"CÉLESTIN ! Réveille-toi putain, les ELFES ATTAQUENT ! "

VOTE B

Sans provisions, les elfes n'aurons pas d'autre choix que de battre en retraite vers leur île. Et ne pas avoir à manger pourrait faire émerger des mutineries.

Le 22 août 2024 à 15:05:55 :
Je vote A, traverser une rivière en armure c'est une bonne idée de suicide mais je préfère la vie

D'ailleurs on a notre armure de plaques désormais n'est ce pas?

Oui, vous allez avoir votre armure de chevalier !

Par contre je up la demande concernant l'armure, faisant partie du corps des éclaireurs on a une armure de plaques ou plus léger ?

Toutes les troupes ont l'armure de base du chevalier de Forom, même les éclaireurs.

B) La route de l'Ouest
- On peut passer par l'ouest pour détruire leurs réserves de bois et bloquer l'accès aux gisements. C'est clair que ça aura pas un impact majeur sur la bataille qui se prépare, mais si les elfes parviennent à prolonger le conflit, cette manoeuvre réduira leurs chances de s'enrichir et de renforcer leur puissance militaire.
- Je suis d'accord. C'est aussi la voie la moins risquée, je suis qu'on pourra se déplacer sans être repérés si on passe par cette forêt. Tant pis pour leurs provisions.
- ...
- Bon eh bien, allons chercher ton équipement et rassemblons nos troupes, Sire Célestin.
- Je vais enfin avoir mon armure de chevalier ! Génial !

• Une heure plus tard, en sortant de la forge après avoir récupéré votre armure.

- Super cool le casque, hein... je vois plus rien par contre.
- Tu vas t'y habituer, Célestin. Le casque, c'est très important pour un combattant.
- Si vous le dites, Sire Zed.
- Dis, je savais pas que tu t'entendais aussi bien avec le forgeron... et sa fille, coquin va.

• Vous rougissez.

- Oh, c'est normal c'est eux qui m'ont accueilli le premier jour.
- Elle avait pas l'air super rassurée, hein ? Elle doit être super attachée à toi.
- J'ai beau lui répéter que ma présence dans cette mission est capitale, elle n'accepte toujours pas l'idée que je parte.
- C'est compréhensible, tu es encore un jeune chevalier et tu as beaucoup à apprendre.
- Mais je compte sur vous pour m'apprendre deux trois trucs !

• Sire Zed s'arrête et place sa main sur votre épaule.

-N'oublie pas, une grande part de l'apprentissage du combat réside dans l'observation.
- ...
- C'est d'ailleurs ton fin talent d'observateur qui t'a permis de répliquer la posture des chevaliers de Forom face à Sire Gerring.
- Ça va être difficile d'observer quoi que ce soit avec cette foutue visière mais je ferai de mon mieux.

• Après avoir marché avec vous jusqu'à la sortie de la ville, le commandant Zed regroupe ses éclaireurs aux abords de la muraille extérieure. Vous voyez Sire Koroth sortir de la citadelle avec ses troupes et faire de même. L'opération ne devrait pas tarder à commencer. Un détail vous interpelle.

- Dites, Sire Zed. Les hommes de Koroth ont des écharpes de couleur rouge aujourd'hui, pourquoi ?
- Ils ont reçu l'ordre d'appliquer une teinture ce matin. En temps de guerre, les commandants de chaque légion doivent reconnaître leurs hommes en un clin d'oeil. Les hommes de Lorys ont eux-aussi une couleur différente. Mis à part Sire Aldrin et Sire Lou qui faisaient partie de la légion de Lorys mais qui se sont greffés ce matin, la nôtre reste sombre, c'est toujours mieux pour la discrétion des éclaireurs.
- Je vois...
- Les chevaux sont-ils prêts, chevalier ?
- Oui, commandant.
- Bien. Apportez-les ici.

• De son côté, l'imposant commandant Koroth fait le tour de son régiment d'environ 200 soldats. Vos effectifs d'une cinquantaine d'hommes font pâle figure, à côté.

- Comment ça se fait qu'on soit aussi peu nombreux ?

