Topic de kongstrong :

Topic du Glauque

Petit UP pour l'auteur ! :ok:
Un petit résumé sur le Zodiac serait top https://image.noelshack.com/fichiers/2018/17/1/1524511969-hommecigarette-xfiles-swy-2.png

:mort: L'ogre de Santa cruz :mort:

Edmund Emil Kemper est un tueur en série américain accusé de 10 meurtres dont celui de sa propre mère, Clarnell Strandberg-Kemper. Personnage impressionnant par sa taille et son poids (2,15 m et 130 kg1), il a commencé sa série de meurtres avec celui de ses grands-parents à l'âge de quinze ans.

Sa mère, souffrant de problèmes psychologiques, frappait ses compagnons et divorça trois fois. Kemper en souffrira toute sa jeunesse. La plus grande de ses sœurs, Susan, le frappait. Leur maison du Montana n'étant pas très grande, sa mère, qui le déteste, l'envoie vivre à la cave sur un grabat près de la chaudière dont les flammes le terrifient. Il prend plaisir à torturer et décapiter les animaux domestiques du quartier, notamment son chat qu'il enterre vivant. La mère de Kemper l'envoie ensuite vivre chez ses grands-parents paternels Maude et Edmund Kemper, ce qui lui donne l'impression d'être abandonné2.

Lors de ses études secondaires, il ne se fait pas remarquer. Le 27 août 1964, alors qu'il est âgé de 15 ans, Edmund Kemper s'empare d'un fusil et tire sur sa grand-mère qui le maltraitait. Quelques minutes plus tard son grand-père arrive et Kemper lui tire dans la nuque. Il affirmera ensuite qu'il l'avait tué par pitié, pour qu'il n'apprenne pas le meurtre de sa femme.

Il est alors placé sous la garde de la California Youth Authority . Un psychiatre, mandaté par la Cour, diagnostique qu’Edmund est schizophrène paranoïde. Le 6 décembre 1964, le juge le fait interner à l’hôpital d’État d’Atascadero où il a des discussions passionnées avec les violeurs et meurtriers. Il se familiarise avec le langage psychiatrique, étant employé dans le laboratoire de psychologie qui met au point les tests et aide à administrer ces tests, ce que les médecins interprètent comme un signe favorable pour sa réhabilitation2.

En 1969, il est libéré de l'institution psychiatrique dans laquelle il avait été placé durant cinq ans. Contre l’avis des psychiatres, qui préconisent qu’il aille vivre avec son père (resté introuvable), il doit finalement s’installer chez sa mère à Aptos, près de Santa Cruz. Sa mère souhaite le voir poursuivre des études normales à l'université. Mais Kemper préfère fréquenter les bars, tout en espérant un jour faire carrière dans la police. Après plusieurs petits métiers, il obtient finalement un travail dans la Division des Autoroutes californiennes, ce qui lui permet de quitter sa mère et de se réinsérer progressivement. Un accident grave, en Harley Davidson, alors qu'il est ivre, le laisse démuni et sans ressources, il doit alors retourner vivre chez sa mère.

Il commence une série de meurtres le 7 mai 1972 dans la région de Santa Cruz. Il tue en tout six jeunes femmes, généralement des auto-stoppeuses, libérées sexuellement alors que Kemper n'a jamais pu avoir de relations sexuelles. Il les amène dans sa Ford Galaxie dans des coins éloignés puis les étrangle ou leur tire une balle dans la tête avant de ramener leurs corps chez lui. Nécrophile, il pratique sur les corps des actes sexuels avant de les découper puis de s'en débarrasser, certains morceaux étant trouvés sur des lieux publics. Ed Kemper avoua au psychiatre Donald Lunde avoir préparé avec soin une liste des caractéristiques physiques et morales de ses futures victimes. Elles ne doivent pas être de « sales hippies » mais des jeunes femmes de bonne famille.

Le 21 avril 1973, Edmund commet l’un de ses deux derniers meurtres en tuant notamment sa mère, qu'il décapite, et dont il dépose la tête sur la cheminée de la maison, afin de l’utiliser comme cible de jeu de fléchettes. Il aurait eu ensuite des rapports sexuels avec le corps de cette dernière, fait que Kemper a continuellement nié.

Il a été diagnostiqué comme schizophrène paranoïaque et soigné à l'hôpital psychiatrique où il fut interné. Considéré comme sociopathe, des expertises psychiatriques ont déterminé que Kemper possèderait un QI supérieur à 1403.

Kemper a été condamné à la perpétuité (la peine de mort ayant été suspendue entre 1971 et 1974). Kemper est actuellement emprisonné à la Prison d'État de Vacaville (Californie) et participe volontiers à des entretiens permettant de mieux comprendre le comportement des tueurs en série. Il est employé à la bibliothèque du pénitencier et est devenu lecteur de livres pour aveugles. Il a reçu à ce titre plusieurs médailles qui ornent sa chambre pénitentiaire, en récompense de son travail de lecteur.

Il est le premier tueur en série interrogé par les profileurs Robert Ressler et John E. Douglas dans le cadre d'un programme d'entretiens du FBI avec 36 tueurs en série et criminels sexuels afin d'apprendre à mieux les cerner ; il pourrait avoir inspiré en partie le personnage d'Hannibal Lecter.

Encore d'autres histoires glauques s'il te plait chef! Tu rends mon dimanche formidable!

Le 20 janvier 2019 à 00:50:29 Larrypotteur a écrit :
:mort: L'ogre de Santa cruz :mort:

Edmund Emil Kemper est un tueur en série américain accusé de 10 meurtres dont celui de sa propre mère, Clarnell Strandberg-Kemper. Personnage impressionnant par sa taille et son poids (2,15 m et 130 kg1), il a commencé sa série de meurtres avec celui de ses grands-parents à l'âge de quinze ans.

