Les ADULTES brisés par LA PREPA :rire:

Le 14 mars 2024 à 23:57:21 :
J'y suis passé et j'ai terminé en hp en cours de route, avec perte ds cheveux au point qu'on m'a demandé un jour si j'étais cancéreux. Je me faisais humilier et brimer par mes camarades. Et je parle même pas de la solitude intense.

Ça m'a traumatisé de la vie d'adulte et depuis ces années là je n'aspire qu'à une autre chose: vivre dans ma chambre à écouter de la musique et jouer aux jeux vidéo. J'étais un ado pas forcément super heureux mais normal, je suis devenu un adulte triste qui attend la mort.

🤣🤣🤣🤣🤣

Le 15 mars 2024 à 13:58:02 :
"Les petits bourges qui chouinent parce qu'ils ratent l'ENS, y a rien de plus risible tu vois, mais moi, prolo, j'avais pas le droit d'échouer, encore moins d'abandonner, je ne me le pardonne pas et je ne me le pardonnerai jamais"

Je ne suis pas sûr de comprendre les guillemets. Ce passage reflète ta pensée, c'est ça ?

Ceux qui galèrent en prépa c'était soit des gens qui bossaient déjà au lycée soit des low IQ qui se disent que 16 de moyenne au lycée c'est bien. La prépa c'est fait pour ceux qui tapent 18 au lycée sans jamais avoir besoin de travailler.

C'est vraiment variable. T'en as qui ont mention bien au bac en travaillant sérieusement mais qui se revèlent en prépa (peut-être avec des excellentes notes dans les matières qui seront reprises en prépa) et qui finissent ensuite à l'X ou dans une ENS. Il ne faut pas faire l'éloge du "non-travail avant la prépa". On observe d'ailleurs souvent aussi le problème "je suis super fort au lycée, pas besoin de bosser, mais j'arrive pas à mettre à travailler dur en prépa", qui mène souvent à des résultats faibles comparés à ce qu'on aurait pu espérer.

La règle générale est que c'est assez dur de prédire un échec ou une réussite sur la seule base du profil au lycée. Par exemple pour les maths, l'état d'esprit est radicalement différent et ce changement peut être révélateur pour certains, paralysant pour d'autres, anodins pour tels autres. Il s'agit d'être capable de s'approprier des informations relativement complexes. Et d'être en mesure de travailler de façon relativement intense sans exploser (soit en n'ayant pas bossé en lycée mais en activant ce skill en prépa, soit en ayant déjà développé ce skill au lycée).

Le 15 mars 2024 à 15:02:29 :
Des fragiles sans doute (comme pas mal sur ce forum) perso j’y suis allé à la cool, bonne école en 3/2 je n’y pense plus depuis un bail

Justement parce que t'y es allé à la cool. Ce qui est une des façons saines d'y aller. Une autre façon saine est d'y aller en voyant les écoles comme un moyen parmi d'autres d'incarner certaines trajectoires de vie. Mais quand l'école devient l'objectif final absolu, là tu peux devenir finito, total tarax

C'est tout à l'honneur de ceux qui restent sains de réussir à le rester. Mais, pour les autres, on peut dire à leur décharge que le système prépa incite naturellement à mettre les écoles sur un tel piédestal. Bref, cette erreur de perspective est suggérée par l'univers de la prépa et il faut une vigilance personnelle ou un entourage lucide pour éviter de s'approprier cette erreur suggérée

Passe par un deug a la fac pour me retrouver dans une école ingé moyenne avec des mecs qui venait de Louis le Grand en 5\2 ...

Aujourd'hui bon poste d ingesclave dans une boîte du en cac 40

Le 15 mars 2024 à 15:01:24 :

Ceux qui galèrent en prépa c'était soit des gens qui bossaient déjà au lycée soit des low IQ qui se disent que 16 de moyenne au lycée c'est bien. La prépa c'est fait pour ceux qui tapent 18 au lycée sans jamais avoir besoin de travailler.

