[CRAQUAGE] Pédocriminalité, j'ai besoin de parler
SuppriméJ'ai été abusé enfant aussi, attouchements par un cousin "un peu dérangé" et une fois en colo aussi (gamin plus vieux qui avait l'ascendant physique sur moi) ; j'essaye de travailler là dessus avec une psy mais c'est vraiment hardcore.
J'ai un blocage quasi total avec la sexualité, j'ai repoussé des meufs pendant des années à cause de ça.
Le trauma prend pas mal de formes j'ai l'impression, il faut trouver ce qui nous permet d'avancer mais c'est pas facile.
Le 18 juin 2022 à 12:23:42 :
J'ai été abusé enfant aussi, attouchements par un cousin "un peu dérangé" et une fois en colo aussi (gamin plus vieux qui avait l'ascendant physique sur moi) ; j'essaye de travailler là dessus avec une psy mais c'est vraiment hardcore.J'ai un blocage quasi total avec la sexualité, j'ai repoussé des meufs pendant des années à cause de ça.
Le trauma prend pas mal de formes j'ai l'impression, il faut trouver ce qui nous permet d'avancer mais c'est pas facile.
N'hésite pas si tu veux en discuter
Le 18 juin 2022 à 12:26:37 :
Quand j'étais gosse ( de 8 à 10 ans environ ) j'ai eu des relation sexuelles aussi a plusieurs reprises, dont certains trucs dont j'aimerais pas trop parler
Si jamais tu sens l'envie de causer un jour n'hésite pas
Le 18 juin 2022 à 12:17:32 :
Le 18 juin 2022 à 11:42:39 :
C'était des attouchements ou bien une pénétration ?Je ne sais pas. J'ai une amnésie traumatique qui fait que j'ai évacué de ma mémoire le 'pire' du souvenir. Mais vu les images résiduelles de nos positions respectives et ce que me hurle mon corps, j'ai de quoi douter que ça n'ait été qu'un attouchement. Mais j'ai aucune preuve.
Ça devait être horrible mon clé
Cette personne était un proche? Là tu recroisé une fois adulte?
Le 18 juin 2022 à 13:00:16 :
Le 18 juin 2022 à 12:17:32 :
Le 18 juin 2022 à 11:42:39 :
C'était des attouchements ou bien une pénétration ?Je ne sais pas. J'ai une amnésie traumatique qui fait que j'ai évacué de ma mémoire le 'pire' du souvenir. Mais vu les images résiduelles de nos positions respectives et ce que me hurle mon corps, j'ai de quoi douter que ça n'ait été qu'un attouchement. Mais j'ai aucune preuve.
Ça devait être horrible mon clé
Cette personne était un proche? Là tu recroisé une fois adulte?
C'était le grand frère d'un ami.
Je l'ai recroisé plusieurs fois oui. Et je l'ai recontacté après avoir créé ce topic. Il m'a dit qu'il ne se souvenait de rien.
Le 18 juin 2022 à 13:09:10 :
Le 18 juin 2022 à 13:00:16 :
Le 18 juin 2022 à 12:17:32 :
Le 18 juin 2022 à 11:42:39 :
C'était des attouchements ou bien une pénétration ?Je ne sais pas. J'ai une amnésie traumatique qui fait que j'ai évacué de ma mémoire le 'pire' du souvenir. Mais vu les images résiduelles de nos positions respectives et ce que me hurle mon corps, j'ai de quoi douter que ça n'ait été qu'un attouchement. Mais j'ai aucune preuve.
Ça devait être horrible mon clé
Cette personne était un proche? Là tu recroisé une fois adulte?C'était le grand frère d'un ami.
Je l'ai recroisé plusieurs fois oui. Et je l'ai recontacté après avoir créé ce topic. Il m'a dit qu'il ne se souvenait de rien.
Il avait quel âge au moment des faits pour ne pas "s'en souvenir"?
