Le 07 février 2024 à 01:46:11 :
Le 07 février 2024 à 01:42:10 :
donc si on est suicidaire de base et ultra fragile tout les métiers de la santé c'est à bannir
AS, Inf, médecine, pharma, dentaire, vétérinaire, ambulancier, brancardier, ASH, kiné etc (ça m'étonne ça que des pharma se butent mais s'il y a des responsabilités c'est logique)
ça tombe bien que je sois une brêle en sciences, si j'étais doué j'aurai été pharmacien
il y a quoi d'autres boulots de scientifiques ? ingénieur, astrophysique c'est bouché, biologie/chimie c'est des boulots de smicard++, finance c'est bien plus matheux que scientifique
Tu crois que t'aurais accès à tous ces métiers ? Ces études nécessitent d'enormes sacrifices voir un parcours académique de bourgeois pour faciliter la chose.
C'est sur concours, tu vas jouer contre des gens qui ont eu un suivi de nazi depuis le CP quand toi t'as probablement accumulé 12 ans de lacunes
En gros:
Harcèlement, parents violents, dépression nerveuse, phobie sociale, suicidaire dès l'âge de 14 ans, timidité EXTREME, repli sur soi, je vis reclus je vais jamais au resto, dans des bars, cafés, sorties au musée, hormis des petites balades rien, hikikomori 2 ans
2 ans d'hp (j'ai énormément de critiques à émettre quand au fonctionnement de ces établissements, il y avait une fois un type en retard intellectuel qui avait essayé de se frotter à une patiente qui était là pour guérir d'un viol, j'ai littéralement failli me faire tuer par un schizophrène une fois qui avait piqué un couteau chez les cuisiniers de l'établissement où j'étais, j'ai dû appeler les inf pour qu'ils interviennent et la psychiatre a présenté ses excuses en me disant qu'il aurait dû être mis dans une autre unité plus zinzoline que la mienne, puis j'ai vu tellement de trucs dégueulasses, tellement de femmes violées, et étrangement hormis un gars suicidaire je connais PERSONNE qui y a passé autant de temps que moi, ça m'a aidé niveau angoisse, sortir de l'isolement mais dépression ça a empiré les choses: j'étais un patient adorable mais DEPRESSIF, je déprimais, j'étais un monomaniaque de la déprime, je tirais la gueule au quotidien, je me suis jamais montré une seule fois agressif, jamais insultant, une crème avec tout le monde, au début si timide que j'étais tout le temps rouge, je parlais pas, je fuyais les regards puis ça s'est arrangé)
très grosse dépression post-hp pendant un an (j'ai fait une TS dans un bois à deux pas de chez moi) puis progressivement j'ai oublié l'hp, j'en suis sorti sans médicament, je me suis senti naturellement mieux, j'étais guéri ensuite de ma déprime et j'alternais pendant qques années des petits boulots éco+ (plonge, mise en rayon, serveur, je restais jamais longtemps à cause de mon stress/timidité) et chomage (le chomage je le passais chez mes parents, je sors très très peu de chez moi hormis pour des balades en forêt ou aller dans des médiathèques/librairies, même le cinéma j'ai dû mal je suis trop timide il y a plein de gens ça me fait flipper, j'ai peur quand on me regarde dans les yeux), j'étais heureux, réellement, j'allais bien même si cette foutue la timidité maladive ça c'est super chiant mais j'allais bien, je vivais, je bouquinais, je me trouvais des petits loisirs: cuisine, cinoche, peinture, musique, quoique très timide
- puis à un moment je suis allé faire AS honnêtement parce que j'ai rencontré des femmes infirmières via des sites de rencontre dans mon voisinage et quand elles me demandaient ce que je faisais de ma vie je me sentais honteux de leur répondre intérim + longues périodes de chomage, donc j'ai travaillé en gériatrie sans réfléchir en tant qu'AS (en pensant passer INF et que ce sera ma carrière jusqu'à la retraite et les cours de soins infirmiers c'est faisable c'est pas bien sorcier), j'y ai vu des cas de maltraitance, c'est aussi déprimant que la psychiatrie ça m'a déglinguax
j'ai quitté mon boulot, j'ai fait du sport, je suis allé marcher, je me suis fixé comme objectif de me trouver une passion qqconque (puis je me suis intéressé à deux trois trucs, vieux films, peinture, cinoche, bouquins, philo)
mais je sors plus trop de chez moi, à nouveau hikikomori, avant j'allais parfois faire des balades et ça me faisait du bien, je commence à en refaire petit à petit
là je vais reprendre en lettres en étant bien amoché
