[CRAQUAGE] Pédocriminalité, j'ai besoin de parler

Le 05 juin 2022 à 17:00:59 :

Le 05 juin 2022 à 16:57:42 :

Le 05 juin 2022 à 16:51:32 :

Le 05 juin 2022 à 16:37:39 :
Ça ne te détruira pas kheyou t'es fort
Continue de te faire aider mais je te conseillerai de changer de vocation, e fin de ne plus soigner des enfants...

Tu t'auto inflige des minis trauma, comme si inconsciemment tu voulais le revivre de façon safe (comme tout le monde inconsciemment on peut avoir tendance à revivre ses trauma en maîtrisant, c'est involontaire)
En soignant des adultes tu auras moins de flash back du trauma non ?

Sinon j'imagine que tu as déjà essayé les thérapie pour gérer le stress post traumatique

Je n'arrêterai pas de soigner les enfants, ça n'est même pas quelque chose qui se débat. Si je me sens (ou qu'on me décrète) inapte à l'exercice j'abandonnerai tout, tout simplement.

Mais tu ne penses pas que tu serais plus heureux a être dentiste pour adultes ?

Parce que ça ne me plaît pas. Et que je veux pas vivre avec la frustration de devoir me rabattre sur un métier que je n'aime pas parce que mon trauma m'aura pris ma sincérité dans mon exercice pédiatrique.

Faut penser à toi, tu ne seras jamais soigné à 100%, ne soit pas absolu, la psy disait quoi à propos de ton métier ?

La dernière en date (et seule que j'ai vue depuis que je travaille avec les enfants) ? Que je ferai un excellent dentiste pédiatrique quand j'arriverai à dompter cette part d'ombre parce que c'est un métier qui nourrit une grosse promiscuité avec la douleur/la peur et qui symboliquement s'approche d'une effraction de l'intimité. Et avoir le vécu de l'enfant qui se sent atteint dans son intimité peut m'aider à placer des limites plus finement que la moyenne et à déceler des signes d'alerte.

Je ne sais pas si elle dit vrai, et j'aimerais qu'elle dise vrai. Mais c'est ce qui en est ressorti.

Elle a je pense raison, les meilleurs psy sont ceux qui sont à l'écoute total de l'autre car ils ont perçu en eux leurs propres traumatismes infantiles, leur propre "folie" pour ne pas rejeter l'autre, pour être dans l'accueil total.

Tu feras un meilleur dentiste pédiatrique qu'avant si tu cessais de répéter en image ou en acte ton trauma. Une fois que ce sera dit là tu pourras passer à autre chose, mais y'a je pense actuellement le danger que ça dérape un jour ou l'autre. Tu pourras être présent pour l'autre à 100% car là vu ton topic ça va pas vraiment bien visiblement. Tu tiens sur une béquille mais t'as vite fait de trébucher

Je ne suis pas mutilé. Blessé, peut-être, marqué, sans doute : mais pas mutilé au sens strict.

Et à aucun moment mes "crises" n'ont pu avoir la moindre conséquence néfaste sur mes patients. Quand je me sens mal au point de sentir que je ne pourrai pas travailler (cas de patients handicapés qu'il faut contenir ou qui hurlent), je passe le relais et je me suis assuré que mon titulaire soit au courant et qu'on puisse ménager un environnement de travail sain.

Il y a des cas où ça se passe mal. Pas plus que la moyenne, mais quand ça se passe mal, c'est moi qui encaisse plus mal. Et ça n'a rien à voir avec mes patients que je soigne avec la même diligence et le même sérieux. Sauf dans les cas ponctuels et exceptionnels dans lesquels, encore une fois, je reporte le soin ou passe le relais.

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Ça ne te détruira pas kheyou t'es fort
Continue de te faire aider mais je te conseillerai de changer de vocation, e fin de ne plus soigner des enfants...

Tu t'auto inflige des minis trauma, comme si inconsciemment tu voulais le revivre de façon safe (comme tout le monde inconsciemment on peut avoir tendance à revivre ses trauma en maîtrisant, c'est involontaire)
En soignant des adultes tu auras moins de flash back du trauma non ?

Sinon j'imagine que tu as déjà essayé les thérapie pour gérer le stress post traumatique

Je n'arrêterai pas de soigner les enfants, ça n'est même pas quelque chose qui se débat. Si je me sens (ou qu'on me décrète) inapte à l'exercice j'abandonnerai tout, tout simplement.

