Topic de Cacapipi214re :

"Chez LREM, le néolibéralisme économique et financier fusionne avec le gauchisme culturel."

Le 25 février 2021 à 09:56:18 Cacolax a écrit :
Il a raison :ok:

élu grâce à des boomers alors que son fonds de commerce c'est le "jeune et dynamique" :hap:
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/08/4/1614243281-screen-shot-02-25-21-at-09-52-am.jpg

Dette de 250 % :rire:
Chomage 15% :rire:
Dépression chez 1 français sur 3 :rire:
Sans les medias les gilets jaunes l'auraient sorti de sa tanière :rire:

Les boomers ont surtout votés Fillon. S'ils ont votés Macron, c'est par peur de MLP.
C'est un peu fort de café de mettre le soutien des boomers sur Macron alors qu'il essaye justement de faire passer des mesures dans le but de limiter leur parasitisme économique

Ça fait quarante ans qu'on le dit, la gauche gouverne les mœurs, la droite l'économie. Cf Clouscard et consort. Par contre il est capital de distinguer libéralisme et néoliberalisme.

Le 22 février 2021 à 17:03:54 Fanfantasy a écrit :
Le progressisme n'est pas rejeté par les libéraux car c'est une idéologie a priori inoffensive. Elle a remplacé la notion de classe par les notions de race, de genre et de sexualité. Les oppressés ne sont plus des pauvres (ou des perdants de la mondialisation) mais des noirs, migrants, LGBTIQ+ et femmes qui seraient pauvres car victimes de "discriminations institutionnelles" (c'est-à-dire des discriminations étatiques) et d'un passé colonial-ségrégationniste-sexiste etc.

L'impossibilité de s'élever socialement n'est donc pas le fait d'un système capitaliste où il y aurait obligatoirement des perdants mais le produit des discriminations, qui par ailleurs, seraient exercés par des Blancs non-éduqués (donc pauvres) et non par une caste de possédants.

La réponse à la pauvreté, pour les progressistes, est par conséquent la mise en place de quotas (qui se font sur le dos des Blancs pauvres) et la relecture de l'Histoire (ex : déboulonnage des statues et changement et "cancelling" de personnalités historiques mortes depuis des décennies).

Parfaitement juste.

Le 25 février 2021 à 10:15:44 HautFonctionR a écrit :

Le 22 février 2021 à 17:03:54 Fanfantasy a écrit :
Le progressisme n'est pas rejeté par les libéraux car c'est une idéologie a priori inoffensive. Elle a remplacé la notion de classe par les notions de race, de genre et de sexualité. Les oppressés ne sont plus des pauvres (ou des perdants de la mondialisation) mais des noirs, migrants, LGBTIQ+ et femmes qui seraient pauvres car victimes de "discriminations institutionnelles" (c'est-à-dire des discriminations étatiques) et d'un passé colonial-ségrégationniste-sexiste etc.

L'impossibilité de s'élever socialement n'est donc pas le fait d'un système capitaliste où il y aurait obligatoirement des perdants mais le produit des discriminations, qui par ailleurs, seraient exercés par des Blancs non-éduqués (donc pauvres) et non par une caste de possédants.

La réponse à la pauvreté, pour les progressistes, est par conséquent la mise en place de quotas (qui se font sur le dos des Blancs pauvres) et la relecture de l'Histoire (ex : déboulonnage des statues et changement et "cancelling" de personnalités historiques mortes depuis des décennies).

Parfaitement juste.

Décidément on n'est d'accord sur rien HautFonctionR :hap:

Le 25 février 2021 à 10:16:54 HommeAmpoule a écrit :

Le 25 février 2021 à 10:15:44 HautFonctionR a écrit :

Le 22 février 2021 à 17:03:54 Fanfantasy a écrit :
Le progressisme n'est pas rejeté par les libéraux car c'est une idéologie a priori inoffensive. Elle a remplacé la notion de classe par les notions de race, de genre et de sexualité. Les oppressés ne sont plus des pauvres (ou des perdants de la mondialisation) mais des noirs, migrants, LGBTIQ+ et femmes qui seraient pauvres car victimes de "discriminations institutionnelles" (c'est-à-dire des discriminations étatiques) et d'un passé colonial-ségrégationniste-sexiste etc.

