide. Sachant que Gein avait un penchant pour la jeune femme, un voisin plaisante de la disparition de Mary avec Edward. Timidement, il aurait répondu «Elle n’a pas disparu, elle est à la ferme». Le voisin, pensant qu’il plaisante, ne donne pas suite.
Fin 1957, c’est maintenant Bernice Worden, commerçante de Plainfield qui disparaît. Comme dans le cas de Mary Hogan, on retrouve son sang et une cartouche de fusil vide sur le sol du magasin. Le fils de Bernice Worden déclare qu’Ed Gein avait fait des avances à sa mère. Avances qui on été rejetées. Le soir du meurtre, un témoin affirme avoir vu Edward aux abords de la boutique. Dans le magasin, une facture est retrouvée au nom d’Edward Gein.
Il n’en faut pas plus au shérif pour débarquer à la ferme de Gein. Ce qu’il trouve alors dépasse l’imagination. Un cadavre décapité et éviscéré pend dans la cuisine. Des têtes réduites ornent la cuisine et la chambre de Gein. La moitié d’un crane humain sert de bol, un fauteuil est tapissé de peaux humaines, tout comme un abat jour et des corbeilles à papier. Sur la table de la cuisine, emballé dans du papier, un cœur et des trippes. Des organes humains baignent dans des bocaux, d’autres sèchent dans des boites, des ossements jonchent le sol, d’autres sont retrouvés enterrés dans le jardin. Les policiers finissent par découvrir un costume entier fait en peau humaine, muni de vrais seins et d’un vagin séché.
Edward Gein est arrêté. Il avouera le meurtre de Bernice Worden. Il faudra plusieurs heures avant qu’il n’avoue également celui Mary Hogan. Pour chacun des meurtres, il dira avoir été dans un état second.
La police n’arrive pas à lui faire avouer les meurtres de Georgia Weckler, Victor Travis, Ray Burgees et Evelyn Hartley. Bien que les preuves soient nombreuses, comme la trouvaille d’une Ford lui appartenant et ayant, selon Gein, servi à transporter les cadavres de Worden et Hogan, elles ne suffisent pas l’inculper pour ces meurtres. La plupart des morceaux de corps et ossements trouvés chez lui correspondent à des tombes qu’il a profané, et il reviendrait trop cher au comté de les faire tous expertiser. Faute de moyens, l’enquête s’arrête.
ED GEIN FACE À LA JUSTICE
Dans un premier temps, Edward Gein est déclaré mentalement incompétent et ne pu être jugé pour ses crimes. Enfermé en hôpital psychiatrique, il attendra dix ans son procès, lorsque la justice finit par le déclarer saint d’esprit. Ed Gein est donc jugé en novembre 1968.
Lors de son procès, il s’explique en disant avoir rêvé d’être une femme, avoir voulu savoir ce que cela fait d’avoir des seins et un vagin, et être fasciné par le pouvoir de séduction que les femmes ont sur les hommes. Il est jugé coupable de meurtres avec préméditation sur les personnes de Bernice Worden et Mary Hogan. Mais étant considéré mentalement incompétent lors de son arrestation, il est finalement déclaré irresponsable et non coupable. Ed Gein est acquitté.
Renvoyé en hôpital psychiatrique, il y finira ses jours le 26 juillet 1984 des suites d’une embolie pulmonaire à l’âge de 78 ans. Selon les médecins, il était un patient modèle, courtois, serviable et intelligent. Il est enterré à Plainfield, aux cotés de sa mère.
Devenue une véritable légende urbaine aux Etats-Unis, le cas du tueur en série Ed Gein inspira des films tel que Psychose d’Alfred Hitchcock, Le silence des agneaux de Jonathan Demne ou encore Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper.
Il y'a des photos de victimes dont je ne montrerais pas le contenu, tapez "ed gein victim" sur google images
Le 11 janvier 2019 à 16:11:49 kongstrong a écrit :
Les poupées humainesEn novembre 2011, la police fouille la maison d'Anatoly Moskvin à Nijni Novgorod, en Russie. L'homme est un universitaire de renom, auteur et spécialiste de l'histoire des cimetières. Au début, les officiers veulent simplement parler avec l'homme pour lui demander des conseils sur une enquête en cours, mais très vite, ils découvrent quelque chose de suspicieux.