C'est vraiment variable. T'en as qui ont mention bien au bac en travaillant sérieusement mais qui se revèlent en prépa (peut-être avec des excellentes notes dans les matières qui seront reprises en prépa) et qui finissent ensuite à l'X ou dans une ENS. Il ne faut pas faire l'éloge du "non-travail avant la prépa". On observe d'ailleurs souvent aussi le problème "je suis super fort au lycée, pas besoin de bosser, mais j'arrive pas à mettre à travailler dur en prépa", qui mène souvent à des résultats faibles comparés à ce qu'on aurait pu espérer.

La règle générale est que c'est assez dur de prédire un échec ou une réussite sur la seule base du profil au lycée. Par exemple pour les maths, l'état d'esprit est radicalement différent et ce changement peut être révélateur pour certains, paralysant pour d'autres, anodins pour tels autres. Il s'agit d'être capable de s'approprier des informations relativement complexes. Et d'être en mesure de travailler de façon relativement intense sans exploser (soit en n'ayant pas bossé en lycée mais en activant ce skill en prépa, soit en ayant déjà développé ce skill au lycée).

Je connais presque personne qui a bien vécu sa prépa en travaillant beaucoup. Si tu bossais déjà au lycée, tu vas bosser sur un trop gros rythme en prépa. A part si t'es amoureux des maths fondamentaux et non appliqués tu t'éclates pas en bossant trop.
Tous ceux que je connais qui ont bien vécu la prépa et ont eu une bonne école sont des profils qui avaient de très grandes facilités au lycée sans travailler.

Le 15 mars 2024 à 15:37:15 :

Le 15 mars 2024 à 15:01:24 :

Ceux qui galèrent en prépa c'était soit des gens qui bossaient déjà au lycée soit des low IQ qui se disent que 16 de moyenne au lycée c'est bien. La prépa c'est fait pour ceux qui tapent 18 au lycée sans jamais avoir besoin de travailler.

C'est vraiment variable. T'en as qui ont mention bien au bac en travaillant sérieusement mais qui se revèlent en prépa (peut-être avec des excellentes notes dans les matières qui seront reprises en prépa) et qui finissent ensuite à l'X ou dans une ENS. Il ne faut pas faire l'éloge du "non-travail avant la prépa". On observe d'ailleurs souvent aussi le problème "je suis super fort au lycée, pas besoin de bosser, mais j'arrive pas à mettre à travailler dur en prépa", qui mène souvent à des résultats faibles comparés à ce qu'on aurait pu espérer.

La règle générale est que c'est assez dur de prédire un échec ou une réussite sur la seule base du profil au lycée. Par exemple pour les maths, l'état d'esprit est radicalement différent et ce changement peut être révélateur pour certains, paralysant pour d'autres, anodins pour tels autres. Il s'agit d'être capable de s'approprier des informations relativement complexes. Et d'être en mesure de travailler de façon relativement intense sans exploser (soit en n'ayant pas bossé en lycée mais en activant ce skill en prépa, soit en ayant déjà développé ce skill au lycée).

Je connais presque personne qui a bien vécu sa prépa en travaillant beaucoup. Si tu bossais déjà au lycée, tu vas bosser sur un trop gros rythme en prépa. A part si t'es amoureux des maths fondamentaux et non appliqués tu t'éclates pas en bossant trop.
Tous ceux que je connais qui ont bien vécu la prépa et ont eu une bonne école sont des profils qui avaient de très grandes facilités au lycée sans travailler.

Je connais pas mal de profils qui bossaient dur en lycée et ont réussi en prépa mais les exemples que j'ai en tête, c'est effectivement des personnes avec un appétit pour les maths fondas (un certain nombre qui a intégré une ENS derrière).

Je dis "réussi", est-ce que la prépa a été dans ce cas bien ou mal vécue ? J'en sais rien. Probablement ni l'un ni l'autre.

