J'était persuadé d'être dysphorique de genre, bah non.
SuppriméEn vrai, les seul truc qui m'on fais tilté chez les "transphobe" c'est les meme a la con de cliché sur les trans genre " daddy issue", " appartement dégueulasse", ou " BDSM/ABDL", genre je me suis dis que c'était curieux tout ces clichés communs.
Surtout abdl, y'a une proportion énorme de personne trans dans ce fétischisme, et c'est un fétischisme remplis de gens ayant eu des problème dans l'enfance.
Si seulement il y avait plus de psy comme la tienne, mon pote ne se serait peut être pas dévoyé
Tu as toujours été attirée par les femmes ?
Le 21 novembre 2022 à 08:40:36 :
C'est super que tu ailles mieux khey
Si seulement il y avait plus de psy comme la tienne, mon pote ne se serait peut être pas dévoyé
Tu as toujours été attirée par les femmes ?
Oui toujours, mais au plus profond de ma fausse dysphorie de genre, j'ai même été jusqu'a pensé que j'était gay, inconsciemment pour m'éloigné toujours plus de l'image de mon père
Du coup à ton avis comment on sait si c'est safe pour son mental et son futur une personne qui choisit de faire une transition ?
Parce que j'ai remarqué qu'un bon 90% des transgenres sont not ready pour la suite
Le 21 novembre 2022 à 08:25:35 :
Le 21 novembre 2022 à 08:22:29 :
La dysphorie de genre existe, ça personne ne le conteste.Ce qui est contesté à juste titre c'est l'idée que lorsqu'une personne est atteinte de maladie mentale (car c'est ce que c'est) au lieu d'aligner son trouble mental sur la réalité (comme on le ferait pour un anorexique en lui expliquant que non, il n'est pas obèse à 55 kilos) on essaye d'aligner la réalité sur son trouble mental (ce qui reviendrait à prescrire un régime dukan à ton anorexique de poche).
Le truc, c'est que c'est comme dire a un incel pure et durs qu'il se trompe sur tout, c'est le même niveau de dissonance cognitive, les personnes qui se pensent trans ne sont pas responsable en grande partie.
Genre, ce que je décrit, apparement c'est courant chez les personne ayant été abusé dans leur enfance, juste que la psychatrie sans bas les couilles et vu que c'est extrèmement proche de la dysphorie de genre la case dedans ( vu que la personne en plus s'y attache naturelement ), après je suis pas psy mais tu vois le délire.
Mais, comme j'ai dis, les enfants ayant subis ça, la société s'en branle, on attend qu'ils grandissent et devienne des ksos.
Une meuf ayant été abusé et qui finis a tapiné plus tard, y'a pas de nom pour ça dans le DSMTruc.
Je suis entièrement d'accord avec toi, t'es très lucide sur le fait que les personnes vues comme ayant un "problème" sont rarement comprises par la société. Cependant je reste persuadé que c'est à la fois plus facile et beaucoup plus monstrueux que de dire aux dysphoriques "il faut vous massacrer à coups de chirurgie et d'hormones qui supprimeront toutes vos chances d'être un jour un être humain fonctionnel."
Le 21 novembre 2022 à 08:42:20 :
Du coup à ton avis comment on sait si c'est safe pour son mental et son futur une personne qui choisit de faire une transition ?Parce que je sais que j'ai remarqué qu'un bon 90% des transgenres sont not ready pour la suite
Je dirais 60/70% pour ma part.
Mais, enfaite c'est simple, déja si tu remplace "homme/masculin" par "père/homme m'ayant dégouté/maltraité dans mon enfance" pour les symptomes de la dysphorie de genre et que ça colle, voila quoi, une vrai personne trans ça collera pas.
Après sinon, je dirais les clichés des "faux trans" comme on dis, a savoir problème de figure masculine dans l'enfance, fétischisme BDSM/ABDL/Sissy, image biaisé de la femme, ne pas avoir envi de se faire opéré du pénis ( gros redflag pour la dysphorie de genre ).
Le 21 novembre 2022 à 08:41:47 :
Le 21 novembre 2022 à 08:40:36 :
C'est super que tu ailles mieux khey
Si seulement il y avait plus de psy comme la tienne, mon pote ne se serait peut être pas dévoyé
Tu as toujours été attirée par les femmes ?Oui toujours, mais au plus profond de ma fausse dysphorie de genre, j'ai même été jusqu'a pensé que j'était gay, inconsciemment pour m'éloigné toujours plus de l'image de mon père
Partage ton expérience au max, si ça peut éviter des transitions inutiles
Tu es "resté trans" combien de temps ?
Le 21 novembre 2022 à 08:21:59 morytha a écrit :
Le 21 novembre 2022 à 08:18:15 :
Le 21 novembre 2022 à 08:09:25 morytha a écrit :
Le 21 novembre 2022 à 08:06:53 :
Je ne dis pas qu’après faut avoir un profil type pour transitionner et renié la transidentité de certaines personnes ici même mais que parmi les detransitionners beaucoup auraient pu être mieux réorienté en tout casBah, perso je crois en la dysphorie de genre, la science la prouvé, mais c'est extrêmement rare, et que certains trouble en son extrêmement proche.
