[Nocturne] l'oeuvre d'art qui CHANGÉ votre vie
Le 12 septembre 2022 à 04:50:51 :
Le 12 septembre 2022 à 04:40:51 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 04:31:06 :
Le 12 septembre 2022 à 04:16:27 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 04:09:36 :
Le 12 septembre 2022 à 04:02:27 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 04:00:44 :
Le 12 septembre 2022 à 03:59:02 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 03:57:20 :
Le 12 septembre 2022 à 03:50:02 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 03:47:50 :
Le 12 septembre 2022 à 03:43:55 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 03:42:05 :
Ouah le pavéBouquin : Les pensées de Pascal
L'argument t'as convaincu ? Qu'est ce que tu en as tiré pour toi même et le monde ?
En fait je trouve que Blaise Pascal est l'homme le plus intelligent que la Terre a pu connaitre. C'est un génie dans tous les domaines, un touche à tout mais niveau EXPERT à chaque fois. C'est juste tellement intéressant de lire un bouquin qui retranscrit toutes les pensées que lui écrivait sur des bouts de papier.
Tu as trouvé quelqu'un que tu admires donc ?
Je comprends un peu ça. J'ai eu le même ressenti envers d'autres personnes considérées génies comme Tesla. Mais du coup, quelles leçons est ce qu'il t'a enseigné ?
Admirer c'est un grand mot... Mais j'ai un très grand respect pour lui.
Il ne m'a enseigné aucune leçon réelle. On va dire qu'il prêchait un convertiJe vois, c'est plaisant parfois de trouver dans les livres quelqu'un qui, à travers les âges, valide tes idées. On se sent moins incompris et moins incohérent je trouve.
C'est ça
J'ai eu la même sensation avec une des musiques cités, et quelques bouquins aussi. Du platon, du stoïcisme, du schopen, et l'Enracinement. Mais quelque part je pense aussi que c'est une base à partir de laquelle il faut aller plus loin
Oui je suis d'accord. Après j'ai découvert Pascal après Platon, Marc Aurèle et Schopenhauer que j'ai étudié en prépa, ma pensée à bien évoluée depuis le temps et ce sont des auteurs/philosophes que j'aime beaucoup. En réalité y en a pas beaucoup que je n'aime pas, à part peut-être Nietsche
Pas forcément évident de sortir de sa zone de confort, après j'ai déjà étudié tous les philosophes incontournables (ou presque), je pense que je suis allé suffisamment loin
Désolé si ce que j'écris ne fait pas trop de sens, je me perd un peu
Tiens, j'ai pas tant accroché à Nietzsche non plus. Schopen m'y fait penser sur pas mal d'aspect mais pour ce que j'ai lu de lui (pas grand chose) sa vision me semble simplement plus... Proche du vrai. Mais aussi de quelque chose qu'il faut dépasser parfois. J'aime sa vision sur l'éthique par exemple pour ce que j'en sais (compassion ? ) mais son pessimisme, c'est quelque chose que je vois comme un obstacle à vaincre
En un mot, je ne suis pas convaincue de l'insatiété de l'existence, de sa fatalité, ni de la souffrance qui en découle (arrête moi si je me trompe de philosophe )
Ca fait sens, t'inquiète pas.
Je pense honnêtement que pour Schopenhauer il faut être dans une certaine période de sa vie avec un certain mood pour être d'accord avec lui.
J'espère aussi qu'on parle de la même chose mais ; j'ai pu comprendre ce qu'il voulait dire sur la fatalité de l'existence, tout tourne autour du désir et de l'ennui. On court après nos désirs, c'est ce qui nous fait nous lever le matin et nous met en action puis dès que ce désir est obtenu alors on en cherche un nouveau.
Sauf que souvent le désir n'est pas forcément assouvi... Ou alors il ne l'est que partiellement... Ou bien il n'est pas aussi bien que dans nos pensées donc on est déçu, on souffre. Une souffrance qui peut être faible ou violente. Alors on cherche un autre désir à assouvir...
L'ennui lui vient quand on assouvit un désir "bon je l'ai, maintenant je fais quoi ?"Par exemple y a le philosophe René Girard qui explique cet ennui suite à un désir assouvi dans le domaine amoureux. (Je me reconnais malheureusement dedans)
On désire fortement une personne, on l'idéalise, on rêve de tout ce qu'on pourrait faire avec cette personne. Puis dès que ce désir devient réalité, on "obtient" cette personne, et bien on se rend compte que le désir de la posséder était plus important, plus intense qu'une fois obtenu.Il prend l'exemple des cartes pokémon dans la cours de récréation. Une fois la super carte légendaire obtenue qu'on rêvait tant quand on était enfant, on la met de côté et on n'y touche plus, comme si elle avait perdu de sa valeur...
C'est aussi ce que j'ai entendu de Schopen, en fait le point sur lequel je ne suis pas d'accord avec lui c'est que la recherche insatiable ou non, nous rend forcément malheureux. Je ne pense pas que ce soit une fatalité. Il considère que la raison éclaire notre malheur et le rend plus intense encore, moi je trouve que la raison nous permet de comprendre nos malheurs, de les accepter, et de les surpasser.
Personnellement je ne suis pas malheureuse d'être en quête, j'ai même du mal à comprendre qu'on puisse l'être car justement, sans quête il n'y'a que l'ennui ( il attaque aussi le bonheur en le décrivant comme un ennui )
Plus précisément, je pense que le rationnel doit soutenir notre émotionnel (idéaliser la personne par exemple) en lui remettant les pieds sur terre.
Je vais pas trop m'étaler mais j'ai été parasociale pendant un temps, et je suis toujours un peu dans cette relation. J'idéalise une personne mais j'en ai conscience et cette conscience me permet d'approcher la vérité et de ne pas être déçue. Toujours se rappeler que les autres aussi sont des humains à part entière, être prêt à les accepter entièrement en mettant de côté notre vision idéale que l'on sait partiellement fausse...
Vu l'heure c'est un peu brouillon, mais voila. Dans la quête de cette carte pokémon, je pense que les gens ne sont pas spécialement malheureux ( alors que Schopen décrit cette quête d'affamé comme un malheur )
Je suis d'accord avec toi sur ta critique de Schopenhauer et que notre raison surpasse tout et doit soutenir notre émotionnel.
Quand j'étais dans la vision de Schopenhauer c'était dans des périodes de dépression, on a plus envie de se mettre en quête car "à quoi bon ?" Cette spirale négative qui renvoie du négatif c'est un terreau fertile pour les thèses de Schopenhauer.
Y a trois ans je t'aurais dit que tout est foutu, à quoi bon continuer, mes désirs ne m'apportent que du malheur et ceux que j'assouvis ne me donnent presque pas de bonheur donc je m'ennuie.
Heureusement aujourd'hui c'est bien différent, même si certaines idées peuvent revenir parfois...Très très intéressant ta vision sur ton couple et comment tu gères tout ça, je note
Et pour finir, je pense aussi qu'un humain plus "complet", "authentique" passe forcément par la conscience et l'acceptation de toutes les failles liées à l'humain. Premier pas essentiel pour se comprendre soi même et ne pas tomber dans les pièges de notre propre esprit
Le 12 septembre 2022 à 05:04:54 :
My body is a cage
The Univers Seems To Be
Le 12 septembre 2022 à 04:47:46 :
Le 12 septembre 2022 à 04:40:40 :
super topic l'OpIl y a tellement de choses boulversantes .. En vrac
Sonates de bach par Menuhin, et d'autres dont j'oublie le nom ou l'orthographe
Les ailes d'Honéamise (ça remonte, j'avais 15 ans et je découvrait wagner
J'ai lu un message sur Memories, le chapitre dans l'espace avec Madame Butterfly, immense moment de magie hors de ce monde, et très philosophique.. (pas la mémoire des noms je sais c'est chaint)
Akira (ça remonte encore, les premiers manga coloré en version souple chez des amis japonais (oui j'ai plus 25 piges, mais osef hein
Ensuite la version animé, seconde claque.
Quitter le présent de l'enfance pour des univers d'adultes avec toute la violence qu'on nous cache à cet age (je devais avoir 8 ans quand je voyais Tetsuo entouré de fille à moitiées nues et des piles de gélules de MDMAPlus tard, les Gladiators (le groupe de reggae) et un tas d'autres aussi
Blow up d'antonioni, puis plus tard l'Aventura du même génie italien,
Tout les films d'eric Rohmer..
c'est sans fin ta question, mais c'est agréable de lire des choses un petit peu au dessus du panier par ici.