Le 15 mars 2024 à 17:54:29 :
Yep mais bon passer 2 ans de ta vie à faire un truc que t'aimes pas trop même si t'as une bonne école derrière, c'est pas réussir sa prépa, si tu l'as mal vécue dans tous les cas c'est raté car ce que t'as appris en prépa tu l'oublieras car ça t'a pas intéressé, autant intégrer l'école par un autre moyen.

oui quand je vois ceux d'iut/fac qui ont étudié dans le domaine qui les intéressent, en premiere année d'ecole ingé, après prepa on est un peu une coquille vide comparé car nous on a tout oublié ce qu'on a fait

Ça fait vraiment de la peine tous ces témoignages.

J'ai un pote qui a fait une prépa avant de faire l'ENS, et de ce qu'il m'en disait la quantité d'informations à retenir en à peine deux ans était colossale, si bien que pour la plupart des étudiants, c'était littéralement du bachotage étalé sur de nombreux mois (ce qui n'est pas bon du tout pour le mental).
Pourtant au lycée il avait d'excellentes notes en maths et physique en ne foutant pas grand chose, donc a priori une personne avec de bonnes facilités.

Les écoles d'ingénieurs se plaignent depuis des années d'accueillir des élèves qui n'auraient pas le niveau mais elles ne se disent pas que le fait de contraindre au bachotage beaucoup d'entre eux serait la cause, étant donné que le contrecoup de cette pratique est l'oubli d'une grande partie des connaissances ingurgitées.

Quoiqu'il en soit, on comprends bien pourquoi les autres pays n'ont pas adopté ce modèle absurde

Le 15 mars 2024 à 21:15:28 :
Ça fait vraiment de la peine tous ces témoignages.

J'ai un pote qui a fait une prépa avant de faire l'ENS, et de ce qu'il m'en disait la quantité d'informations à retenir en à peine deux ans était colossale, si bien que pour la plupart des étudiants, c'était littéralement du bachotage étalé sur de nombreux mois (ce qui n'est pas bon du tout pour le mental).
Pourtant au lycée il avait d'excellentes notes en maths et physique en ne foutant pas grand chose, donc a priori une personne avec de bonnes facilités.

Les écoles d'ingénieurs se plaignent depuis des années d'accueillir des élèves qui n'auraient pas le niveau mais elles ne se disent pas que le fait de contraindre au bachotage beaucoup d'entre eux serait la cause, étant donné que le contrecoup de cette pratique est l'oubli d'une grande partie des connaissances ingurgitées.

Quoiqu'il en soit, on comprends bien pourquoi les autres pays n'ont pas adopté ce modèle absurde

Ce système permet de soumettre les étudiants et futurs salariés.
Une sorte de marche ou crève.
La prépa en ce sens n'est pas très différente de l'armée.

Le 15 mars 2024 à 21:23:41 :
La prépa est la meilleure formation sur quasiment tous les plans, académique bien sûr mais même les descos qui viennent vanter l'ambiance à la fac racontent n'importe quoi. Dans une promo en prépa tout le monde se connaît, a fortiori à l'internat, tu débarques tranquillement dans la chambre du mec en face pour demander s'il a réussi telle question du DM, vous mangez tous ensemble même au dîner... Pendant que Jean-Facqueux rentre chez lui après son CM à 10h30 (s'il a fait l'effort d'aller en cours) puis mange devant un stream de Sardoche

phrases typiques de quelqu'un qu'il a bien vécu, sois objectif pas subjectif. C'est pas parce que ça convient à une minorité capable d'ingurgiter une quantité colossale d'informations rapidement dans différents domaines non liés que c'est bien. De plus, c'est tout l'inverse de ce qu'il faut dans le monde réel. A savoir, se spécialiser dans un domaine et faire preuve de raisonnement approfondi dessus sur le long terme ( prépa : se diversifier, bachoter et court terme, donc de la merde)