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c'est bon je viens de recevoir la moulaga 1000 eurox héhé :)
by les loosers

Le 06 mai 2022 à 08:53:52 :
c'est bon je viens de recevoir la moulaga 1000 eurox héhé :)
by les loosers

Nickel Khey !

Attention grosse arnaque, ne poster plus sur le topic, l'op récupère vos infos

À trente mètres des cinq dragons, des cibles étaient montées sur des rails.
Feurlet passa le premier et toucha sept cibles sur dix. Tréroce en brûla neuf, Missia cinq. Foudre les brûla toutes d'un seul coup. C'était au tour de Pitifeu. Le coup de gong le fit sursauter. Il gonfla sa poitrine au maximum, sentit sa poche à feu se remplir et crachat le plus fort qu'il put. Il ne toucha aucune cible.
Toutefois, il n'eut pas le temps de se morfondre car il fallait déjà se préparer à la dernière épreuve, le combat.

Pitifeu était le deuxième à passer. Trois chevaliers en armure l'attendaient sur le sable. Au coup de gong, le premier muni d'un fléau et d'un bouclier, se jeta sur lui. Pitifeu se ramassa sur lui-même et bondit au-dessus de son adversaire, sans que le fléau ne l'effleure. Il atterrit juste à côté du deuxième chevalier qui pointait sur lui une lance hérissée de pointes. Il le faucha d'un coup de patte, tout en balayant le premier avec sa queue. Voyant ses deux équipiers à terre, le troisième, armé de deux longues épées, recula lentement. Il cherchait à gagner du temps pour permettre aux autres de se relever. Pitifeu ne s'y laissa pas prendre et au lieu de l'attaquer directement, il assomma une fois pour toutes les deux autres. Seul avec ses deux épées, le dernier chevalier fonça sur Pitifeu. Comme Kaskardent le lui avait appris, il souffla un épais panache de fumée avec ses naseaux pour aveugler son adversaire avant de lui arracher les épées d'un vif mouvement de griffes et le mettre hors de combat.

Le roi se tenait droit sur l'estrade quand il s'adressa à la foule pour clôturer la compétition.
« À l'issue de cette compétition sportive historique nous avons un heureux vainqueur ! Je tiens à tous vous féliciter pour le magnifique spectacle que vous nous avez offert. Sans plus tarder, le nom du nouveau gardien de mon trésor royal : Tréroce ! Toutes mes félicitations ! »
La foule applaudit gaiement mais le roi reprit, faisant taire les vivats.
« Toutefois, mes chers amis, il n'a pas été le seul à nous impressionner ! Un autre concurrent s'est démarqué par son originalité et surtout par sa vigueur au combat. Ainsi, j'ai décidé de récompenser également le deuxième de cette compétition. Voyez-vous, ma fille, la princesse Iloa, a besoin d'un vaillant protecteur. Je désigne donc Pitifeu, garde du corps officiel de la princesse Iloa ! Bravo à lui ! »
Pitifeu s'étrangla à cette annonce. Grognfor à ses côtés lui donna une forte claque dans le dos pour le féliciter. Kaskardent et Brûlte crachèrent des flammes dans le ciel pour clamer leur joie. La foule les acclamait, lui et Tréroce, et parmi tous ces gens, Pitifeu aperçut un grand dragon rubis. Flamnéral le regardait et dans ses yeux brillait une lueur de fierté.

Bonne nuit les khey et bonne chance même si ces un fake :)

Le 06 mai 2022 à 08:55:18 :
Attention grosse arnaque, ne poster plus sur le topic, l'op récupère vos infos

Je prends note

Le 06 mai 2022 à 08:56:46 :

Le 06 mai 2022 à 08:55:18 :
Attention grosse arnaque, ne poster plus sur le topic, l'op récupère vos infos

Je prends note

il aura essayé :)

