Topic de MauriceGamelin :

La VIOLENCE ABSOLUE des batailles de VERDUN, de la SOMME et de STALINGRAD

Le 08 février 2021 à 19:16:04 Akatsuki-Sasori a écrit :
Je pense que la majorité des soldats devenaient fous voir souhaitaient la mort lors de ces batailles, ce qui expliquerait même pourquoi les combats étaient aussi violents, ce n'était pas de la haine mais de la folie. :hap:

Tu connais pas tellement l'ennemi ni rien en faite, ce qui te contrôle c'est les journaux et les légendes de rues
Quand on te dis que l'ennemi veut te massacrer, qu'il a déjà emporter tout tes camarades, qu'il met en péril ta bien-aimée, ton enfant, tes souvenirs de petit enfant dans un village qui aujourd'hui, n'est que dominé par des buttes, comment veut-tu rester sain d'esprit ? :(

je pense que des jeunes de notre génération tiendraient même pas 3 jours avant de se faire tuer / péter les plombs https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506463227-risitaspeur.png

Déjà t'en sais rien, de plus l'époque n'est pas du tout la même, en enfin pas plus tard qu'il y a trois semaines au Mali des jeunes soldats ont jeté consciemment leur vehicule sur un IED pour éviter à d'autres personnes de mourir. Donc arrête de fantasmer sur une période que tu n'as pas vécue

Le 08 février 2021 à 19:23:05 AlerteBRANCHE a écrit :

Le 08 février 2021 à 19:16:04 Akatsuki-Sasori a écrit :
Je pense que la majorité des soldats devenaient fous voir souhaitaient la mort lors de ces batailles, ce qui expliquerait même pourquoi les combats étaient aussi violents, ce n'était pas de la haine mais de la folie. :hap:

Tu connais pas tellement l'ennemi ni rien en faite, ce qui te contrôle c'est les journaux et les légendes de rues
Quand on te dis que l'ennemi veut te massacrer, qu'il a déjà emporter tout tes camarades, qu'il met en péril ta bien-aimée, ton enfant, tes souvenirs de petit enfant dans un village qui aujourd'hui, n'est que dominé par des buttes, comment veut-tu rester sain d'esprit ? :(

Je pense que le pire devait être pour ceux ayant réussi à survivre depuis le début, voir ayant été dans la fraternisation de 1914. car ceux la savait la vérité, que l'ennemi n'était pas un monstre mais des gens forcés de combattre. Tous ça à cause des états majors.

Une guerre ignoble :peur:

Le 08 février 2021 à 19:22:19 Akatsuki-Sasori a écrit :

Le 08 février 2021 à 19:19:02 IamConsomateur6 a écrit :
Sacrifiés pour qu’aujourd’hui le pays soit comme ça ahi

En même temps ça répond à une certaine logique, les alphas sont tous morts pendant la première et la seconde guerre mondiale, selection des gènes :)

Population de cuck actuelle :)

la majorité des morts de la seconde guerre mondiales n'était pas des militaires, mais des civils, surtout ceux qui étaient dans les listes d'exterminations.
Mais la première guerre mondial était une boucherie, l'enfer sur terre, je pense qu'il y a eu très peu de guerres dans l'historie de l'humanité aussi ignoble. Il n'y a pas eu de vrai gagnant, perdant, gentil ou méchant, c'était un massacre sans affiliation.

Je me demande combiens ont essayer de déserter, et combiens ont réussis sans être morts. Car je doute que la majorité des gens voulaient combattre ou avaient une haine contre l'ennemis. surtout après Noel 1914. :hap:

Si on regarde côté français ok mais en général niveau violence la WWII c'est incomparable c'était tellement barbare aucune estime pour la vie humaine, c'est même pas comparable enfaite :(

Certains l’ont bien vécu

J’en veux pour preuve les écrits de Ernst Junger ou Von Salomon

Comment ces hommes ont pu accepter ça, surtout ceux dont la terre n'était pas directement menacée comme les anglais dans la somme par ex, ça me fait bugger
L'Histoire c'est joué pendant ces batailles décisives.
Elles ont marqué la fin d'une ère et le début d'une autre, ne les oublions pas, et honorons nos ancêtre https://image.noelshack.com/fichiers/2017/33/1/1502735197-poilu.jpg

Le 08 février 2021 à 19:25:07 AlerteBRANCHE a écrit :

Le 08 février 2021 à 19:22:19 Akatsuki-Sasori a écrit :

Le 08 février 2021 à 19:19:02 IamConsomateur6 a écrit :
Sacrifiés pour qu’aujourd’hui le pays soit comme ça ahi

En même temps ça répond à une certaine logique, les alphas sont tous morts pendant la première et la seconde guerre mondiale, selection des gènes :)

Population de cuck actuelle :)

la majorité des morts de la seconde guerre mondiales n'était pas des militaires, mais des civils, surtout ceux qui étaient dans les listes d'exterminations.
Mais la première guerre mondial était une boucherie, l'enfer sur terre, je pense qu'il y a eu très peu de guerres dans l'historie de l'humanité aussi ignoble. Il n'y a pas eu de vrai gagnant, perdant, gentil ou méchant, c'était un massacre sans affiliation.

