Des éditeurs refusent mon manuscrit
Le 20 décembre 2017 à 17:49:49 Mobydick64 a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:42:44 Yakomaru a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:41:44 Mobydick64 a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:36:05 Yakomaru a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:25:33 Mobydick64 a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:17:21 Yakomaru a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:16:18 Mobydick64 a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:13:20 Yakomaru a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:12:25 HeroeDRomAsm a écrit :
Si vous estimez tenir une pépite et avoir du talent, et que malgré ça les maisons d'éditions font la fine bouche , pourquoi ne pas le publier gratuitement sur le net, sur une plateforme assez connu pour que la mèche prenne,le reste de la visibilité arrivera grâce aux qualités du livres ?C'est ce que font souvent les concernés
En général à force et force de travailler et travailler sans cesse, si tu tiens réellement une pépite, ton livre passera s'il est vraiment bon.
L'erreur qu'on fait souvent en écriture, on a souvent tendance à se surestimer et à croire qu'on a produit quelque chose d'exceptionnel pour tout ce travail fournis et ces journées entières à écrire.
C'est mon avis aussi.
Je suis pas partisane de l'auto-édition (mais je pense que ça a ses avantages) et j'y préfère le compte d'éditeur classique.Mais beaucoup finissent par s'y résoudre et on trouve de beaux livres auto-édités
Exactement, il n'y a pas tant de livre que ça qui sont bons et qui sont rejetés en bloc par les maisons d'édition, ( hormis sur des sujets sensibles tel que Nabukov les aimait)
Le problème de l'auto-édition c'est la disparité marketing de ton produit, c'est tout un travail d'assurer l'édition de ses ouvrages n’empêche, de l'impression jusqu'à la distribution. A moins de passer par un réseau exclusivement consacré à l'auto-édition comme Bénevent, et encore je sens que tu te fais pigeonner dans ce genre de contrat, tu touches presque rien.
Oui, après je ne peux que te rejoindre. il y a et aura toujours quelques histoires vraiment pas mal en auto-édition. Souvent c'est des histoires qui n’intéresseraient pas le grand public, mais plus un public de niche, d'où ce choix d'auto-édition. Ou parfois, c'est juste un pari risqué ou une foi aveugle en ton projet.
Après c'est aussi une philosophie, pour certains : s'affranchir de la notion de "contrat", ne pas dépendre d'un organisme, ne pas "faire rentrer son livre dans le capital"
Perso je pense que c'est bien pratique d'avoir un diffuseur, un chargé de com', un attaché de presse, une présence en salons, une présence sur les prix, une présence près de tes lecteurs en dédicace ou en librairie ok:
Mais certains ne voient pas l'édition comme ça aussi
Au final, à moins de l'offrir dans ta sa totale gratuité, même en étant auto-édité, le capital avalera toujours ton livre. Le capitalisme l'emporte toujours, surtout si tu souhaites en vivre.
Je pense comme toi
Ca a le mérite de t'économiser des journées, et des journées, et des journées de vie. (Et encore c'est un euphémisme)
T'écris/publies khey ?
Dans mon cercle relationnel j'ai quelques proches qui ont écris, publié, des romans + scénarios donc ça aide un peu pour saisir les fonctionnements du marché littéraire et cinématographique.
Quand à moi, comment dire ? On peut dire que j'écris, mais est-ce que je publies ? () je me suis lancé cette année dans le scénario, mais après un refus dans des maisons de production, je paufine mon petit projet (long-métrage) en le récrivant sans cesse, tout en profitant de mes études de cinéma. Et je prends mon temps pour écrire un petit bouquin personnel à coté,
Et en même temps, j'essaies d'intégrer une école spécialisée sur Paris dont le cursus scolaire offre une intégration assez rapide dans le milieu de l'écriture cinématographique, donc ça avale un peu de mon temps.
Le scénario paye plus que la littérature, mais vu que j'aime bien l'écriture, ça m'arrange si un jour j'arrive à concilier les deux.
Et toi ? Tu écris de la fiction ? des essais ?
