[ALCOOL] Se reveiller en sueur et tremblant la nuit

Le 24 juillet 2023 à 08:44:48 :
J'aimerais bien savoir, les mecs qui sont actuellement en HP ou dans la souffrance de l'alcoolisme, ceux qui sont dans le dark, les pensées suicidaires etc... vous en êtes encore au point de vouloir picoler avec modération en ayant jamais réussi à le faire ?

Vous croyez franchement que, quand on a été alcoolique, qu'on a dégommé des tonnes d'alcool pour surmonter tel ou tel problème, ou pour fêter tel ou tel événement, qu'après une bière on en a bu 10 et qu'ensuite on a bu 3 mois d'affilés avant d'aller chialer en HP ou de se faire ramasser par les pompiers, vous croyez franchement que c'est possible de recommencer à boire mais que par je ne sais quel miracle, cette fois ce sera différent ?

Parce qu'on a une meuf ce sera plus simple de picoler avec modération ? Ou des potes ? Ou un travail plaisant, c'est bon c'est réglé on est plus alcooliques ?

On a pas le cerveau flingué, on a pas assez souffert ?

On a jamais réussi à tenir et là ça y est c'est bon ?

Y a 2 ans j'étais au bord du suicide mais là comme j'ai une meuf et un job qui me plaisent, c'est bon jvais repicoler et ça ira ?

Je ne pense pas, pour un "vrai" alcoolique qui a le système GABA grillé, c'est mort.
Le seul truc à espérer c'est de plus ou moins maîtriser ses rechutes

[23:11:03] <starlafmagueule>

Le 23 juillet 2023 à 21:27:43 :

[20:50:22] <starlafmagueule>

Le 23 juillet 2023 à 20:30:26 :
Pour commencer je rejoins le témoignage et l'avis de larrun.

Ensuite, je ne vais pas reprendre point par point les éléments pour lesquels je suis en désaccord avec toi starf. Je souhaite juste porter un message important pour moi et sûrement pour d'autres.

Premièrement si on est sur ce topic, c'est que l'alcool a pris une place conséquente dans nos vies. On est entre personnes qui partageons une expérience commune et c'est ce qui nous fait dialoguer. Mais nous n'avons ni le même vécu, ni la même personnalité et enfin, ni les mêmes consommations ou avancées dans la guérison.

J'en arrive au point qui me chagrine et même me fait penser que je ne devrais plus venir sur ce topic.

J'ai choisi une voie de guérison qui est l'abstinence contrôlée, je n'en fais pas son apologie, je ne la recommande pas aux kheys, je ne dis pas que c'est la seule voie possible, je ne l'impose pas. Je trouve que l'essentiel est de reconnaître le problème et d'avoir la volonté de s'en sortir et pour ça, tous les moyens sont bons dans une certaine mesure, c'est à la personne concernée de trouver ses moyens pour lutter et guérir.

Mais quand je lis "il faut reconnaître son impuissance face à l'alcool" ou "quand on est alcoolique, c'est pour la vie", ça m'énerve énormément. Aujourd'hui j'ai un mental d'acier donc j'arrive à prendre de la hauteur face à ces propos mais ça me questionne évidemment, si j'avais lu ça quand j'étais vraiment dans le dur, ça m'aurait fait plus de mal que de bien.

Donc voilà mon point de vue. Ce topic est un lieu d'échanges et d'entraide, laissons de côté le jugement et la volonté d'imposer sa vision à l'autre, ça sera plus agréable et constructif.

La tentative de modération a tué des millions de gens, pas l'abstinence.

Je comprends que ça t'énerve que je ne partage pas ta vision des choses mais je dois pouvoir la dire si j'en ai envie, n'est-ce pas ?

Et pour ma part j'ai choisis mon camp, c'est celui de l'abstinence, donc je ne recommanderai pas la consommation contrôlée. Mais je sais nuancer et je peux dire : essaie ta modération, et on en reparle si jamais tu rechutes.

Toi tu ressens le besoin de plus venir ici pour parler, moi c'est l'inverse, je ressens le besoin et la nécessité d'en parler.

Ça ne m'énerve pas que tu n'ais pas la même vision que moi, ce que je repproche, ce sont les messages qui essaient d'imposer une voie ou une autre vers la guérison. Je pourrais faire exactement la même chose et faire l'apologie de l'abstinence contrôlée, j'ai de quoi dire mais je ne trouve pas ça constructif. Je veux le bien des gens qui connaissent ou ont connu un problème d'addiction car j'en connais la difficulté, et ça passe du moins de mon côté par bien peser mes mots, partager des conseils, féliciter un khey qu'importe sa façon de se soigner.

Ah mais si tu n'es pas concerné alors ne réponds pas, tout simplement, sinon qu'est-ce qui te chagrine dans le fait que je prône l'abstinence ?

Tant mieux si tu parviens à contrôler ta consommation, mais tu devrais même pas t'irriter que je prône une autre voie que la tienne, chacun son parcours et tu t'irrites pour finalement pas grand chose.