Mais tu ne penses pas que tu serais plus heureux a être dentiste pour adultes ?

Parce que ça ne me plaît pas. Et que je veux pas vivre avec la frustration de devoir me rabattre sur un métier que je n'aime pas parce que mon trauma m'aura pris ma sincérité dans mon exercice pédiatrique.

Faut penser à toi, tu ne seras jamais soigné à 100%, ne soit pas absolu, la psy disait quoi à propos de ton métier ?

La dernière en date (et seule que j'ai vue depuis que je travaille avec les enfants) ? Que je ferai un excellent dentiste pédiatrique quand j'arriverai à dompter cette part d'ombre parce que c'est un métier qui nourrit une grosse promiscuité avec la douleur/la peur et qui symboliquement s'approche d'une effraction de l'intimité. Et avoir le vécu de l'enfant qui se sent atteint dans son intimité peut m'aider à placer des limites plus finement que la moyenne et à déceler des signes d'alerte.

Je ne sais pas si elle dit vrai, et j'aimerais qu'elle dise vrai. Mais c'est ce qui en est ressorti.

Mais il y a bien un lien entre ton métier et ton trauma d'après la psy
Elle voit ce lien comme quelque chose de positif, comme toi.

Perso je pense l'inverse mais je m'y connais moins que vous donc bon...

Personnellement j'ai un genre de trauma aussi (différent et moins fort que le tien) et inconsciemment j'ai tendance à être attiré par les situations où je revis en quelque sorte ce trauma... C'est une forme de pulsion inconsciente.

C'est pour ça que je te dis tout ça, de mon point de vue, ta volonté de vouloir absolument faire dentiste pédiatrique sinon rien, est une façon de t'infliger des micro retours de trauma , notre subconscient joue souvent contre nous.

Bien sûr c'est que mon avis, mais tu as fais ce topic aussi pour avoir d'autre avis non ?

Le 05 juin 2022 à 17:09:57 :

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Ça ne te détruira pas kheyou t'es fort
Continue de te faire aider mais je te conseillerai de changer de vocation, e fin de ne plus soigner des enfants...

Tu t'auto inflige des minis trauma, comme si inconsciemment tu voulais le revivre de façon safe (comme tout le monde inconsciemment on peut avoir tendance à revivre ses trauma en maîtrisant, c'est involontaire)
En soignant des adultes tu auras moins de flash back du trauma non ?

Sinon j'imagine que tu as déjà essayé les thérapie pour gérer le stress post traumatique

Je n'arrêterai pas de soigner les enfants, ça n'est même pas quelque chose qui se débat. Si je me sens (ou qu'on me décrète) inapte à l'exercice j'abandonnerai tout, tout simplement.

Mais tu ne penses pas que tu serais plus heureux a être dentiste pour adultes ?

Parce que ça ne me plaît pas. Et que je veux pas vivre avec la frustration de devoir me rabattre sur un métier que je n'aime pas parce que mon trauma m'aura pris ma sincérité dans mon exercice pédiatrique.

Faut penser à toi, tu ne seras jamais soigné à 100%, ne soit pas absolu, la psy disait quoi à propos de ton métier ?

La dernière en date (et seule que j'ai vue depuis que je travaille avec les enfants) ? Que je ferai un excellent dentiste pédiatrique quand j'arriverai à dompter cette part d'ombre parce que c'est un métier qui nourrit une grosse promiscuité avec la douleur/la peur et qui symboliquement s'approche d'une effraction de l'intimité. Et avoir le vécu de l'enfant qui se sent atteint dans son intimité peut m'aider à placer des limites plus finement que la moyenne et à déceler des signes d'alerte.

Je ne sais pas si elle dit vrai, et j'aimerais qu'elle dise vrai. Mais c'est ce qui en est ressorti.

Mais il y a bien un lien entre ton métier et ton trauma d'après la psy
Elle voit ce lien comme quelque chose de positif, comme toi.

Perso je pense l'inverse mais je m'y connais moins que vous donc bon...

Personnellement j'ai un genre de trauma aussi (différent et moins fort que le tien) et inconsciemment j'ai tendance à être attiré par les situations où je revis en quelque sorte ce trauma... C'est une forme de pulsion inconsciente.

C'est pour ça que je te dis tout ça, de mon point de vue, ta volonté de vouloir absolument faire dentiste pédiatrique sinon rien, est une façon de t'infliger des micro retours de trauma , notre subconscient joue souvent contre nous.