Je sais qu'il y a des choses habituelles qui peuvent tout à coup ne plus se produire. Le soleil peut arrêter de se lever, par exemple, ou bien la voiture peut ne pas démarrer un matin. J'y suis préparée. Maman dit qu'il faut être prêt à tout, et comme ça on n'est jamais surpris.
Mais aujourd'hui, Ken est arrivé en retard à l'école. Et ça, c'était impossible à anticiper.
Oh, pas très en retard. Mais il a dû courir pour nous rattraper quand on s'installait dans la classe. Alors que d'habitude, il entre dans la cour à la seconde où la cloche sonne. Tous les jours depuis la rentrée.
Moi, je suis la plus grande de notre classe de CE1. J'ai huit ans et demi. J'habitais au Maroc jusqu'à l'année dernière. Quand mes parents ont déménagé à Paris, je n'avais pas de problème pour parler le français, mais j'étais très en retard en lecture et en calcul, alors on m'a mise en CE1. Du coup, les autres élèves, c'est un peu comme mes petits frères et mes petites sœurs. Comme je n'ai que deux grands frères et trois grandes sœurs, je suis ravie, et j'essaie de prendre soin de tous les enfants.
Ken est le plus petit de la classe, en taille. Il est japonais. Tout le monde confond avec chinois, moi ça m'énerve quand on mélange les Algériens et les Marocains, mais Ken reste toujours très calme, je ne sais pas ce qu'il ressent. Il s'assoit au fond de la classe, il écoute la maîtresse, il ne chahute jamais.
Les autres enfants se moquaient de lui au début à cause de son prénom.
— Ken, c'est l'amoureux de Barbie !
Alors, je suis intervenue :
— Non, c'est comme dans Ken le survivant, un héros de bande dessinée japonaise qui est plus fort que tout le monde !
C'est mon deuxième grand frère qui m'a montré les livres de Ken le survivant. En fait, c'était plein de sang et de morts, alors Maman a été très fâchée quand elle a su. Mais depuis ce jour-là, Ken me parle un peu et m'appelle Onee-san. Ce n'est pas parce qu'il n'arrive pas à prononcer Anissa, c'est parce qu'en japonais, ça veut dire grande sœur.
Ken est très discret. Apparemment, c'est la culture japonaise qui veut ça, ne pas se faire remarquer. Moi, je sais que chaque pays a son caractère, alors ça ne me choque pas, mais les autres enfants ont du mal avec lui. Il n'a pas vraiment d'amis, il ne discute qu'avec moi. Je m'assois à côté de lui dans la cour pendant l'heure du déjeuner. Maman ne veut pas que je mange à la cantine parce qu'elle n'aime pas la façon dont la viande est préparée, et Ken a toujours une petite boîte à compartiments avec du riz, du poisson, des légumes.
— Toi aussi, ta maman ne veut pas que tu manges la viande de la cantine ?
Pas de réponse.
Nous, les Marocains, on dit tout ce qu'on pense, et Papa trouve que c'est bien. Comme ça, les autres savent ce qui nous plaît et ce qui nous ennuie, et nous on sait comment on peut les aider.
Les premiers jours, on mangeait en silence. Enfin, moi je parlais, et comme Ken m'écoutait mais ne répondait pas, je lui disais des choses qui ne demandent pas de réponses : mon village au Maroc, ma famille, ma vie ici. Petit à petit, Ken m'a raconté son histoire : ses parents sont venus du Japon parce que son père a été engagé par la France pour enseigner l'art du thé. Ils ne connaissent personne en France, contrairement aux Chinois qui habitent dans le même immeuble qu'eux et qui sont tous cousins et se retrouvent toujours les uns chez les autres. Eux, la famille de Ken, ils restent tous les trois dans leur petit appartement sans voir de voisins, d'amis, de famille.

La veille des vacances de Toussaint, je sens bien que Ken est triste, même s'il essaie de ne pas le montrer. À l'école, tous les enfants parlent de retrouver leur famille à la campagne, ou de faire un voyage avec leurs parents, et lui va rester dans son appartement pendant deux semaines.
— Pourquoi tes parents ne retournent pas au Japon le temps des vacances ?
Ken joue avec des cailloux.
— Tu ne veux pas me répondre ?
— Ça ne serait pas bien. Ça jetterait la honte sur nous. L'honneur, c'est très important pour les Japonais.
— Pour les Marocains aussi. Mais en quoi ce serait honteux que tes parents retournent au Japon ?
— C'est aussi pour ça que je ne mange pas à la cantine. Parce qu'on n'a pas assez d'argent.

Je suis très touchée de la confiance de Ken. Au fil des jours, j'avais compris qu'il aimait beaucoup ses parents, mais qu'il ne leur parlait pas vraiment, parce que le respect des Japonais passe par le silence. Un peu comme moi avec mon père, sauf que moi, je dis tout à Maman.

Le jour où la maîtresse a annoncé qu'on allait faire un voyage de classe, Ken n'a pas eu besoin de me dire ce qu'il en pensait. J'ai senti tout de suite qu'il était très malheureux.
— L'idée ne te plaît pas ? Ce serait bien que tu te fasses des copains...
— Mes parents n'auront jamais assez d'argent pour payer. Il ne faut pas que je leur en parle. Sinon, ils auront honte.
Moi, je trouve que ce n'est pas aux enfants de protéger leurs parents. Mais j'ai deviné qu'il ne fallait pas insister. Je ne voulais pas que Ken arrête de me faire confiance.
J'en ai quand même discuté avec Maman. Et elle m'a suggéré une solution...