- La légion d'éclaireurs compte bien plus d'hommes mais je garde la plupart de mes troupes dans des lieux stratégiques d'observation. Sire Méluche est en mission d'exploration en ce moment, par exemple. C'est pour cette raison que pour de cette mission de sabotage, j'ai demandé ce matin à Sire Lorys de me prêter ces deux hommes, ils sont jeunes mais excellents combattants pour leur grade. Ils nous serviront si nous tombons face à un détachement elfique et que nous devons nous battre.

- ...

-

• Vous apercevez deux hommes arborant l'écharpe blanche de la légion de Lorys échanger à l'extrémité de votre compagnie d'éclaireurs. Soudain, la voix rauque et puissante du Commandant Koroth éclate, résonnant avec une telle force qu'elle semble faire trembler le sol sous vos pieds.

- Écoutez-moi bien, chevaliers ! On se bat aujourd'hui contre un ennemi qui nous risque de nous dépasser en nombre. Ces maudits elfes penseront qu'ils vont nous balayer comme des feuilles mortes, mais ils se trompent. Vous ne vous battez pas pour la gloire aujourd'hui, mais pour protéger votre Royaume, vos familles, vos terres ! Soyez forts, VITA TUA PRO REGNO !

- MEA VITA EST REGNUM !
- Je tiens à le rappeler, vos autres frères de légion sont prêtés à Sire Lorys et affectés en garnison au sein de la citadelle. Nous devrons affronter seuls ce contingent elfique qui s'avance dangereusement de Forom et résister jusqu'à ce que Sire Zed et ses hommes puissent passer pour détruire leurs installations stratégiques. Des questions ?
- Commandant, et si les elfes appellent des renforts pour soutenir leur contingent ?
- Alors nous devrons tenir autant de temps qu'il faudra. N'oubliez pas, plus il y a d'elfes leurrés dans cette bataille, mieux Sire Zed et ses hommes pourront s'infiltrer dans leurs points stratégiques sans être repérés. ... C'est qui, lui ?

• Un chevalier à l'écharpe verte arrive, essoufflé.

- Humpf... Pardon Commandant, je suis en retard !
- ...Qu'est ce que c'est que cette putain de couleur, Gerring ?
- ... ?

• Le chevalier regarde autour de lui, interrogatif, et constate que ses confrères sont tous en rouge.

- Oh le con ! Y'avait un code couleur à respecter, c'est ça ? J'ai pris ma couleur fétiche, moi !
- Le rouge, Gerring ! C'est la couleur de notre légion !
- Mais d'habitude je suis au portail... C'est ma première vraie mission, je pensais qu'on prenait la couleur qu'on voulait.
- Attendez... qui garde le portail ?
-Mon binôme est resté ! Et puis, j'en ai parlé à Sire Lawyord quand il m'a ramené une nouvelle épée et il est ok pour se tenir responsable du portail. Donc tout va bien, Commandant !

- ...
- Oh, et bien sûr : MEA VITA EST... RECTUM !
- ????

- Mais il raconte quoi lui ?

- J'ai dit une bêtise ? Faut dire que je l'ai pas trop répété, ce cri de guerre.

- Est-ce que Sire Lawyord se tient également responsable de vos conneries ?

- Sire Koroth, les chevaux sont arrivés. Vous pouvez sélectionner les plus robustes pour vos lignes de cavalerie, nous prendrons les plus rapides.
- J'y vais de ce pas.
- Tant que j'y pense, t'es déjà monté à cheval, Célestin ?
- Euh... Chu monté sur l'âne du père Gourrin une fois mais c'était pour déconner avec Pépin et...
- Bon j'vais te montrer, c'est pas compliqué, suis-moi.

Partie 2 en dessous.

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• Pendant ce temps, au sud dans un lieu proche des camps elfiques :

- Ok, doucement... On pousse la charrette et on le laisse renifler...

- Ce truc... C'est vraiment l'oeuvre du démon, putain, à chaque fois j'suis choqué !

- Attends, faut qu'on s'écarte...

- ...

- Vas-y mais bouffe putain, sale bête !