Tu te rends compte que tu t'irrites parce que je prône l'abstinence ? C'est un topic d'alcoolique mecs, on arrive pas à arrêter de boire, jvais pas leur proposer d'essayer encore et encore

D'ailleurs tu vois, je te félicite de parvenir à contrôler ta consommation. Mais la plupart des alcooliques ont pas cette chance que d'avoir les astres alignés spécialement pour eux pour leur permettre de picoler avec parcimonie. Sinon ils viendraient pas sur ce topic je pense, aucun intérêt. Sauf pour flatter son égo et se rassurer de tenir.

Mais ton abstinence tient à quoi si tu t'énerves contre mon discours ?

C'est bon, t'es content ? Tu veux un câlin ?

J'ai hésité à répondre mais bon, je vais le faire une dernière fois en essayant d'être le plus clair possible.

Ce qui me chagrine ce n'est pas le fait que tu prones l'abstinence, c'est ta façon de le faire. Tu utilises des propos rabaissants comme je l'ai mentionné plus haut du style "il faut accepter son impuissance" ou encore sur ton post ci-dessus "c'est un topic d'alcoolique mecs, on arrive pas à arrêter de boire". Ces propos sont défaitistes et n'ont comme seuls résultats d'abîmer un peu plus la confiance en soi des alcooliques. Donc ce que tu considères comme pas grand chose est finalement assez énorme. D'ailleurs ce message t'aie adressé mais il est aussi à tous ceux qui utilisent ce même genre de phrases délétères.

Je vais revenir sur ce passage maintenant.
"Mais la plupart des alcooliques ont pas cette chance que d'avoir les astres alignés spécialement pour eux pour leur permettre de picoler avec parcimonie. Sinon ils viendraient pas sur ce topic je pense, aucun intérêt. Sauf pour flatter son égo et se rassurer de tenir."

Bon déjà ton histoire d'astres alignés, c'est du n'importe quoi. L'abstinence contrôlée est loin d'être une mince affaire, c'est une lutte difficile avant tout. C'est nous qui bossons pour parvenir à notre objectif et ce n'est pas une quelconque aide surnaturelle qui nous le permet. Maintenant on arrive au point où tu te méprends totalement, il n'y a pas que des alcooliques en plein dedans sur ce topic, il y a ceux aussi qui s'en sortent (comme toi de ce que je comprends) ou qui se posent tout simplement des questions sur leur conso. Et bien sûr qu'en échangeant ici, c'est important de se sentir encouragé, soutenu, ce à quoi tu ne participes pas. On touche ici le nerf de la guerre, on peut j'imagine s'en sortir tout seul mais la tâche est tellement hardue que plus on est entouré, mieux c'est. Dans mon cas, ma meuf est d'une aide énorme, je lui dois beaucoup par rapport à ce que j'ai pu entreprendre et l'entendre dire qu'elle est fier de moi continue de me donner de la force. C'est pareil ici, en s'encourageant, on se tire vers le haut et ce n'est sûrement pas en se faisant rabaisser que ça ira dans le bon sens.

C'est bon, tu comprends l'intérêt et l'importance d'être rassuré de tenir par d'autres ? D'être soutenu positivement ?

Mon abstinence tient avec mon mental et évidemment que ça ne m'empêchera pas de m'énerver, surtout quand je constate que certains tiennent des propos qui ne servent pas la cause. Par exemple quel est l'intérêt de cette phrase si ce n'est de me déstabiliser ?

Quant à ta dernière phrase, je la trouve consternante et témoigne d'un grand manque de maturité. Finalement je suis assez déçu de ta façon de t'exprimer.

Et pour conclure, je vais le répéter pour bien que ça rentre. Non je ne suis pas opposé à l'abstinence totale, non je ne suis pas contre ceux qui la préconisent. Ce que je repproche est la façon dont elle est imposée par des propos rabaissants par certains. Voilà je m'arrête de discuter de ce sujet et force à tous les kheys

[08:54:26] <Marlou_rowing>

Le 24 juillet 2023 à 08:44:48 :
J'aimerais bien savoir, les mecs qui sont actuellement en HP ou dans la souffrance de l'alcoolisme, ceux qui sont dans le dark, les pensées suicidaires etc... vous en êtes encore au point de vouloir picoler avec modération en ayant jamais réussi à le faire ?

Vous croyez franchement que, quand on a été alcoolique, qu'on a dégommé des tonnes d'alcool pour surmonter tel ou tel problème, ou pour fêter tel ou tel événement, qu'après une bière on en a bu 10 et qu'ensuite on a bu 3 mois d'affilés avant d'aller chialer en HP ou de se faire ramasser par les pompiers, vous croyez franchement que c'est possible de recommencer à boire mais que par je ne sais quel miracle, cette fois ce sera différent ?

Parce qu'on a une meuf ce sera plus simple de picoler avec modération ? Ou des potes ? Ou un travail plaisant, c'est bon c'est réglé on est plus alcooliques ?

On a pas le cerveau flingué, on a pas assez souffert ?

On a jamais réussi à tenir et là ça y est c'est bon ?

