[FIC] Ta Grand-mère et moi.
Le 02 février 2018 à 21:04:47 bepis a écrit :
Je posterais la sweet demain soir plutôt, ce soir je n’ai pas vraiment le temps (demaî je bosse tôt).
Courage pour ton travail!
Bon, j'ai décidé de conserver l'état du vote tel qu'il était lorsque la sweet devait se produire initialement.
Cela fait que la sweet sera accompagnée du tout premier hors-série. Les hors-séries seront des sweet avec un style d'écriture plus classique et prenant le point de vue de personnages secondaires. Ici Audrey et la mère de Phil.
Plusieurs sont déjà potentiellement au programme de la fic, dont un chapitre entier prenant le point de vue d'un personnage pas encore introduit.
Le 04 février 2018 à 00:41:17 Toystealer a écrit :
Top la sweet+ un nouveau sticker JET .M
Le reste arrive aux alentours de deux heures du matin. Je poste juste ça là maintenant car je prévois un retard de la sweet. Histoire de faire attendre.
Chapitre 3: Paris, ville opportuniste
Partie 12:
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-On a plus qu'à partir mon grand. On passe la porte et on a réussi!
Un homme était mort, il ne fallait pas l'oublier, mais nous avions réussi à nous infiltrer avec brio en ce lieu. A vrai dire mon grand, il ne restait plus qu'à passer la porte du commissariat et à monter dans le bolide de JET .M pour pouvoir s'enfuir en toute impunité. La sagesse ou même le bon sens aurait imposé à quiconque de fuir, surtout que j'avais encore mes vêtements en mains, qui étaient après-tout d'anciennes pièces à convictions que j'avais dérobé. C'était il y a un moment déjà, mais je m'en souviens encore comme si c'était hier. A ma droite, le véhicule blanc cassé de mon complice était visible depuis ma position. En revanche, à ma gauche...
-Pagny, je voudrais le procès-verbal sur cet affrontement entre Gendarmes et Pompiers qu'il y a eu hier porte de la chapelle.
A ma gauche se trouvait la sublime inspectrice Julie, et ce fut ce qui causa ma perte. Je ne justifie en rien ma stupidité de l'époque, j'étais encore jeune et débordant d'hormones après-tout. Mais tu aurais du la voir, avec sa peau bronzée, sa queue de cheval soyeuse et ses yeux d'un marron qui n'avait d'égale que le sirop d'érable qui est servi au café Positivité.
-Tu fais quoi mecton? On doit partir, on vient de cambrioler un comico là...
Pour moi, la voix de la sagesse ne pouvait être incarnée par un drogué se baladant constamment en chausson. Il ne les avait d'ailleurs pas retirés alors qu'il s'était déguisé en policier pour les besoins de notre infiltration. Il n'avait pourtant pas renoncé non plus aux chaussures de l'uniforme. Il les avait tout simplement noués entre elles et il s'était passé les lacets attachés derrière la nuque, les deux bottes pendant sur son gilet de protection.
-Je crois que je vais aller voir l'inspectrice Julie.
-Je vais être franc avec toi, c'est une idée à la con petit.
Elle m'avait pourtant fait du rentre dedans à plusieurs reprise. C'était du tout cuit, j'avais juste à aller la voir pour conclure, du moins en théorie.
-Tu peux partir si tu veux. Perso je reste.
-Primo, je ne resterais pas plus longtemps dans ce poulailler. Je fais peut-être des blagues sexuelles mais je ne pense pas avec ma verge. Enfin bref, bonne garde à vue. Secundo, il n'y en a pas. Bisous.
Il s'en alla en faisant le plus de bruit possible comme s'il voulait déjà que je me fasse prendre. Ce fut après le vrombissement de son turbo et le crissement de ses pneus que je me suis rendu au chevet de la plus sublime des plantes ayant pris racine en ce sinistre endroit. D'ailleurs, il me semblait qu'elle était la seule officière tout court, je n'avais aperçu que des hommes dans le coin. Ce fut en prenant mon plus beau sourire que j’eus décidé de briser la glace. Elle était assise devant moi, le nez plongé dans un dossier et les pensées trouble. Ma présence, la perturba légèrement en un premier temps, puis ses chakras s'ouvrirent dans leurs intégralités, et je ne dis pas ça à cause du teint exotique qu'elle avait.