Sa mère, souffrant de problèmes psychologiques, frappait ses compagnons et divorça trois fois. Kemper en souffrira toute sa jeunesse. La plus grande de ses sœurs, Susan, le frappait. Leur maison du Montana n'étant pas très grande, sa mère, qui le déteste, l'envoie vivre à la cave sur un grabat près de la chaudière dont les flammes le terrifient. Il prend plaisir à torturer et décapiter les animaux domestiques du quartier, notamment son chat qu'il enterre vivant. La mère de Kemper l'envoie ensuite vivre chez ses grands-parents paternels Maude et Edmund Kemper, ce qui lui donne l'impression d'être abandonné2.

Lors de ses études secondaires, il ne se fait pas remarquer. Le 27 août 1964, alors qu'il est âgé de 15 ans, Edmund Kemper s'empare d'un fusil et tire sur sa grand-mère qui le maltraitait. Quelques minutes plus tard son grand-père arrive et Kemper lui tire dans la nuque. Il affirmera ensuite qu'il l'avait tué par pitié, pour qu'il n'apprenne pas le meurtre de sa femme.

Il est alors placé sous la garde de la California Youth Authority . Un psychiatre, mandaté par la Cour, diagnostique qu’Edmund est schizophrène paranoïde. Le 6 décembre 1964, le juge le fait interner à l’hôpital d’État d’Atascadero où il a des discussions passionnées avec les s​acre bleueurs et meurtriers. Il se familiarise avec le langage psychiatrique, étant employé dans le laboratoire de psychologie qui met au point les tests et aide à administrer ces tests, ce que les médecins interprètent comme un signe favorable pour sa réhabilitation2.

En 1969, il est libéré de l'institution psychiatrique dans laquelle il avait été placé durant cinq ans. Contre l’avis des psychiatres, qui préconisent qu’il aille vivre avec son père (resté introuvable), il doit finalement s’installer chez sa mère à Aptos, près de Santa Cruz. Sa mère souhaite le voir poursuivre des études normales à l'université. Mais Kemper préfère fréquenter les bars, tout en espérant un jour faire carrière dans la police. Après plusieurs petits métiers, il obtient finalement un travail dans la Division des Autoroutes californiennes, ce qui lui permet de quitter sa mère et de se réinsérer progressivement. Un accident grave, en Harley Davidson, alors qu'il est ivre, le laisse démuni et sans ressources, il doit alors retourner vivre chez sa mère.

Il commence une série de meurtres le 7 mai 1972 dans la région de Santa Cruz. Il tue en tout six jeunes femmes, généralement des auto-stoppeuses, libérées sexuellement alors que Kemper n'a jamais pu avoir de relations sexuelles. Il les amène dans sa Ford Galaxie dans des coins éloignés puis les étrangle ou leur tire une balle dans la tête avant de ramener leurs corps chez lui. Nécrophile, il pratique sur les corps des actes sexuels avant de les découper puis de s'en débarrasser, certains morceaux étant trouvés sur des lieux publics. Ed Kemper avoua au psychiatre Donald Lunde avoir préparé avec soin une liste des caractéristiques physiques et morales de ses futures victimes. Elles ne doivent pas être de « sales hippies » mais des jeunes femmes de bonne famille.

Le 21 avril 1973, Edmund commet l’un de ses deux derniers meurtres en tuant notamment sa mère, qu'il décapite, et dont il dépose la tête sur la cheminée de la maison, afin de l’utiliser comme cible de jeu de fléchettes. Il aurait eu ensuite des rapports sexuels avec le corps de cette dernière, fait que Kemper a continuellement nié.

Il a été diagnostiqué comme schizophrène paranoïaque et soigné à l'hôpital psychiatrique où il fut interné. Considéré comme sociopathe, des expertises psychiatriques ont déterminé que Kemper possèderait un QI supérieur à 1403.

Kemper a été condamné à la perpétuité (la peine de mort ayant été suspendue entre 1971 et 1974). Kemper est actuellement emprisonné à la Prison d'État de Vacaville (Californie) et participe volontiers à des entretiens permettant de mieux comprendre le comportement des tueurs en série. Il est employé à la bibliothèque du pénitencier et est devenu lecteur de livres pour aveugles. Il a reçu à ce titre plusieurs médailles qui ornent sa chambre pénitentiaire, en récompense de son travail de lecteur.

Il est le premier tueur en série interrogé par les profileurs Robert Ressler et John E. Douglas dans le cadre d'un programme d'entretiens du FBI avec 36 tueurs en série et criminels sexuels afin d'apprendre à mieux les cerner ; il pourrait avoir inspiré en partie le personnage d'Hannibal Lecter.

Si je me rappel bien, c'était pas un des protagonistes de la série Netflix MindHunters ?

Putain, certains trucs sont bien flippants quand même.
Encore ! Encore ! Encore !
Très bon topic

Super bon topic l’auteur, j’étais déjà avant à l’autre qui c’est fait 410, continue comme ça c’est super lourd :hap:

Je crois que pour moi la pire histoire c’est celle de la toolbox, j’ai lu le script et écouté une partie lors de l’audience, mon dieu ça m’angoisse beaucoup trop, ça me déprime tellement je sais pas comment je vais dormir ce soir

Andreï Tchikatilo

https://image.noelshack.com/fichiers/2019/03/7/1548020487-image.png

Les parents d'Andreï Tchikatilo, agriculteurs, vivent dans la misère. Sous la férule de Staline, la collectivisation des terres a transformé l'ancien grenier à blé de la Russie tsariste en un mouroir communiste à ciel ouvert. La famine en Ukraine est telle que sa mère lui raconte que son frère Stephan, de quatre ans son aîné, a été enlevé, tué et mangé par des voisins cannibales. Il vit avec ses parents dans une petite cabane et dort dans l'unique lit familial. À chaque fois qu'il urine dans son lit la nuit, sa mère le bat.

