[ALCOOL] Se reveiller en sueur et tremblant la nuit
SuppriméUn plaisir éphémère et le lendemain faut assumer aussi.
Le 23 juillet 2023 à 10:10:36 :
De toute façon, vous perdez rien les abstinent.
Un plaisir éphémère et le lendemain faut assumer aussi.
Exactement. Je remets ce texte pour ceux qui l'ont pas lu :
Je m'appelle alcoolisme...
Je suis votre maladie.
Je hais les réunions.
Je hais les puissances supérieures.
Je hais quiconque a un programme.
A tous ceux qui viendrons à me rencontrer, je souhaite la mort, je souhaite la souffrance.
Permettez-moi de me présenter.
Je suis la maladie de l'alcoolisme.
Rusée, déroutante, puissante.
J'ai tué des millions de gens, et j'en suis ravie.
J'adore vous attraper par surprise.
J'adore vous faire croire que je suis votre amie, votre amante.
Je vous ai donné du bien-être, n'est-ce pas ?
Est-ce que je n'était pas là pour accompagner votre solitude ?
Est-ce que vous ne m'avez pas appelée dans vos moment de désespoir?
Est-ce que je n'ai pas répondu "présente" ?
Mais j'aime vous faire souffrir.
J'aime vous faire pleurer.
Mieux encore : j'aime quand je vous ai rendu si amorphe que vous ne pouviez plus ni souffrir ni pleurer.
Que vous ne pouviez plus rien ressentir du tout.
Voilà ma gloire.
Je vous donne une satisfaction immédiate, et tout ce que je vous demande en retour est une souffrance à long terme.
J'ai toujours été présente à vos côtés.
Quand tout dans la vie vous souriait, vous m'invitiez.
Vous disiez que vous ne méritiez pas tout ce qui vous arrivait et j'étais la seule à vous approuver.
Ensemble nous avons été capables de détruire tout ce qu'il y avait de bon dans votre vie.
Les gens ne me prennent pas au sérieux.
Ce qu'ils prennent au sérieux ce sont les mauvais coups, les attaques cardiaques, voire le diabète.
Bande de fous.
Ils ne savent pas que sans mon aide, tous ces problèmes seraient pratiquement impossibles.
Je suis pourtant une maladie détestable.
Et pourtant je ne viens jamais sans être invitée.
C'est vous qui me choisissez.
Il y en a tant qui mon choisie en dépit de la raison et de la tranquillité.
Je hais tous ceux d'entre vous qui ont un programme en douze étapes.
Je hais votre programme, vos réunion , votre Puissance supérieure.
Ce sont des choses qui m'affaiblissent et m'empêchent de fonctionner à ma manière.
Maintenant je me fais toute petite.
Vous ne me voyez pas, mais je vais en croissant plus que jamais.
Tant que vous existez, je continue à vivre.
Et tant que vous vivrez, j'existerai.
Je suis là.
Au plaisir de nous revoir.
Et en attendant, je souhaite que vous souffriez au point que je puisse renaître.
PS : je sais pas qui a écrit ça (c'est pas moi) et je m'en fous
Le 23 juillet 2023 à 09:45:36 :
Le 23 juillet 2023 à 09:32:44 :
[09:14:24] <starlafmagueule>
Le 23 juillet 2023 à 09:04:17 :
[08:59:06] <starlafmagueule>
> Le 23 juillet 2023 à 08:58:03 :
>>[21:38:38] <starlafmagueule>
> >> Le 22 juillet 2023 à 21:35:22 :
> >>> Le 22 juillet 2023 à 19:15:52 :
> >> >> Le 22 juillet 2023 à 18:22:58 :
> >> > >Je suis heureux, je pense réussir à faire la semaine sans alcool, on va transformer ça en mois sans alcool car déjà au bout de 6 jours, j'ai beaucoup plus d'énergie même si je ne pense qu'à boire
> >> >
> >> > Si je peux me permettre, essaie juste 24h, et recommence. Si tu te fixes une deadline, tu te mets la pression tout seul. Pour rien en plus. En plus si tu rebois dans un mois c'est quoi l'intérêt au final ?
> >> >
> >> > Enfin fais comme tu veux je te dis ça t'en fais ce que tu veux.
> >>
> >> Si je rebois, je rebois, et je recommence. Si dans le mois je bois qu'un jour ou deux, ça sera une réussite en comparaison du passé
> >
> >Okay, fais comme tu le sens. T'as déjà tenté l'expérience de faire une pause puis de reboire comme ça, de façon occasionnelle ? Perso je pense que dès lors qu'on a eu des comportements de merde avec l'alcool, ça peut jamais changer, et que quelqu'un qui a pas su boire normalement par le passé ne pourra jamais boire normalement, comme les autres qui sont pas alcooliques.