C'est qualitatif ici la nuit (je suis plus ou moins ancien et nouveau ici, je viens par périodes courtes)
Heey merci, ça fait deux-trois fois que je fais ce genre de topics et vos bons retours me donnent envie de continuer, les idées ne manquent pas
Cette transition de l'enfance à l'adulte c'est intéressant, je l'ai vécu avec une série de livre toute différente dont c'est un thème sous jacent et omniprésent : "A Series of Unfortunate Events". Ce n'est pas spécialement graphique, mais c'est une série qui commence mal, qui fini mal, et dans laquelle les personnages principaux, trois orphelins, se retrouvent balancés du jour au lendemain dans le monde des adultes, des manigances, des miroirs, des mensonges ... C'est considéré littérature jeunesse et elle est porteuse d'innombrables messages pour aider à grandir.
Et oui, il y a tellement de choses à donner, c'est pour ça que je n'en cite que quelques unes et n'en demande qu'une. Au dela des oeuvres j'aime demander surtout comment les gens l'ont perçu et vécu, comment ça les a changé, mais peu ont répondu à cette question
Je trouve ça cool que cette simple question à elle seule puisse permettre des heures et des jours de discussion si on le souhaitait
C'est vrai que cette simple question pourrait remplir des jours et des jours d'échanges.
Je ne connais pas l'oeuvre dont tu parle, c'est intéressant.
Effectivement il y a des moments clé dans sa vie, avec des oeuvres qui ont précipité ces moments clé.
Quand on aime l'art en général, c'est difficile de se retourner et d'en choisir un seul.
Rien qu'avec la musique, si je devais choisir même 20 morceaux (tout genre confondu) majeurs qui m'ont bcp influencé, je n'y arriverais pas.
Mais ta question est bien plus agréable à recevoir que les sempiternels et affligeant "Quel est votre oeuvre préféré"
Il y a quand un même tellement de choses entre la peinture, la littératures, le cinéma, la musique, le théatre, l'art moderne / conceptuel (bof cela dit mais il y a des exceptions) la poésie (la littérature est souvent, souvent de la poésie autant que l'officielle)
Un coup de coeur recent : Les lettres d'amour de Pesoa à sa fiancé.
Touchant pour l'aspect naif et candide d'un artiste de génie. Comme dans les lettre de Vincent à son frère, on peut se reconnaître dans la maladresse et le romantisme naif. Cela recadre un peu dans le bon sens les auto-critiques que l'on se fait dans un monde cynique où pour être "un humain de qualité" il faudrait être adapté aux autres, ne pas être fragile, etc..
Par exemple, en lisant les lettre à la fiancée, je retrouvais l'idée que j'avais de la (ma) vérité amoureuse, passionnée, romantique sans limites, maladresse aussi bien sûr, à l'opposé d'un "The Game" et autre guide comportementaux des pick-up artistes. . cela remet en perspectives de savoir qu'ajourd'hui, un naif comme Pesoa est enseigné partout dans le monde, et les champion de la drague et qui auraient, eux, tout compris à l'amour, pas une trace de leur vie ne perdurera après leurs vie pleine "d'exploits".
je ne sais pas si je suis assez limpide, je pense que oui mais dis moi
Sinon je viens de me remémorer un truc, pas vraiment une oeuvre mais une émission télé et même un genre complet, la musique a capella que j'ai découvert avec l'emission sing off
Je peux pas dire que je suis un zicos, j'en écoute comme tout le monde mais plus ce qui me tombe dans l'oreille en étant bon public sans vraiment passer ma vie un casque sur les oreilles. Ca a pas vraiment changé mais depuis cette émission, avec le fait que chaque humain prend un rôle musical bien précis et très spécifique, j'ai l'impression d'un tout petit peu comprendre ce que j'écoute, au lieu de juste l'entendre
Le 12 septembre 2022 à 05:06:01 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 04:50:51 :
Le 12 septembre 2022 à 04:40:51 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 04:31:06 :
Le 12 septembre 2022 à 04:16:27 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 04:09:36 :
Le 12 septembre 2022 à 04:02:27 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 04:00:44 :
Le 12 septembre 2022 à 03:59:02 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 03:57:20 :
Le 12 septembre 2022 à 03:50:02 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 03:47:50 :
Le 12 septembre 2022 à 03:43:55 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 03:42:05 :
Ouah le pavéBouquin : Les pensées de Pascal
L'argument t'as convaincu ? Qu'est ce que tu en as tiré pour toi même et le monde ?
En fait je trouve que Blaise Pascal est l'homme le plus intelligent que la Terre a pu connaitre. C'est un génie dans tous les domaines, un touche à tout mais niveau EXPERT à chaque fois. C'est juste tellement intéressant de lire un bouquin qui retranscrit toutes les pensées que lui écrivait sur des bouts de papier.
Tu as trouvé quelqu'un que tu admires donc ?
Je comprends un peu ça. J'ai eu le même ressenti envers d'autres personnes considérées génies comme Tesla. Mais du coup, quelles leçons est ce qu'il t'a enseigné ?
Admirer c'est un grand mot... Mais j'ai un très grand respect pour lui.
Il ne m'a enseigné aucune leçon réelle. On va dire qu'il prêchait un convertiJe vois, c'est plaisant parfois de trouver dans les livres quelqu'un qui, à travers les âges, valide tes idées. On se sent moins incompris et moins incohérent je trouve.
C'est ça
J'ai eu la même sensation avec une des musiques cités, et quelques bouquins aussi. Du platon, du stoïcisme, du schopen, et l'Enracinement. Mais quelque part je pense aussi que c'est une base à partir de laquelle il faut aller plus loin
Oui je suis d'accord. Après j'ai découvert Pascal après Platon, Marc Aurèle et Schopenhauer que j'ai étudié en prépa, ma pensée à bien évoluée depuis le temps et ce sont des auteurs/philosophes que j'aime beaucoup. En réalité y en a pas beaucoup que je n'aime pas, à part peut-être Nietsche
Pas forcément évident de sortir de sa zone de confort, après j'ai déjà étudié tous les philosophes incontournables (ou presque), je pense que je suis allé suffisamment loin
Désolé si ce que j'écris ne fait pas trop de sens, je me perd un peu
Tiens, j'ai pas tant accroché à Nietzsche non plus. Schopen m'y fait penser sur pas mal d'aspect mais pour ce que j'ai lu de lui (pas grand chose) sa vision me semble simplement plus... Proche du vrai. Mais aussi de quelque chose qu'il faut dépasser parfois. J'aime sa vision sur l'éthique par exemple pour ce que j'en sais (compassion ? ) mais son pessimisme, c'est quelque chose que je vois comme un obstacle à vaincre
En un mot, je ne suis pas convaincue de l'insatiété de l'existence, de sa fatalité, ni de la souffrance qui en découle (arrête moi si je me trompe de philosophe )
Ca fait sens, t'inquiète pas.
Je pense honnêtement que pour Schopenhauer il faut être dans une certaine période de sa vie avec un certain mood pour être d'accord avec lui.
J'espère aussi qu'on parle de la même chose mais ; j'ai pu comprendre ce qu'il voulait dire sur la fatalité de l'existence, tout tourne autour du désir et de l'ennui. On court après nos désirs, c'est ce qui nous fait nous lever le matin et nous met en action puis dès que ce désir est obtenu alors on en cherche un nouveau.
Sauf que souvent le désir n'est pas forcément assouvi... Ou alors il ne l'est que partiellement... Ou bien il n'est pas aussi bien que dans nos pensées donc on est déçu, on souffre. Une souffrance qui peut être faible ou violente. Alors on cherche un autre désir à assouvir...
L'ennui lui vient quand on assouvit un désir "bon je l'ai, maintenant je fais quoi ?"Par exemple y a le philosophe René Girard qui explique cet ennui suite à un désir assouvi dans le domaine amoureux. (Je me reconnais malheureusement dedans)
On désire fortement une personne, on l'idéalise, on rêve de tout ce qu'on pourrait faire avec cette personne. Puis dès que ce désir devient réalité, on "obtient" cette personne, et bien on se rend compte que le désir de la posséder était plus important, plus intense qu'une fois obtenu.Il prend l'exemple des cartes pokémon dans la cours de récréation. Une fois la super carte légendaire obtenue qu'on rêvait tant quand on était enfant, on la met de côté et on n'y touche plus, comme si elle avait perdu de sa valeur...
C'est aussi ce que j'ai entendu de Schopen, en fait le point sur lequel je ne suis pas d'accord avec lui c'est que la recherche insatiable ou non, nous rend forcément malheureux. Je ne pense pas que ce soit une fatalité. Il considère que la raison éclaire notre malheur et le rend plus intense encore, moi je trouve que la raison nous permet de comprendre nos malheurs, de les accepter, et de les surpasser.