Les fouilles menées par la suite vont révéler les crimes les plus tordus et dérangeants jamais perpétrés en Russie.
Le quarantenaire vit dans un petit appartement dont les murs sont tous recouverts d'étagères remplies de livres, d'habits d'enfants colorés et de jouets. Ce sont justement les vêtements et jouets qui mettent la puce à l'oreille des officiers. Pourquoi un homme célibataire et sans enfant aurait de tels effets chez lui ?
Dans une pièce, la police découvre des poupées à taille humaine minutieusement vêtues et positionnées sur le canapé, les chaises et le sol.
L'odeur et l'apparence étrange des poupées éveillent les soupçons des enquêteurs. Lorsqu'ils regardent de plus près, ils font une macabre découverte.
Les poupées ne sont en réalité pas du tout des poupées : ce sont des corps momifiés ! Anatoly est immédiatement arrêté et son terrible secret fait les gros titres de la presse nationale.
Pendant plus de 10 ans, Anatoly se rend dans des cimetières en plein milieu de la nuit et déterre des corps de fillettes récemment enterrés. Il les ramène chez lui et essaie de les momifier, mais lorsque l'embaumement ne prend pas, il les remet dans leur tombe.
Anatoly coopère avec les enquêteurs et leur avoue avoir déterré plus de 150 corps. Sur ce total, il en a gardé 29 qu'il a réussi à embaumer avec succès. Il procède à la momification par le biais de frottements avec du sel et du bicarbonate de soude puis en les "remplissant" ensuite avec des vêtements une fois les corps secs.
Anatoly se fait surnommer "le poupetier" et les détails les plus sordides commencent à voir le jour. Il prépare de la cire pour le visage des momies et les peint à l'aide de vernis à ongles. Il les habille, prend le thé en leur compagnie et fête même des anniversaires. Pire encore, il installe des boîtiers de reproduction de parole mécanique sur certaines des "poupées" pour les rendre plus vivantes. Anatoly affirme n’avoir jamais eu le moindre rapport sexuel avec ses "filles", il souhaitait juste leur faire le cadeau d'une vie éternelle.
Photo de l'une des poupées :
Le 22 janvier 2019 à 22:18:49 MoneyMyBro3 a écrit :
Le 11 janvier 2019 à 16:11:49 kongstrong a écrit :
Les poupées humainesEn novembre 2011, la police fouille la maison d'Anatoly Moskvin à Nijni Novgorod, en Russie. L'homme est un universitaire de renom, auteur et spécialiste de l'histoire des cimetières. Au début, les officiers veulent simplement parler avec l'homme pour lui demander des conseils sur une enquête en cours, mais très vite, ils découvrent quelque chose de suspicieux.
Les fouilles menées par la suite vont révéler les crimes les plus tordus et dérangeants jamais perpétrés en Russie.
Le quarantenaire vit dans un petit appartement dont les murs sont tous recouverts d'étagères remplies de livres, d'habits d'enfants colorés et de jouets. Ce sont justement les vêtements et jouets qui mettent la puce à l'oreille des officiers. Pourquoi un homme célibataire et sans enfant aurait de tels effets chez lui ?
Dans une pièce, la police découvre des poupées à taille humaine minutieusement vêtues et positionnées sur le canapé, les chaises et le sol.
L'odeur et l'apparence étrange des poupées éveillent les soupçons des enquêteurs. Lorsqu'ils regardent de plus près, ils font une macabre découverte.
Les poupées ne sont en réalité pas du tout des poupées : ce sont des corps momifiés ! Anatoly est immédiatement arrêté et son terrible secret fait les gros titres de la presse nationale.
Pendant plus de 10 ans, Anatoly se rend dans des cimetières en plein milieu de la nuit et déterre des corps de fillettes récemment enterrés. Il les ramène chez lui et essaie de les momifier, mais lorsque l'embaumement ne prend pas, il les remet dans leur tombe.