Bien sûr c'est que mon avis, mais tu as fais ce topic aussi pour avoir d'autre avis non ?

Je n'ai jamais demandé à qui que ce soit de retenir ou d'édulcorer son avis.

Quand tu subis une agression sexuelle dans ton enfance, tu fais sauter au C4 un pan de ton identité. Que tu reconstruis cahin-caha, au fil des ans et avec un entourage solide.

Je te mentirais si je t'affirmais qu'il n'y a aucune chance que le trauma et ma passion pour mon métier soient liés. En revanche je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose.

J'aime le cadre de la pédiatrie justement parce que ça me donne l'occasion, dans mon cabinet, de construire un environnement enfantin, candide, sécuritaire, dans lequel les enfants sont écoutés et avec lesquels je peux faire quelque chose de bien. C'est pas un mal, et c'est pas comme si j'essayais de suturer une plaie béante que j'ai à l'âme avec ça.

C'est juste que leurs sourires et leur reconnaissance valent tout pour moi. Que c'est là que je sens que j'ai du sens.

J'ai pas la sensation de vaincre le trauma comme ça, parce que je sais que c'est peine perdue de s'imaginer guéri comme si ça n'était jamais arrivé. J'ai en revanche la sensation de trouver dans l'effroi soulagé de mes petits patients un bonheur réel, sincère, comme peu de choses peuvent en susciter.

C'est pas là que je compte trouver une thérapie. Mais c'est quand même un processus presque alchimique qui change le plomb qu'un agresseur m'a foutu dans le crâne en or.

Le 05 juin 2022 à 17:14:59 :

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Continue de te faire aider mais je te conseillerai de changer de vocation, e fin de ne plus soigner des enfants...

Tu t'auto inflige des minis trauma, comme si inconsciemment tu voulais le revivre de façon safe (comme tout le monde inconsciemment on peut avoir tendance à revivre ses trauma en maîtrisant, c'est involontaire)
En soignant des adultes tu auras moins de flash back du trauma non ?

Sinon j'imagine que tu as déjà essayé les thérapie pour gérer le stress post traumatique

Je n'arrêterai pas de soigner les enfants, ça n'est même pas quelque chose qui se débat. Si je me sens (ou qu'on me décrète) inapte à l'exercice j'abandonnerai tout, tout simplement.

Mais tu ne penses pas que tu serais plus heureux a être dentiste pour adultes ?

Parce que ça ne me plaît pas. Et que je veux pas vivre avec la frustration de devoir me rabattre sur un métier que je n'aime pas parce que mon trauma m'aura pris ma sincérité dans mon exercice pédiatrique.

Faut penser à toi, tu ne seras jamais soigné à 100%, ne soit pas absolu, la psy disait quoi à propos de ton métier ?

La dernière en date (et seule que j'ai vue depuis que je travaille avec les enfants) ? Que je ferai un excellent dentiste pédiatrique quand j'arriverai à dompter cette part d'ombre parce que c'est un métier qui nourrit une grosse promiscuité avec la douleur/la peur et qui symboliquement s'approche d'une effraction de l'intimité. Et avoir le vécu de l'enfant qui se sent atteint dans son intimité peut m'aider à placer des limites plus finement que la moyenne et à déceler des signes d'alerte.

Je ne sais pas si elle dit vrai, et j'aimerais qu'elle dise vrai. Mais c'est ce qui en est ressorti.

Mais il y a bien un lien entre ton métier et ton trauma d'après la psy
Elle voit ce lien comme quelque chose de positif, comme toi.

Perso je pense l'inverse mais je m'y connais moins que vous donc bon...

Personnellement j'ai un genre de trauma aussi (différent et moins fort que le tien) et inconsciemment j'ai tendance à être attiré par les situations où je revis en quelque sorte ce trauma... C'est une forme de pulsion inconsciente.

C'est pour ça que je te dis tout ça, de mon point de vue, ta volonté de vouloir absolument faire dentiste pédiatrique sinon rien, est une façon de t'infliger des micro retours de trauma , notre subconscient joue souvent contre nous.

Bien sûr c'est que mon avis, mais tu as fais ce topic aussi pour avoir d'autre avis non ?

Je n'ai jamais demandé à qui que ce soit de retenir ou d'édulcorer son avis.

Quand tu subis une agression sexuelle dans ton enfance, tu fais sauter au C4 un pan de ton identité. Que tu reconstruis cahin-caha, au fil des ans et avec un entourage solide.