Je vois, c'est cool ! Perso j'ai des camarades dans le cinéma, mas je savais pas qu'on pouvait vivre de scénarios
Et oui, j'ai pas mal roulé ma bosse dans un peu tous les domaines. Je fais pas la fine bouche, je ponds de l'essai, des articles, des romans, de la poésie... en ce moment je termine l'écriture de mon dernier roman (je commence à l'envoyer en janvier ) et j'accompagne la promotion de celui qui est sorti y a quelques mois
Le 20 décembre 2017 à 17:33:18 Mobydick64 a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:19:35 Statikk a écrit :
J'ai l'impression qu'il faut avoir commencé à écrire jeune pour être très bonPas forcément, mais ça aide et surtout ça s'apprend.
Ecrire, du moins dans la fiction, c'est mettre sur papier ton imagination, un produit brut basé sur l'essence même de ta vie et sa construction. Nous sommes tous différent et avons tous une conception du monde plus ou moins unique basé sur notre vécu personnel. Ce qui fait qu'un livre généralement peut être considérer comme "bon" c'est quand il allie à la perfection le fond et la forme.
La forme par exemple, c'est la stylisation (je caricature). Le fond, lui c'est unique et quelque chose d'inné, ta consistance narrative à l'état le plus brut. Je reste persuadé, qu'il est plus difficile pour quelqu'un d'acquérir une maitrise du fond que de la forme. Et c'est le problème (je trouve) de pas mal (pas tous) de best-seller d'aujourd'hui. Leurs auteurs savent écrire, mais traite leur sujet de manière souvent artificiel
Phillipe K. Dick, par exemple a commencé à écrire relativement tard, et ses premières œuvres étaient d'une bouillasse sans nom, infame à lire d'après les lecteurs de maisons d'édition et ses proches. Aujourd'hui peu d'écrivain de SF peuvent se targuer d'avoir autant travailler le fond que lui par exemple, pourtant il écrivait mal à ses débuts. Bon un mec parano sur sa fin de vie n'est peut être pas le meilleur exemple, mais j'ai plein d'autres exemple en poche
Faut dire que pour écrire quelque chose qui a du sens faut avoir vécu faut avoir fait des expériences
La plupart des lambdas ont une vie qui vaut pas la peine d'être racontée
Donc à moins d'être des génies au niveau de la forme genre un Rimbaud tu peux difficilement étant jeune raconter une histoire (même inventée - surtout inventée en fait) qui vaut la peine d'être lue
En littérature on distingue toujours l'auteur jeune et l'auteur vieux
l'auteur jeune fait des oeuvres souvent naïves
l'auteur vieux fait des oeuvres avec plus de profondeur
A 20 ans tu as beaucoup moins de choses intéressantes à raconter qu'à 50
Le 20 décembre 2017 à 17:54:56 Yakomaru a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:49:49 Mobydick64 a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:42:44 Yakomaru a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:41:44 Mobydick64 a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:36:05 Yakomaru a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:25:33 Mobydick64 a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:17:21 Yakomaru a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:16:18 Mobydick64 a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:13:20 Yakomaru a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:12:25 HeroeDRomAsm a écrit :
Si vous estimez tenir une pépite et avoir du talent, et que malgré ça les maisons d'éditions font la fine bouche , pourquoi ne pas le publier gratuitement sur le net, sur une plateforme assez connu pour que la mèche prenne,le reste de la visibilité arrivera grâce aux qualités du livres ?C'est ce que font souvent les concernés
En général à force et force de travailler et travailler sans cesse, si tu tiens réellement une pépite, ton livre passera s'il est vraiment bon.
L'erreur qu'on fait souvent en écriture, on a souvent tendance à se surestimer et à croire qu'on a produit quelque chose d'exceptionnel pour tout ce travail fournis et ces journées entières à écrire.
C'est mon avis aussi.
Je suis pas partisane de l'auto-édition (mais je pense que ça a ses avantages) et j'y préfère le compte d'éditeur classique.Mais beaucoup finissent par s'y résoudre et on trouve de beaux livres auto-édités
Exactement, il n'y a pas tant de livre que ça qui sont bons et qui sont rejetés en bloc par les maisons d'édition, ( hormis sur des sujets sensibles tel que Nabukov les aimait)
Le problème de l'auto-édition c'est la disparité marketing de ton produit, c'est tout un travail d'assurer l'édition de ses ouvrages n’empêche, de l'impression jusqu'à la distribution. A moins de passer par un réseau exclusivement consacré à l'auto-édition comme Bénevent, et encore je sens que tu te fais pigeonner dans ce genre de contrat, tu touches presque rien.