Bref. Ce matin, quand je vois Ken arriver en retard, lui toujours si ponctuel, je comprends qu'il y a un vrai problème. J'ai du mal à attendre la récréation tellement j'ai envie de lui parler. Ken maîtrise toujours ses émotions, mais je le sens au bord des larmes.
À la récréation, il se met à pleurer dans mes bras.
— Qu'est-ce qui ne va pas ? Ken !
Je suis vraiment inquiète.
— Mes parents sont des menteurs. Je croyais qu'ils étaient pauvres. Mais je les ai entendus discuter ce matin. Ils parlaient de dépenser des centaines d'euros. Et j'ai trouvé sur la table une lettre avec écrit dessus République Française qui leur donnait plein d'argent. Alors que mon père disait qu'il était très peu payé pour son travail...
Je souris et lui réponds :
— Tu vois, c'est pour ça qu'il faut parler aux adultes des choses qu'on ne connaît pas. En France, il y a ce qu'on appelle une redistribution des richesses. La République Française prend des impôts aux plus riches pour aider les plus pauvres. Et tes parents ont eu droit à une aide. C'est ça, l'égalité des chances.
Ce que je ne lui dis pas, c'est que c'est moi qui ai parlé à l'infirmière de l'école, et qu'elle a rempli la demande d'aide pour ses parents. Comme Maman m'en a donné l'idée. Parce que si les Japonais sont trop fiers, les Marocains se mêlent des affaires des autres. Il faut de tout pour faire un monde, il paraît.

L'op est encore vivant ?

Samuel n'arrive pas à dormir. Il réfléchit en regardant le plafond. C'est bientôt Noël, et il n'a toujours rien demandé comme cadeau. Il n'a pas d'idées...

Il ne veut plus de jouets en plastique, car ses parents lui ont dit que le plastique était mauvais pour la planète. Depuis qu'il est tout petit, Samuel a appris à trier ses déchets, à éteindre les lumières, à bien fermer les robinets. Ses parents lui répètent souvent que c'est très important. Plus important que de se brosser les dents, ou bien aussi important.

L'an dernier, il avait demandé des jouets en bois. Mais à l'école, le maître a parlé de la déforestation et du danger pour les orangs-outans. Les images de feu de forêt et de grosses tronçonneuses ont fait terriblement peur à Samuel. Il ne veut plus de jouets en bois. Il a expliqué pourquoi à ses parents, qui lui ont répondu que c'était bien de penser à ça. Mais son père a rajouté : « Tu sais, pour l'instant le bois c'est la meilleure solution pour remplacer le plastique ! Bientôt on découvrira quelque chose d'encore mieux mais d'ici là... ». Quand ils avaient demandé ce qu'il désirait pour son anniversaire, Samuel a donc répondu qu'il ne voulait un jouet ni en plastique ni en bois. Il a reçu un pull en laine. Tout content, il avait même dormi avec, c'était presque devenu un doudou.

Mais pour Noël, il n'a pas besoin de pulls ni de jouets. Il regarde le plafond de sa chambre. Il ne sait pas, ça l'inquiète beaucoup. Mais le sommeil est plus fort que l'inquiétude, et il s'endort. Il se met à rêver...

Au pays de son rêve, il neige. Samuel est sur la route, dans sa petite voiture. Il fait avec sa bouche le bruit du moteur. Vrrrvrrrvrrrooom. Il avance vite. Mais il doit faire attention aux autres voitures autour de lui. Il y a même des camions ! Quand soudain, son meilleur ami, Paul, le dépasse. Samuel se met à rire et accélère. Une voiture verte les dépasse. C'est Julie, leur voisine de classe ! Les trois amis font la course ; avec leur bouche ils imitent les bruits du moteur. Vrrrvrrrvrooooom ! Samuel est si rapide qu'il dépasse Paul et Julie. Mais quand il se retourne pour leur tirer la langue, il ne voit plus la route ! Elle est cachée par un énorme nuage noir. Il entend ses amis tousser. Le nuage noir s'envole doucement dans le ciel. Paul et Julie réapparaissent et dépassent Samuel à toute vitesse, en rigolant et en lui tirant la langue. Samuel les appelle au secours, mais ils n'entendent pas, ils sont trop loin. De gros nuages noirs s'échappent de leur voiture. Samuel se met à tousser, tousser, tousser ! Les voitures devant lui ralentissent jusqu'à créer un embouteillage. Au-dessus des voitures, le ciel bleu est couvert de nuages noirs. Samuel soupire, il ne peut plus avancer... Tout à coup, à côté de lui, une petite fille assise sur un petit vélo le dépasse. Samuel la regarde, étonné et choqué, presque envieux. La petite fille pédale et s'envole dans le ciel, au-dessus des voitures, au-dessus des nuages, en souriant. Samuel n'en revient pas ! Il appelle la petite fille, mais elle lui tire la langue ! En colère, Samuel sort de sa voiture, et avec toute sa force, il la jette sur le côté de la route. Il marche, les mains dans les poches, à côté de l'embouteillage où tout le monde klaxonne péniblement. Soudain il se met à courir, du plus vite qu'il peut. Et voilà qu'il s'envole ! Il bat des bras et se met à planer dans le ciel bleu. Il aperçoit la petite fille devant lui et la rattrape. Elle lui conseille de s'asseoir sur le porte-bagage, ce qu'il fait vite et bien, le sourire jusqu'aux oreilles. Devant lui, le Soleil semble sourire aussi...

