"Célestin, amène-moi un film"
3 et 5.
Aller voir la princesse des ombres craint pas mal, mais c'est aussi celle qui en sait le plus sur tout ça. Ça ne servira peut-être pas à grand-chose mais si au moins on va chercher un Bolenbwa auprès d'Avortin, en passant voir Valentin au passage, on pourra peut-être se protéger un tant soi peu de l'influence de la princesse
3 et 6 en dépit de
On n'a jamais vraiment parlé au tableau, et ça fait longtemps qu'on a pas vu le grand-père
Petite question, je me suis un peu perdu. C'est quoi la différence entre marqué et damné ?
Le 06 septembre 2022 à 05:15:25 :
3 et 6 en dépit deOn n'a jamais vraiment parlé au tableau, et ça fait longtemps qu'on a pas vu le grand-père
Petite question, je me suis un peu perdu. C'est quoi la différence entre marqué et damné ?
Un Damné est la phase finale d'un Marqué. Petite subtilité : Jean était un Marqué quand vous l'avez rencontré pour la première fois, mais à la vieille clinique, c'était un Damné
Ah mince trop tard pour voter
Toujours aussi bon ta fic, sa lecture est très divertissante et dépaysante
5) Valentin et 6) Grand-Père
Vous sortez de l’immeuble, et vous dirigez en direction de chez votre cousin Valentin, en lui envoyant un message pour le prévenir de votre arrivée.
Devant chez lui, vous trouvez assis devant la porte son frère, Avortin.
-Oh salut Avortin, qu’est-ce que tu fais là, devant la porte ?
-Je voulais aller maison, mais je suis perdu.
-Mais t’es devant chez toi, là...
-Pourquoi il peut vous voir d’ailleurs ?
-Pourquoi il est devant la porte ?
-Il veut aller quelque part depuis hier, aucune idée d’où. Il s’est perdu plusieurs fois et depuis je dois le surveiller. T’as pas bougé hein Avortin ?
-Bon, d’accord. Tu veux rentrer ?
-Avortin suit la jolie dame, hé hé. »
Vous montez tous les trois (quatre, si on compte une hallucination collective) dans la chambre d’Avortin. Vous posez votre sac, qui contient toujours le pistolet à silex et votre Livre.
« Bon, qu’est-ce que tu voulais ?
-Déjà, ça va ? T’étais à l’hôpital non ?
-Ouais. Bon. On va pas se mentir Célestin, c’était... bizarre. Tu savais que j’étais né là-bas ?
-Euh oui. La clinique avait fermé pas longtemps après en plus, non ?
-Ouais, bon, ça faisait bizarre. Mais j’ai survécu. Je préfère juste pas en parler. Qu’est-ce que tu voulais ?
-Euh bon. Tu te souviens du rituel ?
-Eh bien il se trouve que le parchemin était une sorte de... portes vers un monde parallèle.
-Attends, quoi ? Du coup ces histoires de démons, c’était faux ?
-Non, je crois que ces mondes parallèles sont habités par des démons, et des sortes de Dieux.
-Ben en fait on m’a proposé de...
-Oui, douze Avortin, c’est très bien. Continue, fais pas gaffe.
-Non attends, y en a douze des Dieux.
-Douzeeeeeee, dansent dansent hé hé
-Qu’est-ce que tu sais Avortin ?
-Douze maisons, mais pas la bonne non. Pas y aller. Pas y aller jolie madame et Célestoooooooon
-Y a les maisons, et y a les gros, douzeeeeee, et y a les petits. Et y a des touristes, cachés. Tous méchants. Ça brûleeee, ça gêleeee, c’est pas vrai et c’est trop vrai. Ca rigole et ça fait ouin ouin, ça fait rien et ça fait plein de choses. Ça...
-Si j’ai bien compris, tu veux aller dans ce monde parallèle ? Et Avortin en sait quelque chose ? Tout ça est franchement bizarre.
-Ouais, je veux y aller pour comprendre. Ou en tout cas on m’a proposé.
-Bon, quoiqu’il en soit, si t’y vas, j’y vais aussi.
-Hein ? Non, c’est beaucoup trop dangereux.
-Célestin, je ne peux pas mourir.
-Je l’ai réalisé avec l’hôpital. C’est pas seulement mes tentatives de suicide qui ratent. C’est tout ce qui veut me tuer. Rien ne m’atteint, comme par une action bizarre. Et ça se trouve je pourrais comprendre moi aussi.
