[FIC] Ta Grand-mère et moi.
GOAT is back
Le tabassage en règle.
Le calma de la flic.
Le père d'Audrey.
Sinon je vote bien évidemment 1. On se rapproche un peu plus d'Audrey et en plus on va surement être amené à se confronter à lui.
Voici le résultat final des votes!
- 1) IIIIIIIIIIIII
- 2) II
Sans surprise, il y a une large victoire de la 1) qui remporte la manche de 13 votes. Prochaine sweet à deux heures du matin les quais.
Au programme, on va faire une journée d'essai à Picsou Magazine, rencontrer nos nouveaux collègues et découvrir notre nouveau bureau!
Chapitre 4: Picsou Magazine
Partie 01:
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-Bien évidement que j'accepte monsieur! Cette opportunité, c'est un véritable tremplin pour ma carrière!
-Je savais que tu dirais oui petit, bienvenue dans la grande famille du journalisme d'investigation! YALLAH!
Ma vie venait de prendre une tournure pour le moins inattendue, j'en étais particulièrement excité et des papillons ma parcoururent mon intestin de haut en bas. J'allais enfin rentrer dans le secteur privé, de plus par pistonnage, et mon nouveau patron m'avait déjà à la bonne car j'étais le petit ami de sa fille.
-Mais on va quand même attendre un petit peu, histoire que tes plaies se soignent, je ne voudrais pas que tu fasses peur à mes larbins.
Comme l'indiqua le père d'Audrey, ma vie ne changea pas du tout au tout du jour au lendemain. Mon intégration dans l'équipe ne se fit pas immédiatement tout simplement pour deux raisons: Pour une raison esthétique, au minimum mon visage devait guérir. Puis pour une raison juridique, l'illustre Macron n'avait point encore entamé son fameux dégraissage du code du travail et il fallait du temps. Ce qui me fit attendre deux semaines. Quatorze jours qui furent ma foi des plus sympathiques. A rigoler jusqu'à m'en faire mal aux côtes avec mes deux amis Marius et Cassandre, à me faire chouchouter par ma mère qui jugea utile de prolonger son séjour en ville pour rester à mon chevet, et à coucher chaque soir que Dieu faisait avec ma petite amie. Tout était parfait, j'avais même réussi à éviter les appels assassins de mon père, et à éviter la question du fameux défi auprès de Germain. A la fin de ce séjour au paradis, j'étais de nouveau frais comme un gardon, et fin prêt à affronter la seconde étape de mon ascension sur la pyramide sociale du peuple de Paris.
-Petit, nous y voilà, c'est le grand jour. Profites-en, tu es enfin un cran au-dessus. Tu n'es plus le dernier maillon de la chaine, il y a désormais des gens en dessous de toi. Profites de ce moment et n'hésite pas à les dédaigner ces cassos.
Mon nouveau lieu de travail ne se situait pas exactement à Paris, mais dans une commune voisine se nommant Levallois Perret. La Picsou Tower, comme l'avait renommé le nouveau propriétaire des lieux, se trouvait au 10 rue Pascal Obispo et ressemblait à s'y méprendre à un petit hôtel particulier comme on en voyait beaucoup du temps de la restauration, ce qu'e bâtiment avait probablement dû être dans le passé.
-Ça claque non? Toi qui est branché bouquin, on se croirait dans le père Goriot, non?
Répondit-il en faisant une énième prise de karaté dans les airs. Mais avec tout le respect que je lui devais, monsieur Safardi n'avait qu'à moitié raison. Car si ces pierres chargées d'histoires conservaient de l'extérieur un lourd passé rappelant les heures de gloire de l'ancien régime, l'intérieur du bâtiment avait été complétement relooké. Une fois la porte de passé, les lieux étaient à la fois colorés et aseptisé, on pouvait sentir la jeunesse et le dynamisme de ce magazine enfantin devenu du jour au lendemain start-up journalistique.
A peine une dizaine de pas effectué sur le parquet blanchi qu'un étrange employé nous accueillit tout en faisant un numéro saisissant d'Air Guitare. Monsieur Saffardi m'expliqua que ce type se nommait Gaëtan, guitare pour les intimes, et que sa seule fonction ici fut d’accueillir les visiteurs en faisant de la guitare imaginaire, pour montrer aux yeux de tous que le Picsou Magazine ne reniait pas son passé juvénile et dynamique.