Quand Samuel se réveille, il est huit heures et demie. Ses parents doivent déjà être réveillés. Il se dépêche de sortir de sa chambre et court vers la cuisine.

— Bonjour Maman, bonjour Papa ! s'écrie-t-il.

— Salut Samuel ! Tu as bien dormi mon chéri ? demande sa mère en l'embrassant.

— Oui, répond Samuel. Cette nuit, j'ai fait un rêve trop génial ! Même que j'ai enfin trouvé ce que je voulais pour Noël !

— Ah oui ? demande son père en avalant une gorgée de café. Et qu'est-ce que tu veux ?

Tout fier, entre deux cuillères de céréales, Samuel répond :

— Je voudrais un vélo !

Le soir de Noël arrive. Samuel a dit qu'il ne voulait pas de sapin, parce que le sapin mourait quand on le découpait. Alors ses parents ont décoré avec lui une plante qu'ils avaient dans un pot. C'était tout aussi beau. Au moment de déballer les cadeaux, Samuel voit un grand carton devant lui. Il l'ouvre : c'est un vélo ! Tout heureux, il sort dans le jardin pour l'essayer. C'est difficile, il tombe. C'est très difficile. Son père lui montre comment faire. Samuel essaie encore. C'est mieux. Bientôt, ça devient aussi facile que de marcher !

Sur la route devant chez lui, Samuel pédale. Il fonce, il accélère, il accélère encore. S'envole-t-il ? On ne le saura pas ! Mais ce qui est sûr, c'est que ce Noël-là, Samuel ne l'oubliera jamais.

Le Manuel de chirurgie humanitaire est un ouvrage didactique rassemblant des techniques empruntées à diverses sub-spécialités chirurgicales, qui permettent de répondre aux principales urgences chirurgicales rencontrées dans l'environnement où travaillent les organisations humanitaires. Après deux chapitres posant les particularités du contexte, l'afflux massif de blessés et la chirurgie de guerre, l'ouvrage est organisé en 21 sections couvrant l'ensemble des traumatismes les plus fréquemment rencontrés en situation de conflit ou de catastrophe climatique ou naturelle. Ainsi sont traités le choc hypovolémique, le sepsis sévère et le choc septique, l'hématome rétropéritonéal, les traumatismes hépatiques, la hernie inguinale, la perforation typhoïde, etc...Sont également présentés les gestes chirurgicaux indispensables tels la laparostomie selon Bogota, la césarienne, la greffe de peau ou la suture des tendons de la main. Ce livre est destiné aux chirurgiens qui, souvent hautement spécialisés dans leur domaine, souhaitent mettre leurs compétences au service d'une action humanitaire. Il est également destiné aux médecins "à compétence chirurgicale"qui, dans la solitude d'un hôpital de district, doivent faire face aux urgences chirurgicales. Martiel Ledecq, au terme d'une carrière de chirurgien vasculaire et thoracique dans un hôpital régional en Belgique, s'est engagé dans l'action humanitaire auprès de Médecins Sans Frontières. L'expérience chirurgicale inhabituelle acquise au cours des multiples missions auxquelles il a participé, notamment en Côte d'Ivoire, au Liban, au Palistan et en Afghanistan, l'a incité à partager dans un manuel les aspects les plus spécifiques de cette chirurgie fascinante. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/02/1484173541-cc-risitas596.png

Le 06 mai 2022 à 09:00:53 :
L'op est encore vivant ?

L'op rend l'argent

Données du topic

Auteur
GangeProfond4
Date de création
1 mai 2022 à 23:43:30
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