Oui, après je ne peux que te rejoindre. il y a et aura toujours quelques histoires vraiment pas mal en auto-édition. Souvent c'est des histoires qui n’intéresseraient pas le grand public, mais plus un public de niche, d'où ce choix d'auto-édition. Ou parfois, c'est juste un pari risqué ou une foi aveugle en ton projet.
Après c'est aussi une philosophie, pour certains : s'affranchir de la notion de "contrat", ne pas dépendre d'un organisme, ne pas "faire rentrer son livre dans le capital"
Perso je pense que c'est bien pratique d'avoir un diffuseur, un chargé de com', un attaché de presse, une présence en salons, une présence sur les prix, une présence près de tes lecteurs en dédicace ou en librairie ok:
Mais certains ne voient pas l'édition comme ça aussi
Au final, à moins de l'offrir dans ta sa totale gratuité, même en étant auto-édité, le capital avalera toujours ton livre. Le capitalisme l'emporte toujours, surtout si tu souhaites en vivre.
Je pense comme toi
Ca a le mérite de t'économiser des journées, et des journées, et des journées de vie. (Et encore c'est un euphémisme)
T'écris/publies khey ?
Dans mon cercle relationnel j'ai quelques proches qui ont écris, publié, des romans + scénarios donc ça aide un peu pour saisir les fonctionnements du marché littéraire et cinématographique.
Quand à moi, comment dire ? On peut dire que j'écris, mais est-ce que je publies ? () je me suis lancé cette année dans le scénario, mais après un refus dans des maisons de production, je paufine mon petit projet (long-métrage) en le récrivant sans cesse, tout en profitant de mes études de cinéma. Et je prends mon temps pour écrire un petit bouquin personnel à coté,
Et en même temps, j'essaies d'intégrer une école spécialisée sur Paris dont le cursus scolaire offre une intégration assez rapide dans le milieu de l'écriture cinématographique, donc ça avale un peu de mon temps.
Le scénario paye plus que la littérature, mais vu que j'aime bien l'écriture, ça m'arrange si un jour j'arrive à concilier les deux.
Et toi ? Tu écris de la fiction ? des essais ?
Je vois, c'est cool ! Perso j'ai des camarades dans le cinéma, mas je savais pas qu'on pouvait vivre de scénarios
Et oui, j'ai pas mal roulé ma bosse dans un peu tous les domaines. Je fais pas la fine bouche, je ponds de l'essai, des articles, des romans, de la poésie... en ce moment je termine l'écriture de mon dernier roman (je commence à l'envoyer en janvier ) et j'accompagne la promotion de celui qui est sorti y a quelques mois
Beaucoup de gens veulent devenir scénariste sans jamais avoir écris de scénarii, ce fut mon cas quand j'étais plus jeune, mais une fois mis au fait devant une page blanche, les gens se ruent sur la réalisation en réalisant (aucun jeux de mot) que l'écriture n'est pas ce à quoi ils aspirent.
Mais tu peux vivre du scénario, en France, si tu met ta fierté de coté en prenant de ce qu'on t'offre au début, écriture de court-métrage, long-métrages à très bas budget, téléfilm, fictions télé française. Tu grimpes après si tu es bon, ou si tu es pistonné, ça marche au carnet d'adresse . La France est un des pays avec le plus d'opportunités pour les scénaristes avec le Canada, USA, Japon, Italie, Inde, RU. Le marché de l'audiovisuel est assez dense, bien que le métier de scénariste bouchonne. Ce qui est cool c'est le coté multi-support de l'écriture:
Cinéma, Fiction télé, BD, Jeux vidéo, Manga, VR, websérie ... etc
Des camarades de cinéma qui font quoi du coup ? (simple curiosité ) Le cinéma c'est plus de 60 métiers différent
C'est vachement bien ! J'aimerais bien voir ce tu as pu faire, si ça ne te dérange pas bien sur. Concernant tes essais, ils s'axent sur quoi ?