> >
> >Mais peut être que je me trompe, tente et puis tu nous diras.
>
> C'est pourtant ce que j'ai réussi à faire starf, j'en suis actuellement à 4 33cl de bière légère hors exception par weekend. Je ne dis pas que c'est simple et que c'est pour tout le monde mais c'est faisable.
>
> Par exemple j'ai fait un resto ce mercredi midi et ça a commandé du rosé. J'ai pris 2 verres, ça ne m'a rien fait car j'ai mangé en même temps. Si il n'y en avait pas eu, j'aurais même préféré. Bref je n'ai pas rebu jusqu'à vendredi ma 33cl.
>
> Plus le temps passe, plus je baisse ma conso, plus c'est simple, mieux je me sens
Tant mieux. Pour info j'ai su faire ça aussi tout comme toi et pourtant je suis alcoolique et j'ai failli en crever.
Ah c'est sur que j'ai vu la mort de près aussi mais ça a renforcé mon mental
«En plus d’avoir des propriétés asservissantes, l’alcool produit aussi un effet
psychologique qui affecte la façon de penser et de raisonner. Un seul verre
peut modifier la perception d’un alcoolique en lui procurant l’impression qu’il
peut en tolérer un autre, puis un autre, et encore un autre...
L’alcoolique peut apprendre à maîtriser parfaitement sa maladie, mais il ne
peut en obtenir une guérison qui lui permettrait de boire de nouveau sans en
subir des suites fâcheuses ».*Ce que décrit ce passage est le comportement classique d'un alcoolique, donc oui pour parvenir à l'abstinence contrôlée, il ne faut plus l'être et c'est certain que ce n'est pas facile
Alcoolique un jour, alcoolique toujours.
On est alcooliques, c'est à vie. Si on arrête de boire 3 semaines et qu'on reprend, on reprend pas à zéro. Fausse croyance : on reprend exactement comme si on avait arrêté la veille, on en revient au point précédent. On a développé avec le temps une tolérance, etc.
On a le cerveau flingué.
A une différence près : plus on passe de temps sans boire, plus la rechute est sévère.
Tout du moins cela est vrai pour ceux qui ne font pas de travail sur eux même. Pas sur les autres, sur eux.
La première étape au risque de me répéter : reconnaître son impuissance devant l'alcool.
C'est quelque chose que je fais chaque jour, personnellement quand je me réveille le matin, je pense à l'alcool et au fait que j'ai capitulé, que je suis impuissant face à ce produit et que je boirai pas, que je tenterai pas le diable.
Maintenant les gens font ce qu'ils veulent, j'essaie juste d'aider un peu avec mes modestes connaissances.
J'ai choisi de boire de temps en temps.
J'ai été alcoolique pendant 3 ans, abstinent 3 ans et demi, rechute de 6 mois, abstinence pendant 4 ans et demi.
Depuis 1 an, je pratique l'abstinence contrôlée.
J'ai énormément travaillé sur moi, et j'en suis arrivé à la conclusion suivante : poncer la planche de ma frustation ne la renforce pas.
Alors plutôt que de serrer les dents et de craquer un jour en buvant pour toutes les mauvaises raisons possibles, j'ai choisi de boire de temps en temps. Jamais seul, jamais trop.
Je sais dire non, je suis tout à fait capable de boire 1 pinte de bière en 2h pendant que mes potes en boivent 3 dans le même laps de temps. Ou alors de boire un wiskhy à l'apéritif sans en boire un deuxième puis du vin à table.
J'étais conscient que je prenais un énorme risque, mais ça a fonctionné, ça fonctionne.
Je reste extrêmement prudent et je marche sur des œufs, mais je suis bien plus à l'aise aujourd'hui.
J'ai beaucoup entendu ton discours au cours de mes lectures, mes consultations.
On entend souvent les mêmes phrases toutes faites d'ailleurs, centrant le débat sur l'alcool, et non sur l'individu.