L'impossibilité de s'élever socialement n'est donc pas le fait d'un système capitaliste où il y aurait obligatoirement des perdants mais le produit des discriminations, qui par ailleurs, seraient exercés par des Blancs non-éduqués (donc pauvres) et non par une caste de possédants.

La réponse à la pauvreté, pour les progressistes, est par conséquent la mise en place de quotas (qui se font sur le dos des Blancs pauvres) et la relecture de l'Histoire (ex : déboulonnage des statues et changement et "cancelling" de personnalités historiques mortes depuis des décennies).

Parfaitement juste.

Décidément on n'est d'accord sur rien HautFonctionR :hap:

Honnêtement je vois pas ce qui te semble faux dans ce pavé mon khey :hap:

Le 25 février 2021 à 10:13:18 HautFonctionR a écrit :
Ça fait quarante ans qu'on le dit, la gauche gouverne les mœurs, la droite l'économie. Cf Clouscard et consort. Par contre il est capital de distinguer libéralisme et néoliberalisme.

Alors distingue le je t'en pris :(
Je vois mal en quoi une économie gouvernée par la droite (sous entendu le [néo]libéralisme) en arrive à un système où l'état capte près de la moitié des richesses produite et où la pression fiscale est une des plus forte au monde :(

LREM n'a pas montré grand chose de réellement libéral, donc pour moi le cœur est la baisser de la pression fiscale et de la réglementation. Et la suppression des fonctionnaires inutiles et de la bureaucratie.

En revanche ya eu une gestion neoliberal en affaiblissant le rôle de l'état dans le peu de secteur ou ça fonctionnait bien, comme le projet hercule, alors quindirectement ils continuent une politique non libérale avec les subventions aux ENR.

A cela s'ajoute leur défense du libre echangisme européen.

En gros on dirait qu'ils choisissent constamment le pire du "libéralisme", ce qui dure depuis mitterrand

Quel est le défaut du libéralisme économique sinon assurer la croissance et prospérité aux bosseurs les marxistins ?

Le 25 février 2021 à 10:19:30 HommeAmpoule a écrit :

Le 25 février 2021 à 10:13:18 HautFonctionR a écrit :
Ça fait quarante ans qu'on le dit, la gauche gouverne les mœurs, la droite l'économie. Cf Clouscard et consort. Par contre il est capital de distinguer libéralisme et néoliberalisme.

Alors distingue le je t'en pris :(
Je vois mal en quoi une économie gouvernée par la droite (sous entendu le [néo]libéralisme) en arrive à un système où l'état capte près de la moitié des richesses produite et où la pression fiscale est une des plus forte au monde :(

Parce qu'il faut qu'on s'entende sur les termes. Pour Christophe Ramaux :

« Qu'est-ce que le néolibéralisme ? L'intervention publique au service de la concurrence et du capital. À l'inverse de l'ancien libéralisme, celui du laisser-faire et de l'État minimal, le néolibéralisme prône une certaine forme d'intervention publique. »

C'est là tout le paradoxe du terme "néolibéralisme", c'est pour partie une négation du libéralisme pur et dur, c'est pour ça que les libéraux parlent de capitalisme de connivence et détestent le terme "néolibéralisme".

