[LIVRES] Ca lit quoi en ce moment mes quilles ?
Le 30 juillet 2022 à 22:45:52 :
Les esclaves de Paris de Gaboriau. J'ai déjà lu l'Affaire Lerouge, Dossier 113 et le crime d'orcival. C'est du très bon roman policier selon moi
Ah oui, le personnage qui a inspiré Conan Doyle pour Sherlock Holmes. ça n'a pas trop vieilli dans le style ?
"Ah oui, le personnage qui a inspiré Conan Doyle pour Sherlock Holmes. ça n'a pas trop vieilli dans le style ?"
Au contraire, ça se lit vraiment tout seul. Et du seul livre de Doyle que j'ai lu (Une étude en rouge), c'est bien plus intéressant.
Il y a tout un développement sur la société du XIXeme siècle, sur l'instabilité politique et sur l'amour/l'argent comme moteur conjugué de tous les crimes
Le 30 juillet 2022 à 22:39:15 :
Je lis le camp des saints. Ça parle de gauchisme, de grand remplacement et de cathoprogressiste
Ah, ça y est, un khey a osé le dire !
Lolita : roman assez captivant. Dans le film, ils avaient donné deux ans de plus à la jeune fille, pour que le public ne soit pas trop choqué. De nos jours, je pense que ça aurait été une fille de 18 ans minimum, peut-être 21 ans pour les Américains.
Le 30 juillet 2022 à 22:50:33 :
Le 30 juillet 2022 à 22:39:15 :
Je lis le camp des saints. Ça parle de gauchisme, de grand remplacement et de cathoprogressisteAh, ça y est, un khey a osé le dire !
Lolita : roman assez captivant. Dans le film, ils avaient donné deux ans de plus à la jeune fille, pour que le public ne soit pas trop choqué. De nos jours, je pense que ça aurait été une fille de 18 ans minimum, peut-être 21 ans pour les Américains.
Apparemment surtout la plupart des gens qui ont lu Lolita n'ont pas compris que le roman ne défend absolument pas le narrateur, au contraire.
Le 30 juillet 2022 à 22:52:26 :
Le 30 juillet 2022 à 22:50:33 :
Le 30 juillet 2022 à 22:39:15 :
Je lis le camp des saints. Ça parle de gauchisme, de grand remplacement et de cathoprogressisteAh, ça y est, un khey a osé le dire !
Lolita : roman assez captivant. Dans le film, ils avaient donné deux ans de plus à la jeune fille, pour que le public ne soit pas trop choqué. De nos jours, je pense que ça aurait été une fille de 18 ans minimum, peut-être 21 ans pour les Américains.
Apparemment surtout la plupart des gens qui ont lu Lolita n'ont pas compris que le roman ne défend absolument pas le narrateur, au contraire.
Je trouve que le narrateur passe pour un vrai cinglé... qu'il est...
Le 30 juillet 2022 à 22:52:26 :
Le 30 juillet 2022 à 22:50:33 :
Le 30 juillet 2022 à 22:39:15 :
Je lis le camp des saints. Ça parle de gauchisme, de grand remplacement et de cathoprogressisteAh, ça y est, un khey a osé le dire !
Lolita : roman assez captivant. Dans le film, ils avaient donné deux ans de plus à la jeune fille, pour que le public ne soit pas trop choqué. De nos jours, je pense que ça aurait été une fille de 18 ans minimum, peut-être 21 ans pour les Américains.
Apparemment surtout la plupart des gens qui ont lu Lolita n'ont pas compris que le roman ne défend absolument pas le narrateur, au contraire.
Il y a surtout deux lectures de ce roman, à mon avis toutes deux erronées :
- La première consiste, comme tu le dis, à penser que Nabokov défend Humbert, voire qu'il se confond avec lui. C'est faux. Je me souviens d'avoir lu un article se fondant sur la correspondance privée de l'auteur, où il s'étonnait énormément de cette méprise, sans toutefois la regretter.