-Comme on se retrouve! Vous avez besoin d'aide? Je peux appeler un supérieur si vous voulez.
Elle sourit légèrement suite à ma proposition. J'ai d'abord essayé de lui répondre gentiment par la négative mais elle envoya tout de même quelqu'un faire je ne savais trop quoi après m'avoir analysé attentivement pendant notre semblant de conversation.
-Bien évidemment Julie, j'y vais.
Je ne fis pas attention à ce détail au premier abord. Ce fut ma seconde erreur et probablement la plus grosse des deux.
-A vrai dire, je n'ai plus vraiment de problème là, actuellement. Je suis venu uniquement pour vous.
Dis-je en plaçant mes deux coudes sur sa table.
-Comme c'est charmant. Vous savez, j'aime beaucoup les vilains garçons, vraiment. C'est mon point faible. Mais l'inspecteur Tran m'a à l’œil, j'ai encore couché avec un suspect la semaine dernière... Mais pourquoi je vous raconte tout cela?
-Qu'est-ce qui vous dit que je suis un bad boy? Je suis tout simplement un BG timide en quête d'amour...
-Ce que vous portez en main me l'indique. Manque de pot, c'est moi qui scelle les pièces à conviction.
Deux gorilles, dont l'inspecteur Tran se ruèrent dans ma direction, me saisirent par les deux bras et n’explosèrent mon crâne contre le bureau de la fille que j'étais venu courtiser.
-Doucement sérieux, vous venez de tâcher mon bureau les gars!
Subissant une clef de bras sur chacun de mes deux membres, inutile de préciser que j'étais en position d'infériorité et que je souffrais le martyr. Le policier en uniforme accompagnant l'inspecteur prenait un malin plaisir à accentuer son étreinte de seconde en seconde et toutes les affaires que j'avais récupérées jonchaient sur le sol. J'avais le nez cassé et le visage de plaqué contre un dossier, mais je pus quand même apercevoir le Tinder HAX qui était tombé en dessous d'un bureau. Je l'avais perdu une nouvelle fois, je n'en revenais tout simplement pas de ma connerie. L'un deux me tira violemment les cheveux, me fracassa trois nouvelles fois mon visage contre le bureau et m'indiqua:
-Ces effets personnels que vous aviez dans les mains... Ce sont les pièces à conviction d'une affaire en cours. Interdiction formelle de les récupérer, et encore moins de les voler. Je vais devoir vous faire un rappel à la loi monsieur.
-J'adore quand vous faites le méchant flic patron!
-Le fait que tout le monde prenne l'inspecteur Tran pour un idiot... ça c'est une erreur!
Je fus violemment passé à tabac pendant une dizaine de minutes puis jeté dans une cellule au hasard. Je n'y voyais plus grand chose à la fin, mais une chose était certaine: Les poings de l'inspecteur étaient aussi rouge que les plaies sur mon visage.
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J'étais resté accroupis sur le sol gelé et dans mon propre sang pendant une période indéterminé. Être nu aurait était préférable en cet instant précis puisque ma chemise baignait dans le jus de mes blessures et mon pantalon était étrangement frigorifié, le froid m'envahissant me rappelait sans problème celui de la chambre froide d'où je m'étais évadé. J'étais à nouveau captif, la lune commençait à apparaitre entre deux ou trois nuages, signe que je devais probablement être en retard à mon rendez-vous avec Audrey et ma mère.
-Franchement, je te comprends petit, c'est un joli petit lot la Julie. Mais tu as joué au con, tu aurais dû attendre. Qui sait avec le temps?
Si je pourrissais seul dans ma cellule, il y avait bien évidemment quelqu'un de l'autre côté des barreaux pour me surveiller. Cet homme à la moustache et à la dentition typiquement Parisienne avait beau avoir son nez et l'un de ses deux yeux de plonger dans un numéro du Picsou Magazine, il essaya tout de même de me faire la conversation.
-Vous pouvez quand même lui donner mon numéro?
-Pas question. Je ne suis pas l'officier Cuck. Maintenant laissez moi lire cette revue. Il y a un article intéressant sur les effets de la croissance à deux chiffre sur le microcosme Sud-Asiatique.
-Euh...Vous lisez Picsou Magazine là...