Personnellement je ne suis pas malheureuse d'être en quête, j'ai même du mal à comprendre qu'on puisse l'être car justement, sans quête il n'y'a que l'ennui ( il attaque aussi le bonheur en le décrivant comme un ennui )
Plus précisément, je pense que le rationnel doit soutenir notre émotionnel (idéaliser la personne par exemple) en lui remettant les pieds sur terre.
Je vais pas trop m'étaler mais j'ai été parasociale pendant un temps, et je suis toujours un peu dans cette relation. J'idéalise une personne mais j'en ai conscience et cette conscience me permet d'approcher la vérité et de ne pas être déçue. Toujours se rappeler que les autres aussi sont des humains à part entière, être prêt à les accepter entièrement en mettant de côté notre vision idéale que l'on sait partiellement fausse...
Vu l'heure c'est un peu brouillon, mais voila. Dans la quête de cette carte pokémon, je pense que les gens ne sont pas spécialement malheureux ( alors que Schopen décrit cette quête d'affamé comme un malheur )
Je suis d'accord avec toi sur ta critique de Schopenhauer et que notre raison surpasse tout et doit soutenir notre émotionnel.
Quand j'étais dans la vision de Schopenhauer c'était dans des périodes de dépression, on a plus envie de se mettre en quête car "à quoi bon ?" Cette spirale négative qui renvoie du négatif c'est un terreau fertile pour les thèses de Schopenhauer.
Y a trois ans je t'aurais dit que tout est foutu, à quoi bon continuer, mes désirs ne m'apportent que du malheur et ceux que j'assouvis ne me donnent presque pas de bonheur donc je m'ennuie.
Heureusement aujourd'hui c'est bien différent, même si certaines idées peuvent revenir parfois...Très très intéressant ta vision sur ton couple et comment tu gères tout ça, je note
Et pour finir, je pense aussi qu'un humain plus "complet", "authentique" passe forcément par la conscience et l'acceptation de toutes les failles liées à l'humain. Premier pas essentiel pour se comprendre soi même et ne pas tomber dans les pièges de notre propre esprit
Je vais réfléchir sur ça, peut être que je ne le faisais pas assez...
Merci pour la discussion s2bu
Vivre sans se prendre la tête, sans chercher la gloire ou l'argent
Vivre calmement avec la nature et un entourage limité à des proches
Comment ça un événement particulier ?
Je crois pas
Et sinon pour du vrai art à la limite mais ça a eu beaucoup moins d'impact
Un morceau de Cunninlynguists https://youtu.be/GK9EmWZNPpo
Le sample a définitivement fait du violon mon instrument préféré
Et c'est suite à ce morceau que j'ai pu me mettre un peu à la musique classique
Le 12 septembre 2022 à 04:53:44 :
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Le 12 septembre 2022 à 04:16:27 suckssstobeyou a écrit :
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Le 12 septembre 2022 à 04:02:27 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 04:00:44 :
Le 12 septembre 2022 à 03:59:02 suckssstobeyou a écrit :
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Le 12 septembre 2022 à 03:50:02 suckssstobeyou a écrit :
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Le 12 septembre 2022 à 03:43:55 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 03:42:05 :
Ouah le pavéBouquin : Les pensées de Pascal
L'argument t'as convaincu ? Qu'est ce que tu en as tiré pour toi même et le monde ?
En fait je trouve que Blaise Pascal est l'homme le plus intelligent que la Terre a pu connaitre. C'est un génie dans tous les domaines, un touche à tout mais niveau EXPERT à chaque fois. C'est juste tellement intéressant de lire un bouquin qui retranscrit toutes les pensées que lui écrivait sur des bouts de papier.
Tu as trouvé quelqu'un que tu admires donc ?
Je comprends un peu ça. J'ai eu le même ressenti envers d'autres personnes considérées génies comme Tesla. Mais du coup, quelles leçons est ce qu'il t'a enseigné ?
Admirer c'est un grand mot... Mais j'ai un très grand respect pour lui.
Il ne m'a enseigné aucune leçon réelle. On va dire qu'il prêchait un convertiJe vois, c'est plaisant parfois de trouver dans les livres quelqu'un qui, à travers les âges, valide tes idées. On se sent moins incompris et moins incohérent je trouve.
C'est ça
J'ai eu la même sensation avec une des musiques cités, et quelques bouquins aussi. Du platon, du stoïcisme, du schopen, et l'Enracinement. Mais quelque part je pense aussi que c'est une base à partir de laquelle il faut aller plus loin
Oui je suis d'accord. Après j'ai découvert Pascal après Platon, Marc Aurèle et Schopenhauer que j'ai étudié en prépa, ma pensée à bien évoluée depuis le temps et ce sont des auteurs/philosophes que j'aime beaucoup. En réalité y en a pas beaucoup que je n'aime pas, à part peut-être Nietsche
Pas forcément évident de sortir de sa zone de confort, après j'ai déjà étudié tous les philosophes incontournables (ou presque), je pense que je suis allé suffisamment loin
Désolé si ce que j'écris ne fait pas trop de sens, je me perd un peu
Tiens, j'ai pas tant accroché à Nietzsche non plus. Schopen m'y fait penser sur pas mal d'aspect mais pour ce que j'ai lu de lui (pas grand chose) sa vision me semble simplement plus... Proche du vrai. Mais aussi de quelque chose qu'il faut dépasser parfois. J'aime sa vision sur l'éthique par exemple pour ce que j'en sais (compassion ? ) mais son pessimisme, c'est quelque chose que je vois comme un obstacle à vaincre
En un mot, je ne suis pas convaincue de l'insatiété de l'existence, de sa fatalité, ni de la souffrance qui en découle (arrête moi si je me trompe de philosophe )
Ca fait sens, t'inquiète pas.
Je pense honnêtement que pour Schopenhauer il faut être dans une certaine période de sa vie avec un certain mood pour être d'accord avec lui.
J'espère aussi qu'on parle de la même chose mais ; j'ai pu comprendre ce qu'il voulait dire sur la fatalité de l'existence, tout tourne autour du désir et de l'ennui. On court après nos désirs, c'est ce qui nous fait nous lever le matin et nous met en action puis dès que ce désir est obtenu alors on en cherche un nouveau.
Sauf que souvent le désir n'est pas forcément assouvi... Ou alors il ne l'est que partiellement... Ou bien il n'est pas aussi bien que dans nos pensées donc on est déçu, on souffre. Une souffrance qui peut être faible ou violente. Alors on cherche un autre désir à assouvir...
L'ennui lui vient quand on assouvit un désir "bon je l'ai, maintenant je fais quoi ?"Par exemple y a le philosophe René Girard qui explique cet ennui suite à un désir assouvi dans le domaine amoureux. (Je me reconnais malheureusement dedans)
On désire fortement une personne, on l'idéalise, on rêve de tout ce qu'on pourrait faire avec cette personne. Puis dès que ce désir devient réalité, on "obtient" cette personne, et bien on se rend compte que le désir de la posséder était plus important, plus intense qu'une fois obtenu.Il prend l'exemple des cartes pokémon dans la cours de récréation. Une fois la super carte légendaire obtenue qu'on rêvait tant quand on était enfant, on la met de côté et on n'y touche plus, comme si elle avait perdu de sa valeur...
C'est aussi ce que j'ai entendu de Schopen, en fait le point sur lequel je ne suis pas d'accord avec lui c'est que la recherche insatiable ou non, nous rend forcément malheureux. Je ne pense pas que ce soit une fatalité. Il considère que la raison éclaire notre malheur et le rend plus intense encore, moi je trouve que la raison nous permet de comprendre nos malheurs, de les accepter, et de les surpasser.
Personnellement je ne suis pas malheureuse d'être en quête, j'ai même du mal à comprendre qu'on puisse l'être car justement, sans quête il n'y'a que l'ennui ( il attaque aussi le bonheur en le décrivant comme un ennui )
Plus précisément, je pense que le rationnel doit soutenir notre émotionnel (idéaliser la personne par exemple) en lui remettant les pieds sur terre.
Je vais pas trop m'étaler mais j'ai été parasociale pendant un temps, et je suis toujours un peu dans cette relation. J'idéalise une personne mais j'en ai conscience et cette conscience me permet d'approcher la vérité et de ne pas être déçue. Toujours se rappeler que les autres aussi sont des humains à part entière, être prêt à les accepter entièrement en mettant de côté notre vision idéale que l'on sait partiellement fausse...