- La seconde lecture, plus moderne, post MeToo, consiste à faire du narrateur le salaud absolu et de l'héroïne une innocente victime sacrificielle, livrée aux griffes d'un pervers. Elle me semble aussi erronée dans la mesure où l'auteur ne dépeint pas la jeune fille sous un jour forcément favorable. Si elle est bien manipulée, ne manipule-t-elle pas en retour ? Honnêtement, autant Humbert m'a paru dégoûtant avec ses euphémismes, autant j'ai eu du mal à ressentir quelque attachement, quelque empathie, pour l'héroïne éponyme du roman.
La vérité, c'est que Nabokov n'était ni un pervers, ni un f*m*n*ste avant l'heure. Il a voulu écrire un roman choquant pour secouer la poussière d'une Amérique encore puritaine. Il l'a bien dit dans une de ses lettres : "Il y a trois choses qui choquent la conscience américaine : le sexe, une famille métisse heureuse et l'idée d'un athée qui meurt centenaire dans son lit après une belle vie". Les récupérations idéologiques, d'un côté ou de l'autre, de son roman sont donc contraires non seulement à sa volonté, mais à l'essence même de l'œuvre.
Et toi, l'op, quelle serait ta lecture de cette œuvre ?
Le 30 juillet 2022 à 23:10:39 :
Oui bien sûr qu'il ne fait pas l'apologie des pedo mais en lisant le bouquin on est réellement pris dans l'histoire et on s'identifie totalement au personnage au point que c'en est troublant, on finit presque par culpabiliser voilà vraiment un auteur génial
alors...google...taptaptap "p-h-a-r-o-s". Ah nous y voilà.
Guerre de Céline
Je pige rien à son style c'est vraiment bizarre
Le 30 juillet 2022 à 23:14:06 :
Le 30 juillet 2022 à 23:10:39 :
Oui bien sûr qu'il ne fait pas l'apologie des pedo mais en lisant le bouquin on est réellement pris dans l'histoire et on s'identifie totalement au personnage au point que c'en est troublant, on finit presque par culpabiliser voilà vraiment un auteur génialalors...google...taptaptap "p-h-a-r-o-s". Ah nous y voilà.
Le 30 juillet 2022 à 23:13:23 :
Le 30 juillet 2022 à 22:52:26 :
Le 30 juillet 2022 à 22:50:33 :
Le 30 juillet 2022 à 22:39:15 :
Je lis le camp des saints. Ça parle de gauchisme, de grand remplacement et de cathoprogressisteAh, ça y est, un khey a osé le dire !
Lolita : roman assez captivant. Dans le film, ils avaient donné deux ans de plus à la jeune fille, pour que le public ne soit pas trop choqué. De nos jours, je pense que ça aurait été une fille de 18 ans minimum, peut-être 21 ans pour les Américains.
Apparemment surtout la plupart des gens qui ont lu Lolita n'ont pas compris que le roman ne défend absolument pas le narrateur, au contraire.
Il y a surtout deux lectures de ce roman, à mon avis toutes deux erronées :
- La première consiste, comme tu le dis, à penser que Nabokov défend Humbert, voire qu'il se confond avec lui. C'est faux. Je me souviens d'avoir lu un article se fondant sur la correspondance privée de l'auteur, où il s'étonnait énormément de cette méprise, sans toutefois la regretter.
- La seconde lecture, plus moderne, post MeToo, consiste à faire du narrateur le salaud absolu et de l'héroïne une innocente victime sacrificielle, livrée aux griffes d'un pervers. Elle me semble aussi erronée dans la mesure où l'auteur ne dépeint pas la jeune fille sous un jour forcément favorable. Si elle est bien manipulée, ne manipule-t-elle pas en retour ? Honnêtement, autant Humbert m'a paru dégoûtant avec ses euphémismes, autant j'ai eu du mal à ressentir quelque attachement, quelque empathie, pour l'héroïne éponyme du roman.La vérité, c'est que Nabokov n'était ni un pervers, ni un f*m*n*ste avant l'heure. Il a voulu écrire un roman choquant pour secouer la poussière d'une Amérique encore puritaine. Il l'a bien dit dans une de ses lettres : "Il y a trois choses qui choquent la conscience américaine : le sexe, une famille métisse heureuse et l'idée d'un athée qui meurt centenaire dans son lit après une belle vie". Les récupérations idéologiques, d'un côté ou de l'autre, de son roman sont donc contraires non seulement à sa volonté, mais à l'essence même de l'œuvre.