Je me demande combiens ont essayer de déserter, et combiens ont réussis sans être morts. Car je doute que la majorité des gens voulaient combattre ou avaient une haine contre l'ennemis. surtout après Noel 1914. :hap:

Si on regarde côté français ok mais en général niveau violence la WWII c'est incomparable c'était tellement barbare aucune estime pour la vie humaine, c'est même pas comparable enfaite :(

c'est deux guerres très différentes.
La WW1 était un massacre pour les militaires, mais la WW2 était un massacre pour les populations ciblés. mais niveau militaire le nombre de mort est bien moindre

Le 08 février 2021 à 19:25:27 AB564778 a écrit :
Comment ces hommes ont pu accepter ça, surtout ceux dont la terre n'était pas directement menacée comme les anglais dans la somme par ex, ça me fait bugger

Il n'avait pas connaissance de ce qui les attendaient, la seul informations qu'ils avaient était la propagance, ça + pression social de passer pour le pire des lâches + éxecution s'il désertait.

Ces gars là ils auraient pas tenu une journée de ce que les jeunes subissent en ce moment.
tout ça pour rien ,la 1ere guerre mondiale c'est vraiment la guerre la plus déprimante de l'histoire.
Heureusement qu'il y avait l'alcool pour les aider à tenir mentalement

Finalement le confinement est peut-être pire. A la guerre tu as la camaraderie qui t'aide a tenir et l'officier pour te tirer dessus si tu es désobéissant.

Le pire pour un humain est d'affronter un défi seul

Et dire que maintenant le pays est rempli de gauchistes et immigrés qui chient allègrement sur ces putains de bonhommes et leur histoire :malade:
Cette guerre folle, ce massacre de deux peuples... pour rien. C'est désolant quand je pense à chaque vie humaine, soldats français ou allemands. Des mecs qui avait tous une vie, un avenir, des projets... L'ame du peuple détruite pour rien.
Le pire aussi c'est le débarquement je peux pas imaginer le stress des mecs à ce moment la

Le 08 février 2021 à 19:27:27 Erreur_solide a écrit :

Le 08 février 2021 à 19:25:27 AB564778 a écrit :
Comment ces hommes ont pu accepter ça, surtout ceux dont la terre n'était pas directement menacée comme les anglais dans la somme par ex, ça me fait bugger

Il n'avait pas connaissance de ce qui les attendaient, la seul informations qu'ils avaient était la propagance, ça + pression social de passer pour le pire des lâches + éxecution s'il désertait.

Ils devraient faire un film d'horreur psychologique sur un déserteur qui essaye de fuir. vu les horreurs qu'il y a eu même entre soldats du même camps , ça pourrait être intéressants. :hap:

Le 08 février 2021 à 19:24:38 Zhalakhazam a écrit :

je pense que des jeunes de notre génération tiendraient même pas 3 jours avant de se faire tuer / péter les plombs https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506463227-risitaspeur.png

Déjà t'en sais rien, de plus l'époque n'est pas du tout la même, en enfin pas plus tard qu'il y a trois semaines au Mali des jeunes soldats ont jeté consciemment leur vehicule sur un IED pour éviter à d'autres personnes de mourir. Donc arrête de fantasmer sur une période que tu n'as pas vécue

militaires Français =/= étudiant en fac de socio :)