- Bon, Öx, t'es sûr que c'est bien ça qu'on doit lui filer à manger ? Parce que, franchement, j’ai pas l'impression qu'il veuille de son "revigorant".

- J’sais pas, frère Zerek, mais c'est clair qu'il a l’air de vouloir nous bouffer plutôt que sa pile de cadavres. On les a trop laissé pourrir, nan ?

- Le truc, c'est qu'on peut pas retourner voir l’Irrhïs sans avoir nourri cette bestiole... Mais j’ai pas envie de finir en amuse-gueule non plus.

- Au pire on lui file un des esclaves humains, on peut s'en passer en vrai...

- T'es malade ? Déjà un seul, ça lui suffira pas, et puis... Si Nyssa Daraxh apprend qu'on a donné des "humains utiles" à son cher petit monstre détraqué, on est les prochains ! Et d'ailleurs ils descendent les pierres de catapulte là, c'est pas le moment d'en buter un !

- Bah, mieux vaut eux que nous, non ? Tu veux te faire arracher la tête par ce monstre ? Regarde-le sérieux, il bave tellement qu’on pourrait croire qu’il a vu un buffet à volonté !

- Bon, c’est vrai que c’est pas rassurant... Mais si on se fait choper, l'Irrhïs va nous faire passer un sale quart d'heure mon frère !

- Ouais, mais si on se fait pas bouffer maintenant, y’a une chance qu’on survive jusqu’à demain chef. On lui refourgue les esclaves, et on dit que c'était pour éviter un carnage ! C'est crédible, il a bouffé cinq mecs de la première division avant-hier.

-Cinq mecs ...? Bon euh, d'accord, on lui filera quelques esclaves quand ils auront fini leur boulot et surtout AVANT qu’il décide que c’est NOUS le plat du jour.
- Sérieusement, tu penses qu'on va continuer à nourrir ce truc maudit pendant longtemps... ?
- C'est un atout majeur, selon Nyssa. Mais moi j'y comprends rien à son histoire de Jumeaux Sacrés Mêle-sang jsais pas quoi là, je suis les ordres c'est tout.
- De la putain de sorcellerie si tu veux mon avis ! On nous prend pour des extrémistes mais en tant que QL-Elfe je te le dis : c'est vraiment zinzin et ça me dégoûte.
- À qui le dis-tu, mon frère. Quand je vois ça, j'ai l'impression qu'on est plutôt modérés finalement. Bref, faut qu'on rejoigne frère Höthrozorü pour lui dire que les esclaves doivent se bouger.

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Partie 3 en dessous

• À la sortie de Forom, les légions d'assaut et d’éclaireurs avancent côte à côte. En entrant dans les plaines, vous marchez avec les éclaireurs, bientôt séparés de la légion d’assaut. Sous vos yeux se révèle un paysage magnifique : la forêt verdoyante à l’est, les plaines fleuries à l’ouest, et au loin, la montagne de votre village. Le contraste avec l'agitation à venir est saisissant. Vous voyez les deux Commandants de Légion discuter à l’avant.

- Sire Koroth, vous êtes sûr de vouloir garder Gerring, après ce qu'il s'est passé hier ?
- Il est sot mais manie plutôt bien l'épée. L'avoir dans mon régiment d'assaut peut toujours être utile.
- Je pensais plus au fait qu'il était facilement corruptible.
- Vous savez, Zed, ce que Gerring a fait hier est tout à fait légal.
- Mouais, il aurait pu assumer son "crime" qui n'en était pas un pour éviter ce duel à mort, quand même.
- Je vous conseille de prendre à droite, au bout de cette plaine. On est déjà trop exposés, s'ils ont placé des éclaireurs eux aussi vous risquez de vous faire repérer avec vos hommes.
- Vous avez changé de sujet, Sire Koroth. Mais vous avez raison, je vais prévenir mes hommes.

Alors que vos chemins s'apprêtent à se séparer, vous parlez avec Sire Gerring, vous à cheval et lui à pied.

