Topic de PubliusOvidius :

Pouvez-vous CITER un extrait de LIVRE/POESIE de TÊTE ?

Même si ça n'est qu'une phrase ou un vers.

Voyons ce qui a marqué le forum.

Ah ! S'écria-t-elle en sentant la colère lui donner une envie de vengeance
With Usura has no man a house of good stone.
Aujourd'hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/03/3/1611133513-ahihaitriste.png

Le 13 janvier 2024 à 22:45:46 :
Ah ! S'écria-t-elle en sentant la colère lui donner une envie de vengeance

Ah, Maraud ! Ah, Faquin ! Ah ! Tu t'en repentiras !

Le 13 janvier 2024 à 22:47:13 :
Aujourd'hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/03/3/1611133513-ahihaitriste.png

Un souvenir d'école ?

Cachez ce sein que je ne saurais voir par de pareils objets les âmes sont choquées et cela fait naître de coupables pensées...

Vous êtes donc bien tendre à la tentation et la chair sur vos sens fait grande impression ? Et je vous verrais nu du haut jusque en bas que toute votre peau ne me tenterait pas.

Dédicace à Gut qui une fois encore avait raison.

Demain dès l'aube à l'heure où blanchit la montagne je partirai
HO PAYSAN DE L'EMPEREUR
AH L'EMPEREUR DES PAYSANS
je vie je meurs, je me brule et me noie, j'ai chaud extreme en endurant froidure
la vie m'est et trop molle et trop dure, j'ai grand ennuis entremelés de joie
Heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage
Ou comme cestuy là qui conquit la toison
Et puis est retourné plein d'usage et raison
Vivre entre ses parents le reste de son âge.
Ainsi se tenait, devant ces bourgeois épanouis, ce demi-siècle de servitude.
Un tiens vaut mieux que deux tu auras https://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541952-risitas182.png

"We used to peel back time, wedges of hours dripping with eternity. [...] As the shade encircled us in the oasis of the unreal, we hoped to never emerge".

Depuis que j'ai fini Meet Us by the Roaring Sea, clairement le bouquin vit dans ma tête sans payer le loyer. :hap:

Ah ! Que j’en vois bien peu songer à cette mort,
Et si chacun la cherche aux dangers de la guerre,
Tantôt dessus la mer, tantôt dessus la terre,
Mais las ! Dans son oubli tout le monde s’endort.

De la mer, on s’attend à ressurgir au Port,
Sur la Terre, aux effrois dont l’ennemi s’atterre :
Bref, chacun pense à vivre, et ce vaisseau de verre
S’estime être un rocher bien solide, et bien fort.

Je vois ces vermisseaux bâtir dedans leurs plaines
Les monts de leurs desseins, dont les cimes humaines
Semblent presque égaler leurs cœurs ambitieux

Géants, où poussez-vous ces beaux amas de poudre ?
Vous les amoncelez, vous les verrez dissoudre :
Ils montent de la Terre ? Ils tomberont des Cieux.

Jean de Sponde, Essai de quelques poèmes chrétiens, 1588

La métaphore de la vie comme navire de verre (c'est-à-dire d'une fragilité extrême), mais qui brave malgré tout les océans de manière insolente m'a toujours fasciné.

Je suis totalement baroque: la vie est mouvement, chaos et s'avère être aussi éphémère que la flamme d'une bougie. C'est désespérant, mais ça me parle.

Le 13 janvier 2024 à 22:50:58 :
Cachez ce sein que je ne saurais voir par de pareils objets les âmes sont choquées et cela fait naître de coupables pensées...

Vous êtes donc bien tendre à la tentation et la chair sur vos sens fait grande impression ? Et je vous verrais nu du haut jusque en bas que toute votre peau ne me tenterait pas.

Dédicace à Gut qui une fois encore avait raison.

Je l'ai vu dans l'aprem, à fleur de peau comme ça lui arrive.
Je n'ai toujours pas lu le tartuffe, honte à moi.

Car je hais tous ces larbins de l'espérance qui me forcent à habiter le destin. Je ne suis pas grec moi, je ne récite pas Oedipe à Colone, Sophocles ne me fut pas donné avec le lait du biberon !
"Notre vie sociale est comme un atelier d'artiste; remplie d'ébauches délaissées dans lesquelles nous avons cru un instant pouvoir remplir notre besoin d'un grand amour"

Dans une terre grasse et pleine d'escargots
Je veux creuser moi meme une fosse profonde
Ou je puisse a loisir étaler mes vieux os
Et dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde

Je hais les testaments et je hais les tombeaux
Plutôt que d'implorer une larme du monde
Vivant, j'aimerais mieux, inviter les corbeaux
A saigner tous les bouts de ma carcasse immonde

après je sais plus :rire:

Données du topic

Auteur
PubliusOvidius
Date de création
13 janvier 2024 à 22:43:53
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