Mes abstinences de longue durée ont été nécessaires et indispensables, je ne les regrette pas bien entendu
Le 23 juillet 2023 à 18:21:23 :
Le 23 juillet 2023 à 09:45:36 :
Le 23 juillet 2023 à 09:32:44 :
[09:14:24] <starlafmagueule>
Le 23 juillet 2023 à 09:04:17 :
>[08:59:06] <starlafmagueule>
>> Le 23 juillet 2023 à 08:58:03 :
>>>[21:38:38] <starlafmagueule>
>> >> Le 22 juillet 2023 à 21:35:22 :
>> >>> Le 22 juillet 2023 à 19:15:52 :
>> >> >> Le 22 juillet 2023 à 18:22:58 :
>> >> > >Je suis heureux, je pense réussir à faire la semaine sans alcool, on va transformer ça en mois sans alcool car déjà au bout de 6 jours, j'ai beaucoup plus d'énergie même si je ne pense qu'à boire
>> >> >
>> >> > Si je peux me permettre, essaie juste 24h, et recommence. Si tu te fixes une deadline, tu te mets la pression tout seul. Pour rien en plus. En plus si tu rebois dans un mois c'est quoi l'intérêt au final ?
>> >> >
>> >> > Enfin fais comme tu veux je te dis ça t'en fais ce que tu veux.
>> >>
>> >> Si je rebois, je rebois, et je recommence. Si dans le mois je bois qu'un jour ou deux, ça sera une réussite en comparaison du passé
>> >
>> >Okay, fais comme tu le sens. T'as déjà tenté l'expérience de faire une pause puis de reboire comme ça, de façon occasionnelle ? Perso je pense que dès lors qu'on a eu des comportements de merde avec l'alcool, ça peut jamais changer, et que quelqu'un qui a pas su boire normalement par le passé ne pourra jamais boire normalement, comme les autres qui sont pas alcooliques.
>> >
>> >Mais peut être que je me trompe, tente et puis tu nous diras.
>>
>> C'est pourtant ce que j'ai réussi à faire starf, j'en suis actuellement à 4 33cl de bière légère hors exception par weekend. Je ne dis pas que c'est simple et que c'est pour tout le monde mais c'est faisable.
>>
>> Par exemple j'ai fait un resto ce mercredi midi et ça a commandé du rosé. J'ai pris 2 verres, ça ne m'a rien fait car j'ai mangé en même temps. Si il n'y en avait pas eu, j'aurais même préféré. Bref je n'ai pas rebu jusqu'à vendredi ma 33cl.
>>
>> Plus le temps passe, plus je baisse ma conso, plus c'est simple, mieux je me sens
>
>Tant mieux. Pour info j'ai su faire ça aussi tout comme toi et pourtant je suis alcoolique et j'ai failli en crever.
Ah c'est sur que j'ai vu la mort de près aussi mais ça a renforcé mon mental
«En plus d’avoir des propriétés asservissantes, l’alcool produit aussi un effet
psychologique qui affecte la façon de penser et de raisonner. Un seul verre
peut modifier la perception d’un alcoolique en lui procurant l’impression qu’il
peut en tolérer un autre, puis un autre, et encore un autre...
L’alcoolique peut apprendre à maîtriser parfaitement sa maladie, mais il ne
peut en obtenir une guérison qui lui permettrait de boire de nouveau sans en
subir des suites fâcheuses ».*Ce que décrit ce passage est le comportement classique d'un alcoolique, donc oui pour parvenir à l'abstinence contrôlée, il ne faut plus l'être et c'est certain que ce n'est pas facile
Alcoolique un jour, alcoolique toujours.
On est alcooliques, c'est à vie. Si on arrête de boire 3 semaines et qu'on reprend, on reprend pas à zéro. Fausse croyance : on reprend exactement comme si on avait arrêté la veille, on en revient au point précédent. On a développé avec le temps une tolérance, etc.
On a le cerveau flingué.
A une différence près : plus on passe de temps sans boire, plus la rechute est sévère.
Tout du moins cela est vrai pour ceux qui ne font pas de travail sur eux même. Pas sur les autres, sur eux.
La première étape au risque de me répéter : reconnaître son impuissance devant l'alcool.
C'est quelque chose que je fais chaque jour, personnellement quand je me réveille le matin, je pense à l'alcool et au fait que j'ai capitulé, que je suis impuissant face à ce produit et que je boirai pas, que je tenterai pas le diable.
Maintenant les gens font ce qu'ils veulent, j'essaie juste d'aider un peu avec mes modestes connaissances.
J'ai choisi de boire de temps en temps.
J'ai été alcoolique pendant 3 ans, abstinent 3 ans et demi, rechute de 6 mois, abstinence pendant 4 ans et demi.
Depuis 1 an, je pratique l'abstinence contrôlée.