- Il est cool ton destrier ! Je dois me taper la route à pied, moi...
- J'ai très peur qu'il se mette à galoper au mauvais moment mais pour l'instant, il est calme.
- Oh, ils sont tous bien dressés ici, t'en fais pas.
- C'est ma première opération et je dois t'avouer que j'ai peur de tout faire foirer.
- T'inquiète pas ! C'est ma première à moi aussi, Célestin.
- Oui mais toi tu sais te battre.
- Oh mais toi aussi, tu te démerdes pas si mal.
- Tu trouves ?
- Ouais, tu maîtrises bien la posture défensive. Faudra travailler tes frappes, par contre. T'as une belle épée bâtarde en plus, ça serait dommage de mal s'en servir.
- T'as des conseils à me donner ?
- Beh... déjà, suivant la situation, une frappe en estoc, verticale ou un swing horizontal ne seront pas autant efficaces.
- Un... swing ?
- Bon, je t'explique les bases. Si ton adversaire a un équipement léger ou intermédiaire comme de simples vêtements ou une cotte de maille, tu peux privilégier un coup d'estoc pour l'atteindre rapidement s'il tient mal sa garde et se montre vulnérable. En général, t'es sûr de toucher si le mec face à toi est un peu lent et con.
- Ok ! Attends... Mais c'est le premier coup que t'as utilisé contre moi, enfoiré !
- Oui, tu correspondais parfaitement à la description, ahah ! Sacrepin aussi, d'ailleurs.
- Et contre un mec un peu mieux protégé ?
- Je te conseille une attaque verticale, vers la tête, pour tenter de casser sa garde ou de l'étourdir, voire carrément le désarmer si c'est pas un mec costaud. Y'a de grandes chances qu'il la voie arriver à des kilomètres et la pare mais l'avantage, c'est qu'après une attaque verticale, tu peux facilement te remettre en garde.
- J'ai déjà vu Sire Gabryël s'entrainer à faire des frappes horizontales dans mon village, c'est utile ça ou pas ?
- C'est les swings ! Ils s'enchaînent facilement et couvrent une large zone. C'est très utile pour faire face à un groupe d'adversaires, ou un ennemi plus coriace que tu voudrais fatiguer avec ton enchaînement de frappes.
- Ok, une dernière question, la plus importante : Comment on fait pour couper l'épée d'un ennemi en deux, comme Lawyord hier avec toi ? C'était ultra stylé, j'aimerais savoir faire un truc pareil.
- Oh, ça j'en sais rien, à mon avis faut soit une épée spéciale, soit une précision et une force surhumaine. Tu sais quoi, faudrait qu'on lui demande un jour !
- Si on rentre vivants... Dis, il te manque pas trop ton pote du portail ?
- Gerring !
- Un peu mais... Hein ???
-Tu fais quoi crétin ? Faut pas les suivre, on va tout droit !
- Oh, ça va j'ai le droit de discuter !

• Sire Koroth resserre les rangs et circule en cheval autour de son régiment, en passant entre vous et Gerring.

- Dépêchez vous de reprendre votre place Gerring ! Ne me faites pas répéter.
- Euh... à vos ordres Commandant Koroth ! Bon courage Célestin, qu'Hasterion soit avec toi !
- Bon courage à toi, Gerring, c'est toi qui va affronter un bataillon elfique pendant que j'serai planqué dans la forêt...
- T'inquiète, j'vais les dégommer un par un ! Oh, d'ailleurs, si jamais tu flippes à l'idée de buter ton premier ennemi, j'ai une astuce qui marche à chaque fois !
- Ah ouais ?
- Imagine que t'as une famille à nourrir et à protéger. Je te jure que c'est efficace, je le fais à chaque fois que j'hésite et des fois ça me donne une sorte de volonté de tuer, un truc de ouf !
- Euh... Super, merci pour le conseil. Un peu taré sur les bords, ce Gerring.
- GERRING !
- J'ARRIVE, COMMANDANT !

• Votre ami s'élance pour rejoindre sa légion, prenant sa place dans la formation en marche. Il vous adresse un dernier salut, auquel vous répondez d'un geste de la main, puis vous le voyez se tourner pour discuter avec ses frères d'armes.

