[RISITAS] Ma vie, ce drame.
Le 22 février 2018 à 11:20:11 ARBD a écrit :
Quelqu'un pour rassembler tout les post de l'auteur?
https://www.jeuxvideo.com/hojackborseman/forums/message/939235506
La suite arrivera ce soir. Merci d'être passé à la page 42, ça n'a plus l'air de buguer.
Pour ceux qui n'ont pas accès à la page 41, comme moi : voici le lien direct de la partie XI : Fonce, Célestin.
https://www.jeuxvideo.com/hojackborseman/forums/message/939232394
Le 23 février 2018 à 05:55:33 Eliott1107 a écrit :
pk ya pas de sweet?
Le 23 février 2018 à 05:55:33 Eliott1107 a écrit :
pk ya pas de sweet?
Désolé je n’ai vraiment pas eu le temps. Je suis en concert ce soir, et dans le train en ce moment. La prochaine suite est écrite, je vous l’envoie quand je serai au calme (ça sera dans la nuit)
Désolé !
Le 23 février 2018 à 20:43:39 Bonboul a écrit :
Ça fait plus d'un mois c'est ouf ce topic, je F5 tous les 3-4j pour suivre ton histoire khé c'est enorme.
epic
Le 23 février 2018 à 18:32:39 HojackBorseman a écrit :
Désolé je n’ai vraiment pas eu le temps. Je suis en concert ce soir, et dans le train en ce moment. La prochaine suite est écrite, je vous l’envoie quand je serai au calme (ça sera dans la nuit)Désolé !
On est la nuit
XII : Gilberted
Joris et Dylan me firent continuer à boire, la musique avait repris pendant une bonne heure jusqu’à ce qu’on entende frapper à la porte de la grange.
_ C’est la police, on vous avait dit de ne pas nous faire revenir.
Gilbert et son collègue étaient revenus. J’étais désormais couché dans un pouf, n’étant plus capable de discerner la réalité, complètement ivre. Heureux, mais ivre.
_ ETEIGNEZ TOUUUUUT ET SURTOUT FERMEZ-LA !
La réaction typique au moment où la police arrive. Tout éteindre, comme si ils étaient crédules et n'entendaient pas ce qui se passait derrière la porte.
_ La fête est finie les enfants, on remballe et on va se coucher ! Les voisins ont rappelé, vous faites un boucan d’enfer. Terminé. Hop hop hop.
Il n’était pas si tard que ça, peut-être deux ou trois heures du matin et une vieille avait dû appeler en boucle alors qu'on essayait sincèrement de faire le moins de bruit possible.
_ Heinquequoi ? MoIIiii J’bouUuuge pAaas.
_ Vous voulez que je vous embarque ? Vous avez l’air dans un sale état. Une nuit en dégrisement vous fera sûrement le plus grand bien. Je ne plaisante plus maintenant.
Après quelques minutes à discuter, la police est partie. La fête était désormais belle et bien terminée. Jennifer nous fit rentrer chez ses parents, le temps que tout cela se calme puis nous retournâmes à nouveau dans la grange, pour dormir. Nous installâmes nos sacs de couchage sur le sol et il ne me fallut pas longtemps pour comprendre que j’étais très mal.
J’avais cette sensation inconnue d’être sur un navire. Vous la connaissez cette sensation, quand votre crâne part en vrille. Tout va bien et au moment de vous coucher vous ne comprenez plus rien à ce qu’il se passe. Tout tourne autour de vous lorsque vous fermez les yeux et vous savez instinctivement que le moment tant attendu de la libération va arriver.
La salive s’amoncèle dans votre bouche, vous avalez sans cesse, vous vous levez et ça ne va plus. C’était mon cas. Je me levai, fis quelques pas en avant, tout juste le temps de sortir et vomis dans la rue. J’étais désormais un Bacardi’s brother, mais j’avais honte d’avoir été le seul malade ce soir-là .
En me recouchant, tout allait mieux. Je décidai d’envoyer un SMS à Camille et de dormir.