Anatoly coopère avec les enquêteurs et leur avoue avoir déterré plus de 150 corps. Sur ce total, il en a gardé 29 qu'il a réussi à embaumer avec succès. Il procède à la momification par le biais de frottements avec du sel et du bicarbonate de soude puis en les "remplissant" ensuite avec des vêtements une fois les corps secs.
Anatoly se fait surnommer "le poupetier" et les détails les plus sordides commencent à voir le jour. Il prépare de la cire pour le visage des momies et les peint à l'aide de vernis à ongles. Il les habille, prend le thé en leur compagnie et fête même des anniversaires. Pire encore, il installe des boîtiers de reproduction de parole mécanique sur certaines des "poupées" pour les rendre plus vivantes. Anatoly affirme n’avoir jamais eu le moindre rapport sexuel avec ses "filles", il souhaitait juste leur faire le cadeau d'une vie éternelle.
Photo de l'une des poupées :
Le 12 janvier 2019 à 12:32:14 HoIdenCauIfieId a écrit :
Voici Tommy Cooper.
Il est marrant tommy Cooper. C'est un magicien et humoriste britannique renommé au fait de sa gloire.Et a la 20e seconde de la vidéo Tommy Cooper fait une attaque cardiaque. Et meurt.
Sous les rires des spectateurs.
Il était drôle Tommy Cooper. Nan vraiment.
Il y'a des photos de victimes dont je ne montrerais pas le contenu, tapez "ed gein victim" sur google images
Le collier, c'est des doigts ou des pénis ?
Super topic, l'auteur.
Carl Tanzler (8 février 1877 - 3 juillet 1952), né en Allemagne, était un manipulateur en électroradiologie médicale à l’hôpital militaire de Key West en Floride qui avait développé une obsession morbide pour une jeune Cubano-Américaine atteinte de tuberculose, Elena Milagro "Helen" de Hoyos (31 juillet 1909 - 25 octobre 1931).
En avril 1933, deux ans après le décès de Elena, il emporte le cadavre décomposé chez lui et se lance dans une tentative de résurrection de de Hoyos, en attachant les os avec des cordes de piano et des cintres, en remplaçant la peau par des tissus imbibés de plâtre et de cire, remplaçant l'abdomen par des chiffons, fabriquant une perruque à partir de cheveux remis par la mère de de Hoyos, plaçant des yeux de verres et ajoutant parfum et produits chimiques pour masquer l'odeur et ralentir la décomposition. Il ajoute également un tube de papier au niveau du vagin.
Pendant sept ans, Tanzler vit avec le cadavre reconstitué couché dans son lit. En 1940, la sœur de de Hoyos passe chez Tanzler pour vérifier les rumeurs des voisins et découvre le mannequin. Elle alerte les autorités et Tanzler est arrêté.
Tanzler est relâché après une audience préliminaire car la profanation était trop ancienne. Le corps de de Hoyos est alors enterré dans un endroit tenu secret.
En 1947, Tanzler déménage dans le Comté de Pasco, où il écrit son autobiographie. Il confectionne alors une poupée grandeur nature à l'image de de Hoyos et la garde avec lui jusqu'à sa mort en 1952.
Une doubleuse de SOUTH PARK
Mary Kay Bergman est une actrice et productrice américaine, née le 5 juin 1961 à Los Angeles (Californie) et morte par suicide le 11 novembre 1999 à West Los Angeles (Californie).
Bergman était la voix originale de la plupart des personnages féminins de South Park et du long métrage South Park: Bigger, Longer & Uncut (1999). Ses personnages comprenaient Liane Cartman, Sheila Broflovski , Shelly Marsh, Sharon Marsh , Mme McCormick et Wendy Testaburger. Elle a été à l'origine crédité comme Shannen Cassidy (prise des stars Shannen Doherty et David Cassidy) par crainte de conflits éventuels avec son travail continu comme voix officielle de Blanche-Neige par Disney.
On sait qu'elle s'est suicidée entre deux doublages de la série South Park.