- Dire que ce type était prêt à me tuer, hier. La vie de chevalier me réserve des surprises.

Partie 4 en dessous

• Vous suivez votre légion et vous faufilez à travers les ombres denses de la forêt, les pas de vos chevaux étouffés par le tapis de feuilles. Sire Zed mène votre régiment d’éclaireurs vers un point d’observation stratégique. Le murmure du vent dans les branches accompagne votre progression, et bientôt, vous atteignez une clairière dissimulée, offrant une vue dégagée sur la plaine en contrebas. Là-bas, la troupe d’assaut de Sire Koroth continue d'avancer en rang, entièrement exposée. Vous vous postez, silencieux et vigilant, votre regard fixé sur l’ennemi, attendant le moment où les lignes elfiques surgiront de la dune de l'autre côté.

- On n'avance pas plus, Commandant ?

- Non Sire Lou, il est impératif d'attendre que la légion d'assaut attire toute l'attention de l'ennemi sur elle.

• Alors que vous vous tenez en alerte, surveillant la plaine où la bataille est sur le point d’éclater, un son se distingue parmi le murmure des arbres : des pas de chevaux se rapprochent rapidement. Votre première pensée est pour l'ennemi, l'idée que le bataillon elfique ait déjà contourné vos lignes vous traverse l'esprit.

- T'entends ça ?
- ...
- C'est peut-être les elfes ? On va se faire attaquer, ils nous contournent !
- Du calme !

• Votre main se crispe sur le pommeau de votre épée, prêt à donner l'alerte. Mais il s'agissait d'un chevalier éclaireur, surgissant des buissons avec son cheval, agité.

- Le bataillon elfique est en marche ! Ils approchent à grande vitesse de la dune et ne vont pas tarder à apparaître face à Sire Koroth et sa légion !

- Bien. Chevalier, pouvez passer côté Ouest pour couvrir Sire Koroth et ses hommes. Nous sommes suffisamment nombreux à l'Est, il faut qu'on reste discrets. Sire Méluche n'est pas avec toi ?

- On a repéré leurs catapultes, il vous attend là-bas pour vous montrer le chemin.

- Parfait, j'espère qu'il est bien caché et que les elfes ne le verront pas.

*BRRRRRRRRMMMMMMMMMMMMMMMM*

• Dans un retentissement assourdissant, un son à la fois terrifiant et mystique résonne.

- Les elfes ! Regardez, ils sont là, sur la dune !

- ...

• Vous ne les aviez pas vus surgir de la dune, mais ils sont déjà là, une masse immense se jetant sur vos confrères du bataillon d'assaut. Sire Zed, d'abord confiant, perd progressivement son assurance en voyant toujours plus d’elfes émerger de la dune. Cette vague informe évoque un traumatisme récent : la prise de votre village. Sire Koroth s'avance sur son cheval, prêt à mener une charge. Sa voix puissante résonne une nouvelle fois dans ces plaines prêtes à être dévastées.

- ILS SONT LÀ ! FORMATION DE COMBAT ! QUE L'INFANTERIE RESTE EN RETRAIT, JUSQU'À LEUR AVANCÉE.

- ...

- NOUS ALLONS LES RALENTIR, CAVALIERS! PRÉPAREZ VOUS....... CHARGEEEEEEEEEEZZZZ !

- HHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH

Partie 5 en dessous.

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• Forom, en haut de la muraille.

- T'as entendu ?
- C'était le cor de guerre des elfes. La bataille va commencer.
- Et nous, on est là, en train d'attendre.
- Chacun son poste, Lawyord.
- C'est vrai.
- D'ailleurs t'es pas censé être au portail là ?
- Si ! Allez, j'y retourne.
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• Les hommes de Koroth ne semblent pas vaciller, mais il est évident qu’ils se préparent à un combat acharné et désespéré. Vous et vos camarades éclaireurs restez figés, incapables de prononcer un mot.