-Célestoooooooon, Valentooooooon, pas y aller.
-Bon, d’accord, si j’y vais je te préviendrais.
Vous quittez vos deux cousins pour rentrer chez vous. Votre mère travaille toujours, et votre grand-père est installé dans son fauteuil, vous regardant fixement alors que vous rentrez dans la pièce.
« Toi, tu t’apprêtes à faire une connerie plus grosse que toi. Combien ?
-J’ai rencontré un des Bâtards... enfin plusieurs mais un particulièrement...
-Les Bâtards ? C’est pas les espèces de demi-dieux ? Bon sang, je t’avais dit de... bah ça change rien de toute façon, que je te dise quoique ce soit ou pas, tu m’écoutes pas. Alors explique, qu’est-ce qu’il te voulait ?
-Ben, il cherchait à récupérer ce qu’il a oublié...
-T’es peut-être un Bâtard, papy...
-Qui c’est que t’insulte, petit con ? Non, je suis plus humain que n’importe lesquels des trous du cul qui ont voté pour Macron.
-Et du coup, en quoi ça te concerne ?
-C’est compliqué, mais il me propose d’aller dans les Cours pour qu’on ait des réponses...
-Dans les ? Nom de nom, Célestin, refuse ! Tu vas y laisser ta peau !
-Ton cousin m’avait raconté avant son... quoique ce soit qu’il lui soit arrivé. C’est un enfer là-bas. Les lois de la réalité sont modifiées selon les caprices de salopards qui se prennent pour des dieux et qui sont pas loin d’en être. T’as des centaines de milliers de créatures monstrueuses qui essaient de te tuer dans le meilleur des cas, et le pire ferait frémir ta regrettée grand-mère, si cette garce est bien morte. Non, vraiment, c’est pas une bonne idée.
-Mais peut-être que j’aurais de nouvelles infos...
-Célestin, écoute moi. C’est sympa d’avoir des infos, c’est plus important de pas y laisser son âme. »
Vous montez dans votre chambre, pour réfléchir plus avant à ce qu’on vous a dit.
-T’as encore du temps. Dors un coup Célestin, en espérant que l’autre ne vienne pas encore t’embêter.
-Le plus grand de tous les traîtres. »
Et vous vous endormez.
Vous êtes dans le vieil hôpital. Les ruines sont occupées par des contingents étranges, d’experts et de police. Au milieu d’eux, vous voyez le président mordiller son doigt nerveusement.
-Rien, Monsieur le Président. On a pas de trace du Projet Mâchoires. Les étudiants retrouvés tiennent des propos confus, sur des mercenaires. Les corps avaient disparu avant notre arrivée.
-Mais c’est pas possible ! Vous êtes vraiment nuls.
-Et vous là ? Vous avez pas les accréditations mais bon, vu où on est...
-On soupçonne que les mercenaires appartiennent au groupe sur lequel nous enquêtions. Si vous nous donniez un peu plus de moyens, alors peut-être que...
-Il n’y a pas d’argent magique. Il faut que vous fassiez preuve de résilience. Pensez printemps.
-Tu tu. J’ai l’impression qu’on me jette hors du jeu, et j’aime pas trop ça...
-Autre chose, Monsieur le Président, l’un des éléments confisqués ici a disparu.
-Un ours en peluche, Monsieur le Président.
-Rah bon sang, vous m’avez inquiété. Oh ça avait fait rire Brigitte ça l’histoire de l’ours en peluche.
-Important ? Un ours en peluche ? Arrêtez la poudre vous hein, c’est une peluche.
-Parlant de ça, un petit boost... Rah nan, concentration. Lucide, Manu.
-Vous avez deux appels, un de Monsieur le Maire et l’autre de...
Et vous vous réveillez.
La mélodie est douce. Les pas qui la suivent dérogent du cours naturel, comme une rivière avec un barrage. Celui qui la joue en fond manœuvre vers une révolution. Le hasard se contrôle.
1) Informer le Poète que vous acceptez la proposition
Le 06 septembre 2022 à 21:55:01 :
Ah mince trop tard pour voterToujours aussi bon ta fic, sa lecture est très divertissante et dépaysante
Cimer khey
Je vote donc la 2)
ben 3
On perd absolument rien à réfléchir un peu
Au passage merci pour la précision clé
C'était une super sweet l'OP
Données du topic
- Auteur
- DSKronos
- Date de création
- 20 juillet 2022 à 18:31:53
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