Je te mentirais si je t'affirmais qu'il n'y a aucune chance que le trauma et ma passion pour mon métier soient liés. En revanche je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose.

J'aime le cadre de la pédiatrie justement parce que ça me donne l'occasion, dans mon cabinet, de construire un environnement enfantin, candide, sécuritaire, dans lequel les enfants sont écoutés et avec lesquels je peux faire quelque chose de bien. C'est pas un mal, et c'est pas comme si j'essayais de suturer une plaie béante que j'ai à l'âme avec ça.

C'est juste que leurs sourires et leur reconnaissance valent tout pour moi. Que c'est là que je sens que j'ai du sens.

J'ai pas la sensation de vaincre le trauma comme ça, parce que je sais que c'est peine perdue de s'imaginer guéri comme si ça n'était jamais arrivé. J'ai en revanche la sensation de trouver dans l'effroi soulagé de mes petits patients un bonheur réel, sincère, comme peu de choses peuvent en susciter.

C'est pas là que je compte trouver une thérapie. Mais c'est quand même un processus presque alchimique qui change le plomb qu'un agresseur m'a foutu dans le crâne en or.

T'as l'air d'adorer ton métier, d'y être bon et de ressentir un bonheur à te sentir utile, c'est vraiment beau

Mais tu dis quand même que tu as des flashback en travaillant, et ça ne te le fera probablement qu'avec ce métier donc ça semble contradictoire vu de l'extérieur

Mais t'es quelqu'un de fort et courageux ça fait aucun doute

Continue de te faire aider et prends soin de toi avant tout

Le 05 juin 2022 à 16:57:17 :

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Le 05 juin 2022 à 16:44:13 :

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Le 05 juin 2022 à 16:30:21 :

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Le 31 mai 2022 à 22:07:56 :

Le 31 mai 2022 à 21:56:02 :

Le 30 mai 2022 à 18:53:52 :
Le topic suppr alors que celui du harceleur d'hier a tenu une journée complète

On peut reprendre ici

Niveau zéro du respect. Comment ça va l'op en ce moment ?

Pas oufissime
C'est de plus en plus la galère au boulot, et ça a fini par lever des questions du côté de mes titulaires. J'ai dû soigner une patiente handicapée mentale dans des conditions assez abominables et j'ai des images qui veulent pas sortir de ma tête.

Je suppose que ça ira mieux mais en l'état, c'est pas chouette.

Essaie de mettre ces images en mots, ça peut paraître simple dit comme ça mais c'est très complexe. Le traumatisme ce n'est pas seulement le viol, la violence physique, mais ce qui crée un trou d'ordre symbolique, ce qui ne peut pas se dire et qui resurgit dans l'imaginaire par les rêves ou des images certainement chez toi voire des symptômes psychosomatique, c'est le corps qui parle.

Pour ça il faut évidemment trouver une bonne entente thérapeutique, quelqu'un à qui tu peux tout dire, parler de ta violence intérieure, de sexualité, exprimer ta colère et surtout ta souffrance. Le pire étant bien souvent le fait de nier la souffrance de l'enfant, dire à l'enfant que ce qu'il a vécu c'était rien, la douleur ne fait que se déplacer et s'enfouit au lieu de sortir.

Bon courage.

Tu crois qu'on en guérit un jour ?

Chaque cas est différent, y'a pas de réponse unique, ça serait mentir que de dire que même en faisant des efforts pour aller mieux tout le monde s'en sort. Non, certaines personnes vivent avec leur traumatisme toute leurs vie, mais si c'est une souffrance qui est intolérable alors il faut en parler, si il y'a une souffrance il y'a une demande, et elle ne peut s'exprimer seul, il faut quelqu'un en face pour dénouer les noeuds en faisant écho à notre parole.

Le traumatisme c'est comme si tu l'enterrais pour ne plus le voir, ça va resurgir par des images, par des symptômes, c'est parfois douloureux de remonter à la conscience certains événements, mais c'est préférable car au fil du temps les symptômes prennent de l'ampleur. On ne peut pas fuir son passé éternellement.

Donc tu es d'accord qu'on ne devrait pas confier des enfants à une ancienne victime car la guérison n'est pas systématique ?

Pour chaque thérapeute ou métier dans le social ou sanitaire je serais d'avis non pas d'une analyse psychologique par un fameux expert, mais une connaissance de soi, des ses parts d'ombre, de ses traumatismes pour ne pas les répéter inconsciemment sur autrui.