Vu l'heure c'est un peu brouillon, mais voila. Dans la quête de cette carte pokémon, je pense que les gens ne sont pas spécialement malheureux ( alors que Schopen décrit cette quête d'affamé comme un malheur )
Je me permet de répondre à cette analyse et celle à laquelle elle répond sur le nihiliste pessimiste dépressif Schopopo..
D'abord, le bonheur ne réside pas dans l'obtention d'un ou plusieurs but, mais de s'en approcher. Se rapprocher de buts connus amène au bonheur.
Buts "connus", c'est à dire ? Connus de soi ? Connus par l'extérieur (donc vivre en partie à travers l'admiration d'autrui) ?
Autre chose, la joie et le moral se trouve dans le chemin où l'on surmonte des obstacle pour se rapprocher de ses buts, objectifs connus.
(amour, projets, voyage, objet artistiques, amitié, compétence, création la liste est sans fin)Et donc, AUSSI, il est important d'en avoir beaucoup, de but à atteindre pour sois même (et les autres, aider des amis dans le besoin, en difficultés, ou des inconnus, etc, rentre aussi dans un but à atteindre bien entendu)
Ma théorie sur les nihiliste philosophe en tour d'ivoire, c'est qu'ils déprimaient car n'avait que très peu de but (souvent uniquement celui de réfléchir sur la condition humaine)
Et la dépression c'est souvent un manque de but et d'obstacle pour y parvenir dans sa vie.
Nombre de nantis manquent drastiquement de problèmes (obstacles à surmonter pour atteindre des buts connus)dsl j'écris pas super vite, je bâcle un peu mais je débarque, alors je fais dans l'article jeté à la volée (peut être que tout le monde dors déjà ..
Well, pour le reste, ça voudrait dire que celui qui a beaucoup de problèmes et qui fini par tous les abattre se retrouve au même niveau que ces nantis donc avec la même absence de but, ça ne me satisfait pas tant que ça.
Mais je suis quand même partiellement d'accord ... Peut être ?
Schopen, et moi aussi, est un idéaliste qui attend énormément de l'humanité mais qui n'a jamais pu trouver satisfaction. C'est la leçon que je tire de lui, j'essaie d'éviter le même piège.
Et je pense qu'il était partiellement aveugle à la condition humaine d'où une partie de son pessimisme, il est incapable de concevoir que les gens sont heureux parce qu'ils sont vivants et pourtant je l'ai constaté. Combien de personnes affirment préférer le supplice au néant, combien de personnes ont vécu l'enfer pour désespérément s'accrocher à la vie sous la torture, sous les balles, sous les obus.
La volonté de vivre est incroyable, une forme de bonheur en découle, et je pense que Schopen y était aveugle
Le 12 septembre 2022 à 05:06:34 :
Le 12 septembre 2022 à 04:47:46 :
Le 12 septembre 2022 à 04:40:40 :
super topic l'OpIl y a tellement de choses boulversantes .. En vrac
Sonates de bach par Menuhin, et d'autres dont j'oublie le nom ou l'orthographe
Les ailes d'Honéamise (ça remonte, j'avais 15 ans et je découvrait wagner
J'ai lu un message sur Memories, le chapitre dans l'espace avec Madame Butterfly, immense moment de magie hors de ce monde, et très philosophique.. (pas la mémoire des noms je sais c'est chaint)
Akira (ça remonte encore, les premiers manga coloré en version souple chez des amis japonais (oui j'ai plus 25 piges, mais osef hein
Ensuite la version animé, seconde claque.
Quitter le présent de l'enfance pour des univers d'adultes avec toute la violence qu'on nous cache à cet age (je devais avoir 8 ans quand je voyais Tetsuo entouré de fille à moitiées nues et des piles de gélules de MDMAPlus tard, les Gladiators (le groupe de reggae) et un tas d'autres aussi
Blow up d'antonioni, puis plus tard l'Aventura du même génie italien,
Tout les films d'eric Rohmer..
c'est sans fin ta question, mais c'est agréable de lire des choses un petit peu au dessus du panier par ici.
C'est qualitatif ici la nuit (je suis plus ou moins ancien et nouveau ici, je viens par périodes courtes)
Heey merci, ça fait deux-trois fois que je fais ce genre de topics et vos bons retours me donnent envie de continuer, les idées ne manquent pas
Cette transition de l'enfance à l'adulte c'est intéressant, je l'ai vécu avec une série de livre toute différente dont c'est un thème sous jacent et omniprésent : "A Series of Unfortunate Events". Ce n'est pas spécialement graphique, mais c'est une série qui commence mal, qui fini mal, et dans laquelle les personnages principaux, trois orphelins, se retrouvent balancés du jour au lendemain dans le monde des adultes, des manigances, des miroirs, des mensonges ... C'est considéré littérature jeunesse et elle est porteuse d'innombrables messages pour aider à grandir.
Et oui, il y a tellement de choses à donner, c'est pour ça que je n'en cite que quelques unes et n'en demande qu'une. Au dela des oeuvres j'aime demander surtout comment les gens l'ont perçu et vécu, comment ça les a changé, mais peu ont répondu à cette question
Je trouve ça cool que cette simple question à elle seule puisse permettre des heures et des jours de discussion si on le souhaitait
C'est vrai que cette simple question pourrait remplir des jours et des jours d'échanges.
Je ne connais pas l'oeuvre dont tu parle, c'est intéressant.Effectivement il y a des moments clé dans sa vie, avec des oeuvres qui ont précipité ces moments clé.
Quand on aime l'art en général, c'est difficile de se retourner et d'en choisir un seul.
Rien qu'avec la musique, si je devais choisir même 20 morceaux (tout genre confondu) majeurs qui m'ont bcp influencé, je n'y arriverais pas.Mais ta question est bien plus agréable à recevoir que les sempiternels et affligeant "Quel est votre oeuvre préféré"
Il y a quand un même tellement de choses entre la peinture, la littératures, le cinéma, la musique, le théatre, l'art moderne / conceptuel (bof cela dit mais il y a des exceptions) la poésie (la littérature est souvent, souvent de la poésie autant que l'officielle)
Un coup de coeur recent : Les lettres d'amour de Pesoa à sa fiancé.
Touchant pour l'aspect naif et candide d'un artiste de génie. Comme dans les lettre de Vincent à son frère, on peut se reconnaître dans la maladresse et le romantisme naif. Cela recadre un peu dans le bon sens les auto-critiques que l'on se fait dans un monde cynique où pour être "un humain de qualité" il faudrait être adapté aux autres, ne pas être fragile, etc..Par exemple, en lisant les lettre à la fiancée, je retrouvais l'idée que j'avais de la (ma) vérité amoureuse, passionnée, romantique sans limites, maladresse aussi bien sûr, à l'opposé d'un "The Game" et autre guide comportementaux des pick-up artistes. . cela remet en perspectives de savoir qu'ajourd'hui, un naif comme Pesoa est enseigné partout dans le monde, et les champion de la drague et qui auraient, eux, tout compris à l'amour, pas une trace de leur vie ne perdurera après leurs vie pleine "d'exploits".
je ne sais pas si je suis assez limpide, je pense que oui mais dis moi
La manière dont tu parles de l'oeuvre qui t'a touché est assez balèze.
C'est la que je me dis que le monde est beau.
Il reste tellement d'oeuvres et tellement de perspectives.
Puissions nous tous les observer, ne serait ce que sans les embrasser.
Le 12 septembre 2022 à 05:08:59 :
Le 12 septembre 2022 à 05:06:01 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 04:50:51 :
Le 12 septembre 2022 à 04:40:51 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 04:31:06 :
Le 12 septembre 2022 à 04:16:27 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 04:09:36 :
Le 12 septembre 2022 à 04:02:27 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 04:00:44 :
Le 12 septembre 2022 à 03:59:02 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 03:57:20 :
Le 12 septembre 2022 à 03:50:02 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 03:47:50 :
Le 12 septembre 2022 à 03:43:55 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 03:42:05 :
Ouah le pavéBouquin : Les pensées de Pascal
L'argument t'as convaincu ? Qu'est ce que tu en as tiré pour toi même et le monde ?
En fait je trouve que Blaise Pascal est l'homme le plus intelligent que la Terre a pu connaitre. C'est un génie dans tous les domaines, un touche à tout mais niveau EXPERT à chaque fois. C'est juste tellement intéressant de lire un bouquin qui retranscrit toutes les pensées que lui écrivait sur des bouts de papier.
Tu as trouvé quelqu'un que tu admires donc ?
