Topic de PubliusOvidius :

Pouvez-vous CITER un extrait de LIVRE/POESIE de TÊTE ?

Le 13 janvier 2024 à 23:15:17 PubliusOvidius a écrit :

Le 13 janvier 2024 à 23:13:40 :

Le 13 janvier 2024 à 23:11:30 [FIREWORK] a écrit :La cigale ayant chanté tout l’été se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue

Tu vois le destin de la France dans ta boule de cristal ? https://image.noelshack.com/fichiers/2022/38/6/1663996996-full-2.jpg

Elle alla crier famineChez la Fourmi sa voisine,La priant de lui prêterQuelque grain pour subsister

Un avis géopolitique sur l'identité de la fourmi ?

On m’aurait demandé il y a 10 ans, j’aurais dit l’Allemagne.

En 2024, l’Allemagne est complètement à plat (et méprise le laxisme français). Je ne vois pas.

A part si la France accepte les conditions (nommées faussement « d’austérité » chez nous) des frugal 4, peut-être cet ensemble.

Ou les US, once again.

Ce qui est sûr, c’est que la France a sauvé la Grèce et que la Grèce ne sauvera pas la France.

tout ce qui existe dans la création sans mon consentement existe à mon insu

Harmonie du soir de Baudelaire
Certains vers du dernier poème des fleurs du mal
Et Liberté de Eluard

Et une citation de Châteaubriant qui m'a marqué même si c'est juste une petite phrase : à celui qui peut s'envoler, peu importe les souffrances de la terre

Le 13 janvier 2024 à 23:17:58 :
Maître corbeau sur son arbre perché tenait en son bec un fromage
Maître renard par l'odeur alléché lui tint à peu près ce langage
Oh maître corbeau, que être joli que vous me semblez beau
si votre ramage se rapporte à votre plumage vous être le phénix des hôtes de ces bois
A ces mots le corbeau tint plus de joie et pour montrer sa belle voix
Ouvrit un large bec et laissa s'échapper son fromage

Ca doit être à peu près ça de souvenir. :(

Je crois que ton début est bon :ok:

Le 13 janvier 2024 à 23:17:17 :
Y'a des kheys qui se foutent de la gueule de l'Op à c/c des pavés :rire:

C'est largement possible qu'ils les sachent.

Histoire de citer autre chose que ce que tout le monde connaît déjà, quelque chose de récent (enfin presque) :

Je connais des collines qui s'imaginent reines, règnent sur l'opéra des orages féminins, et tu peux doucement poser ta tête nue sur leurs courbes de pain de joie et de misère.

[...]

Mais dans le cercle alors on pourrait s'immoler sur des cîmes vertiges, pas pour tourner en rond comme on le croit parfois, non! Pour créer des spirales, des colonnes aspirantes, et je tiens mon pégase, je ne le lâche pas, je l'ai monté à cru, il est aussi sauvage que je suis devenu après avoir appris l'alphabet pourrissant des grands calculateurs à hauteur d'escabeau, à ras des certitudes établies à quoi bon?

Chérie, je suis devenu rationnel! Le jour d'après cynique et je ne sens plus rien, à présent tout me glisse dessus, me coule à l'extérieur je sais me débrouiller avec le brouhaha, avec le bruit des masses.

[...]

Et tout ça c'est parure, c'est attitude vaine, c'est pose et compagnie; on le sait qu'il suffit qu'un rayon de soleil se plante au bon endroit, sur ce balcon foutoir pour que le chant s'élève.

Et tu n'y pourras rien, et je n'y pourrai rien, si tu l'as oublié, tu as tout oublié, et tu peux te baigner dans des baignoires d'or / tu peux te rouler dans la luxure encore, tu peux te pétrir le membre Impérator et l'intellect, car je sais que tu sais que tu sais que tu sais que tu sais que tu sais que je sais, mais tu seras toujours pauvre, dépenaillé, minable / et creux, caracoleur, caricature, épouvantail, ne fais peur qu'aux moineaux, je t'aime bien c'est pas ça, je fais plus que t'aimer, allez, je suis fait de même bois de sang, de la même écriture, nous sommes entre nous.

Nous n'avons fait que fuir Nous cogner dans les angles Nous n'avons fait que fuir Et sur la longue route Des chiens resplendissant Deviennent nos alliés

Et je le sais d’autant plus par coeur que ça provient d’un morceau de musique expérimental que j’ai adoré.

« Selon que vous soyez puissants ou misérables les jugements de cours vous rendront blancs ou noirs » Lafontaine. Les animaux malades de la peste.
fort peu de têtes qui pensent, beaucoup de bouches qui parlent
Je ne songeais pas à Rose
Rose au bois vient avec moi
Nous parlions de quelque chose
Mais je ne sais plus de quoi

Le 13 janvier 2024 à 23:31:29 LeSageAlpha a écrit :
« Selon que vous soyez puissants ou misérables les jugements de cours vous rendront blancs ou noirs » Lafontaine. Les animaux malades de la peste.

Si tu aimes La Fontaine, tu devrais lire La Bruyère, si ce n’est pas déjà fait. Moins fantaisiste, mais tout aussi, voire davantage, assassin envers les hypocrites et tous ces masques qui se créent en société.