« Vous ne tarderez pas à comprendre que ces petites choses matérielles sales et basses ont beaucoup plus d’importance pour vous que tout l’esprit supérieur du combat. Brusquement au milieu d’une bataille qui semblait se dérouler pour des besoins spirituels légitimes, vous sentez qu’en réalité on vous a illégalement imposé un simple débat entre vous-même et la douleur, vous-même et la nécessité de vivre, vous-même et le désir de vivre, que tout est là ; que si, simplement vous mourez, il n’y a plus ni bataille, ni patrie, ni droit, ni raison, ni victoire, ni défaite et qu’ainsi on vous fait tout simplement vous efforcer douloureusement vers le néant. Il n’y a pas d’épopée si glorieuse soit-elle qui puisse faire passer le respect de sa gloire avant les nécessités d’un tube digestif. Celui qui a construit l’épopée avec la souffrance de son corps sait que dans ces moments dits de gloire, en vérité, la bassesse occupe le ciel.
Sous le fer de Verdun les soldats tiennent. Pour un endroit que je connais nous tenons parce que les gendarmes nous empêchent de partir. On en a placé des postes jusqu’en pleine bataille, dans les tranchées de soutien, au-dessus du tunnel de Tavannes. Si on veut sortir de là il faut un ticket de sortie. Idiot mais exact ; non pas idiot, terrible. Au début de la bataille, quand quelques corvées de soupe réussissent encore à passer entre le barrage d’artillerie, arrivées là, elles doivent se fouiller les cartouchières et montrer aux gendarmes le ticket signé du capitaine. L’héroïsme du communiqué officiel, il faut ici qu’on le contrôle soigneusement. Nous pouvons bien dire que si nous restons sur ce champ de bataille, c’est qu’on nous empêche soigneusement de nous en échapper. Enfin, nous y sommes, nous y restons ; alors nous nous battons ? Nous donnons l’impression de farouches attaquants ; en réalité nous fuyons de tous les côtés. Nous sommes entre la batterie de l’hôpital, petit fortin, et le fort de Vaux, qu’il nous faut reconquérir. Cela dure depuis dix jours. Tous les jours, à la batterie de l’hôpital, entre deux rangées de sacs à terre, on exécute sans jugement au revolver ceux qu’on appelle les déserteurs sur place. On ne peut pas sortir du champ de bataille, alors maintenant on s’y cache. On creuse un trou, on s’enterre, on reste là. Si on vous trouve on vous traîne à la batterie et, entre deux rangées de sacs à terre, on vous fait sauter la cervelle. Bientôt il va falloir faire accompagner chaque homme par un gendarme. Le général dit « ils tiennent ». A Paris est un historien qui s’apprête à conjuguer à tous les temps et à toutes les personnes (compris la sienne) le verbe « tenir à Verdun ». Ils tiennent, mais, moi général, je ne me hasarderais pas à supprimer les gendarmes ni à conseiller l’indulgence à ce colonel du 52ème d’infanterie qui est à la batterie de l’hôpital. Cela dure depuis quinze jours.

Depuis huit jours les corvées de soupe ne reviennent plus. Elles partent le soir à la nuit noire et c’est fini, elles se fondent comme du sucre dans du café. Pas un homme n’est retourné. Ils ont tous été tués, absolument tous, chaque fois, tous les jours sans aucune exception. On n’y va plus. On a faim. On a soif. On voit là-bas un mort couché par terre, pourri et plein de mouches mais encore ceinturé de bidons et des boules de pain passées dans un fil de fer. On attend. que le bombardement se calme. On rampe jusqu’à lui. On détache de son corps les boules de pain. On prend les bidons pleins. D’autres bidons ont été troués par les balles. Le pain est mou. Il faut seulement couper le morceau qui touchait le corps. Voilà ce qu’on fait tout le jour. Cela dure depuis vingt-cinq jours. Depuis longtemps il n’y a plus de ces cadavres garde-manger. On mange n’importe quoi. Je mâche une courroie de bidon. Vers le soir, un copain est arrivé avec un rat. Une fois écorché, la chair est blanche comme du papier. Mais, avec mon morceau à la main j’attends malgré tout la nuit noire avant de manger. On a une occasion pour demain : une mitrailleuse qui arrivait tout à l’heure en renfort a été écrabouillée avec ses quatre servants à vingt mètres en arrière de nous. Tout à l’heure on ira chercher les musettes de ces quatre hommes. Ils arrivaient de la batterie. Ils doivent avoir emporté à manger pour eux. Mais il ne faudrait pas que ceux qui sont à notre droite n’y aillent avant nous. Ils doivent guetter aussi de dedans leur trou. Nous guettons. L’important c’est que les quatre soient morts. Ils le sont. Tant mieux. Cela dure depuis trente jours.