Le 20 décembre 2017 à 18:03:46 Mobydick64 a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:54:56 Yakomaru a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:49:49 Mobydick64 a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:42:44 Yakomaru a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:41:44 Mobydick64 a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:36:05 Yakomaru a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:25:33 Mobydick64 a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:17:21 Yakomaru a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:16:18 Mobydick64 a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:13:20 Yakomaru a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:12:25 HeroeDRomAsm a écrit :
Si vous estimez tenir une pépite et avoir du talent, et que malgré ça les maisons d'éditions font la fine bouche , pourquoi ne pas le publier gratuitement sur le net, sur une plateforme assez connu pour que la mèche prenne,le reste de la visibilité arrivera grâce aux qualités du livres ?C'est ce que font souvent les concernés
En général à force et force de travailler et travailler sans cesse, si tu tiens réellement une pépite, ton livre passera s'il est vraiment bon.
L'erreur qu'on fait souvent en écriture, on a souvent tendance à se surestimer et à croire qu'on a produit quelque chose d'exceptionnel pour tout ce travail fournis et ces journées entières à écrire.
C'est mon avis aussi.
Je suis pas partisane de l'auto-édition (mais je pense que ça a ses avantages) et j'y préfère le compte d'éditeur classique.Mais beaucoup finissent par s'y résoudre et on trouve de beaux livres auto-édités
Exactement, il n'y a pas tant de livre que ça qui sont bons et qui sont rejetés en bloc par les maisons d'édition, ( hormis sur des sujets sensibles tel que Nabukov les aimait)
Le problème de l'auto-édition c'est la disparité marketing de ton produit, c'est tout un travail d'assurer l'édition de ses ouvrages n’empêche, de l'impression jusqu'à la distribution. A moins de passer par un réseau exclusivement consacré à l'auto-édition comme Bénevent, et encore je sens que tu te fais pigeonner dans ce genre de contrat, tu touches presque rien.
Oui, après je ne peux que te rejoindre. il y a et aura toujours quelques histoires vraiment pas mal en auto-édition. Souvent c'est des histoires qui n’intéresseraient pas le grand public, mais plus un public de niche, d'où ce choix d'auto-édition. Ou parfois, c'est juste un pari risqué ou une foi aveugle en ton projet.
Après c'est aussi une philosophie, pour certains : s'affranchir de la notion de "contrat", ne pas dépendre d'un organisme, ne pas "faire rentrer son livre dans le capital"
Perso je pense que c'est bien pratique d'avoir un diffuseur, un chargé de com', un attaché de presse, une présence en salons, une présence sur les prix, une présence près de tes lecteurs en dédicace ou en librairie ok:
Mais certains ne voient pas l'édition comme ça aussi
Au final, à moins de l'offrir dans ta sa totale gratuité, même en étant auto-édité, le capital avalera toujours ton livre. Le capitalisme l'emporte toujours, surtout si tu souhaites en vivre.
Je pense comme toi
Ca a le mérite de t'économiser des journées, et des journées, et des journées de vie. (Et encore c'est un euphémisme)
T'écris/publies khey ?
Dans mon cercle relationnel j'ai quelques proches qui ont écris, publié, des romans + scénarios donc ça aide un peu pour saisir les fonctionnements du marché littéraire et cinématographique.
Quand à moi, comment dire ? On peut dire que j'écris, mais est-ce que je publies ? () je me suis lancé cette année dans le scénario, mais après un refus dans des maisons de production, je paufine mon petit projet (long-métrage) en le récrivant sans cesse, tout en profitant de mes études de cinéma. Et je prends mon temps pour écrire un petit bouquin personnel à coté,
Et en même temps, j'essaies d'intégrer une école spécialisée sur Paris dont le cursus scolaire offre une intégration assez rapide dans le milieu de l'écriture cinématographique, donc ça avale un peu de mon temps.
Le scénario paye plus que la littérature, mais vu que j'aime bien l'écriture, ça m'arrange si un jour j'arrive à concilier les deux.