Y a 2 ans j'étais au bord du suicide mais là comme j'ai une meuf et un job qui me plaisent, c'est bon jvais repicoler et ça ira ?

Je ne pense pas, pour un "vrai" alcoolique qui a le système GABA grillé, c'est mort.
Le seul truc à espérer c'est de plus ou moins maîtriser ses rechutes

Écoute marlou, mon point de vue est que le cerveau est malléable, on l'a abîmé certes mais c'est possible de le guérir aussi

Le 24 juillet 2023 à 10:22:03 :

[23:11:03] <starlafmagueule>

Le 23 juillet 2023 à 21:27:43 :

[20:50:22] <starlafmagueule>

Le 23 juillet 2023 à 20:30:26 :
Pour commencer je rejoins le témoignage et l'avis de larrun.

Ensuite, je ne vais pas reprendre point par point les éléments pour lesquels je suis en désaccord avec toi starf. Je souhaite juste porter un message important pour moi et sûrement pour d'autres.

Premièrement si on est sur ce topic, c'est que l'alcool a pris une place conséquente dans nos vies. On est entre personnes qui partageons une expérience commune et c'est ce qui nous fait dialoguer. Mais nous n'avons ni le même vécu, ni la même personnalité et enfin, ni les mêmes consommations ou avancées dans la guérison.

J'en arrive au point qui me chagrine et même me fait penser que je ne devrais plus venir sur ce topic.

J'ai choisi une voie de guérison qui est l'abstinence contrôlée, je n'en fais pas son apologie, je ne la recommande pas aux kheys, je ne dis pas que c'est la seule voie possible, je ne l'impose pas. Je trouve que l'essentiel est de reconnaître le problème et d'avoir la volonté de s'en sortir et pour ça, tous les moyens sont bons dans une certaine mesure, c'est à la personne concernée de trouver ses moyens pour lutter et guérir.

Mais quand je lis "il faut reconnaître son impuissance face à l'alcool" ou "quand on est alcoolique, c'est pour la vie", ça m'énerve énormément. Aujourd'hui j'ai un mental d'acier donc j'arrive à prendre de la hauteur face à ces propos mais ça me questionne évidemment, si j'avais lu ça quand j'étais vraiment dans le dur, ça m'aurait fait plus de mal que de bien.

Donc voilà mon point de vue. Ce topic est un lieu d'échanges et d'entraide, laissons de côté le jugement et la volonté d'imposer sa vision à l'autre, ça sera plus agréable et constructif.

La tentative de modération a tué des millions de gens, pas l'abstinence.

Je comprends que ça t'énerve que je ne partage pas ta vision des choses mais je dois pouvoir la dire si j'en ai envie, n'est-ce pas ?

Et pour ma part j'ai choisis mon camp, c'est celui de l'abstinence, donc je ne recommanderai pas la consommation contrôlée. Mais je sais nuancer et je peux dire : essaie ta modération, et on en reparle si jamais tu rechutes.

Toi tu ressens le besoin de plus venir ici pour parler, moi c'est l'inverse, je ressens le besoin et la nécessité d'en parler.

Ça ne m'énerve pas que tu n'ais pas la même vision que moi, ce que je repproche, ce sont les messages qui essaient d'imposer une voie ou une autre vers la guérison. Je pourrais faire exactement la même chose et faire l'apologie de l'abstinence contrôlée, j'ai de quoi dire mais je ne trouve pas ça constructif. Je veux le bien des gens qui connaissent ou ont connu un problème d'addiction car j'en connais la difficulté, et ça passe du moins de mon côté par bien peser mes mots, partager des conseils, féliciter un khey qu'importe sa façon de se soigner.

Ah mais si tu n'es pas concerné alors ne réponds pas, tout simplement, sinon qu'est-ce qui te chagrine dans le fait que je prône l'abstinence ?

Tant mieux si tu parviens à contrôler ta consommation, mais tu devrais même pas t'irriter que je prône une autre voie que la tienne, chacun son parcours et tu t'irrites pour finalement pas grand chose.

Tu te rends compte que tu t'irrites parce que je prône l'abstinence ? C'est un topic d'alcoolique mecs, on arrive pas à arrêter de boire, jvais pas leur proposer d'essayer encore et encore

D'ailleurs tu vois, je te félicite de parvenir à contrôler ta consommation. Mais la plupart des alcooliques ont pas cette chance que d'avoir les astres alignés spécialement pour eux pour leur permettre de picoler avec parcimonie. Sinon ils viendraient pas sur ce topic je pense, aucun intérêt. Sauf pour flatter son égo et se rassurer de tenir.

Mais ton abstinence tient à quoi si tu t'énerves contre mon discours ?

C'est bon, t'es content ? Tu veux un câlin ?

J'ai hésité à répondre mais bon, je vais le faire une dernière fois en essayant d'être le plus clair possible.