Un khey en parle très bien au dessus, la répétition du trauma c'est très courant chez les traumatisés de guerre par exemple. Sauf que si le trauma resurgit dans le réel ça peut avoir des impacts négatifs pour soi mais aussi pour les autres.

Donc oui je pense qu'il serait préférable qu'il aille mieux avant d'aider les enfants, là il "s'aide" lui même sans le savoir en répétant le traumatisme, seul ceux qui se sont aidé eux même peuvent aider les autres. Y'a trop de professionnels de santé qui font ça pour eux et non pour les autres.

Je ne dis pas que l'op est égoïste, au contraire, il devrait plus penser à soi et s'aider lui même. Et c'est pas seulement le fait de ne plus travailler avec des enfants qui va améliorer la chose, le traumatisme va certainement ressurgir autre part s'il ne demande pas de l'aide.

Dix ans de suivi psy (certes de façon plus ou moins dense, mais toujours assidue). Une famille, une femme, des études menées avec un objectif en tête pour lequel je me suis battu. Un corps que j'ai appris à ne pas détester.

Qu'est-ce qu'il faudra faire pour considérer que je m'aide ? J'ai fait des efforts que la plupart des victimes ne veulent ou ne peuvent pas faire précisément pour répondre sereinement à mon ambition.

La famille, la femme, les études, c'est pas une aide, la seule chose qui aide c'est quand on demande de l'aide à quelqu'un car on exprime une souffrance

Au contraire certains cachent leur souffrance par le mariage, voire pire en faisant des enfants, ils transmettent leurs péchés, leur névrose, leur angoisse, leur trauma à leurs enfants, c'est les enfants thérapeutes de leurs parents, l'enfant a ce désir de réparer, de faire plaisir aux parents pour être aimé, mais ce genre de parents sont des parents pervers.

Pour aller mieux encore faut il dire que l'on soufre, que l'on a un problème, je ne dis pas que tu n'as rien fait, mais si ça resurgit par des images c'est que des choses veulent remonter à la surface. Le traumatisme c'est le trou, ce qui ne peut pas se dire, et pour combler le trou tu vas le faire par tes images, voire pire par le passage à l'acte.

Je te souhaite que le meilleur, peut être qu'il n'y aura aucun soucis par la suite dans ton taff, mais pour toi y'a des choses à faire, sinon je ne vois pas la raison de ton topic. Tout ce que tu dis à propos de ton agresseur il faut que ça sorte, c'est pas en le punissant que toi t'iras mieux, celui qui te hante c'est l'agresseur imaginaire que tu as dans tes souvenirs et qui revient par les images, pas celui qui est réel, qui mériterait une sanction évidemment, mais c'est toi le centre de la chose.

Le 05 juin 2022 à 17:24:33 :

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Le 30 mai 2022 à 18:53:52 :
Le topic suppr alors que celui du harceleur d'hier a tenu une journée complète

On peut reprendre ici

Niveau zéro du respect. Comment ça va l'op en ce moment ?

Pas oufissime
C'est de plus en plus la galère au boulot, et ça a fini par lever des questions du côté de mes titulaires. J'ai dû soigner une patiente handicapée mentale dans des conditions assez abominables et j'ai des images qui veulent pas sortir de ma tête.

Je suppose que ça ira mieux mais en l'état, c'est pas chouette.

Essaie de mettre ces images en mots, ça peut paraître simple dit comme ça mais c'est très complexe. Le traumatisme ce n'est pas seulement le viol, la violence physique, mais ce qui crée un trou d'ordre symbolique, ce qui ne peut pas se dire et qui resurgit dans l'imaginaire par les rêves ou des images certainement chez toi voire des symptômes psychosomatique, c'est le corps qui parle.

Pour ça il faut évidemment trouver une bonne entente thérapeutique, quelqu'un à qui tu peux tout dire, parler de ta violence intérieure, de sexualité, exprimer ta colère et surtout ta souffrance. Le pire étant bien souvent le fait de nier la souffrance de l'enfant, dire à l'enfant que ce qu'il a vécu c'était rien, la douleur ne fait que se déplacer et s'enfouit au lieu de sortir.

Bon courage.

Tu crois qu'on en guérit un jour ?