Et toi ? Tu écris de la fiction ? des essais ?
Je vois, c'est cool ! Perso j'ai des camarades dans le cinéma, mas je savais pas qu'on pouvait vivre de scénarios
Et oui, j'ai pas mal roulé ma bosse dans un peu tous les domaines. Je fais pas la fine bouche, je ponds de l'essai, des articles, des romans, de la poésie... en ce moment je termine l'écriture de mon dernier roman (je commence à l'envoyer en janvier ) et j'accompagne la promotion de celui qui est sorti y a quelques mois
Beaucoup de gens veulent devenir scénariste sans jamais avoir écris de scénarii, ce fut mon cas quand j'étais plus jeune, mais une fois mis au fait devant une page blanche, les gens se ruent sur la réalisation en réalisant (aucun jeux de mot) que l'écriture n'est pas ce à quoi ils aspirent.
Mais tu peux vivre du scénario, en France, si tu met ta fierté de coté en prenant de ce qu'on t'offre au début, écriture de court-métrage, long-métrages à très bas budget, téléfilm, fictions télé française. Tu grimpes après si tu es bon, ou si tu es pistonné, ça marche au carnet d'adresse . La France est un des pays avec le plus d'opportunités pour les scénaristes avec le Canada, USA, Japon, Italie, Inde, RU. Le marché de l'audiovisuel est assez dense, bien que le métier de scénariste bouchonne. Ce qui est cool c'est le coté multi-support de l'écriture:
Cinéma, Fiction télé, BD, Jeux vidéo, Manga, VR, websérie ... etc
Des camarades de cinéma qui font quoi du coup ? (simple curiosité ) Le cinéma c'est plus de 60 métiers différent
C'est vachement bien ! J'aimerais bien voir ce tu as pu faire, si ça ne te dérange pas bien sur. Concernant tes essais, ils s'axent sur quoi ?
Quand tu fais du cinoche en amateur, t'as tendance à avoir un peu toutes les casquettes. Mon pote est réalisateur/monteur/scénariste et participe à des prix/rencontres amateurs
Sa copine est compositrice (elle m'aide parfois pour les trailers de mes bouquins ) et très douée
Pour les essais, encore une fois, je touche à tout. J'aime bien écrire sur la religion, sur le social (je suis scientifique de formation, mais j'ai un bagage costaud en sociologie ), sur tout ce qui fait un peu polémique à l'heure actuelle en terme de moeurs. Mais je t'avoue que ça fait un paquet de temps que j'ai pas écrit d'essai, avec mes romans, donc j'ai rien de vraiment actuel à te montrer
Si tu veux que je te montre un peu ce que j'écris y a pas de souci, go MP
Le 20 décembre 2017 à 18:01:14 Moderation1866 a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:33:18 Mobydick64 a écrit :
Le 20 décembre 2017 à 17:19:35 Statikk a écrit :
J'ai l'impression qu'il faut avoir commencé à écrire jeune pour être très bonPas forcément, mais ça aide et surtout ça s'apprend.
Ecrire, du moins dans la fiction, c'est mettre sur papier ton imagination, un produit brut basé sur l'essence même de ta vie et sa construction. Nous sommes tous différent et avons tous une conception du monde plus ou moins unique basé sur notre vécu personnel. Ce qui fait qu'un livre généralement peut être considérer comme "bon" c'est quand il allie à la perfection le fond et la forme.