Je comprends un peu ça. J'ai eu le même ressenti envers d'autres personnes considérées génies comme Tesla. Mais du coup, quelles leçons est ce qu'il t'a enseigné ?
Admirer c'est un grand mot... Mais j'ai un très grand respect pour lui.
Il ne m'a enseigné aucune leçon réelle. On va dire qu'il prêchait un convertiJe vois, c'est plaisant parfois de trouver dans les livres quelqu'un qui, à travers les âges, valide tes idées. On se sent moins incompris et moins incohérent je trouve.
C'est ça
J'ai eu la même sensation avec une des musiques cités, et quelques bouquins aussi. Du platon, du stoïcisme, du schopen, et l'Enracinement. Mais quelque part je pense aussi que c'est une base à partir de laquelle il faut aller plus loin
Oui je suis d'accord. Après j'ai découvert Pascal après Platon, Marc Aurèle et Schopenhauer que j'ai étudié en prépa, ma pensée à bien évoluée depuis le temps et ce sont des auteurs/philosophes que j'aime beaucoup. En réalité y en a pas beaucoup que je n'aime pas, à part peut-être Nietsche
Pas forcément évident de sortir de sa zone de confort, après j'ai déjà étudié tous les philosophes incontournables (ou presque), je pense que je suis allé suffisamment loin
Désolé si ce que j'écris ne fait pas trop de sens, je me perd un peu
Tiens, j'ai pas tant accroché à Nietzsche non plus. Schopen m'y fait penser sur pas mal d'aspect mais pour ce que j'ai lu de lui (pas grand chose) sa vision me semble simplement plus... Proche du vrai. Mais aussi de quelque chose qu'il faut dépasser parfois. J'aime sa vision sur l'éthique par exemple pour ce que j'en sais (compassion ? ) mais son pessimisme, c'est quelque chose que je vois comme un obstacle à vaincre
En un mot, je ne suis pas convaincue de l'insatiété de l'existence, de sa fatalité, ni de la souffrance qui en découle (arrête moi si je me trompe de philosophe )
Ca fait sens, t'inquiète pas.
Je pense honnêtement que pour Schopenhauer il faut être dans une certaine période de sa vie avec un certain mood pour être d'accord avec lui.
J'espère aussi qu'on parle de la même chose mais ; j'ai pu comprendre ce qu'il voulait dire sur la fatalité de l'existence, tout tourne autour du désir et de l'ennui. On court après nos désirs, c'est ce qui nous fait nous lever le matin et nous met en action puis dès que ce désir est obtenu alors on en cherche un nouveau.
Sauf que souvent le désir n'est pas forcément assouvi... Ou alors il ne l'est que partiellement... Ou bien il n'est pas aussi bien que dans nos pensées donc on est déçu, on souffre. Une souffrance qui peut être faible ou violente. Alors on cherche un autre désir à assouvir...
L'ennui lui vient quand on assouvit un désir "bon je l'ai, maintenant je fais quoi ?"Par exemple y a le philosophe René Girard qui explique cet ennui suite à un désir assouvi dans le domaine amoureux. (Je me reconnais malheureusement dedans)
On désire fortement une personne, on l'idéalise, on rêve de tout ce qu'on pourrait faire avec cette personne. Puis dès que ce désir devient réalité, on "obtient" cette personne, et bien on se rend compte que le désir de la posséder était plus important, plus intense qu'une fois obtenu.Il prend l'exemple des cartes pokémon dans la cours de récréation. Une fois la super carte légendaire obtenue qu'on rêvait tant quand on était enfant, on la met de côté et on n'y touche plus, comme si elle avait perdu de sa valeur...
C'est aussi ce que j'ai entendu de Schopen, en fait le point sur lequel je ne suis pas d'accord avec lui c'est que la recherche insatiable ou non, nous rend forcément malheureux. Je ne pense pas que ce soit une fatalité. Il considère que la raison éclaire notre malheur et le rend plus intense encore, moi je trouve que la raison nous permet de comprendre nos malheurs, de les accepter, et de les surpasser.
Personnellement je ne suis pas malheureuse d'être en quête, j'ai même du mal à comprendre qu'on puisse l'être car justement, sans quête il n'y'a que l'ennui ( il attaque aussi le bonheur en le décrivant comme un ennui )
Plus précisément, je pense que le rationnel doit soutenir notre émotionnel (idéaliser la personne par exemple) en lui remettant les pieds sur terre.
Je vais pas trop m'étaler mais j'ai été parasociale pendant un temps, et je suis toujours un peu dans cette relation. J'idéalise une personne mais j'en ai conscience et cette conscience me permet d'approcher la vérité et de ne pas être déçue. Toujours se rappeler que les autres aussi sont des humains à part entière, être prêt à les accepter entièrement en mettant de côté notre vision idéale que l'on sait partiellement fausse...
Vu l'heure c'est un peu brouillon, mais voila. Dans la quête de cette carte pokémon, je pense que les gens ne sont pas spécialement malheureux ( alors que Schopen décrit cette quête d'affamé comme un malheur )
Je suis d'accord avec toi sur ta critique de Schopenhauer et que notre raison surpasse tout et doit soutenir notre émotionnel.
Quand j'étais dans la vision de Schopenhauer c'était dans des périodes de dépression, on a plus envie de se mettre en quête car "à quoi bon ?" Cette spirale négative qui renvoie du négatif c'est un terreau fertile pour les thèses de Schopenhauer.
Y a trois ans je t'aurais dit que tout est foutu, à quoi bon continuer, mes désirs ne m'apportent que du malheur et ceux que j'assouvis ne me donnent presque pas de bonheur donc je m'ennuie.
Heureusement aujourd'hui c'est bien différent, même si certaines idées peuvent revenir parfois...Très très intéressant ta vision sur ton couple et comment tu gères tout ça, je note
Et pour finir, je pense aussi qu'un humain plus "complet", "authentique" passe forcément par la conscience et l'acceptation de toutes les failles liées à l'humain. Premier pas essentiel pour se comprendre soi même et ne pas tomber dans les pièges de notre propre esprit
Je vais réfléchir sur ça, peut être que je ne le faisais pas assez...
Merci pour la discussion s2bu
Le 12 septembre 2022 à 04:59:40 :
Il m'est arrivé un truc incroyable les premières fois ou j'ai assisté à la cinématique de transition du boss final d'Elden Ring.
Dés les premières seconde, je me suis figé sur place, ma respiration est devenu saccadée et j'ai ressenti un émerveillement indescriptible, ainsi que l'impression d'assister à quelque chose de parfait, qui me dépasse totalement.
Je me suis mis à pleurer sans trop comprendre pourquoi, tellement que je ne voyais plus grand chose et que je me suis fais fumé. C'est arrivé en moins intense avec les trois fois suivante.SPOILER
https://youtu.be/5QNZsA5IGL8?t=203Sinon quand j'étais plus jeune, Elfen Lied (le manga) m'a profondément bouleversé et a changer ma vision du monde et de l'humanité.
Salut. Je comprend pour la cinématique de transition du boss final d'Elden Ring. La musique selon moi, y est pour beaucoup.
On est dans du chant liturgique, cela rappel du coeur de cantates au début. Cela doit jouer à 90 % sur la puissance d'un moment comme ça.
Dans le même genre, les passages de Saint Seya avec Athena.
Plus jeune, je chinais avec passion (sans mathieu) les OST de saint seya pour trouver ces chants.
Ainsi que les chants de femme de la serie Maccross (la toute première).
Il y a quelque chose de divin dans le chant lyrique féminin.
Si tu veux sortir les violions sur Omori, il y a ca.. https://youtu.be/u7PPt4WjmeI
Peut etre les critiques kantiennes ou le tractatus logico-philosophicus en bouquin..
Les critiques parce qu'elles sont plutot amusante, la terminologie est bandante j'ai trouvé ca passionant.
Le TLP parce que j'ai bien aimé un VN qui s'en inspire, Subarashiki Hibi, puis peut etre pour une sorte d'annihilation de la metaphysique comme Kant savait les faires mais dans une version Saussurienne relativiste et par dessus tout mystique, ce n'est pas vraiment un bouquin de philo ni de logique ni d'ontologie c'est un peu de tout mais avec une forme d'art..