Nous faisons donc complètement nôtres les analyses qui, dans le sillage des travaux de Michel Foucault et des governmentality studies anglo-saxonnes, considèrent que « la restructuration néolibérale en cours de l’État vise moins à réduire l’emprise de l’appareil étatique sur les individus et la société civile qu’à rationaliser l’organisation de cette emprise. L’enjeu n’est pas ici de diminuer la trame étatique du tissu social, mais d’accroître l’efficacité et la productivité des dispositifs en place de normalisation étatique des activités sociales. Non pas de briser la cage de fer de la raison bureaucratique, mais de renforcer les contrôles technobureaucratiques en vue d’amoindrir les déficits publics, d’assainir les finances gouvernementales et de consolider la logique comptable dans la logique étatique ». [Carol LEVASSEUR]

Le haut niveau des PO c'est un héritage socialiste post-1945 dont on essaie de se défaire à grand coup de "réforme structurelle" qui aura eu pour principale conséquence de fragiliser notre modèle social, cf l'état des hôpitaux après 30 ans de contrainte budgétaire.

Le fameux libéralisme économique en France, pays des taxes et des impôts :)

Le 25 février 2021 à 10:18:14 HautFonctionR a écrit :

Le 25 février 2021 à 10:16:54 HommeAmpoule a écrit :

Le 25 février 2021 à 10:15:44 HautFonctionR a écrit :

Le 22 février 2021 à 17:03:54 Fanfantasy a écrit :
Le progressisme n'est pas rejeté par les libéraux car c'est une idéologie a priori inoffensive. Elle a remplacé la notion de classe par les notions de race, de genre et de sexualité. Les oppressés ne sont plus des pauvres (ou des perdants de la mondialisation) mais des noirs, migrants, LGBTIQ+ et femmes qui seraient pauvres car victimes de "discriminations institutionnelles" (c'est-à-dire des discriminations étatiques) et d'un passé colonial-ségrégationniste-sexiste etc.

L'impossibilité de s'élever socialement n'est donc pas le fait d'un système capitaliste où il y aurait obligatoirement des perdants mais le produit des discriminations, qui par ailleurs, seraient exercés par des Blancs non-éduqués (donc pauvres) et non par une caste de possédants.

La réponse à la pauvreté, pour les progressistes, est par conséquent la mise en place de quotas (qui se font sur le dos des Blancs pauvres) et la relecture de l'Histoire (ex : déboulonnage des statues et changement et "cancelling" de personnalités historiques mortes depuis des décennies).

Parfaitement juste.

Décidément on n'est d'accord sur rien HautFonctionR :hap:

Honnêtement je vois pas ce qui te semble faux dans ce pavé mon khey :hap:

L'idée déjà que le progressime ne serait pas rejeté par les libéraux. Bon, j'imagine que par progressisme ont entend l'adaptation de la grille de lecture marxiste en dehors du domaine économique. Vulgairement le SJWisme.
Je ne vois aucun libéral approuver cette grille. Au contraire, j'y vois un système totalitaire et complètement illibéral.

L'idée, si j'ai bien compris, serait que les libéraux voient ça d'un bon œil parce que cette grille de lecture empêche toute révolte de classe.
Déjà c'est nier le caractère organique de la disparition des velléités de révolution de classe par la hausse du niveau de vie, permise par le capitalisme. Ensuite, c'est faire une distinction entre le libéralisme économique et le libéralisme politique, en pensant que l'ont peut avoir l'un sans avoir l'autre. Dans le cas présent, c'est penser qu'il y aurait des libéraux économiques qui seraient en même temps favorable à un pouvoir autoritaire qui maintiendrait le proletariat dans sa position.
Pour moi cette distinction n'a pas lieu d'être. Un libéral est libéral tant économiquement que politiquement. Il combat donc la pensée marxienne tant en économie qu'en sociologie.

Le 25 février 2021 à 10:23:14 AmiralSatan a écrit :
LREM n'a pas montré grand chose de réellement libéral, donc pour moi le cœur est la baisser de la pression fiscale et de la réglementation. Et la suppression des fonctionnaires inutiles et de la bureaucratie.

En revanche ya eu une gestion neoliberal en affaiblissant le rôle de l'état dans le peu de secteur ou ça fonctionnait bien, comme le projet hercule, alors quindirectement ils continuent une politique non libérale avec les subventions aux ENR.

A cela s'ajoute leur défense du libre echangisme européen.