Le 18 juin 2022 à 12:23:42 :
J'ai été abusé enfant aussi, attouchements par un cousin "un peu dérangé" et une fois en colo aussi (gamin plus vieux qui avait l'ascendant physique sur moi) ; j'essaye de travailler là dessus avec une psy mais c'est vraiment hardcore.J'ai un blocage quasi total avec la sexualité, j'ai repoussé des meufs pendant des années à cause de ça.
Le 18 juin 2022 à 12:26:37 :
Quand j'étais gosse ( de 8 à 10 ans environ ) j'ai eu des relation sexuelles aussi a plusieurs reprises, dont certains trucs dont j'aimerais pas trop parler
C'est terrible de voir que tant de personnes aient été victimes de ça rien que sur le forum.
Mais peut-être que j'aurais dû le deviner cela dit. Dans ma propre famille, j'ai un cousin qui, apparemment, commençait à toucher (de façon très très limite) le bébé d'un autre cousin. Celui-ci l'a grillé et depuis il refuse que l'autre approche ses gosses.
Triste tout ça.
Le 18 juin 2022 à 13:15:43 :
Le 18 juin 2022 à 13:09:10 :
Le 18 juin 2022 à 13:00:16 :
Le 18 juin 2022 à 12:17:32 :
Le 18 juin 2022 à 11:42:39 :
C'était des attouchements ou bien une pénétration ?Je ne sais pas. J'ai une amnésie traumatique qui fait que j'ai évacué de ma mémoire le 'pire' du souvenir. Mais vu les images résiduelles de nos positions respectives et ce que me hurle mon corps, j'ai de quoi douter que ça n'ait été qu'un attouchement. Mais j'ai aucune preuve.
Ça devait être horrible mon clé
Cette personne était un proche? Là tu recroisé une fois adulte?C'était le grand frère d'un ami.
Je l'ai recroisé plusieurs fois oui. Et je l'ai recontacté après avoir créé ce topic. Il m'a dit qu'il ne se souvenait de rien.
Il avait quel âge au moment des faits pour ne pas "s'en souvenir"?
Entre 14 et 15 ans. On a cinq ans et demi d'écart je crois.
Le 18 juin 2022 à 13:16:57 :
Le 18 juin 2022 à 12:23:42 :
J'ai été abusé enfant aussi, attouchements par un cousin "un peu dérangé" et une fois en colo aussi (gamin plus vieux qui avait l'ascendant physique sur moi) ; j'essaye de travailler là dessus avec une psy mais c'est vraiment hardcore.J'ai un blocage quasi total avec la sexualité, j'ai repoussé des meufs pendant des années à cause de ça.
Le 18 juin 2022 à 12:26:37 :
Quand j'étais gosse ( de 8 à 10 ans environ ) j'ai eu des relation sexuelles aussi a plusieurs reprises, dont certains trucs dont j'aimerais pas trop parlerC'est terrible de voir que tant de personnes aient été victimes de ça rien que sur le forum.
Mais peut-être que j'aurais dû le deviner cela dit. Dans ma propre famille, j'ai un cousin qui, apparemment, commençait à toucher (de façon très très limite) le bébé d'un autre cousin. Celui-ci l'a grillé et depuis il refuse que l'autre approche ses gosses.
Triste tout ça.
C'est malheureusement quelque chose de fréquent qui ne prend pas toujours la forme qu'on croit !
Parce que c’est injuste, l’abus sexuel.
Craindre le sommeil au point d’être bouffé d’insomnies.
Être cet enfant qui se cogne la tête contre les murs pour réussir à trouver le sommeil.
Ou cet autre qui ne sait plus qui il peut croire et qui trahira son corps et sa confiance… c’est injuste.
Cette angoisse qui te ronge le bide et te colle la diarrhée n’a aucun sens. Le silence qui bourre tes tripes de béton non plus. Pas plus que cette sensation empoisonnée d’être coincé dans un corps étranger, qui ne t’appartient plus vraiment puisqu’on t’a fait comprendre que ça n’était qu’un bout de viande à la disposition de quelqu’un de plus fort.