Après des études de langues, de littérature, et de génie mécanique à l'Université de Rostov, Tchikatilo devient instituteur. En 1963, il se marie avec Feodosia Odnacheva, fille d'un mineur, avec qui il a une fille, Ludmilla, puis un garçon Youri, malgré les pannes sexuelles répétées de l'époux. Il trouve par la suite dans la région de Rostov-sur-le-Don un emploi de commis à l'approvisionnement dans une usine de construction, métier qui lui permet de beaucoup voyager afin d'acheter des matières premières.

Tueur en série organisé, il assassine dans cette région des femmes et de nombreux enfants des deux sexes. Impuissant, il ne peut obtenir de satisfaction sexuelle qu’en torturant et en assassinant. Il les mutile puis consomme la chair de ses victimes, notamment les seins et les organes sexuels ; il retire les yeux du corps de ses victimes. Il est possible qu'il ait également ressenti un plaisir sexuel en mangeant ses victimes. Tchikatilo affirme être dégoûté par ce qu'il appelait les « mœurs relâchées » de ses victimes, principalement des prostituées et des fugueurs.

Le 22 décembre 1978, Elena Zakotnova, une écolière de neuf ans, est violée, poignardée et étranglée par Tchikatilo. On retrouve son cadavre deux jours plus tard au bord de la rivière Grouchevka, dans les faubourgs de la ville de Chakhty, dans la région de Rostov-sur-le-Don. L'enquête est bâclée et, même si Tchikatilo est soupçonné et interrogé, l'instruction s'oriente vers un autre suspect, Alexandre Kravtchenko, 26 ans, un criminel condamné pour meurtre alors qu'il était encore mineur, mais en liberté conditionnelle. À l'issue d'une garde à vue musclée, Kravtchenko avoue l'assassinat de la fillette. Malgré sa rétractation ultérieure et les incohérences du dossier, il est condamné à mort et exécuté.

Tchikatilo commet son deuxième meurtre trois ans plus tard, le 3 septembre 1981. La victime est une prostituée de 17 ans, Larissa Tkatchenko. Encore neuf mois plus tard, le 12 juin 1982, c'est le tour d'une fillette de 12 ans, Lioubov Biriouk.

Quarante-neuf autres meurtres, tous perpétrés de façon semblable, seront retenus par la justice. Malgré les similitudes entre les assassinats, notamment le mode opératoire, les responsables soviétiques du parquet et de la milice refusent longtemps de considérer qu'il puisse s'agir de l'œuvre d'un seul tueur : pour l'idéologie officielle, les tueurs en série ne pouvaient exister dans la société socialiste. Le ministère de l'Intérieur met en place en 1983 une Task force sous la direction du commandant Mikhail Fetisov qui recrute les meilleurs spécialistes de la police soviétique, en premier lieu le lieutenant Victor Burakov. Ce dernier se mue en profiler, établissant un portrait-robot, consultant le psychiatre Alexandr Bukhanovsky pour avoir un profil psychologique du criminel et s'entretenant avec un tueur en série psychopathe emprisonné, Anatoly Slivko, qui lui confirme le portrait du psychiatre: victime d'abus sexuels dans son enfance, le tueur en série exerce une profession qui l'oblige à beaucoup voyager. Ce n'est qu'avec la glasnost et la perestroïka vers la fin des années 1980, que l'enquête s'oriente vers l'hypothèse d'un tueur unique. Le groupe sanguin du tueur, déterminé grâce à des analyses de sperme séché retrouvé sur le corps des victimes, est alors correctement exploité. En tout, plus de 165 000 prises de sang et 500 000 contrôles sont réalisés. Tchikatilo est lui-même contrôlé en 1984 par une prise de sang, dont l'analyse l'innocente en raison de l'absence de concordance avec celle du sperme retrouvé sur les victimes. Lorsqu'en 1990 sa culpabilité est établie hors de tout doute, les plus grands experts médico-légaux de l'Union soviétique déclareront avoir découvert à cette occasion un phénomène d'une extrême rareté : un homme dont les cellules de sang et celles du sperme présentent une histocompatibilité différente.

Burakov, remis d'une sévère dépression nerveuse à la suite d'une période de découragement, découvre que le terrain de chasse du tueur est les gares routières et ferroviaires, repérant des proies faciles, prostituées, fugueurs. Avec l'aide du policier Issa Kostoyev qui a déjà arrêté des tueurs en série, il fait placer 350 policiers en faction dans les gares, la plupart en uniforme pour que le tueur se rabatte sur les gares uniquement surveillées par ceux en civil.

Le 6 novembre 1990, Tchikatilo est contrôlé par un policier en civil près d'une gare ferroviaire avec des traces d'herbe sur le pantalon et du sang sur le visage, peu de temps avant la découverte d'un nouveau corps. Burakov et Kostoyev croisent le rapport de ce policier avec le profil psychologique qu'ils ont établi. Le 20 novembre 1990, il est arrêté devant son domicile familial. Les enquêteurs découvrent dans sa mallette un couteau de cuisine. Tchikatilo passe rapidement aux aveux : « Je suis persuadé que je souffre d'une espèce de maladie », explique-t-il pour se justifier. Tueur, violeur, anthropophage, il se crédite lui-même de 55 assassinats alors que la justice, faute de preuves, en retient 52 : 21 garçons de 8 à 16 ans, 14 fillettes appartenant à la même classe d'âge et 17 femmes adultes.

Le procès de Tchikatilo s'ouvre le 14 avril 1992. Dans le box des accusés séparé par des barreaux du reste de la salle (comme c'est la règle dans les prétoires russes pour les procès criminels), il coupe les plaidoiries par des soufflements d'impatience ou des bribes de phrases incohérentes.