J'ai énormément travaillé sur moi, et j'en suis arrivé à la conclusion suivante : poncer la planche de ma frustation ne la renforce pas.
Alors plutôt que de serrer les dents et de craquer un jour en buvant pour toutes les mauvaises raisons possibles, j'ai choisi de boire de temps en temps. Jamais seul, jamais trop.
Je sais dire non, je suis tout à fait capable de boire 1 pinte de bière en 2h pendant que mes potes en boivent 3 dans le même laps de temps. Ou alors de boire un wiskhy à l'apéritif sans en boire un deuxième puis du vin à table.
J'étais conscient que je prenais un énorme risque, mais ça a fonctionné, ça fonctionne.
Je reste extrêmement prudent et je marche sur des œufs, mais je suis bien plus à l'aise aujourd'hui.
J'ai beaucoup entendu ton discours au cours de mes lectures, mes consultations.
On entend souvent les mêmes phrases toutes faites d'ailleurs, centrant le débat sur l'alcool, et non sur l'individu.
Mes abstinences de longue durée ont été nécessaires et indispensables, je ne les regrette pas bien entendu
Merci pour ton partage
Le 23 juillet 2023 à 18:21:23 :
Le 23 juillet 2023 à 09:45:36 :
Le 23 juillet 2023 à 09:32:44 :
[09:14:24] <starlafmagueule>
Le 23 juillet 2023 à 09:04:17 :
>[08:59:06] <starlafmagueule>
>> Le 23 juillet 2023 à 08:58:03 :
>>>[21:38:38] <starlafmagueule>
>> >> Le 22 juillet 2023 à 21:35:22 :
>> >>> Le 22 juillet 2023 à 19:15:52 :
>> >> >> Le 22 juillet 2023 à 18:22:58 :
>> >> > >Je suis heureux, je pense réussir à faire la semaine sans alcool, on va transformer ça en mois sans alcool car déjà au bout de 6 jours, j'ai beaucoup plus d'énergie même si je ne pense qu'à boire
>> >> >
>> >> > Si je peux me permettre, essaie juste 24h, et recommence. Si tu te fixes une deadline, tu te mets la pression tout seul. Pour rien en plus. En plus si tu rebois dans un mois c'est quoi l'intérêt au final ?
>> >> >
>> >> > Enfin fais comme tu veux je te dis ça t'en fais ce que tu veux.
>> >>
>> >> Si je rebois, je rebois, et je recommence. Si dans le mois je bois qu'un jour ou deux, ça sera une réussite en comparaison du passé
>> >
>> >Okay, fais comme tu le sens. T'as déjà tenté l'expérience de faire une pause puis de reboire comme ça, de façon occasionnelle ? Perso je pense que dès lors qu'on a eu des comportements de merde avec l'alcool, ça peut jamais changer, et que quelqu'un qui a pas su boire normalement par le passé ne pourra jamais boire normalement, comme les autres qui sont pas alcooliques.
>> >
>> >Mais peut être que je me trompe, tente et puis tu nous diras.
>>
>> C'est pourtant ce que j'ai réussi à faire starf, j'en suis actuellement à 4 33cl de bière légère hors exception par weekend. Je ne dis pas que c'est simple et que c'est pour tout le monde mais c'est faisable.
>>
>> Par exemple j'ai fait un resto ce mercredi midi et ça a commandé du rosé. J'ai pris 2 verres, ça ne m'a rien fait car j'ai mangé en même temps. Si il n'y en avait pas eu, j'aurais même préféré. Bref je n'ai pas rebu jusqu'à vendredi ma 33cl.
>>
>> Plus le temps passe, plus je baisse ma conso, plus c'est simple, mieux je me sens
>
>Tant mieux. Pour info j'ai su faire ça aussi tout comme toi et pourtant je suis alcoolique et j'ai failli en crever.
Ah c'est sur que j'ai vu la mort de près aussi mais ça a renforcé mon mental
«En plus d’avoir des propriétés asservissantes, l’alcool produit aussi un effet
psychologique qui affecte la façon de penser et de raisonner. Un seul verre
peut modifier la perception d’un alcoolique en lui procurant l’impression qu’il
peut en tolérer un autre, puis un autre, et encore un autre...
L’alcoolique peut apprendre à maîtriser parfaitement sa maladie, mais il ne
peut en obtenir une guérison qui lui permettrait de boire de nouveau sans en
subir des suites fâcheuses ».*Ce que décrit ce passage est le comportement classique d'un alcoolique, donc oui pour parvenir à l'abstinence contrôlée, il ne faut plus l'être et c'est certain que ce n'est pas facile
Alcoolique un jour, alcoolique toujours.