Ça peut paraître ridicule. Mais moi c’est le film Memento
Pour résumer grossièrement le film : Le mec est amnésique, il oublie tout ce qu’il s’est passé depuis le meurtre de sa femme. Il sait juste qu’elle est morte, elle s’est faite tuer, et qu’il veut la venger. Le problème c’est que dès qu’un événement s’est passé il y a plus de 10 min il l’oublie. Pour pas oublier l’avancée de son enquête il se tatoue sur le corps les indices qu’il trouve petit à petit au fil des années. Bref à la fin on apprend qu’en fait il a déjà tué le meurtrier de sa femme depuis longtemps, mais qu’à chaque fois au moment de se tatouer le fait qu’il ait enfin accompli sa vengeance bah il le fait pas parceque sinon sa vie n’aurait plus de but, plus de sens, vu que c’est la seule chose qui l’anime. Il se met donc volontairement sur la piste d’un autre meurtrier en se créant de nouveaux faux indices. La fin te retourne le cerveau et du coup t’apprends que le mec vivra éternellement dans une boucle, mais que c’est sa seule raison de vivre alors il le fait volontairement.
Ça m’a fait comprendre pourquoi ma vie était de la merde : j’avais aucun but, aucun objectif, j’errais sur terre, j’étais, tout simplement.
Depuis que je me fixe des objectifs je suis beaucoup mieux et accompli dans ma vie.
Voilà c’est rigolo et ridicule qu’un film sans grande prétention devienne une leçon de vie, mais tant mieux si ça m’a servi
Le 12 septembre 2022 à 05:11:05 :
Le 12 septembre 2022 à 04:53:44 :
Le 12 septembre 2022 à 04:40:51 :
Le 12 septembre 2022 à 04:31:06 :
Le 12 septembre 2022 à 04:16:27 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 04:09:36 :
Le 12 septembre 2022 à 04:02:27 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 04:00:44 :
Le 12 septembre 2022 à 03:59:02 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 03:57:20 :
Le 12 septembre 2022 à 03:50:02 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 03:47:50 :
Le 12 septembre 2022 à 03:43:55 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 03:42:05 :
Ouah le pavéBouquin : Les pensées de Pascal
L'argument t'as convaincu ? Qu'est ce que tu en as tiré pour toi même et le monde ?
En fait je trouve que Blaise Pascal est l'homme le plus intelligent que la Terre a pu connaitre. C'est un génie dans tous les domaines, un touche à tout mais niveau EXPERT à chaque fois. C'est juste tellement intéressant de lire un bouquin qui retranscrit toutes les pensées que lui écrivait sur des bouts de papier.
Tu as trouvé quelqu'un que tu admires donc ?
Je comprends un peu ça. J'ai eu le même ressenti envers d'autres personnes considérées génies comme Tesla. Mais du coup, quelles leçons est ce qu'il t'a enseigné ?
Admirer c'est un grand mot... Mais j'ai un très grand respect pour lui.
Il ne m'a enseigné aucune leçon réelle. On va dire qu'il prêchait un convertiJe vois, c'est plaisant parfois de trouver dans les livres quelqu'un qui, à travers les âges, valide tes idées. On se sent moins incompris et moins incohérent je trouve.
C'est ça
J'ai eu la même sensation avec une des musiques cités, et quelques bouquins aussi. Du platon, du stoïcisme, du schopen, et l'Enracinement. Mais quelque part je pense aussi que c'est une base à partir de laquelle il faut aller plus loin
Oui je suis d'accord. Après j'ai découvert Pascal après Platon, Marc Aurèle et Schopenhauer que j'ai étudié en prépa, ma pensée à bien évoluée depuis le temps et ce sont des auteurs/philosophes que j'aime beaucoup. En réalité y en a pas beaucoup que je n'aime pas, à part peut-être Nietsche
Pas forcément évident de sortir de sa zone de confort, après j'ai déjà étudié tous les philosophes incontournables (ou presque), je pense que je suis allé suffisamment loin
Désolé si ce que j'écris ne fait pas trop de sens, je me perd un peu
Tiens, j'ai pas tant accroché à Nietzsche non plus. Schopen m'y fait penser sur pas mal d'aspect mais pour ce que j'ai lu de lui (pas grand chose) sa vision me semble simplement plus... Proche du vrai. Mais aussi de quelque chose qu'il faut dépasser parfois. J'aime sa vision sur l'éthique par exemple pour ce que j'en sais (compassion ? ) mais son pessimisme, c'est quelque chose que je vois comme un obstacle à vaincre
En un mot, je ne suis pas convaincue de l'insatiété de l'existence, de sa fatalité, ni de la souffrance qui en découle (arrête moi si je me trompe de philosophe )
Ca fait sens, t'inquiète pas.
Je pense honnêtement que pour Schopenhauer il faut être dans une certaine période de sa vie avec un certain mood pour être d'accord avec lui.
J'espère aussi qu'on parle de la même chose mais ; j'ai pu comprendre ce qu'il voulait dire sur la fatalité de l'existence, tout tourne autour du désir et de l'ennui. On court après nos désirs, c'est ce qui nous fait nous lever le matin et nous met en action puis dès que ce désir est obtenu alors on en cherche un nouveau.
Sauf que souvent le désir n'est pas forcément assouvi... Ou alors il ne l'est que partiellement... Ou bien il n'est pas aussi bien que dans nos pensées donc on est déçu, on souffre. Une souffrance qui peut être faible ou violente. Alors on cherche un autre désir à assouvir...
L'ennui lui vient quand on assouvit un désir "bon je l'ai, maintenant je fais quoi ?"Par exemple y a le philosophe René Girard qui explique cet ennui suite à un désir assouvi dans le domaine amoureux. (Je me reconnais malheureusement dedans)
On désire fortement une personne, on l'idéalise, on rêve de tout ce qu'on pourrait faire avec cette personne. Puis dès que ce désir devient réalité, on "obtient" cette personne, et bien on se rend compte que le désir de la posséder était plus important, plus intense qu'une fois obtenu.Il prend l'exemple des cartes pokémon dans la cours de récréation. Une fois la super carte légendaire obtenue qu'on rêvait tant quand on était enfant, on la met de côté et on n'y touche plus, comme si elle avait perdu de sa valeur...
C'est aussi ce que j'ai entendu de Schopen, en fait le point sur lequel je ne suis pas d'accord avec lui c'est que la recherche insatiable ou non, nous rend forcément malheureux. Je ne pense pas que ce soit une fatalité. Il considère que la raison éclaire notre malheur et le rend plus intense encore, moi je trouve que la raison nous permet de comprendre nos malheurs, de les accepter, et de les surpasser.
Personnellement je ne suis pas malheureuse d'être en quête, j'ai même du mal à comprendre qu'on puisse l'être car justement, sans quête il n'y'a que l'ennui ( il attaque aussi le bonheur en le décrivant comme un ennui )
Plus précisément, je pense que le rationnel doit soutenir notre émotionnel (idéaliser la personne par exemple) en lui remettant les pieds sur terre.
Je vais pas trop m'étaler mais j'ai été parasociale pendant un temps, et je suis toujours un peu dans cette relation. J'idéalise une personne mais j'en ai conscience et cette conscience me permet d'approcher la vérité et de ne pas être déçue. Toujours se rappeler que les autres aussi sont des humains à part entière, être prêt à les accepter entièrement en mettant de côté notre vision idéale que l'on sait partiellement fausse...
Vu l'heure c'est un peu brouillon, mais voila. Dans la quête de cette carte pokémon, je pense que les gens ne sont pas spécialement malheureux ( alors que Schopen décrit cette quête d'affamé comme un malheur )
Je me permet de répondre à cette analyse et celle à laquelle elle répond sur le nihiliste pessimiste dépressif Schopopo..
D'abord, le bonheur ne réside pas dans l'obtention d'un ou plusieurs but, mais de s'en approcher. Se rapprocher de buts connus amène au bonheur.
Buts "connus", c'est à dire ? Connus de soi ? Connus par l'extérieur (donc vivre en partie à travers l'admiration d'autrui) ?
Autre chose, la joie et le moral se trouve dans le chemin où l'on surmonte des obstacle pour se rapprocher de ses buts, objectifs connus.
(amour, projets, voyage, objet artistiques, amitié, compétence, création la liste est sans fin)Et donc, AUSSI, il est important d'en avoir beaucoup, de but à atteindre pour sois même (et les autres, aider des amis dans le besoin, en difficultés, ou des inconnus, etc, rentre aussi dans un but à atteindre bien entendu)
Ma théorie sur les nihiliste philosophe en tour d'ivoire, c'est qu'ils déprimaient car n'avait que très peu de but (souvent uniquement celui de réfléchir sur la condition humaine)
Et la dépression c'est souvent un manque de but et d'obstacle pour y parvenir dans sa vie.
Nombre de nantis manquent drastiquement de problèmes (obstacles à surmonter pour atteindre des buts connus)dsl j'écris pas super vite, je bâcle un peu mais je débarque, alors je fais dans l'article jeté à la volée (peut être que tout le monde dors déjà ..