Condamné à mort le 15 octobre 1992 pour le meurtre de 52 femmes, enfants et adolescents entre 1978 et 1990, principalement dans la région de Rostov-sur-le-Don, actuelle Fédération de Russie, il est exécuté d'une balle dans la nuque le 14 février 1994.

Tu pourrais poster un peu plus de paranormal ? De maison ou de lieu hanté ?

Le Mary Celeste

Le 5 décembre 1872, le cargo anglais Dei Gratia repère un brick qui dérive dans l’Atlantique Nord à mi-chemin entre les Açores et le Portugal.
Le voilier zigzague curieusement et presque toutes ses voiles sont carguées. Le capitaine du cargo, David Morehouse, s’aperçoit avec stupeur qu’il s’agit du Mary Celeste.

Fait du hasard, il a dîné à bord du voilier avec son capitaine, Benjamin Spooner Briggs, un mois plus tôt.
Quelques jours après, le Mary Celeste appareillait pour Gênes avec une cargaison de 1 700 tonneaux d’alcool pur.

A bord, en plus des sept hommes d’équipage, se trouvaient la femme du capitaine et sa petite-fille de deux ans.

Le bâtiment ne répondant à aucun signal, Morehouse se décide à monter à bord avec trois hommes.
Le vaisseau se révèle désert et sans canot de sauvetage. Dans les cales, ils découvrent la cargaison d’alcool et des vivres pour au moins six mois.

Morehouse s’étonne du désordre indescriptible qui règne dans la cabine du capitaine. Dans le carré des matelots, par contre, tout est en ordre. Le compas et les autres instruments de navigation sont cassés ou ont disparu.
La dernière mention portée au journal de bord date du 25 novembre. Apparemment, le navire dérive depuis près de deux semaines et a parcouru environ 500 milles.

Les avaries ne sont pourtant pas très importantes. Deux des écoutilles se sont rompues et un mètre d’eau environ a envahi la cale.
Un tonneau d’alcool a été éventré et une entaille, faite à la hache, apparaît dans l’une des rambardes.

Fait étrange, les six fenêtres des logements de l’arrière sont condamnées par de la toile et des planches.

Un seul indice plaide en faveur d’un acte criminel : une épée rouillée est découverte sous une couchette.

Moorehouse ramène le Mary Celeste à Gibraltar pour être examinée par les autorités judiciaires.
Les résultats sont décevants. Il n’y a que cette entaille longue de deux mètres juste au dessus de la ligne de flottaison qui peut faire penser à un acte criminel.
Des traces rougeâtres relevées sur le bastingage sont analysées mais ce n’est que de la rouille.

Malgré tout, faute d’explication suffisante, c’est l’hypothèse du crime qui est retenue. Les autorités décident que l’équipage s’est livré à une beuverie puis a assassiné le capitaine et sa famille avant de s’enfuir dans des canots.

Cependant, les armateurs soulignent que le capitaine était très apprécié de ses hommes et que nul autoritarisme exagéré ne régnait sur son vaisseau.
En outre, l’alcool contenu dans les tonneaux n’était pas buvable. Elle aurait provoqué des brûlures d’estomac et risquait même de rendre aveugle.
Enfin, quand des hommes se mutinent, ils ne partent pas en laissant leur cantine et tous leurs effets personnels.

Le mystère du Mary Celeste fait le tour du monde. On finit par renoncer à éclaircir cette énigme et le vaisseau est vendu.

La légende n’a fait que s’embellir de détails ajoutés après coup. Par exemple, c’est le cas de la prétendue découverte dans la cuisine du vaisseau d’un poulet encore chaud et de tasses de thé fumantes.
De nombreuses solutions ont été proposées, de l’attaque d’un poulpe géant à l’intervention de nos amis extraterrestres.

Le Mary Celeste s’est échoué une dernière fois en 1885 en emportant avec lui son secret.

D’autres exemples de vaisseaux fantômes

En 1840, un navire français, le Rosalie, est retrouvé errant sur les flots, voiles hissées et cargaison intacte mais déserté par ses marins.

En 1850, le Seabird est découvert près du port de Newport avec seulement un chien à bord. Le café est encore chaud sur les fourneaux et les instruments de bord fonctionnent. Une odeur de tabac flotte même dans les cabines.

En 1883, la goélette J.C Cousins s’échoue sur la côte américaine. Il n’y a personne sur le navire. Dans la cuisine, le poêle est encore tiède et la table mise. Le journal de bord qui date du matin même ne mentionne rien de particulier.

En 1940, dans le golfe du Mexique, le yacht Gloria Colite est retrouvé en pleine mer alors que le temps est beau. L’équipage n’est plus là et les soutes sont pleines de vivres.

En 1953, le Holchu est découvert dérivant entre les îles Nicobar et Andaman. Un repas semblait être sur le point d’être servi ; la radio fonctionnait et pourtant l’équipage s’est envolé sans envoyer le moindre SOS.

Il est impossible de relater toutes les disparitions tant ces énigmes sont nombreuses y compris à notre époque. Des navires modernes connaissent encore ce type d’aventure.
Nous n’avons aucune explication sérieuse pour expliquer ces abandons. L’absence totale de trace de lutte ou de violence exclut l’hypothèse d’actes de piraterie ou de mutinerie.

Une dernière pour ce soir, un homme appelle le 911 car son chien a été tué et le corps de celui-ci a été "jeté" dans les airs.
(c'est en anglais par contre).

https://youtu.be/4D5nynwIlPA?t=120

Le 21 janvier 2019 à 00:06:14 RzG_9k a écrit :
Le Mary Celeste

Le 5 décembre 1872, le cargo anglais Dei Gratia repère un brick qui dérive dans l’Atlantique Nord à mi-chemin entre les Açores et le Portugal.
Le voilier zigzague curieusement et presque toutes ses voiles sont carguées. Le capitaine du cargo, David Morehouse, s’aperçoit avec stupeur qu’il s’agit du Mary Celeste.