-Enfin, tu peux oublier ce fameux Guitare, tu ne seras pas amené à bosser avec lui, toi ta place, c'est dans les bureaux avec la rédaction, point avec la plèbe.
-Je suis vraiment impatient de rencontrer mes nouveaux collègues.
En tout cas, j'étais déjà émerveillé par la décoration de ces locaux qui était des plus créatives. Adieu la morosité des locaux de radio France. Au plafond était suspendu tout un ensemble de cube de taille géante comprenant des couleurs gaies allant du rouge vif au violet pétant. Tout était prévu pour le bien être de mes nouveaux amis journalistes. Des écrans diffusant des marathons netflix fusaient un peu partout, il y avait de nombreux distributeurs de boisson sans gluten, et il y avait même un baby-foot et un panier de basket qui n'avait rien à envié à la plus fauchée des équipes de NBA.
Après un bon quart d'heure de parcours coloré, le patron des lieux m’emmena enfin dans la partie du bâtiment dédié à la rédaction. Malheureusement pour moi, point de panier ou de piste de bowling mais des meubles au style classique ayant tous été repeint avec des couleurs dignes de ce mouvement hipster fan des années 80. L'aile du bâtiment consacré à la rédaction était composé de cinq bureaux, d'une pièce commune comportant une table de réunion et d'une bibliothèque rangeant de nombreuses bande dessinées estampillées Disney. Monsieur Safardi me fit faire le tour du propriétaire pièce après pièce pour que je rencontre chacun de mes collègues les uns après les autres.
-Bon, on ressort de cinq ans d'années Hollande hein, donc on va continuer sur cette lancée. Je commence par te présenter notre quota, notre journaliste étrangère, la seule, l'unique Poppy.
-Bonjour, je suis Poppy, et vous?
Cette fille se nommait Poppy Bert. Elle était apparemment de nationalité Anglaise. Cela ne s'entendait pas au premier abord mais plus la conversation s'éternisait, plus la fatigue refaisait sortir un accent snobinard des tréfonds de son être. Son sourire, large et plein de dents ne pouvait non plus tromper quant à sa véritable nationalité. Il n'y avait pas grand-chose d'autre à dire sur elle aux premiers abords, sauf qu'elle était un poil trop élégante pour son simple métier de journaliste d'investigation.
-Notre charmante Poppy est notre journaliste économie. Poppy, je te présente Philandrin, notre nouveau chroniqueur littéraire.
-Vous êtes la fille responsable des pages d'éco? J'en discutais avec un policier justement l'autre jour, il a adoré votre article sur les effets de la croissance à deux chiffres sur le microcosme Sud-Asiatique.
Je n'avais aucune idée du sens des mots que je venais d'employé mais cette jeune fille se sentait charmée. Elle me tendit même sa main pour que je la lui baise. Non, arrêtes de rigoler petit con, baiser une main, ça veut dire l'embrasser. Je te dis d'arrêter de rigoler, sinon je me barre de là et tu n'auras pas la fin de ton histoire. Petite merde, tu tiens cette immaturité ça de ta mère.
-Ton bureau sera pile celui à côté de cette jeune fille. Il y a d'ailleurs une porte rien que pour vous deux. Ça coutait trop cher de la retirer, et tu connais mon rapport à l'argent, hein?
Mon second collègue se nommait Masturbin. Il était la personne qui avait élu domicile dans la bibliothèque. Il était la personne chargée de la publication de bandes dessinées apparaissant dans le canard, et d'après ce que j'avais compris, je n'aurais pas beaucoup l'occasion de lui parler car nos tâches respectives étaient aux antipodes l'une de l'autre.
-Donc tu publies des histoires de Donald?
-Non, à vrai dire, on arrête de faire du Donald ces temps-ci. J'ai envie de diffuser un vrai truc de bonhomme dans les pages du Picsou magazine, actuellement on publie Rahan dans le supplément BD.
La troisième personne était un véritable BG timide, aux traits tirés et à la mine constamment abattue. Sa coiffure en zig-zag lui donnait un air loufoque, bien que cet adjectif soit en réalité le dernier que j'aurais utilisé pour décrire sa personnalité sombre et torturée. Sa morosité naturelle venait tout simplement du fait qu'il était la personne chargée des faits divers et qu'il se coltinait tout les jours des histoires sanglantes de tueurs d'enfants, de psychopathes mangeur de mains ou autre serial killers.
-Salut, moi c'est Paul. J'espère que tu ne vas pas faire une dépression nerveuse comme moi j'en fait.