Well, pour le reste, ça voudrait dire que celui qui a beaucoup de problèmes et qui fini par tous les abattre se retrouve au même niveau que ces nantis donc avec la même absence de but, ça ne me satisfait pas tant que ça.
Mais je suis quand même partiellement d'accord ... Peut être ?
Schopen, et moi aussi, est un idéaliste qui attend énormément de l'humanité mais qui n'a jamais pu trouver satisfaction. C'est la leçon que je tire de lui, j'essaie d'éviter le même piège.Et je pense qu'il était partiellement aveugle à la condition humaine d'où une partie de son pessimisme, il est incapable de concevoir que les gens sont heureux parce qu'ils sont vivants et pourtant je l'ai constaté. Combien de personnes affirment préférer le supplice au néant, combien de personnes ont vécu l'enfer pour désespérément s'accrocher à la vie sous la torture, sous les balles, sous les obus.
La volonté de vivre est incroyable, une forme de bonheur en découle, et je pense que Schopen y était aveugle
Schopen était tout sauf aveugle, il est un martyr de l'éventail, il lui était impossible de percer toutes les inconnues sans savoir qu'il était lui même le fruit d'une vulgaire nuance.
Son rôle est essentiel, pas en tant que lui, mais parmi le tout.
Il est le premier troll.
Certains qualifieront Ignatius de La Conjuration des Imbeciles ainsi.
Il ne s'agit pas de s'attarder sur ce qu'il pense, il faut s'attarder sur les archétypes qu'il défonce.
Schopen c'est un grand altruiste, il se sacrifie pour se faire psychiatre, avocats et juges des autres.
C'est un Job à plein temps.
Le 12 septembre 2022 à 05:06:34 :
Le 12 septembre 2022 à 04:47:46 :
Le 12 septembre 2022 à 04:40:40 :
super topic l'OpIl y a tellement de choses boulversantes .. En vrac
Sonates de bach par Menuhin, et d'autres dont j'oublie le nom ou l'orthographe
Les ailes d'Honéamise (ça remonte, j'avais 15 ans et je découvrait wagner
J'ai lu un message sur Memories, le chapitre dans l'espace avec Madame Butterfly, immense moment de magie hors de ce monde, et très philosophique.. (pas la mémoire des noms je sais c'est chaint)
Akira (ça remonte encore, les premiers manga coloré en version souple chez des amis japonais (oui j'ai plus 25 piges, mais osef hein
Ensuite la version animé, seconde claque.
Quitter le présent de l'enfance pour des univers d'adultes avec toute la violence qu'on nous cache à cet age (je devais avoir 8 ans quand je voyais Tetsuo entouré de fille à moitiées nues et des piles de gélules de MDMAPlus tard, les Gladiators (le groupe de reggae) et un tas d'autres aussi
Blow up d'antonioni, puis plus tard l'Aventura du même génie italien,
Tout les films d'eric Rohmer..
c'est sans fin ta question, mais c'est agréable de lire des choses un petit peu au dessus du panier par ici.
C'est qualitatif ici la nuit (je suis plus ou moins ancien et nouveau ici, je viens par périodes courtes)
Heey merci, ça fait deux-trois fois que je fais ce genre de topics et vos bons retours me donnent envie de continuer, les idées ne manquent pas
Cette transition de l'enfance à l'adulte c'est intéressant, je l'ai vécu avec une série de livre toute différente dont c'est un thème sous jacent et omniprésent : "A Series of Unfortunate Events". Ce n'est pas spécialement graphique, mais c'est une série qui commence mal, qui fini mal, et dans laquelle les personnages principaux, trois orphelins, se retrouvent balancés du jour au lendemain dans le monde des adultes, des manigances, des miroirs, des mensonges ... C'est considéré littérature jeunesse et elle est porteuse d'innombrables messages pour aider à grandir.
Et oui, il y a tellement de choses à donner, c'est pour ça que je n'en cite que quelques unes et n'en demande qu'une. Au dela des oeuvres j'aime demander surtout comment les gens l'ont perçu et vécu, comment ça les a changé, mais peu ont répondu à cette question
Je trouve ça cool que cette simple question à elle seule puisse permettre des heures et des jours de discussion si on le souhaitait
C'est vrai que cette simple question pourrait remplir des jours et des jours d'échanges.
Je ne connais pas l'oeuvre dont tu parle, c'est intéressant.Effectivement il y a des moments clé dans sa vie, avec des oeuvres qui ont précipité ces moments clé.
Quand on aime l'art en général, c'est difficile de se retourner et d'en choisir un seul.
Rien qu'avec la musique, si je devais choisir même 20 morceaux (tout genre confondu) majeurs qui m'ont bcp influencé, je n'y arriverais pas.Mais ta question est bien plus agréable à recevoir que les sempiternels et affligeant "Quel est votre oeuvre préféré"
Il y a quand un même tellement de choses entre la peinture, la littératures, le cinéma, la musique, le théatre, l'art moderne / conceptuel (bof cela dit mais il y a des exceptions) la poésie (la littérature est souvent, souvent de la poésie autant que l'officielle)
Un coup de coeur recent : Les lettres d'amour de Pesoa à sa fiancé.
Touchant pour l'aspect naif et candide d'un artiste de génie. Comme dans les lettre de Vincent à son frère, on peut se reconnaître dans la maladresse et le romantisme naif. Cela recadre un peu dans le bon sens les auto-critiques que l'on se fait dans un monde cynique où pour être "un humain de qualité" il faudrait être adapté aux autres, ne pas être fragile, etc..Par exemple, en lisant les lettre à la fiancée, je retrouvais l'idée que j'avais de la (ma) vérité amoureuse, passionnée, romantique sans limites, maladresse aussi bien sûr, à l'opposé d'un "The Game" et autre guide comportementaux des pick-up artistes. . cela remet en perspectives de savoir qu'ajourd'hui, un naif comme Pesoa est enseigné partout dans le monde, et les champion de la drague et qui auraient, eux, tout compris à l'amour, pas une trace de leur vie ne perdurera après leurs vie pleine "d'exploits".
je ne sais pas si je suis assez limpide, je pense que oui mais dis moi
D'autant que mon oeuvre préférée (quel que soit le sens de cette appelation) n'est absolument pas une des oeuvres qui m'a touché/influencé
Moi ce qui m'intéressait c'était plutôt de voir comment les gens ont été influencés par leur paysage artistique, la dimension humaine plus.. "émotionnelle" ou "sensible" donc pas réellement savoir ce que les gens aiment. Je trouve la question plus facile à répondre d'ailleurs
Pffht et cette image de la virilité me saoule, la maladresse, le romantisme, l'espérance, malheureusement ce sont des choses qui sont trop moquées. Parfois publiquement. Tu m'étonnes que les gens se renferment.
Les champions de la drague ont peut être compris des choses à la psychologie mais ils n'ont pas compris quoique ce soit à l'amour. Cela étant dit je n'y comprends pas grand chose non plus en dépit de mon couple, mais je le ressens.
Quelque part j'ai aussi parfois eu l'impression de préférer un amour dissimulé éternellement et intouché qu'influencé par la réalité -car je sais que la réalité est bien différente de cette que l'on met sur un piedestal- mais au final je ne l'ai jamais vécu jusque la.
Une partie de moi aussi m'indique que l'amour se développe pendant une relation plutôt que l'inverse (se mettre en couple pour voir si le ressenti "match" plutôt que de supposer avoir trouvé la personne parfaite et tenter ) mais j'avais déjà fait un sondage la dessus, sur le forum cet avis est loin d'être partagé
Le 12 septembre 2022 à 05:20:13 :
Le 12 septembre 2022 à 05:11:05 :
Le 12 septembre 2022 à 04:53:44 :
Le 12 septembre 2022 à 04:40:51 :
Le 12 septembre 2022 à 04:31:06 :
Le 12 septembre 2022 à 04:16:27 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 04:09:36 :
Le 12 septembre 2022 à 04:02:27 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 04:00:44 :
Le 12 septembre 2022 à 03:59:02 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 03:57:20 :
Le 12 septembre 2022 à 03:50:02 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 03:47:50 :
Le 12 septembre 2022 à 03:43:55 suckssstobeyou a écrit :
Le 12 septembre 2022 à 03:42:05 :
Ouah le pavéBouquin : Les pensées de Pascal
L'argument t'as convaincu ? Qu'est ce que tu en as tiré pour toi même et le monde ?