Fait du hasard, il a dîné à bord du voilier avec son capitaine, Benjamin Spooner Briggs, un mois plus tôt.
Quelques jours après, le Mary Celeste appareillait pour Gênes avec une cargaison de 1 700 tonneaux d’alcool pur.

A bord, en plus des sept hommes d’équipage, se trouvaient la femme du capitaine et sa petite-fille de deux ans.

Le bâtiment ne répondant à aucun signal, Morehouse se décide à monter à bord avec trois hommes.
Le vaisseau se révèle désert et sans canot de sauvetage. Dans les cales, ils découvrent la cargaison d’alcool et des vivres pour au moins six mois.

Morehouse s’étonne du désordre indescriptible qui règne dans la cabine du capitaine. Dans le carré des matelots, par contre, tout est en ordre. Le compas et les autres instruments de navigation sont cassés ou ont disparu.
La dernière mention portée au journal de bord date du 25 novembre. Apparemment, le navire dérive depuis près de deux semaines et a parcouru environ 500 milles.

Les avaries ne sont pourtant pas très importantes. Deux des écoutilles se sont rompues et un mètre d’eau environ a envahi la cale.
Un tonneau d’alcool a été éventré et une entaille, faite à la hache, apparaît dans l’une des rambardes.

Fait étrange, les six fenêtres des logements de l’arrière sont condamnées par de la toile et des planches.

Un seul indice plaide en faveur d’un acte criminel : une épée rouillée est découverte sous une couchette.

Moorehouse ramène le Mary Celeste à Gibraltar pour être examinée par les autorités judiciaires.
Les résultats sont décevants. Il n’y a que cette entaille longue de deux mètres juste au dessus de la ligne de flottaison qui peut faire penser à un acte criminel.
Des traces rougeâtres relevées sur le bastingage sont analysées mais ce n’est que de la rouille.

Malgré tout, faute d’explication suffisante, c’est l’hypothèse du crime qui est retenue. Les autorités décident que l’équipage s’est livré à une beuverie puis a assassiné le capitaine et sa famille avant de s’enfuir dans des canots.

Cependant, les armateurs soulignent que le capitaine était très apprécié de ses hommes et que nul autoritarisme exagéré ne régnait sur son vaisseau.
En outre, l’alcool contenu dans les tonneaux n’était pas buvable. Elle aurait provoqué des brûlures d’estomac et risquait même de rendre aveugle.
Enfin, quand des hommes se mutinent, ils ne partent pas en laissant leur cantine et tous leurs effets personnels.

Le mystère du Mary Celeste fait le tour du monde. On finit par renoncer à éclaircir cette énigme et le vaisseau est vendu.

La légende n’a fait que s’embellir de détails ajoutés après coup. Par exemple, c’est le cas de la prétendue découverte dans la cuisine du vaisseau d’un poulet encore chaud et de tasses de thé fumantes.
De nombreuses solutions ont été proposées, de l’attaque d’un poulpe géant à l’intervention de nos amis extraterrestres.

Le Mary Celeste s’est échoué une dernière fois en 1885 en emportant avec lui son secret.

D’autres exemples de vaisseaux fantômes

En 1840, un navire français, le Rosalie, est retrouvé errant sur les flots, voiles hissées et cargaison intacte mais déserté par ses marins.

En 1850, le Seabird est découvert près du port de Newport avec seulement un chien à bord. Le café est encore chaud sur les fourneaux et les instruments de bord fonctionnent. Une odeur de tabac flotte même dans les cabines.

En 1883, la goélette J.C Cousins s’échoue sur la côte américaine. Il n’y a personne sur le navire. Dans la cuisine, le poêle est encore tiède et la table mise. Le journal de bord qui date du matin même ne mentionne rien de particulier.

En 1940, dans le golfe du Mexique, le yacht Gloria Colite est retrouvé en pleine mer alors que le temps est beau. L’équipage n’est plus là et les soutes sont pleines de vivres.

En 1953, le Holchu est découvert dérivant entre les îles Nicobar et Andaman. Un repas semblait être sur le point d’être servi ; la radio fonctionnait et pourtant l’équipage s’est envolé sans envoyer le moindre SOS.

Il est impossible de relater toutes les disparitions tant ces énigmes sont nombreuses y compris à notre époque. Des navires modernes connaissent encore ce type d’aventure.
Nous n’avons aucune explication sérieuse pour expliquer ces abandons. L’absence totale de trace de lutte ou de violence exclut l’hypothèse d’actes de piraterie ou de mutinerie.

Flippant ça bordel.

Le 21 janvier 2019 à 01:30:20 KhedIsDead a écrit :
L'expérience russe sur le sommeil (The russian sleep experiment)
Durant la fin des années 1940, des chercheurs russes ont gardé cinq personnes éveillées pendant quinze jours en utilisant un gaz expérimental basé sur des stimulants. Ils étaient enfermés dans un environnement scellé afin de pouvoir contrôler leur consommation d’oxygène de manière à ce que le gaz ne les tue pas, étant donné qu’il était toxique à partir d’une concentration élevée. Cela a eu lieu avant l’invention des caméras en circuit fermé, ils n’avaient donc que des microphones et des fenêtres de verre épais d’une douzaine de centimètres en forme de hublot qui permettaient de les surveiller. La chambre était équipée de lits d’appoint sans literie, de l’eau courante et de toilettes, et contenait des livres et suffisamment de nourriture sèche pour qu’ils puissent tenir à cinq pendant plus d’un mois.

Les sujets de test étaient des prisonniers politiques jugés ennemis de l’État durant la Seconde Guerre Mondiale.

Tout s’est bien passé pendant les cinq premiers jours ; les sujets ne se plaignaient que rarement, car on leur avait promis qu’ils seraient libres s’ils acceptaient de subir le test et de ne pas dormir pendant trente jours (bien que la libération fût hors de question). Leurs conversations et leurs activités étaient surveillées, et on a pu noter qu’ils ne parlaient que d’incidents de plus en plus traumatisants dans leur passé, le ton de la conversation devenant beaucoup plus sombre après le quatrième jour.