Ce qui me chagrine ce n'est pas le fait que tu prones l'abstinence, c'est ta façon de le faire. Tu utilises des propos rabaissants comme je l'ai mentionné plus haut du style "il faut accepter son impuissance" ou encore sur ton post ci-dessus "c'est un topic d'alcoolique mecs, on arrive pas à arrêter de boire". Ces propos sont défaitistes et n'ont comme seuls résultats d'abîmer un peu plus la confiance en soi des alcooliques. Donc ce que tu considères comme pas grand chose est finalement assez énorme. D'ailleurs ce message t'aie adressé mais il est aussi à tous ceux qui utilisent ce même genre de phrases délétères.

Je vais revenir sur ce passage maintenant.
"Mais la plupart des alcooliques ont pas cette chance que d'avoir les astres alignés spécialement pour eux pour leur permettre de picoler avec parcimonie. Sinon ils viendraient pas sur ce topic je pense, aucun intérêt. Sauf pour flatter son égo et se rassurer de tenir."

Bon déjà ton histoire d'astres alignés, c'est du n'importe quoi. L'abstinence contrôlée est loin d'être une mince affaire, c'est une lutte difficile avant tout. C'est nous qui bossons pour parvenir à notre objectif et ce n'est pas une quelconque aide surnaturelle qui nous le permet. Maintenant on arrive au point où tu te méprends totalement, il n'y a pas que des alcooliques en plein dedans sur ce topic, il y a ceux aussi qui s'en sortent (comme toi de ce que je comprends) ou qui se posent tout simplement des questions sur leur conso. Et bien sûr qu'en échangeant ici, c'est important de se sentir encouragé, soutenu, ce à quoi tu ne participes pas. On touche ici le nerf de la guerre, on peut j'imagine s'en sortir tout seul mais la tâche est tellement hardue que plus on est entouré, mieux c'est. Dans mon cas, ma meuf est d'une aide énorme, je lui dois beaucoup par rapport à ce que j'ai pu entreprendre et l'entendre dire qu'elle est fier de moi continue de me donner de la force. C'est pareil ici, en s'encourageant, on se tire vers le haut et ce n'est sûrement pas en se faisant rabaisser que ça ira dans le bon sens.

C'est bon, tu comprends l'intérêt et l'importance d'être rassuré de tenir par d'autres ? D'être soutenu positivement ?

Mon abstinence tient avec mon mental et évidemment que ça ne m'empêchera pas de m'énerver, surtout quand je constate que certains tiennent des propos qui ne servent pas la cause. Par exemple quel est l'intérêt de cette phrase si ce n'est de me déstabiliser ?

Quant à ta dernière phrase, je la trouve consternante et témoigne d'un grand manque de maturité. Finalement je suis assez déçu de ta façon de t'exprimer.

Et pour conclure, je vais le répéter pour bien que ça rentre. Non je ne suis pas opposé à l'abstinence totale, non je ne suis pas contre ceux qui la préconisent. Ce que je repproche est la façon dont elle est imposée par des propos rabaissants par certains. Voilà je m'arrête de discuter de ce sujet et force à tous les kheys

Tu considères que je n'apporte pas mon soutien parce que je prône l'abstinence. Tu as choisi de te focaliser uniquement sur quelques messages qui t'ont déplu.

Tout ne peut pas aller dans ton sens, tout peut pas être comme tu voudrais que ce soit, on vit pas dans le pays des bisounours et tu le sais très bien.

Personnellement je trouve beaucoup plus délétère de transmettre le message de la consommation modérée car tout simplement je suis convaincu que cela est impossible pour l'immense majorité des alcooliques que nous sommes.

En ce qui concerne les astres c'était une expression. Ce n'est pas "surnaturel", je veux dire par là que toutes les conditions sont favorables à certains pour parvenir à contrôleur leur consommation, mais que ce ne sera pas toujours le cas.

Quelqu'un ici l'a même reconnu en disant qu'il était finalelement parvenu à contrôler sa consommation mais qu'il "marchait sur des oeufs". Je cite, c'est ce qu'il a dit.

Sauf que tout le monde n'est pas dans ce cas de figure de pouvoir contrôler sa consommation. Certains ici traversent des périodes de grandes difficultés, et je trouve que c'est trompeur de leur laisser penser qu'ils peuvent peut être y parvenir.

Certains ici sont dans l'alcool et ne peuvent même plus réfléchir de façon convenable à cause du produit qui leur pète les neurones. Certains se remettent difficilement en ce moment à l'hopital. Est-ce que c'est une bonne chose de leur dire "vous pourrez reboire dès votre sortie de l'hôpital, mais essayez de contrôler votre consommation" ?

J'exagère le trait bien entendu mais voilà comment ça peut être perçu. Je pense que certains ont plutôt un gros travail à faire sur eux-même, plutôt que de réfléchir à leur consommation future d'alcool.

C'est certes une bonne chose de s'encourager les uns les autres.

Mais voilà on touche à un point : tu te sens déstabilisé par mes propos. Parce que TOI tu modères maintenant ta consommation, certes difficilement. Et que moi je ne bois pas du tout. Donc tu te sens en danger à cause de ce que je dis, ça semble te mettre en difficulté.