En fait je trouve que Blaise Pascal est l'homme le plus intelligent que la Terre a pu connaitre. C'est un génie dans tous les domaines, un touche à tout mais niveau EXPERT à chaque fois. C'est juste tellement intéressant de lire un bouquin qui retranscrit toutes les pensées que lui écrivait sur des bouts de papier.
Tu as trouvé quelqu'un que tu admires donc ?
Je comprends un peu ça. J'ai eu le même ressenti envers d'autres personnes considérées génies comme Tesla. Mais du coup, quelles leçons est ce qu'il t'a enseigné ?
Admirer c'est un grand mot... Mais j'ai un très grand respect pour lui.
Il ne m'a enseigné aucune leçon réelle. On va dire qu'il prêchait un convertiJe vois, c'est plaisant parfois de trouver dans les livres quelqu'un qui, à travers les âges, valide tes idées. On se sent moins incompris et moins incohérent je trouve.
C'est ça
J'ai eu la même sensation avec une des musiques cités, et quelques bouquins aussi. Du platon, du stoïcisme, du schopen, et l'Enracinement. Mais quelque part je pense aussi que c'est une base à partir de laquelle il faut aller plus loin
Oui je suis d'accord. Après j'ai découvert Pascal après Platon, Marc Aurèle et Schopenhauer que j'ai étudié en prépa, ma pensée à bien évoluée depuis le temps et ce sont des auteurs/philosophes que j'aime beaucoup. En réalité y en a pas beaucoup que je n'aime pas, à part peut-être Nietsche
Pas forcément évident de sortir de sa zone de confort, après j'ai déjà étudié tous les philosophes incontournables (ou presque), je pense que je suis allé suffisamment loin
Désolé si ce que j'écris ne fait pas trop de sens, je me perd un peu
Tiens, j'ai pas tant accroché à Nietzsche non plus. Schopen m'y fait penser sur pas mal d'aspect mais pour ce que j'ai lu de lui (pas grand chose) sa vision me semble simplement plus... Proche du vrai. Mais aussi de quelque chose qu'il faut dépasser parfois. J'aime sa vision sur l'éthique par exemple pour ce que j'en sais (compassion ? ) mais son pessimisme, c'est quelque chose que je vois comme un obstacle à vaincre
En un mot, je ne suis pas convaincue de l'insatiété de l'existence, de sa fatalité, ni de la souffrance qui en découle (arrête moi si je me trompe de philosophe )
Ca fait sens, t'inquiète pas.
Je pense honnêtement que pour Schopenhauer il faut être dans une certaine période de sa vie avec un certain mood pour être d'accord avec lui.
J'espère aussi qu'on parle de la même chose mais ; j'ai pu comprendre ce qu'il voulait dire sur la fatalité de l'existence, tout tourne autour du désir et de l'ennui. On court après nos désirs, c'est ce qui nous fait nous lever le matin et nous met en action puis dès que ce désir est obtenu alors on en cherche un nouveau.
Sauf que souvent le désir n'est pas forcément assouvi... Ou alors il ne l'est que partiellement... Ou bien il n'est pas aussi bien que dans nos pensées donc on est déçu, on souffre. Une souffrance qui peut être faible ou violente. Alors on cherche un autre désir à assouvir...
L'ennui lui vient quand on assouvit un désir "bon je l'ai, maintenant je fais quoi ?"Par exemple y a le philosophe René Girard qui explique cet ennui suite à un désir assouvi dans le domaine amoureux. (Je me reconnais malheureusement dedans)
On désire fortement une personne, on l'idéalise, on rêve de tout ce qu'on pourrait faire avec cette personne. Puis dès que ce désir devient réalité, on "obtient" cette personne, et bien on se rend compte que le désir de la posséder était plus important, plus intense qu'une fois obtenu.Il prend l'exemple des cartes pokémon dans la cours de récréation. Une fois la super carte légendaire obtenue qu'on rêvait tant quand on était enfant, on la met de côté et on n'y touche plus, comme si elle avait perdu de sa valeur...
C'est aussi ce que j'ai entendu de Schopen, en fait le point sur lequel je ne suis pas d'accord avec lui c'est que la recherche insatiable ou non, nous rend forcément malheureux. Je ne pense pas que ce soit une fatalité. Il considère que la raison éclaire notre malheur et le rend plus intense encore, moi je trouve que la raison nous permet de comprendre nos malheurs, de les accepter, et de les surpasser.
Personnellement je ne suis pas malheureuse d'être en quête, j'ai même du mal à comprendre qu'on puisse l'être car justement, sans quête il n'y'a que l'ennui ( il attaque aussi le bonheur en le décrivant comme un ennui )
Plus précisément, je pense que le rationnel doit soutenir notre émotionnel (idéaliser la personne par exemple) en lui remettant les pieds sur terre.
Je vais pas trop m'étaler mais j'ai été parasociale pendant un temps, et je suis toujours un peu dans cette relation. J'idéalise une personne mais j'en ai conscience et cette conscience me permet d'approcher la vérité et de ne pas être déçue. Toujours se rappeler que les autres aussi sont des humains à part entière, être prêt à les accepter entièrement en mettant de côté notre vision idéale que l'on sait partiellement fausse...
Vu l'heure c'est un peu brouillon, mais voila. Dans la quête de cette carte pokémon, je pense que les gens ne sont pas spécialement malheureux ( alors que Schopen décrit cette quête d'affamé comme un malheur )
Je me permet de répondre à cette analyse et celle à laquelle elle répond sur le nihiliste pessimiste dépressif Schopopo..
D'abord, le bonheur ne réside pas dans l'obtention d'un ou plusieurs but, mais de s'en approcher. Se rapprocher de buts connus amène au bonheur.
Buts "connus", c'est à dire ? Connus de soi ? Connus par l'extérieur (donc vivre en partie à travers l'admiration d'autrui) ?
Autre chose, la joie et le moral se trouve dans le chemin où l'on surmonte des obstacle pour se rapprocher de ses buts, objectifs connus.
(amour, projets, voyage, objet artistiques, amitié, compétence, création la liste est sans fin)Et donc, AUSSI, il est important d'en avoir beaucoup, de but à atteindre pour sois même (et les autres, aider des amis dans le besoin, en difficultés, ou des inconnus, etc, rentre aussi dans un but à atteindre bien entendu)
Ma théorie sur les nihiliste philosophe en tour d'ivoire, c'est qu'ils déprimaient car n'avait que très peu de but (souvent uniquement celui de réfléchir sur la condition humaine)
Et la dépression c'est souvent un manque de but et d'obstacle pour y parvenir dans sa vie.
Nombre de nantis manquent drastiquement de problèmes (obstacles à surmonter pour atteindre des buts connus)dsl j'écris pas super vite, je bâcle un peu mais je débarque, alors je fais dans l'article jeté à la volée (peut être que tout le monde dors déjà ..
Well, pour le reste, ça voudrait dire que celui qui a beaucoup de problèmes et qui fini par tous les abattre se retrouve au même niveau que ces nantis donc avec la même absence de but, ça ne me satisfait pas tant que ça.
Mais je suis quand même partiellement d'accord ... Peut être ?
Schopen, et moi aussi, est un idéaliste qui attend énormément de l'humanité mais qui n'a jamais pu trouver satisfaction. C'est la leçon que je tire de lui, j'essaie d'éviter le même piège.Et je pense qu'il était partiellement aveugle à la condition humaine d'où une partie de son pessimisme, il est incapable de concevoir que les gens sont heureux parce qu'ils sont vivants et pourtant je l'ai constaté. Combien de personnes affirment préférer le supplice au néant, combien de personnes ont vécu l'enfer pour désespérément s'accrocher à la vie sous la torture, sous les balles, sous les obus.
La volonté de vivre est incroyable, une forme de bonheur en découle, et je pense que Schopen y était aveugle
Schopen était tout sauf aveugle, il est un martyr de l'éventail, il lui était impossible de percer toutes les inconnues sans savoir qu'il était lui même le fruit d'une vulgaire nuance.
Son rôle est essentiel, pas en tant que lui, mais parmi le tout.
Il est le premier troll.
Certains qualifieront Ignatius de La Conjuration des Imbeciles ainsi.
Il ne s'agit pas de s'attarder sur ce qu'il pense, il faut s'attarder sur les archétypes qu'il défonce.
Schopen c'est un grand altruiste, il se sacrifie pour se faire psychiatre, avocats et juges des autres.
C'est un Job à plein temps.
C'est possible ; je parle de Schopen mais je n'en sais pas assez sur lui ni ses oeuvres pour être d'accord ou non
Données du topic
- Auteur
- suckssstobeyou
- Date de création
- 12 septembre 2022 à 03:25:21
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