Le matin du 11 novembre 1999, Bergman a participé à une émission de radio célébrant le 45e anniversaire de Disneyland. Elle a été vue vivante pour la dernière fois à 21 heures, alors qu'elle parlait au téléphone avec son amie. Une heure et vingt minutes plus tard, son mari et son ami John Bell [24] sont rentrés chez eux et ont découvert qu'elle s'était tiré une balle avec un fusil de chasse Mossberg de calibre 12 . Un policier l'a déclarée morte à 22h18 ...
Le 22 janvier 2019 à 22:26:14 Xanloch a écrit :
Il y'a des photos de victimes dont je ne montrerais pas le contenu, tapez "ed gein victim" sur google images
Le collier, c'est des doigts ou des pénis ?
Super topic, l'auteur.
aucune idée a vrai dire
Le pont du suicide
Sauter du haut du pont est une méthode de suicide relativement courante. Le San Francisco Chronicle estime qu’au moins 1 400 personnes se sont suicidées du pont du Golden Gate entre son ouverture en 1937 et juin 2014, soit une vingtaine en moyenne chaque année, avec un record de 46 suicides en 2013. Le premier à se suicider fut Harold Wobber, retraité de 47 ans, trois mois après l'inauguration du pont. L'architecte Joseph Strauss avait alors déclaré « Qui pourrait vouloir sauter de là-haut ? ». Le décompte a officiellement cessé entre 1995 et 1997 pour éviter que la médiatisation du millième suicidé augmente le nombre de tentatives. La majorité des candidats au suicide saute du côté Est, sans doute parce que l'allée ouverte aux piétons est de ce côté-là.
La chute de 67 m prend environ quatre secondes et la personne heurte l'eau à une vitesse approximative de 120 km/h. À la date de 2006, seulement 26 personnes ont survécu à un tel saut. Les survivants, qui ont souvent indiqué avoir renoncé à leur projet en plein vol, ont tous heurté l'eau des pieds en avant sous un angle faible et ont souffert de nombreuses fractures et blessures internes.
Le conseil du pont s'est pendant longtemps opposé à l'installation d'une barrière de prévention des suicides au-dessus de la rambarde haute de 1,2 mètre, et se contentait d'une surveillance vidéo et de rondes aléatoires. Le pont comprend également des bornes de téléphone reliées directement à un service de soutien psychologique pour les éventuels candidats au suicide. En avril 2006, l'administration a cependant donné son accord à une étude pour la prévention de suicides qui pourrait notamment évaluer la faisabilité d'un filet semblable à celui qui équipe la tour Eiffel. Cette annonce a eu lieu le même mois que la projection d'un documentaire controversé, The Bridge, réalisé en 2005 par Eric Steel, montrant notamment la chute de plusieurs suicidés du pont en 2004, et retraçant leur vie à travers des entretiens avec leurs proches. Le 24 mai 2006, les cloches de la vieille cathédrale de St. Mary ont sonné pour honorer la mémoire des 1 200 suicidés.
il y'a une vidéo sur youtube mais je ne la posterais pas ici, il suffit de taper : "golden bridge suicide" ( faite gaffe c'est déprimant )
Le 22 janvier 2019 à 22:27:53 RoiPyrrhus a écrit :
Carl Tanzler (8 février 1877 - 3 juillet 1952), né en Allemagne, était un manipulateur en électroradiologie médicale à l’hôpital militaire de Key West en Floride qui avait développé une obsession morbide pour une jeune Cubano-Américaine atteinte de tuberculose, Elena Milagro "Helen" de Hoyos (31 juillet 1909 - 25 octobre 1931).En avril 1933, deux ans après le décès de Elena, il emporte le cadavre décomposé chez lui et se lance dans une tentative de résurrection de de Hoyos, en attachant les os avec des cordes de piano et des cintres, en remplaçant la peau par des tissus imbibés de plâtre et de cire, remplaçant l'abdomen par des chiffons, fabriquant une perruque à partir de cheveux remis par la mère de de Hoyos, plaçant des yeux de verres et ajoutant parfum et produits chimiques pour masquer l'odeur et ralentir la décomposition. Il ajoute également un tube de papier au niveau du vagin.