Et toi, l'op, quelle serait ta lecture de cette œuvre ?
On est dans kes années 60 dans le silage de la beat generation. Philip Roth va aussi choquer en parlant de son "double" Portnoy et de ses complexes d'ordre sexuels (son premier roman se finit par une séance d'onanisme ça avait choqué ses contemporains).
Le 30 juillet 2022 à 23:20:40 :
Le 30 juillet 2022 à 23:13:23 :
Le 30 juillet 2022 à 22:52:26 :
Le 30 juillet 2022 à 22:50:33 :
Le 30 juillet 2022 à 22:39:15 :
Je lis le camp des saints. Ça parle de gauchisme, de grand remplacement et de cathoprogressisteAh, ça y est, un khey a osé le dire !
Lolita : roman assez captivant. Dans le film, ils avaient donné deux ans de plus à la jeune fille, pour que le public ne soit pas trop choqué. De nos jours, je pense que ça aurait été une fille de 18 ans minimum, peut-être 21 ans pour les Américains.
Apparemment surtout la plupart des gens qui ont lu Lolita n'ont pas compris que le roman ne défend absolument pas le narrateur, au contraire.
Il y a surtout deux lectures de ce roman, à mon avis toutes deux erronées :
- La première consiste, comme tu le dis, à penser que Nabokov défend Humbert, voire qu'il se confond avec lui. C'est faux. Je me souviens d'avoir lu un article se fondant sur la correspondance privée de l'auteur, où il s'étonnait énormément de cette méprise, sans toutefois la regretter.
- La seconde lecture, plus moderne, post MeToo, consiste à faire du narrateur le salaud absolu et de l'héroïne une innocente victime sacrificielle, livrée aux griffes d'un pervers. Elle me semble aussi erronée dans la mesure où l'auteur ne dépeint pas la jeune fille sous un jour forcément favorable. Si elle est bien manipulée, ne manipule-t-elle pas en retour ? Honnêtement, autant Humbert m'a paru dégoûtant avec ses euphémismes, autant j'ai eu du mal à ressentir quelque attachement, quelque empathie, pour l'héroïne éponyme du roman.La vérité, c'est que Nabokov n'était ni un pervers, ni un f*m*n*ste avant l'heure. Il a voulu écrire un roman choquant pour secouer la poussière d'une Amérique encore puritaine. Il l'a bien dit dans une de ses lettres : "Il y a trois choses qui choquent la conscience américaine : le sexe, une famille métisse heureuse et l'idée d'un athée qui meurt centenaire dans son lit après une belle vie". Les récupérations idéologiques, d'un côté ou de l'autre, de son roman sont donc contraires non seulement à sa volonté, mais à l'essence même de l'œuvre.
Et toi, l'op, quelle serait ta lecture de cette œuvre ?
On est dans kes années 60 dans le silage de la beat generation. Philip Roth va aussi choquer en parlant de son "double" Portnoy et de ses complexes d'ordre sexuels (son premier roman se finit par une séance d'onanisme ça avait choqué ses contemporains).
Exactement. Donc, tu rejoins un peu ce que j'ai dit : il n'a voulu faire ni une dénonciation militante des "porcs", ni (encore moins) en faire l'éloge. Il s'agit d'une œuvre de génie n'ayant d'autre but que "l'art pour l'art", avec cependant en filigrane un désir de choquer les contemporains.
Ah, et pour répondre à la question originale, je lis les écrits de Lucien de Samosate, un auteur grec du IIème siècle.
Données du topic
- Auteur
- CDRR
- Date de création
- 30 juillet 2022 à 21:23:29
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