Au bout de cinq jours, ils ont commencé à se plaindre à propos des circonstances et des événements qui les avaient menés là où ils se trouvaient et à montrer des signes de paranoïa sévère. Ils ont arrêté de se parler et, à la place, se sont mis à parler aux microphones ou aux miroirs sans tain des hublots. Curieusement, ils semblaient penser pouvoir gagner la confiance des expérimentateurs en se retournant contre leurs camarades, les autres sujets de test en captivité avec eux. Les chercheurs ont tout d’abord supposé qu’il s’agissait d’un effet du gaz…

Après neuf jours, le premier d’entre eux a commencé à crier. Il courait sur la longueur de la chambre en hurlant à pleins poumons pendant trois heures sans discontinuer, et a ensuite essayé de ne pas s’arrêter, mais il n’arrivait qu’à produire de temps à autre de petits couinements. Les chercheurs ont pensé qu’il s’était déchiré les cordes vocales. Le plus surprenant dans ce comportement, c’est la manière dont les autres sujets ont réagi… ou plutôt n’ont pas réagi. Ils ont continué à murmurer à l’attention des microphones jusqu’à la seconde où les cris ont commencé. Deux des captifs qui ne criaient pas ont alors désossé les livres, ont enduit toutes les pages avec leurs propres excréments et les ont collées sur le verre des hublots. Les cris se sont rapidement arrêtés.

Les murmures adressées aux micros également.

Trois jours se sont écoulés. Les chercheurs vérifiaient les micros chaque heure pour être sûrs qu’ils fonctionnaient, car ils pensaient qu’il était impossible que cinq personnes enfermées dans une pièce ne produisent aucun son. La consommation d’oxygène dans la chambre indiquait qu’ils devaient être tous les cinq en vie. En fait, elle correspondait à la quantité d’oxygène que cinq personnes consommeraient pendant un exercice physique extrêmement ardu. Le matin du quatorzième jour, les chercheurs ont fait quelque chose qu’ils avaient dit qu’ils ne feraient pas pour obtenir une réaction des captifs: ils ont utilisé l’interphone de la chambre, espérant provoquer une quelconque réponse des détenus. Ils avaient peur qu’ils soient morts ou dans un état végétatif.

Ils ont annoncé: « Nous allons ouvrir la chambre pour tester les microphones ; restez loin de la porte et allongez-vous sur le ventre par terre, ou vous serez abattus. Si vous respectez ces règles, l’un de vous gagnera sa liberté. »

À leur grande surprise, ils ont entendu une seule phrase prononcée d’une voix calme : « Nous ne voulons plus être libérés. »

Des débats ont éclaté entre les chercheurs et les forces militaires qui finançaient le projet. Comme il était impossible d’obtenir d’autres réponses en utilisant l’interphone, il a finalement été décidé que la porte de la chambre serait ouverte à minuit le quinzième jour.

La chambre a été vidée du gaz stimulant et remplie avec de l’air frais, et des voix provenant des micros ont immédiatement commencé à protester. Trois voix différentes ont commencé à supplier, comme s’il en allait de la vie de l’amour de leur vie, de remettre le gaz. La chambre a été ouverte et des soldats ont été envoyés à l’intérieur pour retrouver les sujets de test. Ils ont commencé à hurler plus fort que jamais, et les soldats ont rapidement fait de même lorsqu’ils ont vu ce qui était à l’intérieur. Quatre des cinq sujets étaient toujours vivants, bien que l’état dans lequel ils étaient ne fût pas qualifiable de « vivant ».

Les rations de nourriture des cinq jours précédents n’avaient pas été touchées. Il y avait des morceaux de chair des cuisses et du torse du sujet mort enfoncés dans le drain au centre de la chambre, le bouchant, et permettant à une dizaine de centimètres d'eau de s’accumuler sur le sol. La portion de cette eau qui était composée de sang n’a pas été déterminée. Les quatre sujets « survivants » avaient également de grandes portions de muscles et de peau arrachés de leur corps. La destruction de la chair et les os à l’air libre sur leurs doigts indiquaient que les blessures avaient été infligées à la main, et non avec les dents, comme les chercheurs l’avaient pensé au début. Des observations plus précises de la position et de l’angle des blessures ont montré que la plupart des blessures, si ce n’était toutes, avaient été infligées par eux-mêmes.

Les organes abdominaux sous la cage thoracique des quatre sujets avaient été retirés. Alors que le cœur, les poumons et le diaphragme étaient restés en place, la peau et la plupart des muscles attachés aux côtes avaient été arrachés, permettant de distinguer les poumons à travers les côtes. Tous les vaisseaux sanguins et les organes étaient intacts, ils avaient simplement été retirés et posés par terre, répartis autour des corps éviscérés, mais toujours vivants, des sujets. L’appareil digestif des quatre sujets pouvait être observé en fonctionnement, digérant de la nourriture. Il a été très vite clair qu’ils digéraient leur propre chair, qu’ils avaient arrachée et dévorée durant les jours précédents.

La plupart des soldats étaient des Russes d’un commando spécial affecté à l’installation, mais la plupart ont refusé de retourner dans la chambre pour en sortir les sujets test. Ces derniers continuaient de crier pour qu’on les laisse dans la chambre et suppliaient qu’on remette le gaz pour qu’ils ne s’endorment pas.

À la surprise de tout le monde, les sujets ont livré un combat violent lorsqu’on les a fait sortir. Un des soldats russes s’est fait déchirer la gorge et en est mort, un autre en est sorti gravement blessé, après s’être fait arraché les testicules et perforer une artère d’une de ses jambes par les dents d’un sujet. Cinq autres soldats ont perdu la vie si l’on compte ceux qui se sont suicidés dans les semaines suivant l’incident.