Chaque cas est différent, y'a pas de réponse unique, ça serait mentir que de dire que même en faisant des efforts pour aller mieux tout le monde s'en sort. Non, certaines personnes vivent avec leur traumatisme toute leurs vie, mais si c'est une souffrance qui est intolérable alors il faut en parler, si il y'a une souffrance il y'a une demande, et elle ne peut s'exprimer seul, il faut quelqu'un en face pour dénouer les noeuds en faisant écho à notre parole.

Le traumatisme c'est comme si tu l'enterrais pour ne plus le voir, ça va resurgir par des images, par des symptômes, c'est parfois douloureux de remonter à la conscience certains événements, mais c'est préférable car au fil du temps les symptômes prennent de l'ampleur. On ne peut pas fuir son passé éternellement.

Donc tu es d'accord qu'on ne devrait pas confier des enfants à une ancienne victime car la guérison n'est pas systématique ?

Pour chaque thérapeute ou métier dans le social ou sanitaire je serais d'avis non pas d'une analyse psychologique par un fameux expert, mais une connaissance de soi, des ses parts d'ombre, de ses traumatismes pour ne pas les répéter inconsciemment sur autrui.

Un khey en parle très bien au dessus, la répétition du trauma c'est très courant chez les traumatisés de guerre par exemple. Sauf que si le trauma resurgit dans le réel ça peut avoir des impacts négatifs pour soi mais aussi pour les autres.

Donc oui je pense qu'il serait préférable qu'il aille mieux avant d'aider les enfants, là il "s'aide" lui même sans le savoir en répétant le traumatisme, seul ceux qui se sont aidé eux même peuvent aider les autres. Y'a trop de professionnels de santé qui font ça pour eux et non pour les autres.

Je ne dis pas que l'op est égoïste, au contraire, il devrait plus penser à soi et s'aider lui même. Et c'est pas seulement le fait de ne plus travailler avec des enfants qui va améliorer la chose, le traumatisme va certainement ressurgir autre part s'il ne demande pas de l'aide.

Dix ans de suivi psy (certes de façon plus ou moins dense, mais toujours assidue). Une famille, une femme, des études menées avec un objectif en tête pour lequel je me suis battu. Un corps que j'ai appris à ne pas détester.

Qu'est-ce qu'il faudra faire pour considérer que je m'aide ? J'ai fait des efforts que la plupart des victimes ne veulent ou ne peuvent pas faire précisément pour répondre sereinement à mon ambition.

La famille, la femme, les études, c'est pas une aide, la seule chose qui aide c'est quand on demande de l'aide à quelqu'un car on exprime une souffrance

Non. Mais dans les cas de victimes de pédocriminalité, ce sont des choses qu'on n'arrache qu'une fois qu'on est aidé ou qu'on a su s'aider.

Au contraire certains cachent leur souffrance par le mariage, voire pire en faisant des enfants, ils transmettent leurs péchés, leur névrose, leur angoisse, leur trauma à leurs enfants, c'est les enfants thérapeutes de leurs parents, l'enfant a ce désir de réparer, de faire plaisir aux parents pour être aimé, mais ce genre de parents sont des parents pervers.

Pour aller mieux encore faut il dire que l'on soufre, que l'on a un problème, je ne dis pas que tu n'as rien fait, mais si ça resurgit par des images c'est que des choses veulent remonter à la surface. Le traumatisme c'est le trou, ce qui ne peut pas se dire, et pour combler le trou tu vas le faire par tes images, voire pire par le passage à l'acte.

La dernière phrase n'a aucun sens. La reproduction de schémas de violence vis à vis des enfants se produit dans des contextes particuliers, le plus souvent pendant l'adolescence, pas par éruption soudaine et imprévisible à l'âge adulte.

Je te souhaite que le meilleur, peut être qu'il n'y aura aucun soucis par la suite dans ton taff, mais pour toi y'a des choses à faire, sinon je ne vois pas la raison de ton topic. Tout ce que tu dis à propos de ton agresseur il faut que ça sorte, c'est pas en le punissant que toi t'iras mieux, celui qui te hante c'est l'agresseur imaginaire que tu as dans tes souvenirs et qui revient par les images, pas celui qui est réel, qui mériterait une sanction évidemment, mais c'est toi le centre de la chose.

Je ne nie pas qu'il y a des cicatrices à gérer. Je nie en revanche que ces cicatrices fassent de moi un danger pour mes patients. Je serai la durite qui sautera si un jour ça me dépasse, mais jamais (et aucun signe clinique ni pensée intime n'est allée dans ce sens) cette violence latente ou ces pensées parasites ne ricocheront sur les gamins qui sont sous ma responsabilité.