On est alcooliques, c'est à vie. Si on arrête de boire 3 semaines et qu'on reprend, on reprend pas à zéro. Fausse croyance : on reprend exactement comme si on avait arrêté la veille, on en revient au point précédent. On a développé avec le temps une tolérance, etc.
On a le cerveau flingué.
A une différence près : plus on passe de temps sans boire, plus la rechute est sévère.
Tout du moins cela est vrai pour ceux qui ne font pas de travail sur eux même. Pas sur les autres, sur eux.
La première étape au risque de me répéter : reconnaître son impuissance devant l'alcool.
C'est quelque chose que je fais chaque jour, personnellement quand je me réveille le matin, je pense à l'alcool et au fait que j'ai capitulé, que je suis impuissant face à ce produit et que je boirai pas, que je tenterai pas le diable.
Maintenant les gens font ce qu'ils veulent, j'essaie juste d'aider un peu avec mes modestes connaissances.
J'ai choisi de boire de temps en temps.
J'ai été alcoolique pendant 3 ans, abstinent 3 ans et demi, rechute de 6 mois, abstinence pendant 4 ans et demi.
Depuis 1 an, je pratique l'abstinence contrôlée.
J'ai énormément travaillé sur moi, et j'en suis arrivé à la conclusion suivante : poncer la planche de ma frustation ne la renforce pas.
Alors plutôt que de serrer les dents et de craquer un jour en buvant pour toutes les mauvaises raisons possibles, j'ai choisi de boire de temps en temps. Jamais seul, jamais trop.
Je sais dire non, je suis tout à fait capable de boire 1 pinte de bière en 2h pendant que mes potes en boivent 3 dans le même laps de temps. Ou alors de boire un wiskhy à l'apéritif sans en boire un deuxième puis du vin à table.
J'étais conscient que je prenais un énorme risque, mais ça a fonctionné, ça fonctionne.
Je reste extrêmement prudent et je marche sur des œufs, mais je suis bien plus à l'aise aujourd'hui.
J'ai beaucoup entendu ton discours au cours de mes lectures, mes consultations.
On entend souvent les mêmes phrases toutes faites d'ailleurs, centrant le débat sur l'alcool, et non sur l'individu.
Mes abstinences de longue durée ont été nécessaires et indispensables, je ne les regrette pas bien entendu
Pour ma part, je suis pas tellement frustré de pas boire.
Je fais un travail sur moi pour accepter le reste des choses qui peuvent me frustrer. Et les gérer sans alcool.
Je le suis par contre infiniment, un lendemain de cuite, quand je regrette et culpabilise d'avoir cédé. A avoir refusé d'accepter ce que je considère désormais être la réalité. Pas seulement la mienne, d'ailleurs, comme tu le dis tu l'as beaucoup entendu dans tes lectures et consultations (médicales ?). Ce n'est pas pour rien. Ce ne sont pas des phrases toutes faites au sens bateau. C'est juste la réalité intelligible expliquée simplement. Parce que j'ai pas besoin de discours scientistes. C'est mon expérience et celle de beaucoup d'autres personnes.
Tu réussis à modérer ta consommation, et moi aussi j'ai déjà réussi à le faire. En société, c'est extrêmement facile pour moi de modérer ma conso. Parce que j'ai mon entourage, leur affection, rien qui me pousse à me dégommer, et parce que je me rassure en voyant que les autres, consomment encore plus que moi.
Sauf que "j'ai été alcoolique". Il y a de nombreux moments où j'ai pas su gérer du tout. Et ce genre de moment peut survenir n'importe quand : perte d'un proche, perte de son emploi, etc.
En plus les problèmes ne viennent pas seuls. J'imagine : un jour je perds mon emploi, puis ma femme me quitte, mes potes me tournent le dos, un d'entre eux se tape ma femme. Quelle serait ma solution ?
Tu connais la réponse.
De toute façon toi, tu es pas mal armé donc, en cas de rechute, tu pourras reconsidérer ce que je te dis maintenant, d'un autre oeil. Essaie de garder ça à l'esprit quand tu bois.
Tu pourrais sinon être une exception qui confirme la règle, mais moi j'abandonne. Je vois pas l'intérêt de boire, de toute façon. Quel intérêt j'aurais à me descendre 1 verre ? Je vois pas. J'ai tout à perdre à essayer.
Pour commencer je rejoins le témoignage et l'avis de larrun.