Pendant le combat, la rate de l’un des sujets vivants s’est rompue et il s’est vidé de son sang presque immédiatement. Les chercheurs médicaux ont tenté de l’endormir, mais cela s’est révélé inutile. On lui a injecté plus de dix fois la dose maximale pour un humain d’un dérivé de la morphine, et il continuait de se battre comme un animal enragé, brisant les côtes et les bras d’un des docteurs. On a pu constater que le cœur a continué à battre pendant deux minutes entières après que l’hémorragie l’ait amené à un point où son système vasculaire était rempli avec davantage d’air que de sang. Même après qu’il se soit arrêté, il a continué de crier pendant trois minutes, s’efforçant d’attaquer quiconque venait à portée et répétant continuellement le mot « PLUS », de plus en plus faiblement, jusqu’à ce qu’il soit réduit au silence.

Les trois sujets test survivants ont été immobilisés et transportés dans une installation médicale, les deux ayant leurs cordes vocales encore intactes continuant de supplier le retour du gaz pour rester éveillés…

Celui des trois ayant le plus de blessures a été emmené dans le seul bloc opératoire dont l’installation disposait. Durant la procédure devant le préparer pour le replacement de ses organes internes, il s’est révélé immunisé aux sédatifs qui lui ont été administrés dans le but de le mettre en condition pour l’intervention chirurgicale. Il se débattait furieusement contre ses liens lorsque le gaz anesthésiant a été apporté pour le mettre hors de combat. Il a réussi à déchirer la quasi-totalité d’un bandeau de cuir épais de dix centimètres attaché à un de ses poignets, même avec le poids d’un soldat de quatre-vingt-dix kilos qui essayait de maintenir ce poignet immobile. Une quantité juste supérieure à la normale a été nécessaire pour l’endormir, et à la seconde où ses paupières se sont fermées, son cœur s’est arrêté. Pendant l’autopsie du sujet test qui est mort sur la table d’opération, il a été révélé que son sang contenait trois fois la concentration normale d’oxygène. Les muscles qui étaient toujours attachés à son squelette étaient affreusement déchiquetés et il s’était brisé neuf os dans sa lutte pour ne pas être maîtrisé. La plupart à cause de la force que ses propres muscles avaient exercé sur eux.

Le second survivant avait été le premier du groupe à commencer à crier. Ses cordes vocales étant détruites, il était incapable de supplier ou de protester contre l’opération, et il n'a réagi qu’en secouant violemment la tête pour montrer sa désapprobation lorsque le gaz anesthésique a été amené près de lui. Il a secoué la tête pour faire oui lorsque quelqu'un a suggéré, à contrecœur, d’essayer l’opération sans anesthésie, et n’a pas réagi pendant les six heures qu’ont nécessité le replacement de ses organes abdominaux et la tentative de les recouvrir avec ce qu’il restait de peau. Le chirurgien présidant l’intervention n’arrêtait pas de répéter qu’il devrait être médicalement impossible pour le sujet d’être encore en vie. Une infirmière terrifiée qui assistait à l’opération a affirmé qu’elle avait vu la bouche du patient former un sourire plusieurs fois, à chaque fois que ses yeux croisaient les siens.

Lorsque la chirurgie a pris fin, le sujet a regardé le chirurgien et a commencé à siffler fortement, essayant de parler en se débattant. Supposant que ce devait être important, le chirurgien a demandé à ce qu’on lui apporte un crayon et un calepin afin que le patient puisse écrire son message. Il était simple. « Continuez à couper ».

Les deux autres sujets tests ont subi la même intervention, tous les deux sans anesthésie. Cependant, il a été nécessaire de leur injecter un paralysant pendant la durée de l’opération. Le chirurgien n'arrivait pas à effectuer la chirurgie pendant que les patients riaient continuellement. Une fois paralysés, les sujets pouvaient seulement suivre les médecins des yeux. Le paralysant a été éliminé de leur système après une période anormalement courte et ils ont rapidement essayé de s'échapper. Au moment où ils ont pu recommencer à parler, ils ont recommencé à demander le gaz stimulant. Les chercheurs ont essayé de leur demander pourquoi ils s'étaient infligé ces blessures, pourquoi ils avaient arraché leurs propres entrailles et pourquoi ils voulaient de nouveau le gaz.

La seule réponse qui a été donnée était: « Je dois rester éveillé ».

Les liens des trois sujets ont été renforcés et ils ont été replacés dans la chambre en attendant de savoir ce qu’on allait faire d’eux. Les chercheurs, faisant face à la colère des « bienfaiteurs » militaires à cause de leur incapacité à atteindre le but qu’ils leur avaient fixé, ont pensé à les euthanasier. L'officier commandant, un ancien agent du KGB, a, au contraire, vu du potentiel en eux, et a voulu voir ce qui se passerait si on les replongeait dans le gaz. Les chercheurs s'y sont formellement opposés, mais leurs objections ont été ignorées.

Afin de les préparer à être de nouveau scellés dans la chambre, les sujets ont été connectés à un moniteur électroencéphalographique, et leurs liens ont été renforcés pour un confinement à long terme. À la surprise générale, ils ont tous les trois arrêté de se débattre au moment où quelqu'un a laissé échapper qu'on allait les remettre dans le gaz. Il était évident qu'à ce moment, ils avaient énormément de mal à rester éveillés. Un des sujets qui pouvait parler fredonnait d'une voix forte et sans s'arrêter ; le sujet muet appuyait ses jambes de toutes ses forces, d’abord la droite, puis la gauche, puis de nouveau la droite, afin d’avoir quelque chose sur quoi se concentrer. Le dernier sujet gardait sa tête au-dessus de son oreiller et clignait des yeux rapidement. Ayant été le premier à avoir été relié à l’électroencéphalogramme, la plupart des chercheurs observaient ses ondes cérébrales avec surprise. Elles étaient normales la plupart du temps, mais affichaient parfois inexplicablement une simple ligne. C’était comme s'il subissait plusieurs morts cérébrales, avant que tout ne redevienne normal. Comme ils se concentraient sur le papier qui sortait du moniteur, seule une infirmière a vu ses paupières se fermer au moment où sa tête est retombée sur son oreiller. Ses ondes cérébrales se sont immédiatement muées en celles du sommeil profond, puis la ligne droite est apparue pour la dernière fois, alors que son cœur s’arrêtait.