Pendant sept ans, Tanzler vit avec le cadavre reconstitué couché dans son lit. En 1940, la sœur de de Hoyos passe chez Tanzler pour vérifier les rumeurs des voisins et découvre le mannequin. Elle alerte les autorités et Tanzler est arrêté.
Tanzler est relâché après une audience préliminaire car la profanation était trop ancienne. Le corps de de Hoyos est alors enterré dans un endroit tenu secret.
En 1947, Tanzler déménage dans le Comté de Pasco, où il écrit son autobiographie. Il confectionne alors une poupée grandeur nature à l'image de de Hoyos et la garde avec lui jusqu'à sa mort en 1952.
Le 22 janvier 2019 à 22:27:53 RoiPyrrhus a écrit :
Carl Tanzler (8 février 1877 - 3 juillet 1952), né en Allemagne, était un manipulateur en électroradiologie médicale à l’hôpital militaire de Key West en Floride qui avait développé une obsession morbide pour une jeune Cubano-Américaine atteinte de tuberculose, Elena Milagro "Helen" de Hoyos (31 juillet 1909 - 25 octobre 1931).En avril 1933, deux ans après le décès de Elena, il emporte le cadavre décomposé chez lui et se lance dans une tentative de résurrection de de Hoyos, en attachant les os avec des cordes de piano et des cintres, en remplaçant la peau par des tissus imbibés de plâtre et de cire, remplaçant l'abdomen par des chiffons, fabriquant une perruque à partir de cheveux remis par la mère de de Hoyos, plaçant des yeux de verres et ajoutant parfum et produits chimiques pour masquer l'odeur et ralentir la décomposition. Il ajoute également un tube de papier au niveau du vagin.
Pendant sept ans, Tanzler vit avec le cadavre reconstitué couché dans son lit. En 1940, la sœur de de Hoyos passe chez Tanzler pour vérifier les rumeurs des voisins et découvre le mannequin. Elle alerte les autorités et Tanzler est arrêté.
Tanzler est relâché après une audience préliminaire car la profanation était trop ancienne. Le corps de de Hoyos est alors enterré dans un endroit tenu secret.
En 1947, Tanzler déménage dans le Comté de Pasco, où il écrit son autobiographie. Il confectionne alors une poupée grandeur nature à l'image de de Hoyos et la garde avec lui jusqu'à sa mort en 1952.
Le 22 janvier 2019 à 22:27:53 RoiPyrrhus a écrit :
Carl Tanzler (8 février 1877 - 3 juillet 1952), né en Allemagne, était un manipulateur en électroradiologie médicale à l’hôpital militaire de Key West en Floride qui avait développé une obsession morbide pour une jeune Cubano-Américaine atteinte de tuberculose, Elena Milagro "Helen" de Hoyos (31 juillet 1909 - 25 octobre 1931).En avril 1933, deux ans après le décès de Elena, il emporte le cadavre décomposé chez lui et se lance dans une tentative de résurrection de de Hoyos, en attachant les os avec des cordes de piano et des cintres, en remplaçant la peau par des tissus imbibés de plâtre et de cire, remplaçant l'abdomen par des chiffons, fabriquant une perruque à partir de cheveux remis par la mère de de Hoyos, plaçant des yeux de verres et ajoutant parfum et produits chimiques pour masquer l'odeur et ralentir la décomposition. Il ajoute également un tube de papier au niveau du vagin.
Pendant sept ans, Tanzler vit avec le cadavre reconstitué couché dans son lit. En 1940, la sœur de de Hoyos passe chez Tanzler pour vérifier les rumeurs des voisins et découvre le mannequin. Elle alerte les autorités et Tanzler est arrêté.
Tanzler est relâché après une audience préliminaire car la profanation était trop ancienne. Le corps de de Hoyos est alors enterré dans un endroit tenu secret.
En 1947, Tanzler déménage dans le Comté de Pasco, où il écrit son autobiographie. Il confectionne alors une poupée grandeur nature à l'image de de Hoyos et la garde avec lui jusqu'à sa mort en 1952.
Gg khey j'l'avais oublié celle ci ! similaire a la maison des poupées
Données du topic
- Auteur
- kongstrong
- Date de création
- 11 janvier 2019 à 16:05:48
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