Mon avant dernier collègue se nommait Gulliver et cela était parfait car cela rimait avec Hipster. Il était la personne en charge de la rubrique sportive et à la fois son poste mais aussi son look vestimentaire ne suintait pas réellement l'originalité. Son bureau en revanche sortait du lot car il était tout simplement beaucoup plus sale que les autres. Sur le sol jonchait de nombreux paquets de chips vide ainsi que de nombreuses canettes d'Arizona ou bien encore de Powerade. Son bureau était jonchait de mouchoirs usagés et cette vision des enfers me coupa l'envie d'en savoir plus sur lui.
-Salut. J'espère que tu es d'accord avec moi. Le foot c'est une véritable culture. En avant Guingamp!
-Je connais un supporter de Metz. Je pourrais te mettre en contact avec lui si jamais un jour tu veux faire l'interview d'un footix.
-Et voici la dernière, ma préférée, attention, voici Déborah!
Contrairement à la charmante Poppy, cette jeune femme me serra la main d'une poignée masculine et ferme. Si son prénom aurait été mixte, j'aurais bien été embêté pour deviner son genre car cette jeune femme avait tout de la parfaite androgyne. Non que cela me déplaise à vrai dire, elle était unique en son genre. Son regard me paraissait complètement désabusé et son sourire des plus artificiels. Elle n'avait pas l'air très sure d'elle et malgré son aisance vestimentaire, sa peau ainsi que sa chevelure n'étaient clairement pas soignée. Elle devait être de toute évidence une personne ayant grandi dans un milieu où l'on ne prend soin de son épiderme, et cette fâcheuse manie était resté chez elle. De ses lèvres gercées, elle demanda à monsieur Safardi.
-Chroniqueur Littéraire? Et Jean alors?
-Jean est inutile ma petite. Je l'ai viré et j'ai pris Phil à la place. J'espère que mes deux chouchous vont bien s'entendre. Ne me faites pas une rassrah les amis.
-Il n'y a pas de raison monsieur.
Ce fut à cet instant présent que je compris que son sourire était au moins aussi faux que la poitrine d'une actrice pour adulte Californienne. Il était évident qu'elle était déçue de cette nouvelle et même si elle baissa les yeux et se touchait les doigts comme un enfant triste, ses lèvres ne bougèrent pas d'un iota.
-Bon, Phil, mon grand! Je t'ai présenté tout le monde. Maintenant prends tes aises, tu as quartier libre jusqu'à onze heures. Travail, fait toi des amis, je m'en moque mais je te veux à onze heures dans mon bureau! On doit planifier notre séquence adrénaline de l'aprem.
Mais que vas-tu décider de faire?
Tu as désormais quartier libre, tu dois te trouver une occupation avant de rejoindre monsieur Safardi à son bureau.
- 1) Tu fais plus ample connaissances avec tes collègues.
- 2) Tu prends tes aises dans ton bureau et tu essayes de bosser.
- 3) Depuis le téléphone de ton bureau, tu reprends contact avec Germain pour lui expliquer l'évolution de ta situation professionnelle.
Le 05 février 2018 à 01:17:44 Toystealer a écrit :
Ary est just tro for, du coup la 1, mais du coup on pourra tacler nos rivaux chez le journal de mickey?
Le monde du journalisme est tout aussi impitoyable que celui de la radio ou que celui du buffet asiatique game.
Le 06 février 2018 à 02:19:10 bepis a écrit :
Le 05 février 2018 à 01:17:44 Toystealer a écrit :
Ary est just tro for, du coup la 1, mais du coup on pourra tacler nos rivaux chez le journal de mickey?Le monde du journalisme est tout aussi impitoyable que celui de la radio ou que celui du buffet asiatique game.
Je profite de la réponse à ce post pour vous dire que si vous me posez une question et que j'oublie de répondre, vous pouvez relancer, c'est juste que j'ai zappé ou tout simplement pas vu le post.
Je vote 3, Germain n'est pas la bonne personne à essayer d'avoir contre-soi, et il pourrait ne pas apprécier de ne pas être informé.
Le 06 février 2018 à 02:21:29 culdevados a écrit :
Sinon je vote 1), on ne va pas bosser, il ne faut pas déconner.
Je suis entièrement d'accord, le vote 2 ne serait que pur comportement masochiste.
Données du topic
- Auteur
- bepis
- Date de création
- 23 décembre 2017 à 21:53:32
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