La forme par exemple, c'est la stylisation (je caricature). Le fond, lui c'est unique et quelque chose d'inné, ta consistance narrative à l'état le plus brut. Je reste persuadé, qu'il est plus difficile pour quelqu'un d'acquérir une maitrise du fond que de la forme. Et c'est le problème (je trouve) de pas mal (pas tous) de best-seller d'aujourd'hui. Leurs auteurs savent écrire, mais traite leur sujet de manière souvent artificiel
Phillipe K. Dick, par exemple a commencé à écrire relativement tard, et ses premières œuvres étaient d'une bouillasse sans nom, infame à lire d'après les lecteurs de maisons d'édition et ses proches. Aujourd'hui peu d'écrivain de SF peuvent se targuer d'avoir autant travailler le fond que lui par exemple, pourtant il écrivait mal à ses débuts. Bon un mec parano sur sa fin de vie n'est peut être pas le meilleur exemple, mais j'ai plein d'autres exemple en poche
Faut dire que pour écrire quelque chose qui a du sens faut avoir vécu faut avoir fait des expériences
La plupart des lambdas ont une vie qui vaut pas la peine d'être racontée
Donc à moins d'être des génies au niveau de la forme genre un Rimbaud tu peux difficilement étant jeune raconter une histoire (même inventée - surtout inventée en fait) qui vaut la peine d'être lue
En littérature on distingue toujours l'auteur jeune et l'auteur vieux
l'auteur jeune fait des oeuvres souvent naïves
l'auteur vieux fait des oeuvres avec plus de profondeur
A 20 ans tu as beaucoup moins de choses intéressantes à raconter qu'à 50
Tu as raison dans l'idée. Encore que certaines personnes de vingt ans ont plus de vécu dans les jambes que certaines personnes de 40
Par contre, il ne faut pas croire qu'une oeuvre "naïve" n'est pas publiable. Même la naïveté de la jeunesse est un message à faire passer : le tout c'est d'avoir du recul sur ses propres limites. Un jeune auteur qui cerne sa naïveté et en fait une force pour son oeuvre arrivera à dégager quelque chose et la naïveté ne sera pas une tare de ton texte mais une part du message que tu fais passer. Comme si, étant jeune, tu faisais ton propre aveu d'impuissance. Et ça, ça demande tout un travail, de savoir où t'en es, savoir ce que tu peux dire, savoir ce que tu es légitime à délivrer un message... c'est du taf et ça nécessite de se connaître et de connaître le monde autour de soi, même si on n'en sait pas grand chose
Le 20 décembre 2017 à 18:15:04 _Xerneas_ a écrit :
Yakomaru le 20 décembre 2017 à 17:12:25 a écrit:
Et oui, j'ai pas mal roulé ma bosse dans un peu tous les domaines. Je fais pas la fine bouche, je ponds de l'essai, des articles, des romans, de la poésie... en ce moment je termine l'écriture de mon dernier roman (je commence à l'envoyer en janvier ) et j'accompagne la promotion de celui qui est sorti y a quelques mois
Comment s’apelle Ton prochain Roman + ton dernier qui est sortie y’a quelque mois ?
Celui que je vais publier, je lui ai pas encore fixé son nom (pour moi ça vient en tout dernier ). Pour l'autre, on peut en discuter par MP, encore une fois
Le 20 décembre 2017 à 18:22:41 Gwotwousanfon a écrit :
Bien sûr que les éditeurs en ont rien à foutre de répondre à Célestin de jvc qui écrit un soir dans la semaine. C'est du c-c
Non ça refoule pas le copié collé, ça
Par contre je suis pas sûre qu'ils aient tout lu
Le 20 décembre 2017 à 18:16:50 Prinssi-Juan a écrit :
Franchement leurs réponses sont cools même si ça doit êtres des c/c. Certains ne doivent même pas prendre la peine de répondre
Y a pire que "ne pas répondre"
Y a "promettre une réponse qui n'arrivera jamais" ou "promettre de renvoyer le manuscrit par la poste et ne jamais le faire, engendrant des frais doublés pour l'auteur qui avait envoyé l'enveloppe affranchie pour le retour avec le texte"
L'auteur qui ne poste pas ses refus
Par contre, il ne faut pas croire qu'une oeuvre "naïve" n'est pas publiable. Même la naïveté de la jeunesse est un message à faire passer : le tout c'est d'avoir du recul sur ses propres limites. Un jeune auteur qui cerne sa naïveté et en fait une force pour son oeuvre arrivera à dégager quelque chose et la naïveté ne sera pas une tare de ton texte mais une part du message que tu fais passer.
Qu'est-ce que vous appelez "naïveté" de la jeunesse ? La vision idéaliste que l'on peut avoir du monde ? L'inexpérience d'un individu face aux éceuils de la vie adulte ?
La naïveté peut aussi permettre de conserver un certain optimisme et de ne pas sombrer dans la résignation. Je ne le vois pas nécessairement comme une tare.