En gros on dirait qu'ils choisissent constamment le pire du "libéralisme", ce qui dure depuis mitterrand

Oui donc en gros le programme de Fillon

Fillon a été détruit en tant que personne, mais son programme a tout de même réuni 20% de français, et ce, alors qu'il avait ses affaires sur le dos. Sans celles-ci, on parlait déjà de son élection.

Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi personne à droite ne choisit de reprendre ce programme, au lieu de se focaliser sur des histoires d'immigration dont tout le monde se fout en dehors de certaines banlieues.

Le 25 février 2021 à 10:25:10 HautFonctionR a écrit :

Le 25 février 2021 à 10:19:30 HommeAmpoule a écrit :

Le 25 février 2021 à 10:13:18 HautFonctionR a écrit :
Ça fait quarante ans qu'on le dit, la gauche gouverne les mœurs, la droite l'économie. Cf Clouscard et consort. Par contre il est capital de distinguer libéralisme et néoliberalisme.

Alors distingue le je t'en pris :(
Je vois mal en quoi une économie gouvernée par la droite (sous entendu le [néo]libéralisme) en arrive à un système où l'état capte près de la moitié des richesses produite et où la pression fiscale est une des plus forte au monde :(

Parce qu'il faut qu'on s'entende sur les termes. Pour Christophe Ramaux :

« Qu'est-ce que le néolibéralisme ? L'intervention publique au service de la concurrence et du capital. À l'inverse de l'ancien libéralisme, celui du laisser-faire et de l'État minimal, le néolibéralisme prône une certaine forme d'intervention publique. »

C'est là tout le paradoxe du terme "néolibéralisme", c'est pour partie une négation du libéralisme pur et dur, c'est pour ça que les libéraux parlent de capitalisme de connivence et détestent le terme "néolibéralisme".

Nous faisons donc complètement nôtres les analyses qui, dans le sillage des travaux de Michel Foucault et des governmentality studies anglo-saxonnes, considèrent que « la restructuration néolibérale en cours de l’État vise moins à réduire l’emprise de l’appareil étatique sur les individus et la société civile qu’à rationaliser l’organisation de cette emprise. L’enjeu n’est pas ici de diminuer la trame étatique du tissu social, mais d’accroître l’efficacité et la productivité des dispositifs en place de normalisation étatique des activités sociales. Non pas de briser la cage de fer de la raison bureaucratique, mais de renforcer les contrôles technobureaucratiques en vue d’amoindrir les déficits publics, d’assainir les finances gouvernementales et de consolider la logique comptable dans la logique étatique ». [Carol LEVASSEUR]

Le haut niveau des PO c'est un héritage socialiste post-1945 dont on essaie de se défaire à grand coup de "réforme structurelle" qui aura eu pour principale conséquence de fragiliser notre modèle social, cf l'état des hôpitaux après 30 ans de contrainte budgétaire.

Très bien deja6on avance. Ce que tu décris à un nom bien plus précis que "néoliberalisme" : ordolibéralisme.
Parce que le problème du terme néoliberalisme, c'est que c'est devenu un four-tout tant pour les institutionalistes, que les keynésiens et les marxiens.

Or, l'ordolibéralisme, ce que tu décris donc, est combattu par la plupart des écoles libérales.

Le 25 février 2021 à 10:27:32 ----[N]---- a écrit :

Le 25 février 2021 à 10:23:14 AmiralSatan a écrit :
LREM n'a pas montré grand chose de réellement libéral, donc pour moi le cœur est la baisser de la pression fiscale et de la réglementation. Et la suppression des fonctionnaires inutiles et de la bureaucratie.

En revanche ya eu une gestion neoliberal en affaiblissant le rôle de l'état dans le peu de secteur ou ça fonctionnait bien, comme le projet hercule, alors quindirectement ils continuent une politique non libérale avec les subventions aux ENR.

A cela s'ajoute leur défense du libre echangisme européen.