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Ça ne te détruira pas kheyou t'es fort
Continue de te faire aider mais je te conseillerai de changer de vocation, e fin de ne plus soigner des enfants...

Tu t'auto inflige des minis trauma, comme si inconsciemment tu voulais le revivre de façon safe (comme tout le monde inconsciemment on peut avoir tendance à revivre ses trauma en maîtrisant, c'est involontaire)
En soignant des adultes tu auras moins de flash back du trauma non ?

Sinon j'imagine que tu as déjà essayé les thérapie pour gérer le stress post traumatique

Je n'arrêterai pas de soigner les enfants, ça n'est même pas quelque chose qui se débat. Si je me sens (ou qu'on me décrète) inapte à l'exercice j'abandonnerai tout, tout simplement.

Mais tu ne penses pas que tu serais plus heureux a être dentiste pour adultes ?

Parce que ça ne me plaît pas. Et que je veux pas vivre avec la frustration de devoir me rabattre sur un métier que je n'aime pas parce que mon trauma m'aura pris ma sincérité dans mon exercice pédiatrique.

Faut penser à toi, tu ne seras jamais soigné à 100%, ne soit pas absolu, la psy disait quoi à propos de ton métier ?

La dernière en date (et seule que j'ai vue depuis que je travaille avec les enfants) ? Que je ferai un excellent dentiste pédiatrique quand j'arriverai à dompter cette part d'ombre parce que c'est un métier qui nourrit une grosse promiscuité avec la douleur/la peur et qui symboliquement s'approche d'une effraction de l'intimité. Et avoir le vécu de l'enfant qui se sent atteint dans son intimité peut m'aider à placer des limites plus finement que la moyenne et à déceler des signes d'alerte.

Je ne sais pas si elle dit vrai, et j'aimerais qu'elle dise vrai. Mais c'est ce qui en est ressorti.

Mais il y a bien un lien entre ton métier et ton trauma d'après la psy
Elle voit ce lien comme quelque chose de positif, comme toi.

Perso je pense l'inverse mais je m'y connais moins que vous donc bon...

Personnellement j'ai un genre de trauma aussi (différent et moins fort que le tien) et inconsciemment j'ai tendance à être attiré par les situations où je revis en quelque sorte ce trauma... C'est une forme de pulsion inconsciente.

C'est pour ça que je te dis tout ça, de mon point de vue, ta volonté de vouloir absolument faire dentiste pédiatrique sinon rien, est une façon de t'infliger des micro retours de trauma , notre subconscient joue souvent contre nous.

Bien sûr c'est que mon avis, mais tu as fais ce topic aussi pour avoir d'autre avis non ?

Je n'ai jamais demandé à qui que ce soit de retenir ou d'édulcorer son avis.

Quand tu subis une agression sexuelle dans ton enfance, tu fais sauter au C4 un pan de ton identité. Que tu reconstruis cahin-caha, au fil des ans et avec un entourage solide.

Je te mentirais si je t'affirmais qu'il n'y a aucune chance que le trauma et ma passion pour mon métier soient liés. En revanche je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose.

J'aime le cadre de la pédiatrie justement parce que ça me donne l'occasion, dans mon cabinet, de construire un environnement enfantin, candide, sécuritaire, dans lequel les enfants sont écoutés et avec lesquels je peux faire quelque chose de bien. C'est pas un mal, et c'est pas comme si j'essayais de suturer une plaie béante que j'ai à l'âme avec ça.

C'est juste que leurs sourires et leur reconnaissance valent tout pour moi. Que c'est là que je sens que j'ai du sens.

J'ai pas la sensation de vaincre le trauma comme ça, parce que je sais que c'est peine perdue de s'imaginer guéri comme si ça n'était jamais arrivé. J'ai en revanche la sensation de trouver dans l'effroi soulagé de mes petits patients un bonheur réel, sincère, comme peu de choses peuvent en susciter.

C'est pas là que je compte trouver une thérapie. Mais c'est quand même un processus presque alchimique qui change le plomb qu'un agresseur m'a foutu dans le crâne en or.

T'as l'air d'adorer ton métier, d'y être bon et de ressentir un bonheur à te sentir utile, c'est vraiment beau

Mais tu dis quand même que tu as des flashback en travaillant, et ça ne te le fera probablement qu'avec ce métier donc ça semble contradictoire vu de l'extérieur

Mais t'es quelqu'un de fort et courageux ça fait aucun doute

Continue de te faire aider et prends soin de toi avant tout

C'est gentil khey je vais faire de mon mieux.