Ensuite, je ne vais pas reprendre point par point les éléments pour lesquels je suis en désaccord avec toi starf. Je souhaite juste porter un message important pour moi et sûrement pour d'autres.
Premièrement si on est sur ce topic, c'est que l'alcool a pris une place conséquente dans nos vies. On est entre personnes qui partageons une expérience commune et c'est ce qui nous fait dialoguer. Mais nous n'avons ni le même vécu, ni la même personnalité et enfin, ni les mêmes consommations ou avancées dans la guérison.
J'en arrive au point qui me chagrine et même me fait penser que je ne devrais plus venir sur ce topic.
J'ai choisi une voie de guérison qui est l'abstinence contrôlée, je n'en fais pas son apologie, je ne la recommande pas aux kheys, je ne dis pas que c'est la seule voie possible, je ne l'impose pas. Je trouve que l'essentiel est de reconnaître le problème et d'avoir la volonté de s'en sortir et pour ça, tous les moyens sont bons dans une certaine mesure, c'est à la personne concernée de trouver ses moyens pour lutter et guérir.
Mais quand je lis "il faut reconnaître son impuissance face à l'alcool" ou "quand on est alcoolique, c'est pour la vie", ça m'énerve énormément. Aujourd'hui j'ai un mental d'acier donc j'arrive à prendre de la hauteur face à ces propos mais ça me questionne évidemment, si j'avais lu ça quand j'étais vraiment dans le dur, ça m'aurait fait plus de mal que de bien.
Donc voilà mon point de vue. Ce topic est un lieu d'échanges et d'entraide, laissons de côté le jugement et la volonté d'imposer sa vision à l'autre, ça sera plus agréable et constructif.
Le 23 juillet 2023 à 20:30:26 :
Pour commencer je rejoins le témoignage et l'avis de larrun.Ensuite, je ne vais pas reprendre point par point les éléments pour lesquels je suis en désaccord avec toi starf. Je souhaite juste porter un message important pour moi et sûrement pour d'autres.
Premièrement si on est sur ce topic, c'est que l'alcool a pris une place conséquente dans nos vies. On est entre personnes qui partageons une expérience commune et c'est ce qui nous fait dialoguer. Mais nous n'avons ni le même vécu, ni la même personnalité et enfin, ni les mêmes consommations ou avancées dans la guérison.
J'en arrive au point qui me chagrine et même me fait penser que je ne devrais plus venir sur ce topic.
J'ai choisi une voie de guérison qui est l'abstinence contrôlée, je n'en fais pas son apologie, je ne la recommande pas aux kheys, je ne dis pas que c'est la seule voie possible, je ne l'impose pas. Je trouve que l'essentiel est de reconnaître le problème et d'avoir la volonté de s'en sortir et pour ça, tous les moyens sont bons dans une certaine mesure, c'est à la personne concernée de trouver ses moyens pour lutter et guérir.
Mais quand je lis "il faut reconnaître son impuissance face à l'alcool" ou "quand on est alcoolique, c'est pour la vie", ça m'énerve énormément. Aujourd'hui j'ai un mental d'acier donc j'arrive à prendre de la hauteur face à ces propos mais ça me questionne évidemment, si j'avais lu ça quand j'étais vraiment dans le dur, ça m'aurait fait plus de mal que de bien.
Donc voilà mon point de vue. Ce topic est un lieu d'échanges et d'entraide, laissons de côté le jugement et la volonté d'imposer sa vision à l'autre, ça sera plus agréable et constructif.
La tentative de modération a tué des millions de gens, pas l'abstinence.
Je comprends que ça t'énerve que je ne partage pas ta vision des choses mais je dois pouvoir la dire si j'en ai envie, n'est-ce pas ?
Et pour ma part j'ai choisis mon camp, c'est celui de l'abstinence, donc je ne recommanderai pas la consommation contrôlée. Mais je sais nuancer et je peux dire : essaie ta modération, et on en reparle si jamais tu rechutes.
Toi tu ressens le besoin de plus venir ici pour parler, moi c'est l'inverse, je ressens le besoin et la nécessité d'en parler.
Et j'ajoute : le mental, la force d'esprit, la volonté, tout ça, ça fait pas le poids contre l'alcool.
Pareil, si un jour je dois me battre contre Mike Tyson, ma volonté risque pas de faire l'affaire, donc je choisirai de pas me battre
[20:50:22] <starlafmagueule>
Le 23 juillet 2023 à 20:30:26 :
Pour commencer je rejoins le témoignage et l'avis de larrun.Ensuite, je ne vais pas reprendre point par point les éléments pour lesquels je suis en désaccord avec toi starf. Je souhaite juste porter un message important pour moi et sûrement pour d'autres.