- Ils sont deux fois plus nombreux qu'eux ! Et il en sort encore, de derrière la dune !
- GERRING !
- Tais-toi, Célestin ! Tu veux nous faire repérer ?
- *snif* Pardon, Commandant... Dites, ils vont gagner, pas vrai ?
- La légion de Sire Koroth est bien entraînée, ces hommes vont affronter héroïquement ce bataillon et leur infliger de lourdes pertes. C'est le moment, dépêchons-nous d'avancer.

• Alors que votre groupe reprend sa progression, vous observez la charge de cavalerie de la légion d'assaut.

- YAAAAAAAAAHHHHHH MEA VITA EST REGNUM !!!! AOUH AOUH AOUH!!

• Les troupes elfiques sont en armure légère, la tête découverte, comme lors de l'invasion de Viergecoin. Un individu, armé d'un morgenstern et visiblement le chef de la meute, se distingue par sa taille imposante et ses hurlements perçants.

- AVANCEZ, MES FRÈRES ! GLOIRE À L'ÎLE ELFIQUE ! GLOIRE A L'IRRHÏS ! POUR L'ÉMERGENCE D'ALGÖRHAK !!!! TUEZ LES, TUEZ LES TOOOOOOOOUS !!!!!!!

- GRRRRRRRRRRROOOOOOOOOOAAAAAAAAAHHHHH

Partie 6 en dessous

• Tandis que vous poursuivez votre route, dissimulé par les arbres, le champ de bataille éclate. La charge des cavaliers menée par Sire Koroth perce les rangs du bataillon elfique, et les premiers chevaux de la légion s'effondrent dans des hénissements terrifiants. Se mêlant au bataillon elfique qui les surpasse en nombre dans un affrontement, vous ne parvenez pas à distinger ce qu'il se passe dans cette masse informe. L'infanterie est en attente à l'arrière, mais vous voyez Gerring se précipiter en avant pour donner des ordres. Manifestement décidé à jouer les leaders, il semble ignorer les instructions de Koroth et se comporte comme s'il était en charge.

- MES FRÈRES D'ARME ! ÉCOUTEZ-MOI !

- La ferme !

- Tu fous quoi, Gerring ? Sire Koroth a dit de pas bouger d'ici et d'attendre !

- Il a raison, retourne à ta place, Gerring !

-VOUS COMPTEZ RESTER LÀ, COMME DES LÂCHES ? CESSEZ DE VOUS CACHER DERRIÈRE L'EXCUSE DE VOS ORDRES ! JE REFUSE DE VOIR LE COMMANDANT ET NOS CAMARADES DE LA CAVALERIE SE BATTRE SANS RIEN FAIRE !

- ...

- SOUVENEZ-VOUS ! MEA VITA...

- ...

- MEA VITA EST...

- ...

- ... EST...

-

- REGNUM ! MEA VITA EST REGNUM !!!!!

- !!!!!!!

- PUTAN ! GERRING NE S'EST PAS TROMPÉ !

- OUAIS ! C'EST UN SIGNE DES DIEUX !

• Un chevalier au fond dégaine son arme.

- ALORS IL FAUT QU'ON AILLE SE BATTRE !! IL A RAISON !!!

- ...

• Tous les chevaliers brandissent en même temps leurs épées.

- ON TE SUIT, CAPITAINE GERRING !!!!

- Euh... capitaine... ? Bon, ça me va ! MES FRÈRES, AVEC MOI ! CHAAAAAAARGEEEEZ !!!!!!

- YAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH

• Tout le régiment d'infanterie s'élance à la suite de Gerring. Sire Zed tourne la tête et observe la charge d'infanterie, alors que les cavaliers menés par Koroth sont encore dans la mêlée.

- C'est quoi ce merdier ? Ça faisait partie du plan de Koroth, ça ?
- Je crois pas, commandant. C'est Regardez, c'est Gerring qui mène la charge.

- C'est pas vrai ! Ce con va tout faire foirer !

• Zed observe le petit point vert suivi de ses petits points rouges se faufiler à travers la plaine pour rejoindre le bas de la dune, où l'affrontement fait rage.

- Bon, pas grave, on s'en tient au plan.