Le 20 décembre 2017 à 21:15:19 StoneOfChaos a écrit :
Par contre, il ne faut pas croire qu'une oeuvre "naïve" n'est pas publiable. Même la naïveté de la jeunesse est un message à faire passer : le tout c'est d'avoir du recul sur ses propres limites. Un jeune auteur qui cerne sa naïveté et en fait une force pour son oeuvre arrivera à dégager quelque chose et la naïveté ne sera pas une tare de ton texte mais une part du message que tu fais passer.
Qu'est-ce que vous appelez "naïveté" de la jeunesse ? La vision idéaliste que l'on peut avoir du monde ? L'inexpérience d'un individu face aux éceuils de la vie adulte ?
La naïveté peut aussi permettre de conserver un certain optimisme et de ne pas sombrer dans la résignation. Je ne le vois pas nécessairement comme une tare.
Justement, c'est une naïveté par "ignorance", par absence de vécu, qui se considère par rapport à une réalité du monde "pas encore" découverte
Le 20 décembre 2017 à 21:05:46 Gwotwousanfon a écrit :
L'auteur qui ne passe plus sur son topic
L'auteur qui ne poste pas ses refus
L'auteur a oublié je pense
Ça sert à rien d’en parler alors
Le 20 décembre 2017 à 21:21:14 kyrandia72 a écrit :
A chaque fois les forumeurs ici parlent de livres qu’ils écrivent mais il n’y a jamais de titres ni d’informations.
Ça sert à rien d’en parler alors
Si tu vas voir en MP en général tu peux avoir les infos que tu veux. C'est pas mal chaud d'en parler en public et ta maison d'éd' peut te le reprocher
Justement, c'est une naïveté par "ignorance", par absence de vécu, qui se considère par rapport à une réalité du monde "pas encore" découverte
D'où le fait que je parle de "résignation" une fois adulte.
Par "naïveté", on entend souvent une perception trop positive, trop douce de situations pourtant plus graves ou plus sérieuses.
Mais moi, j'ai l'impression qu'à l'âge adulte, on se résigne et on nomme ça "réalisme".
Quand un adulte est face à une injustice, il y a de bonnes chances qu'il se dise "C'est comme ça."
Contrairement à une personne naïve qui sera choquée.
Je ne sais pas si tu me saisis. J'ai l'impression que notre naïveté est en fait un optimisme qui s'érode, pour tomber dans une résignation, dans un fatalisme latent.
Moi aussi j'écris, mais j'ai jamais cherché publier, peur d'être trop nul ou pas intéressant à lire.
Le 20 décembre 2017 à 21:24:15 StoneOfChaos a écrit :
Justement, c'est une naïveté par "ignorance", par absence de vécu, qui se considère par rapport à une réalité du monde "pas encore" découverte
D'où le fait que je parle de "résignation" une fois adulte.
Par "naïveté", on entend souvent une perception trop positive, trop douce de situations pourtant plus graves ou plus sérieuses.
Mais moi, j'ai l'impression qu'à l'âge adulte, on se résigne et on nomme ça "réalisme".
Quand un adulte est face à une injustice, il y a de bonnes chances qu'il se dise "C'est comme ça."
Contrairement à une personne naïve qui sera choquée.Je ne sais pas si tu me saisis. J'ai l'impression que notre naïveté est en fait un optimisme qui s'érode, pour tomber dans une résignation, dans un fatalisme latent.
Moi aussi j'écris, mais j'ai jamais cherché publier, peur d'être trop nul ou pas intéressant à lire.
Je pense pas
Enfin, je vois ce que tu veux dire, mais pour moi, tu peux tout à fait être optimiste et naïf, comme optimiste et lucide (même si naïf est pas vraiment le contraire de lucide m'enfin ), tout comme tu peux être pessimiste et naïf et lucide et pessimiste.
Après, oui pour ton histoire de "choc" face à la réalité, déjà plus. Mais là on parlait surtout de relents naïfs dans les textes que t'écris, donc pas tellement de confrontation à la réalité
Données du topic
- Auteur
- Noctis6Solid
- Date de création
- 15 décembre 2017 à 01:30:55
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