Mais est-ce que ça met en difficulté les autres, ceux qui sont encore en grande souffrance, encore pire, bien pire que toi dans l'alcool ?

Je ne crois pas. Je leur transmets le message que je considère être le plus juste, à savoir celui de lâcher l'affaire devant l'alcool, car l'alcool est plus fort qu'eux.

Et tu reconnais que ta situation est fragile et que tu trouves mes propos détestables, bien tu entendras des propos détestables toute ta vie, et moi aussi, et pas seulement concernant l'alcool.

Cependant est-ce que ça vaut le coup de s'irriter pour cela ? Je ne crois pas, pour ma part je me sens pas le moins du monde en colère, ou blessé, ou irrité par tes propos, de toute façon chacun fera ses choix, ses expériences et on pourra tous constater ici même ce qu'il en est.

Je choisis l'abstinence pure et simple car je considère qu'il en va de ma survie. Je ne crois pas que je pourrais contrôler ma consommation un jour. Je n'ai même pas envie d'essayer de tenter de controler ma consommation.

Je bois pas, et c'est tout. Et je m'en porte pas plus mal.

Mais voilà on touche à un point : tu te sens déstabilisé par mes propos. Parce que TOI tu modères maintenant ta consommation, certes difficilement. Et que moi je ne bois pas du tout. Donc tu te sens en danger à cause de ce que je dis, ça semble te mettre en difficulté.

Ça boit pas mais la psychologie de comptoir façon PMU ça y va !

Le 24 juillet 2023 à 10:23:09 :

[08:54:26] <Marlou_rowing>

Le 24 juillet 2023 à 08:44:48 :
J'aimerais bien savoir, les mecs qui sont actuellement en HP ou dans la souffrance de l'alcoolisme, ceux qui sont dans le dark, les pensées suicidaires etc... vous en êtes encore au point de vouloir picoler avec modération en ayant jamais réussi à le faire ?

Vous croyez franchement que, quand on a été alcoolique, qu'on a dégommé des tonnes d'alcool pour surmonter tel ou tel problème, ou pour fêter tel ou tel événement, qu'après une bière on en a bu 10 et qu'ensuite on a bu 3 mois d'affilés avant d'aller chialer en HP ou de se faire ramasser par les pompiers, vous croyez franchement que c'est possible de recommencer à boire mais que par je ne sais quel miracle, cette fois ce sera différent ?

Parce qu'on a une meuf ce sera plus simple de picoler avec modération ? Ou des potes ? Ou un travail plaisant, c'est bon c'est réglé on est plus alcooliques ?

On a pas le cerveau flingué, on a pas assez souffert ?

On a jamais réussi à tenir et là ça y est c'est bon ?

Y a 2 ans j'étais au bord du suicide mais là comme j'ai une meuf et un job qui me plaisent, c'est bon jvais repicoler et ça ira ?

Je ne pense pas, pour un "vrai" alcoolique qui a le système GABA grillé, c'est mort.
Le seul truc à espérer c'est de plus ou moins maîtriser ses rechutes

Écoute marlou, mon point de vue est que le cerveau est malléable, on l'a abîmé certes mais c'est possible de le guérir aussi

Je sais, j'ai tenu environ 3 ans, puis, quelques années plus tard, une grosse dizaine de mois...
Puis j'ai refoute le nez dedans et là c'était vraiment pas la joie.
Je sais qu'à titre personnel, au bout de 5-6 UA j'arrive plus à me contrôler niveau conso.
En société il m'est souvent arriver de prendre 2 pintes en afterwork ou quelques verres de pinard + apéro en repas...
Là ça passe, je suis bien entouré, je réussis à gérer.
Mais ça relance la machine et tôt ou tard..."allez un petit pack ce soir"
Et là c'est le drame, retour à la case départ comme si j'avais jamais arrêté.
Ce que je voudrais c'est pouvoir lâcher les chevaux deux trois jours tous les trimestres par exemple, et le matin dire "ok c'est bon j'ai eu ma dose, je m'arrête là", on lieu de bombarder faire le plein au supermarché le plus proche à 8h30 tapantes...

Le 24 juillet 2023 à 11:25:06 :

Mais voilà on touche à un point : tu te sens déstabilisé par mes propos. Parce que TOI tu modères maintenant ta consommation, certes difficilement. Et que moi je ne bois pas du tout. Donc tu te sens en danger à cause de ce que je dis, ça semble te mettre en difficulté.

Ça boit pas mais la psychologie de comptoir façon PMU ça y va !

Je cite :

- "ton message est dangereux, le mien est positif et pas le tien"
- "je me sens mal à cause de tes messages"
- "je pense que je vais quitter le topic"

Moi je dis :

- "ton message c'est de la merde mais tant pis j'accepte, juste laisse moi parler aussi"
- "perso je me sens pas mal à cause de tes messages"
- "je reste sur le topic osef"

Les discussions de comptoir au PMU, elles sont au comptoir au PMU. T'as quoi à dire toi sinon ?