Le 05 juin 2022 à 21:06:53 :
Pourquoi tous ces posts supprimés ?

Parce que certains posts sont détestables à en gerber

Je comprends vraiment pas ce bail des posts supprimés.

Juste pour vous dire que j'avais rdv chez la juriste début juillet (j'ai enfin décidé de prendre rdv). Aussi, petite victoire j'ai pas eu de "crise" majeure depuis 1 semaine. C'est un soulagement, ça avait tendance à me polluer bien trop souvent l'esprit.

J'aimerais finir le mois sans avoir de nouvel épisode. On verra comment ça se goupille...

Ca fait quelques jours maintenant que je lis ton témoignage, en boucle, n'osant me recréer un compte sur ce forum que j'ai déserté il y a des années. J'hésitais à me manifester parce qu'au fond, je ne sais pas quoi t'écrire pour t'aider à faire face à cette ordure, ou pour te réconforter, mais en même temps, ton témoignage est si touchant et le sujet si sérieux.

Je te up du coup.

P.S: Ne regrette jamais d'avoir fait ce topic, ni celui sur MiA. Je n'ai pas tout lu mais tu as totalement raison et n'es pas le seul à trouver cet anime malsain et abject. Je n'ai pas trop de problème à lire Berserk, mais les "oeuvres" telles que MiA méritent tout simplement la purification par le Big Bang, de même pour leurs auteurs chtarbés.
Ne regrette rien.

PPS: Tu écris bien.

Le 11 juin 2022 à 10:11:07 :
Ca fait quelques jours maintenant que je lis ton témoignage, en boucle, n'osant me recréer un compte sur ce forum que j'ai déserté il y a des années. J'hésitais à me manifester parce qu'au fond, je ne sais pas quoi t'écrire pour t'aider à faire face à cette ordure, ou pour te réconforter, mais en même temps, ton témoignage est si touchant et le sujet si sérieux.

Je te up du coup.

P.S: Ne regrette jamais d'avoir fait ce topic, ni celui sur MiA. Je n'ai pas tout lu mais tu as totalement raison et n'es pas le seul à trouver cet anime malsain et abject. Je n'ai pas trop de problème à lire Berserk, mais les "oeuvres" telles que MiA méritent tout simplement la purification par le Big Bang, de même pour leurs auteurs chtarbés.
Ne regrette rien.

PPS: Tu écris bien.

Ça me fait très plaisir et c'est déjà beaucoup !

Merci d'avoir pris le temps de participer, ça donne un vrai courage !

666e post

J'espère que l'op va mieux

Je ne peux pas t'aider mais je te souhaite bonne chance

Je pense que tu peux surmonter tout ça, on sent que tu as une vraie vocation

Pourquoi faire dentiste si la douleur des enfants t'effraie ?

Je respecte tes choix de carrière mais travailler avec les adultes te serait sûrement plus profitable

Le 05 juin 2022 à 16:38:57 :
L'op tu es sur que t'as le droit de bosser comme ça? Genre tu risques pas de tuer un gamin car tu fais une crise?

J'irais pas jusque là mais personnellement je me poserais la question avant de confier ma fille.

Le 15 juin 2022 à 11:02:00 :

Le 05 juin 2022 à 16:38:57 :
L'op tu es sur que t'as le droit de bosser comme ça? Genre tu risques pas de tuer un gamin car tu fais une crise?

J'irais pas jusque là mais personnellement je me poserais la question avant de confier ma fille.

Je suis partagé sur ça mais après ce que dit l'auteur je lui ferais confiance

Le 15 juin 2022 à 11:02:41 :

Le 15 juin 2022 à 11:02:00 :

Le 05 juin 2022 à 16:38:57 :
L'op tu es sur que t'as le droit de bosser comme ça? Genre tu risques pas de tuer un gamin car tu fais une crise?

J'irais pas jusque là mais personnellement je me poserais la question avant de confier ma fille.

Je suis partagé sur ça mais après ce que dit l'auteur je lui ferais confiance

S'il y a un suivi psychiatrique et qu'il est honnête avec ses employeurs et qu'il est surveillé oui ça devrait aller

+ J'ai sorti exprès un pseudo pour ce topic les têtes ont l'air de tomber ici