En gros on dirait qu'ils choisissent constamment le pire du "libéralisme", ce qui dure depuis mitterrand

Oui donc en gros le programme de Fillon

Fillon a été détruit en tant que personne, mais son programme a tout de même réuni 20% de français, et ce, alors qu'il avait ses affaires sur le dos. Sans celles-ci, on parlait déjà de son élection.

Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi personne à droite ne choisit de reprendre ce programme, au lieu de se focaliser sur des histoires d'immigration dont tout le monde se fout en dehors de certaines banlieues.

Bah non justement Fillon était un libéral plus classique, très éloigné de macron.

Et non aujourd'hui l'économique n'est plus prioritaire, c'est d'abord le modèle culturel, national, migratoire et sécuritaire qui doit être revu d'urgence, avec bien sur la question de la souveraineté. Sans compter le domaine écologique avec la priorité nucléaire.

Tout ça son des préalables a toute politique économique

Le 25 février 2021 à 10:26:59 HommeAmpoule a écrit :

Le 25 février 2021 à 10:18:14 HautFonctionR a écrit :

Le 25 février 2021 à 10:16:54 HommeAmpoule a écrit :

Le 25 février 2021 à 10:15:44 HautFonctionR a écrit :

Le 22 février 2021 à 17:03:54 Fanfantasy a écrit :
Le progressisme n'est pas rejeté par les libéraux car c'est une idéologie a priori inoffensive. Elle a remplacé la notion de classe par les notions de race, de genre et de sexualité. Les oppressés ne sont plus des pauvres (ou des perdants de la mondialisation) mais des noirs, migrants, LGBTIQ+ et femmes qui seraient pauvres car victimes de "discriminations institutionnelles" (c'est-à-dire des discriminations étatiques) et d'un passé colonial-ségrégationniste-sexiste etc.

L'impossibilité de s'élever socialement n'est donc pas le fait d'un système capitaliste où il y aurait obligatoirement des perdants mais le produit des discriminations, qui par ailleurs, seraient exercés par des Blancs non-éduqués (donc pauvres) et non par une caste de possédants.

La réponse à la pauvreté, pour les progressistes, est par conséquent la mise en place de quotas (qui se font sur le dos des Blancs pauvres) et la relecture de l'Histoire (ex : déboulonnage des statues et changement et "cancelling" de personnalités historiques mortes depuis des décennies).

Parfaitement juste.

Décidément on n'est d'accord sur rien HautFonctionR :hap:

Honnêtement je vois pas ce qui te semble faux dans ce pavé mon khey :hap:

L'idée déjà que le progressime ne serait pas rejeté par les libéraux. Bon, j'imagine que par progressisme ont entend l'adaptation de la grille de lecture marxiste en dehors du domaine économique. Vulgairement le SJWisme.

J'aime pas trop user des termes "grille de lecture marxiste" quand ça annihile le propos et les objectifs du marxisme mais passons. :hap:

Je ne vois aucun libéral approuver cette grille. Au contraire, j'y vois un système totalitaire et complètement illibéral.

C'est tout le paradoxe du libéralisme selon moi, et tout le débat philosophique sur ce qu'est réellement la liberté.

L'idée, si j'ai bien compris, serait que les libéraux voient ça d'un bon œil parce que cette grille de lecture empêche toute révolte de classe.
Déjà c'est nier le caractère organique de la disparition des velléités de révolution de classe par la hausse du niveau de vie, permise par le capitalisme.

Je pense que c'est moins la conséquence d'une hausse du niveau de vie que celle d'une conversion du prolétariat aux valeurs du capitalisme (approche Bourdieusienne s'il en est, et Clouscardienne quand il parlait de "conditionnement culturel" post-1945).

Ensuite, c'est faire une distinction entre le libéralisme économique et le libéralisme politique, en pensant que l'ont peut avoir l'un sans avoir l'autre. Dans le cas présent, c'est penser qu'il y aurait des libéraux économiques qui seraient en même temps favorable à un pouvoir autoritaire qui maintiendrait le proletariat dans sa position.