Le 24 juillet 2023 à 11:30:37 :

Le 24 juillet 2023 à 10:23:09 :

[08:54:26] <Marlou_rowing>

Le 24 juillet 2023 à 08:44:48 :
J'aimerais bien savoir, les mecs qui sont actuellement en HP ou dans la souffrance de l'alcoolisme, ceux qui sont dans le dark, les pensées suicidaires etc... vous en êtes encore au point de vouloir picoler avec modération en ayant jamais réussi à le faire ?

Vous croyez franchement que, quand on a été alcoolique, qu'on a dégommé des tonnes d'alcool pour surmonter tel ou tel problème, ou pour fêter tel ou tel événement, qu'après une bière on en a bu 10 et qu'ensuite on a bu 3 mois d'affilés avant d'aller chialer en HP ou de se faire ramasser par les pompiers, vous croyez franchement que c'est possible de recommencer à boire mais que par je ne sais quel miracle, cette fois ce sera différent ?

Parce qu'on a une meuf ce sera plus simple de picoler avec modération ? Ou des potes ? Ou un travail plaisant, c'est bon c'est réglé on est plus alcooliques ?

On a pas le cerveau flingué, on a pas assez souffert ?

On a jamais réussi à tenir et là ça y est c'est bon ?

Y a 2 ans j'étais au bord du suicide mais là comme j'ai une meuf et un job qui me plaisent, c'est bon jvais repicoler et ça ira ?

Je ne pense pas, pour un "vrai" alcoolique qui a le système GABA grillé, c'est mort.
Le seul truc à espérer c'est de plus ou moins maîtriser ses rechutes

Écoute marlou, mon point de vue est que le cerveau est malléable, on l'a abîmé certes mais c'est possible de le guérir aussi

Je sais, j'ai tenu environ 3 ans, puis, quelques années plus tard, une grosse dizaine de mois...
Puis j'ai refoute le nez dedans et là c'était vraiment pas la joie.
Je sais qu'à titre personnel, au bout de 5-6 UA j'arrive plus à me contrôler niveau conso.
En société il m'est souvent arriver de prendre 2 pintes en afterwork ou quelques verres de pinard + apéro en repas...
Là ça passe, je suis bien entouré, je réussis à gérer.
Mais ça relance la machine et tôt ou tard..."allez un petit pack ce soir"
Et là c'est le drame, retour à la case départ comme si j'avais jamais arrêté.
Ce que je voudrais c'est pouvoir lâcher les chevaux deux trois jours tous les trimestres par exemple, et le matin dire "ok c'est bon j'ai eu ma dose, je m'arrête là", on lieu de bombarder faire le plein au supermarché le plus proche à 8h30 tapantes...

Tu vois où t'en es, toi ? Tu sais que tu te suicides à l'alcool mais t'as encore envie d'essayer de boire "une fois tous les 3 mois histoire de" alors que tu sais pertinemment qu'ensuite tu te refoutras dans la merde.

Ma parole tu te rends compte au moins de ce que tu dis ?

T'as envie de taper la discut avec l'autre khey qui va t'encourager à ce type de comportement ?

Starf tu représentes tout ce pour quoi j'ai lâché les AA.
Les mecs sont psychorigides, aigris, et certains de détenir la suprême vérité, en plus d'être intolérants.
Eux seuls ont raison, seule leur façon marche, les autres, c'est des cons.
Ils sont abstinents, certes, mais ne sont pas heureux, toutes leurs pensées, toute leur vie, tournent autour de l'abstinence.
Ces gens sont malheureux, je ressortais de leurs réunions encore plus déprimés qu'en y rentrant.

Mais c'est vrai. Ils ne buvaient pas. Enfin...
Pour la plupart, y'avait un sacré paquet de mythos dans le lot.

Les types ne savent pas bouger un orteil si le Big Book ne leur dit pas dans quelle direction le faire, ils sont d'une orthodoxie pire que les soviets avec Marx, s'en était insupportable.
Leur emploi du temps, leur vie, était rythmée par les réunions et événements, en clair, ils avaient troqué leur addiction pour une autre.
Sans parler des espèces de clans qui se formaient, des luttes de pouvoir à la Game of Thrones Eco+, mais ça, c'est encore autre chose.

Le 24 juillet 2023 à 11:56:39 :
Starf tu représentes tout ce pour quoi j'ai lâché les AA.
Les mecs sont psychorigides, aigris, et certains de détenir la suprême vérité, en plus d'être intolérants.
Ils sont abstinents, certes, mais ne sont pas heureux, toutes leurs pensées, toute leur vie, tournent autour de l'abstinence.
Ces gens sont malheureux, je ressortais de leurs réunions encore plus déprimés qu'en y rentrant.

Mais c'est vrai. Ils ne buvaient pas.
Pour la plupart, y'avait un sacré paquet de mythos dans le lot.

Les types ne savent pas bouger un orteil si le Big Book ne leur dit pas dans quelle direction le faire, ils sont d'une orthodoxie pire que les soviets avec Marx, s'en était insupportable.
Leur emploi du temps, leur vie, était rythmée par les réunions et événements, en clair, ils avaient troqué leur addiction pour une autre.
Sans parler des espèces de clans qui se formaient, des luttes de pouvoir à la Game of Thrones Eco+, mais ça, c'est encore autre chose.