C’est encaisser trop tôt que l’autre peut être un monstre fringué comme un homme, et que le monde des « grands » réserve des trucs imprévisibles, destructeurs, qui peuvent te bousiller en quelques instants.
T’es qu’un enfant, tu demandes qu’à rire, rêver ou pleurer avec l’insouciance que te doit ton âge. En tout cas, tu mérites pas de haïr ton reflet dans le miroir ou les sensations que te souffle ta propre peau quand les souvenirs dégueulasses te possèdent. Tu mérites pas de pleurer au moment de te doucher, de paniquer au moment de t’endormir seul ou d’être assailli par des images qui foutraient la gerbe à un adulte. Tu ne mérites pas non plus que l’abus passé remonte en toi en une vague que tu ne maîtrises pas, et puisse t’arracher n’importe quand à ce que tu es en train de faire.
Parce que c’est immonde de savoir qu’à un instant, dans ta vie, quelque chose s’est fracturé sans un bruit. Ça peut être ta confiance en toi, ta confiance en l’autre, le simple confort que t’as à exister dans tes basques et dans tes chairs, ou le plaisir de sourire sans effort. Tu sais que ça, ça se ressoudera pas. Que t’y penseras peut-être chaque jour de ta vie jusqu’au cercueil, parfois par flashs que tu époussetteras comme si de rien était, parfois par pensées désespérées qui se batailleront ton cœur comme des vautours.
Parce que quand t’es un gamin effracté, aussi, tu es témoin de l’impuissance des proches censés te protéger. Et – si tu as la chance d’avoir grandi dans une famille aimante – tu ne profites plus avec la même innocence des bras de ta mère ou de la présence de ton père. Parce que tu sais que tu leur caches quelque chose, une chose qu’ils auraient aimé que tu leur confies mais que t’es incapable de prononcer, parce que ça dépasse ce que ta petite âme peut formuler.
Quand la famille est à l’origine du trauma, c’est encore pire.
Dans tous les cas, c’est terrible parce que ça te force à un combat intérieur que tu n’es pas assez mûr pour mener. Ça ébranle tes valeurs, ça bousille tes repères de ce qui est bon ou mauvais, ça injecte en toi une violence que tu ne maîtrises pas toujours. Certains la retournent contre eux, cette violence là où d’autres la dirigent contre les autres.
Y a cette dimension immonde, aussi, à l’idée de partager quelque chose avec l’agresseur. A l’idée que lui et toi ayez quelque chose en commun, qu’un morceau hideux de ta vie lui appartient sans que tu puisses y faire quoi que ce soit.
Et ça te fait passer à côté d’une enfance que tu regretteras toute ta vie. Le simple fait de vivre et jouer sans avoir la boule au ventre ou la crainte que ton secret éclate.
Y a aussi le fait que dans beaucoup de cas, ça ravage ta sexualité et t’empêche de t’y épanouir sereinement. Que ça remette en perspective ta capacité à élever toi-même des enfants.
Mais le pire, je pense, c’est que cet abus fera à jamais partie de ton identité. Tu ne l’oublieras jamais, et ta vie ne sera jamais celle qu’elle aurait été sans trauma. Tu te construis là-dessus comme sur une fondation foireuse, et il faut accepter les séquelles infligées par un taré dans une gratuité totale et une perversion nauséabonde. Cette réalité morbide, elle est dure à accepter : ton agresseur a, dans une mesure peut être moindre mais réelle, fait de toi ce que tu es.
Le 19 juin 2022 à 23:46:57 :
Parce que c’est injuste, l’abus sexuel.Craindre le sommeil au point d’être bouffé d’insomnies.
Être cet enfant qui se cogne la tête contre les murs pour réussir à trouver le sommeil.
Ou cet autre qui ne sait plus qui il peut croire et qui trahira son corps et sa confiance… c’est injuste.Cette angoisse qui te ronge le bide et te colle la diarrhée n’a aucun sens. Le silence qui bourre tes tripes de béton non plus. Pas plus que cette sensation empoisonnée d’être coincé dans un corps étranger, qui ne t’appartient plus vraiment puisqu’on t’a fait comprendre que ça n’était qu’un bout de viande à la disposition de quelqu’un de plus fort.