"L'idiot seul est équipé pour respirer." https://image.noelshack.com/fichiers/2016/51/1482448857-celestinrisitas.png
Je peux réciter un livre entier par coeur nofake :oui:

Le 13 janvier 2024 à 23:35:03 Japhetite755 a écrit :
Je peux réciter un livre entier par coeur nofake :oui:

Lequel ? :noel:

Le 13 janvier 2024 à 23:35:24 :

Le 13 janvier 2024 à 23:35:03 Japhetite755 a écrit :
Je peux réciter un livre entier par coeur nofake :oui:

Lequel ? :noel:

Une saison en enfer

Et le sang, sang affreux, de toute part coulait
Sur ce pauvre être ayant pour crime d'être laid

:(

Le 13 janvier 2024 à 23:37:31 :

Le 13 janvier 2024 à 23:35:24 :

Le 13 janvier 2024 à 23:35:03 Japhetite755 a écrit :
Je peux réciter un livre entier par coeur nofake :oui:

Lequel ? :noel:

Une saison en enfer

Il y a plus gros, mais ça fait quelques pages quand-même, impressionnant.

Dans le genre moi je pourrai réciter toute la (petite) nouvelle "Les bosses dans le jardin" de Dino Buzzati. J'ai dû l'enregistrer pour un audio donc forcément...

"Quand la nuit est tombée, j’aime me promener dans le jardin. Ne croyez pas que je sois riche. Un jardin comme le mien, vous en avez tous. Et plus tard vous comprendrez pourquoi..." Une très belle nouvelle :oui:

C'est un trou de verdure où chante une rivière
Où les haillons d'argent s'accrochent follement aux herbes.

Il a deux trous rouges au côté droit.

Le 13 janvier 2024 à 23:27:29 :
Histoire de citer autre chose que ce que tout le monde connaît déjà, quelque chose de récent (enfin presque) :

Je connais des collines qui s'imaginent reines, règnent sur l'opéra des orages féminins, et tu peux doucement poser ta tête nue sur leurs courbes de pain de joie et de misère.

[...]

Mais dans le cercle alors on pourrait s'immoler sur des cîmes vertiges, pas pour tourner en rond comme on le croit parfois, non! Pour créer des spirales, des colonnes aspirantes, et je tiens mon pégase, je ne le lâche pas, je l'ai monté à cru, il est aussi sauvage que je suis devenu après avoir appris l'alphabet pourrissant des grands calculateurs à hauteur d'escabeau, à ras des certitudes établies à quoi bon?

Chérie, je suis devenu rationnel! Le jour d'après cynique et je ne sens plus rien, à présent tout me glisse dessus, me coule à l'extérieur je sais me débrouiller avec le brouhaha, avec le bruit des masses.

[...]

Et tout ça c'est parure, c'est attitude vaine, c'est pose et compagnie; on le sait qu'il suffit qu'un rayon de soleil se plante au bon endroit, sur ce balcon foutoir pour que le chant s'élève.

Et tu n'y pourras rien, et je n'y pourrai rien, si tu l'as oublié, tu as tout oublié, et tu peux te baigner dans des baignoires d'or / tu peux te rouler dans la luxure encore, tu peux te pétrir le membre Impérator et l'intellect, car je sais que tu sais que tu sais que tu sais que tu sais que tu sais que je sais, mais tu seras toujours pauvre, dépenaillé, minable / et creux, caracoleur, caricature, épouvantail, ne fais peur qu'aux moineaux, je t'aime bien c'est pas ça, je fais plus que t'aimer, allez, je suis fait de même bois de sang, de la même écriture, nous sommes entre nous.

Nous n'avons fait que fuir Nous cogner dans les angles Nous n'avons fait que fuir Et sur la longue route Des chiens resplendissant Deviennent nos alliés

Et je le sais d’autant plus par coeur que ça provient d’un morceau de musique expérimental que j’ai adoré.

Je viens d'aller voir, sacré truc quand même https://image.noelshack.com/fichiers/2022/38/5/1663921748-ahi.png Fan de Noir Desir ou de Cantat ?

Le 13 janvier 2024 à 23:46:32 :
C'est un trou de verdure où chante une rivière
Où les haillons d'argent s'accrochent follement aux herbes.

Il a deux trous rouges au côté droit.

Il y a deux semaines j'ai découvert cette mise en musique de ce poème https://youtu.be/qc_mXtqs8Gg?si=kxsUkJBezgAtteXM https://image.noelshack.com/fichiers/2016/51/1482458179-btg.png
J'aime vraiment beaucoup.

Le 13 janvier 2024 à 23:52:08 :

Le 13 janvier 2024 à 23:46:32 :
C'est un trou de verdure où chante une rivière
Où les haillons d'argent s'accrochent follement aux herbes.

Il a deux trous rouges au côté droit.

Il y a deux semaines j'ai découvert cette mise en musique de ce poème https://youtu.be/qc_mXtqs8Gg?si=kxsUkJBezgAtteXM https://image.noelshack.com/fichiers/2016/51/1482458179-btg.png
J'aime vraiment beaucoup.

Je plussoie, c'est le seul poème qui m'ait fait pleurer étant gosse.

Données du topic

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PubliusOvidius
Date de création
13 janvier 2024 à 22:43:53
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