Je suis au regret de te dire que tout chacun est différent.

Ecoute moi bien petit malin, t'en connais beaucoup des gens qui t'ouvrent leur porte pour t'écouter et t'aider alors que t'es imbibé et dans la merde ?

Ils sont pas heureux qu'est-ce que t'en sais ? Tu connais tout le monde ? T'es à leur place ? Laisse moi deviner : "ça se voit" ?

Il y a des mythos, comme partout, on est tous différents. Là tu mets tout le monde dans le même panier, c'est tellement plus simple. Tu fais exactement ce que tu leur reproches : incapable de réfléchir par toi même, tu mets tout le monde sous la même étiquette d'un seul coup.

Ensuite je comprends même pas comment t'oses cracher sur des gens prêts à t'aider. La honte t'envahit pas ?

Le 24 juillet 2023 à 12:01:03 :
Non. Seul l'agacement m'envahit présentement.
D'ailleurs je ne te répondrais plus, ça n'en vaut pas la peine. Bonne continuation.

Bah moi à ta place j'aurais honte. Honte de cracher sur des gens qui peuvent être présents pour m'aider quand tout le monde me ferme la porte parce que je suis une grosse loque. Et honte de les mettre tous dans le même panier, de tous les juger d'un seul coup et de leur cracher dessus.

Va leur dire en face, gros lâche

"Oh mon Dieu, y a des gens qui boivent pas, qui ont un agenda, qui s'y tiennent et qui rendent service aux autres gratos, qui supportent et aident des ingrats mais bon ils font la gueule parfois donc bon voilà quoi ils sont pas aussi parfaits que moi".

J'hallucine complétement

Bah vas-y tant qu'on y est on va insulter tous les addictos du monde parce qu'ils arrêtent pas de boire à notre place

Tous les psychiatres du monde parce qu'ils ont pas une formule magique pour rendre les gens saint d'esprit

On peut aussi insulter tous les médecins d'un seul coup parce que y en a un une fois qui était de mauvaise humeur

Oulalala

Tu considères que je n'apporte pas mon soutien parce que je prône l'abstinence. Tu as choisi de te focaliser uniquement sur quelques messages qui t'ont déplu.

Tout ne peut pas aller dans ton sens, tout peut pas être comme tu voudrais que ce soit, on vit pas dans le pays des bisounours et tu le sais très bien.

Personnellement je trouve beaucoup plus délétère de transmettre le message de la consommation modérée car tout simplement je suis convaincu que cela est impossible pour l'immense majorité des alcooliques que nous sommes.

En ce qui concerne les astres c'était une expression. Ce n'est pas "surnaturel", je veux dire par là que toutes les conditions sont favorables à certains pour parvenir à contrôleur leur consommation, mais que ce ne sera pas toujours le cas.

Quelqu'un ici l'a même reconnu en disant qu'il était finalelement parvenu à contrôler sa consommation mais qu'il "marchait sur des oeufs". Je cite, c'est ce qu'il a dit.

Sauf que tout le monde n'est pas dans ce cas de figure de pouvoir contrôler sa consommation. Certains ici traversent des périodes de grandes difficultés, et je trouve que c'est trompeur de leur laisser penser qu'ils peuvent peut être y parvenir.

Certains ici sont dans l'alcool et ne peuvent même plus réfléchir de façon convenable à cause du produit qui leur pète les neurones. Certains se remettent difficilement en ce moment à l'hopital. Est-ce que c'est une bonne chose de leur dire "vous pourrez reboire dès votre sortie de l'hôpital, mais essayez de contrôler votre consommation" ?

J'exagère le trait bien entendu mais voilà comment ça peut être perçu. Je pense que certains ont plutôt un gros travail à faire sur eux-même, plutôt que de réfléchir à leur consommation future d'alcool.

C'est certes une bonne chose de s'encourager les uns les autres.

Mais voilà on touche à un point : tu te sens déstabilisé par mes propos. Parce que TOI tu modères maintenant ta consommation, certes difficilement. Et que moi je ne bois pas du tout. Donc tu te sens en danger à cause de ce que je dis, ça semble te mettre en difficulté.

Mais est-ce que ça met en difficulté les autres, ceux qui sont encore en grande souffrance, encore pire, bien pire que toi dans l'alcool ?

Je ne crois pas. Je leur transmets le message que je considère être le plus juste, à savoir celui de lâcher l'affaire devant l'alcool, car l'alcool est plus fort qu'eux.

Et tu reconnais que ta situation est fragile et que tu trouves mes propos détestables, bien tu entendras des propos détestables toute ta vie, et moi aussi, et pas seulement concernant l'alcool.

Cependant est-ce que ça vaut le coup de s'irriter pour cela ? Je ne crois pas, pour ma part je me sens pas le moins du monde en colère, ou blessé, ou irrité par tes propos, de toute façon chacun fera ses choix, ses expériences et on pourra tous constater ici même ce qu'il en est.