C’est encaisser trop tôt que l’autre peut être un monstre fringué comme un homme, et que le monde des « grands » réserve des trucs imprévisibles, destructeurs, qui peuvent te bousiller en quelques instants.
T’es qu’un enfant, tu demandes qu’à rire, rêver ou pleurer avec l’insouciance que te doit ton âge. En tout cas, tu mérites pas de haïr ton reflet dans le miroir ou les sensations que te souffle ta propre peau quand les souvenirs dégueulasses te possèdent. Tu mérites pas de pleurer au moment de te doucher, de paniquer au moment de t’endormir seul ou d’être assailli par des images qui foutraient la gerbe à un adulte. Tu ne mérites pas non plus que l’abus passé remonte en toi en une vague que tu ne maîtrises pas, et puisse t’arracher n’importe quand à ce que tu es en train de faire.Parce que c’est immonde de savoir qu’à un instant, dans ta vie, quelque chose s’est fracturé sans un bruit. Ça peut être ta confiance en toi, ta confiance en l’autre, le simple confort que t’as à exister dans tes basques et dans tes chairs, ou le plaisir de sourire sans effort. Tu sais que ça, ça se ressoudera pas. Que t’y penseras peut-être chaque jour de ta vie jusqu’au cercueil, parfois par flashs que tu époussetteras comme si de rien était, parfois par pensées désespérées qui se batailleront ton cœur comme des vautours.
Parce que quand t’es un gamin effracté, aussi, tu es témoin de l’impuissance des proches censés te protéger. Et – si tu as la chance d’avoir grandi dans une famille aimante – tu ne profites plus avec la même innocence des bras de ta mère ou de la présence de ton père. Parce que tu sais que tu leur caches quelque chose, une chose qu’ils auraient aimé que tu leur confies mais que t’es incapable de prononcer, parce que ça dépasse ce que ta petite âme peut formuler.
Quand la famille est à l’origine du trauma, c’est encore pire.
Dans tous les cas, c’est terrible parce que ça te force à un combat intérieur que tu n’es pas assez mûr pour mener. Ça ébranle tes valeurs, ça bousille tes repères de ce qui est bon ou mauvais, ça injecte en toi une violence que tu ne maîtrises pas toujours. Certains la retournent contre eux, cette violence là où d’autres la dirigent contre les autres.
Y a cette dimension immonde, aussi, à l’idée de partager quelque chose avec l’agresseur. A l’idée que lui et toi ayez quelque chose en commun, qu’un morceau hideux de ta vie lui appartient sans que tu puisses y faire quoi que ce soit.Et ça te fait passer à côté d’une enfance que tu regretteras toute ta vie. Le simple fait de vivre et jouer sans avoir la boule au ventre ou la crainte que ton secret éclate.
Y a aussi le fait que dans beaucoup de cas, ça ravage ta sexualité et t’empêche de t’y épanouir sereinement. Que ça remette en perspective ta capacité à élever toi-même des enfants.
Mais le pire, je pense, c’est que cet abus fera à jamais partie de ton identité. Tu ne l’oublieras jamais, et ta vie ne sera jamais celle qu’elle aurait été sans trauma. Tu te construis là-dessus comme sur une fondation foireuse, et il faut accepter les séquelles infligées par un taré dans une gratuité totale et une perversion nauséabonde. Cette réalité morbide, elle est dure à accepter : ton agresseur a, dans une mesure peut être moindre mais réelle, fait de toi ce que tu es.
Ce qui te rend zinzin en fait c'est que t'es un gosse en construction
Tu es hétéro ? Comment ça se passe niveau meuf, si oui ?
Données du topic
- Auteur
- Ameloblaste
- Date de création
- 24 avril 2022 à 20:50:39
- Date de suppression
- 9 septembre 2022 à 23:43:00
- Supprimé par
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