Partie 7 en dessous

• Alors que le combat se poursuit sans vous, la compagnie d'éclaireurs continue sa traversé. Vous êtes maintenant profondément en retrait par rapport au champ de bataille, la visibilité est réduite, mais les frappements du fer et les hurlements résonnent encore à vos oreilles. Soudain, un bruit attire votre attention, dans une clairière proche.

- Descendez des chevaux et planquez-vous !

• Les éclaireurs stoppent leur course et se camouflent. Ils voient un éclaireur de Forom solitaire avec son épée dégainée reculer lentement dans la clairière, face à deux elfes.

- N'avancez pas plus, satanés elfes !
- Tu vas regretter d'être venu au monde, sale humain.
- Eh, qu'est-ce qu'on va faire de lui, chef Zerek ? Il a une jolie armure celui-là !

- Putain, c'est Sire Méluche... Et ces maudits elfes qui ont attaqué mon village !

• Un troisième elfe surgit derrière ses deux comparses, traînant derrière lui une ligne d'esclaves enchaînés, mais vous ne parvenez pas immédiatement à les reconnaître.

- Zerek c'est bien beau tout ça mais du coup je fais quoi d'eux ? Ils ont fini leur corvée.
- Frère Höthrozorü, tu vois pas qu'on est occupés, là ?
- Va les filer au jumeau machinchose si ils ont fini, on n'en a plus rien à foutre.
- Ah non c'est mort j'y vais pas tout seul, vous voulez que je me fasse bouffer ou quoi ?
- Pardon mais j'ai pas trop compris, vous voulez faire quoi ?
- Héloïse ! Sacrepin n'a pas menti, elle est vivante ! Les autres doivent être à l'arrière mais je vois rien avec ces putain de fougères.
- Ils veulent que je vous donne comme repas au fils de l'Irrhïs.
- ????
- Attendez de voir le bestiau vous allez être chockbar.
- Je comprends rien à votre langage de sauvages !
- Bon, au pire attends qu'on en finisse avec ce type et on te rejoint.
- D'accord. Mais jamais vous en croisez d'autres des types comme lui s'approcher des esclaves et des catapultes, faut bien tu penses à utiliser ton cor pour les signaler, chef Zerek... ça pourrait être une embuscade. C'est un conseil d'ami que je te donne.
- Je m'en branle, ce mec est seul. Frère Froxüs et sa division affrontent un régiment au nord, à tout les coups c'est un déserteur, pas vrai ?
- Moi ? Un déserteur ? C'est mal me connaître !
- Déserteur ou pas, on va se faire un plaisir de te saigner !

• Les éclaireurs continuent d'observer discrètement la scène, tapis dans l'ombre des fougères et des buissons.

- Pssst ! Qu'est-ce qu'on fait, Commandant ? C'est Sire Méluche !
- Je sais bien... Mais la mission de sabotage est prioritaire, soldats. On ne doit pas être repérés !
- Si on fait rien, il va se faire tuer !
- Et y'a des gens de mon village enchaînés ! Ils ont dit qu'ils allaient les donner à bouffer à un truc !
- Si ils nous repèrent et nous signalent, alors on va avoir de sérieux problèmes et toute cette opération sera un échec. Et puis, on doit plus être très loin de leurs stocks de bois, maintenant.
- Et ils ont parlé des catapultes, elles sont dans le coin, faut qu'on les trouve et qu'on les détruise !
- Exact Sire Aldrin. Attendons qu'ils s'en aillent.
- Putain, sérieusement ? On est cinquante contre trois là, Commandant !
- Ils ont un cor ! Arrête tes conneries si tu veux pas déclencher un deuxième front ici !
- Mais Sire Célestin a raison, on n'a qu'à les tuer assez vite Commandant !
- Mais c'est moi qui donne les putains d'ordres ici, alors commencez pas à me les briser.

A) Obéir au Commandant Zed et s'en tenir au plan de sabotage pour garder l'avantage stratégique face aux elfes

B) Désobéir et sortir de votre cachette pour tenter de sauver Méluche et les esclaves, au risque de déclencher un deuxième front, loin en territoire ennemi.