Encore une fois je ne sais pas si c'est l'objectif des libéraux mais c'est clairement la résultante de ce positionnement idéologique, selon moi.

Va falloir que je te laisse j'ai du boulot, à bientôt sur un autre topic. :hap:

Le 25 février 2021 à 10:27:32 ----[N]---- a écrit :

Le 25 février 2021 à 10:23:14 AmiralSatan a écrit :
LREM n'a pas montré grand chose de réellement libéral, donc pour moi le cœur est la baisser de la pression fiscale et de la réglementation. Et la suppression des fonctionnaires inutiles et de la bureaucratie.

En revanche ya eu une gestion neoliberal en affaiblissant le rôle de l'état dans le peu de secteur ou ça fonctionnait bien, comme le projet hercule, alors quindirectement ils continuent une politique non libérale avec les subventions aux ENR.

A cela s'ajoute leur défense du libre echangisme européen.

En gros on dirait qu'ils choisissent constamment le pire du "libéralisme", ce qui dure depuis mitterrand

Oui donc en gros le programme de Fillon

Fillon a été détruit en tant que personne, mais son programme a tout de même réuni 20% de français, et ce, alors qu'il avait ses affaires sur le dos. Sans celles-ci, on parlait déjà de son élection.

Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi personne à droite ne choisit de reprendre ce programme, au lieu de se focaliser sur des histoires d'immigration dont tout le monde se fout en dehors de certaines banlieues.

Le problème de Fillon c'est qu'il n'était globalement soutenu que par les vieux. Or, à la micro-seconde où il touche au ponzi des retraites (seul moyen de réellement sortir de la fiscalité folle en France), il perd cet électorat. Or 5 années ne suffiront pas à réformer en profondeur ce système.
Personne ne veut être élu pour un seul mandat, en plus sans aboutissement derrière.

Le 22 février 2021 à 14:28:30 Cacapipi214re a écrit :
https://mobile.twitter.com/BrunoRetailleau/status/1114886154116112385
Pour moi il a raison.
Ultra libéralisme économique = progressisme = gauche

L'auteur a un qi négatif et n'a jamais ouvert un bouquin :(

Le 25 février 2021 à 10:23:14 AmiralSatan a écrit :
LREM n'a pas montré grand chose de réellement libéral, donc pour moi le cœur est la baisser de la pression fiscale et de la réglementation. Et la suppression des fonctionnaires inutiles et de la bureaucratie.

En revanche ya eu une gestion neoliberal en affaiblissant le rôle de l'état dans le peu de secteur ou ça fonctionnait bien, comme le projet hercule, alors quindirectement ils continuent une politique non libérale avec les subventions aux ENR.

A cela s'ajoute leur défense du libre echangisme européen.

En gros on dirait qu'ils choisissent constamment le pire du "libéralisme", ce qui dure depuis mitterrand

Il va falloir que chaque khey donne sa définition de "néoliberale" parce que là on s'en sort plus :hap:

Donc pour toi le protectionisme, qui plus est avec nos principaux partenaires commerciaux, est souhaitable ? :hap:

Le 25 février 2021 à 10:36:28 HommeAmpoule a écrit :

Le 25 février 2021 à 10:27:32 ----[N]---- a écrit :

Le 25 février 2021 à 10:23:14 AmiralSatan a écrit :
LREM n'a pas montré grand chose de réellement libéral, donc pour moi le cœur est la baisser de la pression fiscale et de la réglementation. Et la suppression des fonctionnaires inutiles et de la bureaucratie.

En revanche ya eu une gestion neoliberal en affaiblissant le rôle de l'état dans le peu de secteur ou ça fonctionnait bien, comme le projet hercule, alors quindirectement ils continuent une politique non libérale avec les subventions aux ENR.

A cela s'ajoute leur défense du libre echangisme européen.

En gros on dirait qu'ils choisissent constamment le pire du "libéralisme", ce qui dure depuis mitterrand

Oui donc en gros le programme de Fillon

Fillon a été détruit en tant que personne, mais son programme a tout de même réuni 20% de français, et ce, alors qu'il avait ses affaires sur le dos. Sans celles-ci, on parlait déjà de son élection.

Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi personne à droite ne choisit de reprendre ce programme, au lieu de se focaliser sur des histoires d'immigration dont tout le monde se fout en dehors de certaines banlieues.

Le problème de Fillon c'est qu'il n'était globalement soutenu que par les vieux. Or, à la micro-seconde où il touche au ponzi des retraites (seul moyen de réellement sortir de la fiscalité folle en France), il perd cet électorat. Or 5 années ne suffiront pas à réformer en profondeur ce système.
Personne ne veut être élu pour un seul mandat, en plus sans aboutissement derrière.

De mémoire ce n'était pas le seul moyen
Et Macron a été élu par beaucoup de vieux également
Mais admettons que tu aies raison, qui va pouvoir réformer ? Macron ?
Ca fait 50 ans qu'aucun budget n'est à l'équilibre, c'est surréaliste

Le 25 février 2021 à 10:33:38 AmiralSatan a écrit :

Le 25 février 2021 à 10:27:32 ----[N]---- a écrit :

Le 25 février 2021 à 10:23:14 AmiralSatan a écrit :
LREM n'a pas montré grand chose de réellement libéral, donc pour moi le cœur est la baisser de la pression fiscale et de la réglementation. Et la suppression des fonctionnaires inutiles et de la bureaucratie.

En revanche ya eu une gestion neoliberal en affaiblissant le rôle de l'état dans le peu de secteur ou ça fonctionnait bien, comme le projet hercule, alors quindirectement ils continuent une politique non libérale avec les subventions aux ENR.

A cela s'ajoute leur défense du libre echangisme européen.

En gros on dirait qu'ils choisissent constamment le pire du "libéralisme", ce qui dure depuis mitterrand

Oui donc en gros le programme de Fillon

Fillon a été détruit en tant que personne, mais son programme a tout de même réuni 20% de français, et ce, alors qu'il avait ses affaires sur le dos. Sans celles-ci, on parlait déjà de son élection.

Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi personne à droite ne choisit de reprendre ce programme, au lieu de se focaliser sur des histoires d'immigration dont tout le monde se fout en dehors de certaines banlieues.

Bah non justement Fillon était un libéral plus classique, très éloigné de macron.

Et non aujourd'hui l'économique n'est plus prioritaire, c'est d'abord le modèle culturel, national, migratoire et sécuritaire qui doit être revu d'urgence, avec bien sur la question de la souveraineté. Sans compter le domaine écologique avec la priorité nucléaire.

Tout ça son des préalables a toute politique économique

L'économie est l'alpha et l'oméga de la vie en société et de toute politique.
Sans politique économique, sans réforme profonde de l'état et di droit en matière économique, aucune politique ne sera possible.
Rien que pour l'immigration. Pourquoi on a de l'immigration ? Parce qu'il y a une volonté secrète des élites de remplacer la population européenne ? Parce que le grand patronat veut maintenir les salaires bas ? Arrêtons deux secondes. Les vrais raisons sont : les retraites et la démographie.

Notre demographie est au plus mal, la faute à la pression fiscale, au chômage est aux longues (et non-nécessaires) études.
Le problème c'est qu'à la sortie de la guerre on nous a choisi un modèle de retraite par répartition. C'est à dire qu'il aurait fallut maintenir 2,1 enfants par femme pour que ce système puisse perdurer. Sans ça, notre seule solution c'est l'immigration. Peut importe, du point de vu de l'état ou de la sécu si les cotisants sont blancs, noirs ou jaunes. Ce qui compte c'est de maintenir le nombre de cotisant par retraité pour éviter l'effondrement de ce système.

Le seul moyen d'arrêter l'immigration de masse, c'est d'en finir avec la retraite par répartition, la pression fiscale et l'étatisation des études.

Données du topic

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Cacapipi214re
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22 février 2021 à 14:28:30
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