C’est la grande bataille de Verdun. Le monde entier a les yeux fixés sur nous. Nous avons de terribles soucis. Vaincre? résister? tenir? faire notre devoir? Non. Faire nos besoins. Dehors, c’est un déluge de fer. C’est très simple : il tombe un obus de chaque calibre par minute et par mètre carré. Nous sommes neuf survivants dans un trou. Ce n’est pas un abri, mais les quarante centimètres de terre et de rondins sur notre tête sont devant nos yeux une sorte de visière contre l’horreur. Plus rien au monde ne nous fera sortir de là. Mais ce que nous avons mangé, ce que nous mangeons se réveille plusieurs fois par jour dans notre ventre. Il faut que nous fassions nos besoins. Le premier de nous que ça a pris est sorti ; depuis deux jours il est là, à trois mètres devant nous, mort déculotté. Nous faisons dans du papier et nous le jetons là devant. Nous avons fait dans de vieilles lettres que nous gardions. Nous sommes neuf dans un espace où normalement on pourrait tenir à peine trois serrés. Nous sommes un peu plus serrés. Nos jambes et nos bras sont emmêlés. Quand on veut seulement plier son genou, nous sommes tous obligés de faire les gestes qui le lui permettront. La terre de notre abri tremble autour de nous sans cesse. Sans cesse les graviers, la poussière et les éclats soufflent dans ce côté qui est ouvert vers le dehors. Celui qui est près de cette sorte de porte a le visage et les mains écorchés de mille petites égratignures. Nous n’entendons plus à la longue les éclatements des obus ; nous n’entendons que le coup de masse d’arrivée. C’est un martèlement ininterrompu. Il y a cinq jours que nous sommes là-dedans sans bouger. Nous n’avons plus de papier ni les uns ni les autres. Nous faisons dans nos musettes et nous les jetons dehors. Il faut démêler ses bras des autres bras, et se déculotter, et faire dans une musette qui est appuyée sur le ventre d’un copain. Quand on a fini on passe la saleté à celui de devant, qui la passe à l’autre qui la jette dehors. Septième jour. La bataille de Verdun continue. De plus en plus héros. Nous ne sortons toujours pas de notre trou. Nous ne sommes plus que huit. Celui qui était devant la porte a été tué par un gros éclat qui est arrivé en plein dedans, lui a coupé la gorge et l’a saigné. Nous avons essayé de boucher la porte avec son corps. Nous avons bien fait. Une sorte de tir rasant qui s’est spécialisé depuis quelques heures sur ce morceau de secteur fait pleuvoir sur nous des éclats de recul. Nous les entendons frapper dans le corps qui bouche la porte. Malgré qu’il ait été saigné comme un porc avec la carotide ouverte, il saigne encore-à chacune des ces blessures qu’il reçoit après sa mort. J’ai oublié de dire que depuis plus de dix jours aucun de nous n’a de fusil, ni de cartouches, ni de couteau, ni de baïonnette. Mais nous avons de plus en plus ce terrible besoin qui ne cesse pas, qui nous déchire. Surtout depuis que nous avons essayé d’avaler de petites boulettes de terre pour calmer la faim, et aussi parce que cette nuit il a plu et, et comme nous n’avions pas bu depuis quatre jours, nous avons léché l’eau de la pluie qui ruisselait à travers les rondins et aussi celle qui venait de dehors et qui coulait chez nous par-dessous le cadavre qui bouche la porte. Nous faisons dans notre main. C’est une dysenterie qui coule entre nos doigts. On ne peut même pas arriver à jeter ça dehors. Ceux qui sont au fond essuient leurs mains dans la terre à côté d’eux. Les trois qui sont près de la porte s’essuient dans les vêtements du mort. C’est de cette façon que nous nous apercevons que nous faisons du sang. Du sang épais mais absolument vermeil. Beau. Celui-là a cru que c’était le mort sur lequel il s’essuyait qui saignait. Mais la beauté du sang l’a fait réfléchir.

Il y a maintenant quatre jours que ce cadavre bouche la porte et nous sommes le 9 août, et nous voyons bien qu’il se pourrit. Celui-là avait fait dans sa main droite ; il a passé sa main gauche à son derrière ; il l’a tirée pleine de ce sang frais. Dans le courant de ce jour-là nous nous apercevons tous à tour de rôle que nous faisons du sang. Alors, nous faisons carrément sur place, là, sous nous. J’ai dit que nous n’avons plus d’armes depuis longtemps ; mais, nous avons tous notre quart passé dans une courroie de notre équipement car nous sommes à tous moments dévorés par une soif de feu,et de temps en temps nous buvons notre urine. C’est l’admirable bataille de Verdun.

Pour l'anecdote à Stalingrad les troupes russes avaient ordre de ne pas reculer, et de tirer sur leurs camarades si ils reculaient :)

Donc quand tu entrais dans un batiment par exemple, tu pouvais plus faire marche arrière :malade:

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MauriceGamelin
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8 février 2021 à 18:44:24
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