« Merci d’être venue, tu sais, ce que je t’ai dit, je le pense sincèrement, bonne nuit. »
Il était bien trop tard pour qu’elle réponde, évidemment.
Quelques trop courtes heures plus tard, je me réveillai, les yeux fatigués et éteints, heureusement sans mal de crâne. J’avais connu ma première vraie cuite, j’étais un homme. Je regardai mon portable et vit la réponse de Camille.
« Je sais Célestin, je ne sais pas, c’est tout ».
Comment ça allait se passer en cours maintenant ? Est-ce qu’on allait pouvoir se parler de nouveau ? Je ne comprenais décidément rien aux femmes. Après tout, on est sensé le savoir quand on a des sentiments réciproques.
Quand je suis revenu en cours, rien ne semblait avoir changé entre Camille et moi. Nous discutions comme avant et le soir, nous reprenions sur MSN. J’ai laissé passer le temps comme ça et j'ai préféré attendre qu'elle décide.
Tout se passait pour le mieux et je voyais le bac arriver petit à petit. Mes notes étaient irrégulières, allant du catastrophique en allemand jusqu’à l’excellence en histoire et littérature. En cours, je me rapprochai de plus en plus de Joris et Dylan et nous avions développé une amitié sincère et franche entre hommes virils.
Ceux-ci sortaient sans arrêt. Je ne pouvais bien sûr pas les suivre et je n’en avais pas forcément l’envie, préférant regarder les vidéos de Hooper sur Dailymotion et étant trop timide, mais leur présence me faisait un bien fou. Je passais donc mes journées avec eux et je reprenais petit à petit la guitare les soirs.
Même le sport ne me faisait plus peur et lors des épreuves du bac, je donnais tout ce que je pouvais. J’avais choisi pour le premier semestre Musculation et c’était ce cher monsieur Burma, ce khey qui était aux commandes.
_ Tu vois Célestin. Je te félicite pour tes efforts. Tu t’es donné du mal et tu as vraiment progressé et pas qu’en sport. Je te parle de toi, en général.
_ Merci monsieur, je f-fais ce que je peux.
_ Tu fais ce que tu peux et c’est très bien, continue comme ça. Je suis vraiment content de voir ce que tu es devenu.
J’avais recommencé à composer ponctuellement et si mes chansons ne ressemblaient à rien, cela m’amusait toujours autant d’écrire. Je me disais qu'un jour, ça finirait bien par payer et que j'allais certainement me dépuceler grâce à ça.
C’est quand même marrant d’écrire des chansons alors qu’on n’a rien vécu à dix-sept ans et les réécouter aujourd’hui me provoque un énorme sentiment de malaise mais cela fait partie intégrante de ma vie. Je rêvais de jouer du piano dans un groupe de musique car j’avais à l’époque un excellent niveau et j’attendais l’occasion de trouver des gens qui m’accepteraient.
Nous étions désormais en 2009 et je commençais à fréquenter le 15-18, le repaire des Noélistes et j’écrivis d’ailleurs cette année-là une chanson sur le forum qui doit toujours se trouver dans une des compilations de l’époque. Si vous cherchez bien les compiles, vous pourrez certainement la retrouver.
Le bac arrivait bien trop rapidement et je n’avais aucune d’idée de comment j’allais m’y prendre. Je n’avais pas lu les livres au programme en littérature, je n’avais pas envie de réviser l’Histoire et la philosophie me répugnait. Avec les notes que j’avais eu en première, cela allait être compliqué et le FAMOSO talent n’allait peut-être pas suffire, cette-fois.
En vérité, c'était la catastrophe. Je me voyais déjà déscolarisé ou redoublant.
Alors que je ne stressais pas et que j'étais perdu sur YouTube a regarder des vidéos de l'Homme Arbre, je reçu un SMS de Camille.
« Il faut qu’on discute ».
Données du topic
- Auteur
- HojackBorseman
- Date de création
- 9 janvier 2018 Ă 11:58:24
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