Pour les gens comme moi, t'a pas idée de la dissonance cognitive quand on me disait que j'était pas trans, genre je fuyais ça comme la peste, genre inconsciemment je me suis voilé la face sur le vrai soucis, et genre dans les semaine qui ont suivi le déclic j'ai plein de souvenir qui son remonté, je croyais pas a ça mais putain ca existe vraiment
Y a pas de "preuve" de la dysphorie de genre. C'est juste le nom qu'on pose sur un phénomène subjectif que décrivent ceux qui y sont sujets. Ça n'a pas de sens de dire que certains ressentent être l'autre sexe mais ne sont pas dysphorique, ou inversement. C'est un concept purement phénoménologique dont la ou les origines reste floues et débattues.
L'affirmation "tu es trans" ou sa négation n'a pas de valeur de vérité. Ça ne se réfère à aucune réalité matérielle, c'est un choix personnel compte-tenu de son ressenti subjectif.
Donc les gens qui disent "t'es pas vraiment trans" comme d'ailleurs ceux qui disent "j'ai réalisé que j'étais trans", toutes ces affirmations sont dénuées de sens. Le fait est que dans ton cas tu as eu un épisode de dysphorie de genre, que tu sembles en avoir identifier les origines réelles ou supposées, et que ça a fait disparaitre cette dysphorie.
Non, je pense qu'une bonne partie des transgenre ont quelque chose comme moi, si c'était plus étudié par la psychatrie on aurai un nom sur ce trouble, c'est 99% des symptômes de la dysphorie de genre sans l'être.
La dysphorie de genre c'est le phénomène mental. Et les "troubles" bien définis ça n'existe pas, y a tout un continuum d'états mentaux et physique qu'on regroupe arbitrairement derrière des concepts abstraits. C'est comme l'homosexualité et l'hétérosexualité, ça n'existe pas réellement, c'est des concepts abstraits qui nous servent à schématiser le réel. Mais y a pas quelque chose qui s'appellerait l'homosexualité et que certains auraient comme attribut et d'autre pas, le réel fonctionne pas comme ça
La dysphorie de genre existe mais c'est extrêmement rare, la science avais étudié le cerveau de personnes dysphorique de genre réellement et leur cerveau était similaire a ceux du sexe imaginé.
Oui la dysphorie de genre existe mais c'est le phénomène mental. Le fait qu'on trouve des corrélations entre ce phénomène et un certain fonctionnement du cerveau ça nous permet d'étudier les origines physique de ce phénomène, mais ça ne permet pas d'identifier de façon essentialiste la dysphorie comme si elle était réductible à un état matériel.
Faut un juste millieu, c'est pas comme ça qu'on pourra aidé les personnes qui se pensent trans, toute ma vie les meme ou propos transphobe n'on fais que renforcé l'idée que j'était trans.
La transidentité n'a pas de sens en tant que réalité objective c'est ça le truc. L'erreur était de penser que tu étais une fille comme si ça correspondait à un fait objectif, fait dont tu aurais découvert ensuite que c'était pas le cas. Mais ça n'est jamais un fait objectif, c'est un ressenti subjectif. Tu avais ce ressenti à un moment d'être une fille et maintenant tu ne l'as plus. Il n'y a pas des personnes pour qui ce ressenti serait plus véritable. C'est uniquement une affaire de ressenti.
Ne serait-ce que parce que les genre : fille et garçon sont des constructions sociales donc culturelles, elles existent dans nos imaginaires mais n'ont pas de réalité matérielle. On ne peut pas réaliser qu'on est une fille comme si c'était un fait hors de notre seul imaginaire. On se sent fille ou on se sent garçon, la question se réduit à ça.
Et qui a dit que ce ressenti ne pouvait pas évoluer ? Le problème de la transphobie c'est justement un problème d'essentialisation, le fait de vouloir faire de ce ressenti un fait, comme si il était naturel pour certains de ressentir être une fille - les femelles - et contre-nature pour d'autres. Mais comme on l'a vu ça n'a pas de sens de penser la chose comme ça.
Mais, il faut des années et des années pour avoir le déclic, ca passe par pas mal de chose dont une énorme déconstruction/remise en cause de sois et son identité/dissonance cognitive.
J'aurai fais une transition, j'aurai soigné la forme, mais pas le fond, la j'ai soigné le fond quasiment, j'ai plus besoin de changer la forme, tu vois le concept ?
Et tant mieux, si tu as pu apaiser la souffrance qu'avait ce ressenti sans opération lourde : traitement hormonal, voire opération chirurgicale. C'est une bonne chose. Les pistes psychologiques sont à étudier, mais après si quelqu'un veut transitionner hormonalement ça reste son choix et y a aucun mal à ça. Faut juste bien mesurer les conséquences
Tu es un rescapé
Tu as une mission maintenant : dépasse JVC ou tu prêches des convaincus et va raconter ton histoire sur les réseaux "normaux", rends toi dans des assos, fais des conférences, etc
Tu as le pouvoir de sauver beaucoup de vies, fais le!
Données du topic
- Auteur
- morytha
- Date de création
- 21 novembre 2022 à 07:52:29
- Date de suppression
- 21 novembre 2022 à 08:59:00
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