Les ROMANS, ça sert à quoi INTELLECTUELLEMENT ?

Le 08 février 2022 à 22:00:10 :
Lire autre chose que des traités de philosophie, de sciences durs ou d'histoire= lecteur médiocre

Oui on a pas besoin de ça nous, les scientifiques et les philosophes. On est pas des gros bébés.

La psychologie des personnages ça permet de s'élever intellectuellement, d'amener une réflexion, en particulier certains romans de dosto comme le carnet des sous sol et son dialogue intérieur digne d'un névrosé. Encore faut il savoir lire entre les lignes.

Après pour la construction des phrases c'est aussi une certaine réflexion car les mots ont un sens différent selon leur place, ils peuvent également procurer certaines émotions selon le vécu.

Les poètes par exemple petit ça ne m'intéressait pas, aujourd'hui j'en prends conscience ayant été malade de manière psychosomatique. Tout n'est que langage chez l'homme et toutes les douleurs ressentis par les mots tel qu'un coeur brisé ou une déchirure dû à la perte d'un être cher ça me parle aujourd'hui. Si l'esprit ne peut plus s'exprimer par la parole alors il le fera pas le corps, et les douleurs exprimés par les mots comme le font les poètes ça prend alors tout son sens.

Ça permet aussi de trouver un but supérieur à ses désirs et pulsions inavouables et en contradiction avec la société tel que le meurtre du père avec les frères Karamazov, ou de manière exagérée avec le marquis de Sade

Quand j'arrive à lier le caractère et comportement d'un personnage à certaine notion de psychologie je trouve ça très enrichissant, d'autant plus des anciens écrits.

Surtout pour les mythes grecs voire même biblique avec cette curiosité inhérente à l'homme dans la Bible qui le pousse à manger le fruit défendu tel des gamins posant un milliard de question et qui vont parfois jusqu'à inventer cette scène primitive entre le père et la mère. Cette curiosité qui mène parfois même au voyeurisme. De même que le père omniscient biblique représentant en quelque sorte le surmoi freudien, ainsi que le paradis et l'enfer qui sont en réalité interne à nous même. Mais je déborde évidemment ce n'est pas un roman mais beaucoup de romans ont des personnes très riche et exploitable dans beaucoup de domaines.

Le 08 février 2022 à 22:00:01 :
Les romans c'est éclaté, go lire histoire ou philo, tu élargis tes connaissances au moins

Je dirais même plus : c'est ECLATAX.

Le 08 février 2022 à 22:06:08 :
Histoire/philosophie-théologie >>>>>
Les romans, j'ai toujours eu l'impression de perdre mon temps bêtement

Pareil. Passé 15 ans c'est une perte de temps.

Le 08 février 2022 à 22:07:52 :

Le 08 février 2022 à 22:06:08 :
Histoire/philosophie-théologie >>>>>
Les romans, j'ai toujours eu l'impression de perdre mon temps bêtement

Pareil. Passé 15 ans c'est une perte de temps.

Dis ça à Dostoevsky

Le 08 février 2022 à 22:07:21 :
Lire un Roman < Lire des traités de philosophie et/ou d'Histoire

Exactement.

La consécration c'est d'écouter des podcasts, mais c'est uniquement si tu veux devenir philosophe/historien.

Le 08 février 2022 à 22:09:14 :
T'as pas l'impression de lire plus que l'histoire d'un criminel quand tu lis Crime Et Châtiment ?

Par contre j’ai à peine lu une centaine de pages donc je vais quitter ce topax dans la pax avant de me faire spoil

Le 08 février 2022 à 22:09:34 :

Le 08 février 2022 à 22:07:21 :
Lire un Roman < Lire des traités de philosophie et/ou d'Histoire

Exactement.

La consécration c'est d'écouter des podcasts, mais c'est uniquement si tu veux devenir philosophe/historien.

Tu aurais des recommandations de sites où il y a des podcasts sur l'Histoire/la philosophie stp ?

Lis pour le plaisir, lis de tout.

J'aime beaucoup Dostoëvski, au passage

Le 08 février 2022 à 21:56:06 :
Non par ce que concrètement là je lis Crime et châtiment et j’ai pas l’impression de m’élever plus que ça

Ça aurait été bien plus rentable de lire un livre d’histoire ou de philosophie non ?

La fiction est un puissant vecteur de transmission, et ce depuis l'aube de l'Humanité.

La forme de l'histoire nous immerge "à la place de", et favorise la réception de la morale, et des ambitions philosophiques de l'œuvre.