Premièrement si on est sur ce topic, c'est que l'alcool a pris une place conséquente dans nos vies. On est entre personnes qui partageons une expérience commune et c'est ce qui nous fait dialoguer. Mais nous n'avons ni le même vécu, ni la même personnalité et enfin, ni les mêmes consommations ou avancées dans la guérison.
J'en arrive au point qui me chagrine et même me fait penser que je ne devrais plus venir sur ce topic.
J'ai choisi une voie de guérison qui est l'abstinence contrôlée, je n'en fais pas son apologie, je ne la recommande pas aux kheys, je ne dis pas que c'est la seule voie possible, je ne l'impose pas. Je trouve que l'essentiel est de reconnaître le problème et d'avoir la volonté de s'en sortir et pour ça, tous les moyens sont bons dans une certaine mesure, c'est à la personne concernée de trouver ses moyens pour lutter et guérir.
Mais quand je lis "il faut reconnaître son impuissance face à l'alcool" ou "quand on est alcoolique, c'est pour la vie", ça m'énerve énormément. Aujourd'hui j'ai un mental d'acier donc j'arrive à prendre de la hauteur face à ces propos mais ça me questionne évidemment, si j'avais lu ça quand j'étais vraiment dans le dur, ça m'aurait fait plus de mal que de bien.
Donc voilà mon point de vue. Ce topic est un lieu d'échanges et d'entraide, laissons de côté le jugement et la volonté d'imposer sa vision à l'autre, ça sera plus agréable et constructif.
La tentative de modération a tué des millions de gens, pas l'abstinence.
Je comprends que ça t'énerve que je ne partage pas ta vision des choses mais je dois pouvoir la dire si j'en ai envie, n'est-ce pas ?
Et pour ma part j'ai choisis mon camp, c'est celui de l'abstinence, donc je ne recommanderai pas la consommation contrôlée. Mais je sais nuancer et je peux dire : essaie ta modération, et on en reparle si jamais tu rechutes.
Toi tu ressens le besoin de plus venir ici pour parler, moi c'est l'inverse, je ressens le besoin et la nécessité d'en parler.
Ça ne m'énerve pas que tu n'ais pas la même vision que moi, ce que je repproche, ce sont les messages qui essaient d'imposer une voie ou une autre vers la guérison. Je pourrais faire exactement la même chose et faire l'apologie de l'abstinence contrôlée, j'ai de quoi dire mais je ne trouve pas ça constructif. Je veux le bien des gens qui connaissent ou ont connu un problème d'addiction car j'en connais la difficulté, et ça passe du moins de mon côté par bien peser mes mots, partager des conseils, féliciter un khey qu'importe sa façon de se soigner.
Le 23 juillet 2023 à 21:27:43 :
[20:50:22] <starlafmagueule>
Le 23 juillet 2023 à 20:30:26 :
Pour commencer je rejoins le témoignage et l'avis de larrun.Ensuite, je ne vais pas reprendre point par point les éléments pour lesquels je suis en désaccord avec toi starf. Je souhaite juste porter un message important pour moi et sûrement pour d'autres.
Premièrement si on est sur ce topic, c'est que l'alcool a pris une place conséquente dans nos vies. On est entre personnes qui partageons une expérience commune et c'est ce qui nous fait dialoguer. Mais nous n'avons ni le même vécu, ni la même personnalité et enfin, ni les mêmes consommations ou avancées dans la guérison.
J'en arrive au point qui me chagrine et même me fait penser que je ne devrais plus venir sur ce topic.
J'ai choisi une voie de guérison qui est l'abstinence contrôlée, je n'en fais pas son apologie, je ne la recommande pas aux kheys, je ne dis pas que c'est la seule voie possible, je ne l'impose pas. Je trouve que l'essentiel est de reconnaître le problème et d'avoir la volonté de s'en sortir et pour ça, tous les moyens sont bons dans une certaine mesure, c'est à la personne concernée de trouver ses moyens pour lutter et guérir.
Mais quand je lis "il faut reconnaître son impuissance face à l'alcool" ou "quand on est alcoolique, c'est pour la vie", ça m'énerve énormément. Aujourd'hui j'ai un mental d'acier donc j'arrive à prendre de la hauteur face à ces propos mais ça me questionne évidemment, si j'avais lu ça quand j'étais vraiment dans le dur, ça m'aurait fait plus de mal que de bien.