Le seul sujet restant en état de parler s’est mis à crier pour être scellé immédiatement. Ses ondes cérébrales montraient les mêmes lignes droites que celui qui était mort après s’être endormi. Le commandant a donné l’ordre de sceller la chambre avec les deux sujets à l’intérieur, ainsi que trois chercheurs. Un des trois qui ont été nommés a immédiatement sorti son revolver et tiré une balle entre les deux yeux du commandant, puis a retourné son arme contre le sujet muet, lui faisant également sauter la cervelle.

Il a ensuite pointé son arme vers le sujet restant, toujours attaché au lit tandis que les membres restants de l’équipe médicale et de recherche fuyaient la pièce. « Je ne me laisserai pas enfermer là-dedans avec ces choses ! Pas avec vous ! a-t-il crié à l’homme attaché à la table. QU’EST-CE QUE VOUS ÊTES ? a-t-il demandé. Je dois le savoir ! »

Le sujet a souri.

« Est-ce que vous avez oublié si facilement ? a répondu le sujet. Nous sommes vous. Nous sommes la folie qui est cachée dans chacune d’entre vous, suppliant d’être libérée à tout moment dans votre esprit animal. Nous sommes ce dont vous vous cachez toutes les nuits dans vos lits. Nous sommes ce que vous réduisez au silence et à la paralysie lorsque vous rejoignez le paradis nocturne que nous ne pouvons fouler. »

Le chercheur a marqué un arrêt. Puis il a visé le cœur du sujet et a fait feu. L’électroencéphalogramme a alors affiché une ligne droite, tandis que le sujet s’étranglait, laissant faiblement échapper quelques mots : « Si… près d’être… libre… »

Ça c'est une creepypasta monsieur

Le 15 janvier 2019 à 22:53:31 kongstrong a écrit :
:mort: Une grand mère et son cercueuil :mort:

Un gars sur youtube déterre sa grand-mère qui est enterrée depuis 45 ans, ouvre un cercueil, puis l'embrasse sur la bouche.

https://www.youtube.com/watch?v=eyV-cVYzLlM&list=PLm9E-60SPlOZJIJ5BsBhp9lx4mhlpjxzu&index=10

AAAAYA C'est quoi ce bordel :peur:

Excellent topic a sensation.

J'ai personnellement horreur du gore ect et la, c'est juste parfait d'apprendre certaines histoires sans tomber dans des truc visuelles insoutenables.

Avec les 2 filles hollandaises ça a l'air d'être une histoire vraiment troublante. Tu te demandes sur quoi elles ont pu tomber. Y'a moyen d'en savoir plus, en fr si possible sur cette histoire?

Le 11 janvier 2019 à 16:22:30 kongstrong a écrit :
:mort: Heaven's gate :mort:

https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/5/1547220097-hbhgtd.jpg

Heaven's Gate est un nouveau mouvement religieux ufologique sectaire cofondé par Marshall Applewhite et Bonnie Nettles au début des années 1970 aux États-Unis. Il est connu pour le suicide collectif de 39 adeptes qui eut lieu le 26 mars 1997 lors du passage de la comète Hale-Bopp alors qu'ils croyaient que leur âme allait rejoindre un vaisseau spatial supposé caché derrière la comète et transportant Jésus.

Les 21 et 27 mars 1997, Marshall Applewhite s'enregistre avec une caméra vidéo et évoque le suicide collectif en déclarant qu'il s'agit « du seul moyen d'évacuer la Terre ». Après avoir souscrit une assurance pour « enlèvement par des extraterrestres » et avoir acheté une maison à San Diego, ils se donnent la mort en trois vagues du 24 au 26 mars de la même année (les survivants préparant la mise en scène pour les suivants) par ingestion de phénobarbital mélangé à de la vodka et de la compote de pomme et en se nouant un sac plastique autour de leur tête.

La police retrouvera les corps allongés sur leurs lits, tous vêtus de la même façon et couverts d'un tissu violet, chacun avec 5 dollars en poche portant aussi des chaussures NIKE.

Si le mouvement religieux est censé s'être éteint depuis plus de 20 ans avec le suicide collectif de 1997, il y a de nombreuses spéculations quant à son activité actuelle. Le site web de la secte, est toujours en ligne, mais n'a pas été modifié depuis. Cependant, de nombreuses discussions sur Reddit évoquent l'activité de l'adresse e-mail listée sur le site.

Les survivants qui ont été laissés de côté ou qui ont quitté le groupe plus tôt étaient au nombre de 8 en 1997. La moitié est partie, et les 4 restants s'assurent de « maintenir le site Web, les courriels et les propriétés physiques et intellectuelles »

Lien du site : http://www.heavensgate.com/

Lien youtube du gourou qui endoctrine ses adeptes avec cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=AqSZhwu1Rwo

Lien ou l'ont apercoit les cadavres filmé a partir de 4 minute 16 : https://www.youtube.com/watch?v=IzWpfq103q4

Photo des cadavres :

https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/5/1547220122-hgc4b.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/5/1547220122-hqdefault.jpg

C'est rien à côté du temple du peuple

https://www.europe1.fr/emissions/hondelatte-raconte/hondelatte-raconte-le-massacre-de-jonestown-2913251

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