Mon salut arriva une dizaine de pages plus tard lorsqu'une assemblée de pas commença à se faire entendre dans le couloir. On pouvait clairement y entendre deux paires de talons claquer dans l'assemblé, et plus cette troupe s'approchait, plus je pouvais entendre la voix du type qui m'avait tabassé un peu plus tôt dans la journée.
-Je vous rappelle que cet homme s'est introduit chez nous et nous a volé des pièces à conviction!
-Que nenni! Vous avez trouver un homme qui portait sous son bras ses propres vêtements.
-Tran, je vous jure que si vous ne le faites pas libérer je vous coupe les vivre définitivement et vous n'aurez jamais ces caméras de surveillance que ma société voulait gentiment vous surfacturer.
-En plus vous n'avez pas de caméra de surveillance dans ce taudis? Vous avez que-dalle contre mon client! Relâchez-le, je ne suis pas très content!
S'il y avait l'inspecteur Tran et Audrey dans l'assemblée, il y avait deux hommes qui m'étaient parfaitement inconnu. L'un deux, un colérique aux cheveux bouclés et grisonnant me tendis la main à travers les barreaux. Poignée de main que je n'ai pas hésité à serrer une seule seconde.
-Maitre Goldanel, je suis votre avocat. Enchanté petit.
Ma mère surgit de derrière tout ces hommes à la seconde où j’ouvris la bouche. Elle fut terrifié par la mine que je lui avais présenté. Aujourd'hui encore, cette scène me provoque d'intense moments de honte, je m'en voulais clairement de lui avoir offert un tel spectacle.
-Qui a frappé le petit ami de ma fille?
L'homme avec le plus de prestance de la salle, le mieux habillé et le plus sûr de lui était le père d'Audrey. Du moins il venait de se présenter tel quel. Il avait les traits tirés et la barbe typique de l'homme qui se couche tard pour se lever tôt, mais ce dernier transpirait à la fois l'argent et le charisme. Il n'était qu'un entrepreneur privé selon les dires de sa fille, mais l'avocat et l'inspecteur l'écoutaient quand même religieusement. J'avais commis une bêtise mais cela m'avait permis de rencontrer de puissants alliés.
-Je connais un certain inspecteur qui va avoir de gros problème.
-Comme vous l'avez dit, il n'y a pas de caméra de surveillance ici.
En guise de réponse, maitre Goldanel agita furieusement son index d'attaque et manqua de peu de le planter dans l’œil gauche du type qui lisait précédemment sa revue tout en me surveillant.
-Picsou Magazine, vous avez du goût monsieur...
-Enfin bref, inspecteur Tran, tout ceci n'est qu'une infâme méprise. Mon ami Philibert...
-A de toutes évidence vécu une terrible journée. Il a montré sa zigounette sur BFM TV sans le vouloir, il s'est fait attaquer par un monstre, et il a voulu faire une déposition ici pour que tout puisse rentrer dans l'ordre.
-Il a fait sa déposition à l'hosto!
Goldanel, Audrey et Tran écoutèrent par la suite très attentivement l'homélie du père Safardi. J'adorais en réalité tellement ces vêtements à tel point que je les possédais en plusieurs exemplaire. Concernant ceux se trouvant dans la salle des preuves qui avaient mystérieusement disparu, c'était non seulement la faute à pas de chance, mais aussi celle de la négligence d'un pauvre Policier de bas-étage qui allait se faire virer sur le champ. Toute cette histoire n'était que le fruit du hasard. Ma cellule pouvait donc s'ouvrir si je le voulais.
Mais avais-je vraiment envie d'affronter le regard de mes proches?
-Phil, je ne vais pas te demander ce que tu faisais là, mais je suis tout de même fâchée contre toi, sache-le.
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mais que vas-tu décider de faire?
- 1) Tu décides de sortir de ta cellule.
- 2) Tu préfères y croupir pendant une semaine.
D'ailleurs demain je vais devoir publier un nouvel index.
La franchement je ne sait pas quoi voté. . . Il vont finir par découvrir le cadavre du flic. . . Donc vaut mieux filer. Mais de l'autre ils nous accuseront direct si on part.
Si on reste, on a une chance de finir dans le bureau ou se trouve le tinderHAX . . .
Dur choix que tu nous offre la...
Je vote 2 !
Essayons de récupérer le HAX
Données du topic
- Auteur
- bepis
- Date de création
- 23 décembre 2017 à 21:53:32
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