Donc voilà mon point de vue. Ce topic est un lieu d'échanges et d'entraide, laissons de côté le jugement et la volonté d'imposer sa vision à l'autre, ça sera plus agréable et constructif.
La tentative de modération a tué des millions de gens, pas l'abstinence.
Je comprends que ça t'énerve que je ne partage pas ta vision des choses mais je dois pouvoir la dire si j'en ai envie, n'est-ce pas ?
Et pour ma part j'ai choisis mon camp, c'est celui de l'abstinence, donc je ne recommanderai pas la consommation contrôlée. Mais je sais nuancer et je peux dire : essaie ta modération, et on en reparle si jamais tu rechutes.
Toi tu ressens le besoin de plus venir ici pour parler, moi c'est l'inverse, je ressens le besoin et la nécessité d'en parler.
Ça ne m'énerve pas que tu n'ais pas la même vision que moi, ce que je repproche, ce sont les messages qui essaient d'imposer une voie ou une autre vers la guérison. Je pourrais faire exactement la même chose et faire l'apologie de l'abstinence contrôlée, j'ai de quoi dire mais je ne trouve pas ça constructif. Je veux le bien des gens qui connaissent ou ont connu un problème d'addiction car j'en connais la difficulté, et ça passe du moins de mon côté par bien peser mes mots, partager des conseils, féliciter un khey qu'importe sa façon de se soigner.
Ah mais si tu n'es pas concerné alors ne réponds pas, tout simplement, sinon qu'est-ce qui te chagrine dans le fait que je prône l'abstinence ?
Tant mieux si tu parviens à contrôler ta consommation, mais tu devrais même pas t'irriter que je prône une autre voie que la tienne, chacun son parcours et tu t'irrites pour finalement pas grand chose.
Tu te rends compte que tu t'irrites parce que je prône l'abstinence ? C'est un topic d'alcoolique mecs, on arrive pas à arrêter de boire, jvais pas leur proposer d'essayer encore et encore
D'ailleurs tu vois, je te félicite de parvenir à contrôler ta consommation. Mais la plupart des alcooliques ont pas cette chance que d'avoir les astres alignés spécialement pour eux pour leur permettre de picoler avec parcimonie. Sinon ils viendraient pas sur ce topic je pense, aucun intérêt. Sauf pour flatter son égo et se rassurer de tenir.
Mais ton abstinence tient à quoi si tu t'énerves contre mon discours ?
C'est bon, t'es content ? Tu veux un câlin ?
Maintenant penses à ceux qui sont encore dans l'alcool :
Team 1 : Essayez de faire ce que vous avez jamais réussi à faire malgré tous vos efforts, c'est à dire : continuer de boire en espérant réussir à boire avec modération. Après tout sur un malentendu ça peut marcher
Team 2 : Alcool = Mike Tyson, on se bat pas. C'est tout.
Team 3 : On considère la team 1 sans oublier la team 2
J'aimerais bien savoir, les mecs qui sont actuellement en HP ou dans la souffrance de l'alcoolisme, ceux qui sont dans le dark, les pensées suicidaires etc... vous en êtes encore au point de vouloir picoler avec modération en ayant jamais réussi à le faire ?
Vous croyez franchement que, quand on a été alcoolique, qu'on a dégommé des tonnes d'alcool pour surmonter tel ou tel problème, ou pour fêter tel ou tel événement, qu'après une bière on en a bu 10 et qu'ensuite on a bu 3 mois d'affilés avant d'aller chialer en HP ou de se faire ramasser par les pompiers, vous croyez franchement que c'est possible de recommencer à boire mais que par je ne sais quel miracle, cette fois ce sera différent ?
Parce qu'on a une meuf ce sera plus simple de picoler avec modération ? Ou des potes ? Ou un travail plaisant, c'est bon c'est réglé on est plus alcooliques ?
On a pas le cerveau flingué, on a pas assez souffert ?
On a jamais réussi à tenir et là ça y est c'est bon ?
Y a 2 ans j'étais au bord du suicide mais là comme j'ai une meuf et un job qui me plaisent, c'est bon jvais repicoler et ça ira ?
Données du topic
- Auteur
- lemmancheur
- Date de création
- 29 avril 2021 à 11:40:00
- Date de suppression
- 19 septembre 2023 à 21:41:00
- Supprimé par
- Modération ou administration
- Nb. messages archivés
- 18616
- Nb. messages JVC
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