Je choisis l'abstinence pure et simple car je considère qu'il en va de ma survie. Je ne crois pas que je pourrais contrôler ma consommation un jour. Je n'ai même pas envie d'essayer de tenter de controler ma consommation.

Je bois pas, et c'est tout. Et je m'en porte pas plus mal.

Mais c'est fou d'être autant obtus. C'est justement les messages défaitistes que je focus qui sont un problème à mes yeux, pas le fait de prôner l'abstinence. Je ne dis à personne qu'il pourra reboire, jamais je n'ai fait ça. C'est à la personne concernée de savoir ce qu'elle souhaite et peux entreprendre. Tu me fais un faux procès à ce sujet. Et heureusement que tu ne te sens pas blessé ou en colère par mes propos, j'écris en mesurant mes mots, je bride volontairement mon expression pour respecter le choix de chacun et ne froisser personne, ce que toi tu ne fais pas.

Et quand je parlais de déstabilisation, j'aurais dû insister sur le fait que je percevais cette volonté de ta part, pas que cela fonctionnait. Je vais me répéter car il le faut avec toi, c'est certaines phrases qui interrogent du style "quand on est alcoolique, c'est pour la vie". C'est logique que ça pose question, quand on lutte contre l'alcool, c'est énormément d'introspection et beaucoup d'éléments interagissent entre eux. Et donc ne pas avoir un comportement défaitiste encouragée par ce genre de poncifs est selon moi une des choses les plus essentielles pour s'en sortir.

Tu penses vraiment que c'est constructif de dire "lâcher l'affaire devant l'alcool, car l'alcool est plus fort qu'eux" ? Non ça c'est rabaisser les alcooliques car un mec qui choisit l'abstinence totale ou contrôlée devient justement plus fort que l'alcool, peut-être qu'il rechutera mais il pourra se relever en sachant de quoi il est capable et qu'il n'y a pas de fatalité.

Et c'est très bien que tu sois en abstinence totale, tu as choisi la voie que tu considères la mieux pour toi et c'est ce qui compte le plus.

Pour finir donc, oui ça vaut le coup que je parle cette mentalité qui consiste à décrire l'alcoolique comme un perdant car ça m'irrite à juste titre tellement c'est contre productif.

[11:30:37] <Marlou_rowing>

Le 24 juillet 2023 à 10:23:09 :

[08:54:26] <Marlou_rowing>

Le 24 juillet 2023 à 08:44:48 :
J'aimerais bien savoir, les mecs qui sont actuellement en HP ou dans la souffrance de l'alcoolisme, ceux qui sont dans le dark, les pensées suicidaires etc... vous en êtes encore au point de vouloir picoler avec modération en ayant jamais réussi à le faire ?

Vous croyez franchement que, quand on a été alcoolique, qu'on a dégommé des tonnes d'alcool pour surmonter tel ou tel problème, ou pour fêter tel ou tel événement, qu'après une bière on en a bu 10 et qu'ensuite on a bu 3 mois d'affilés avant d'aller chialer en HP ou de se faire ramasser par les pompiers, vous croyez franchement que c'est possible de recommencer à boire mais que par je ne sais quel miracle, cette fois ce sera différent ?

Parce qu'on a une meuf ce sera plus simple de picoler avec modération ? Ou des potes ? Ou un travail plaisant, c'est bon c'est réglé on est plus alcooliques ?

On a pas le cerveau flingué, on a pas assez souffert ?

On a jamais réussi à tenir et là ça y est c'est bon ?

Y a 2 ans j'étais au bord du suicide mais là comme j'ai une meuf et un job qui me plaisent, c'est bon jvais repicoler et ça ira ?

Je ne pense pas, pour un "vrai" alcoolique qui a le système GABA grillé, c'est mort.
Le seul truc à espérer c'est de plus ou moins maîtriser ses rechutes

Écoute marlou, mon point de vue est que le cerveau est malléable, on l'a abîmé certes mais c'est possible de le guérir aussi

Je sais, j'ai tenu environ 3 ans, puis, quelques années plus tard, une grosse dizaine de mois...
Puis j'ai refoute le nez dedans et là c'était vraiment pas la joie.
Je sais qu'à titre personnel, au bout de 5-6 UA j'arrive plus à me contrôler niveau conso.
En société il m'est souvent arriver de prendre 2 pintes en afterwork ou quelques verres de pinard + apéro en repas...
Là ça passe, je suis bien entouré, je réussis à gérer.
Mais ça relance la machine et tôt ou tard..."allez un petit pack ce soir"
Et là c'est le drame, retour à la case départ comme si j'avais jamais arrêté.
Ce que je voudrais c'est pouvoir lâcher les chevaux deux trois jours tous les trimestres par exemple, et le matin dire "ok c'est bon j'ai eu ma dose, je m'arrête là", on lieu de bombarder faire le plein au supermarché le plus proche à 8h30 tapantes...

En tout cas c'est top ce que tu fais en ce moment. La cure se passe bien ?