La VIOLENCE ABSOLUE des batailles de VERDUN, de la SOMME et de STALINGRAD

Le capitaine Paul Flamant du 33ème RI : « Nous vivons ici dans une boue immonde. Il tombe sans cesse des pluies diluviennes et, lorsque le soleil luit soudain, des mouches infectes bourdonnent sur le charnier humide où ont été creusés nos abris et nos tranchées. La glaise des boyaux est remplie de cadavres momifiés, allemands et français, qui se confondent avec la teinte neutre des choses, parmi les armes brisées et les épaves dont le sol de cette région est resté jonché depuis les furieux combats de 1916. Çà et là, une main crispée sort de terre ; un soulier chaussant un tibia apparaît à la suite de quelque éboulement. Nos hommes, indifférents, ou plutôt philosophes, y accrochent leurs bidons. »
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Chaque millimètre du sol a été retourné encore et encore, les arbres sont arrachés, déchiquetés et pulvérisés comme sciure. Les maisons rasées par les obus, les pierres broyées en poussière. Les rails du chemin de fer tordus en spirales, les collines déplacées, bref, tout a été transformé en désert. Et tout est rempli de morts qui sont à nouveau cent fois retournés et déchiquetés de plus belle. Des lignes entières de fantassins sont étendues devant les positions ; notre chemin creux, rempli de morts qui s’entassent les uns sur les autres par couches. Devant, nous ne pouvons pas donner trois coups de bêche sans tomber sur un tronçon de cadavre. Ernst Jünger, Carnets de guerre, entrée du 28 août 1916, publication posthume.

L'aviation allemande survole la ville jour et nuit. Il n'y a pas moyen d'échapper à ce grondement. Un seul désir persiste : s'enfouir profondément dans le sol, le ronger et le creuser avec ses ongles pour se fondre avec lui, pour devenir invisible. [...] Les combats sont pour chaque immeuble, chaque rue. Le jour et la nuit. Il n'y a plus de peur, elle s’est émoussée. Mikhaïl Nekrassov.

Verdun :
Somme :
Stalingrad :

Je pense sincèrement qu'on ne se rend pas compte de la violence inouïe de ces batailles
je pense que des jeunes de notre génération tiendraient même pas 3 jours avant de se faire tuer / péter les plombs

Le 08 février 2021 à 18:46:42 elpolloloco[] a écrit :
c'est clair que ça rigolait pas

pas moyen d'y échapper en plus, sinon peloton d'exécution

Gloire à nos héros morts pour la patrie .

Que cette génération sacrifiée repose en paix .

Personne tient 3 jours à stalingrad le boomer

Casse pas les burnes

Le 08 février 2021 à 18:48:23 JaimeGreta a écrit :
Gloire à nos héros morts pour la patrie .

Que cette génération sacrifiée repose en paix .

Le 08 février 2021 à 18:48:53 Nixios30 a écrit :
Personne tient 3 jours à stalingrad le boomer

Casse pas les burnes

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vassili_Grigorievitch_Za%C3%AFtsev

• qui pensent

Le 08 février 2021 à 18:56:43 AlerteBRANCHE a écrit :
Koursk aussi, les Dardanelles, la Somme.... toutes ces batailles ou il y a eu un nombre incroyable de machine
Chaud.

globalement les grandes batailles du front de l'Est étaient un enfer

Le 08 février 2021 à 18:53:55 Covid-I9 a écrit :
C'est vrai que c'était vraiment sale... J'espère qu'on aura plus jamais à vivre ça....
Paix aux soldats morts sur le front

J'ai envie de poser sur la table le mémo qui dit qu'on est 4 fois plus nombreux sur Terre par rapport à la dernière fois que c'est arrivé.

Bordel ces bonhommes.

100 ans plus tard sommes-nous dignes d'eux ?

Être un soldat allemand sur le front de l'est

Le bruit de Katyusha

Le 08 février 2021 à 19:03:52 RougeGarance a écrit :

Bordel ces bonhommes.

100 ans plus tard sommes-nous dignes d'eux ?

Le 08 février 2021 à 19:04:14 Brakmart_Furtif a écrit :
Être un soldat allemand sur le front de l'est

Le bruit de Katyusha

Le 08 février 2021 à 19:03:52 RougeGarance a écrit :

Bordel ces bonhommes.

100 ans plus tard sommes-nous dignes d'eux ?

On se fait sacrifié par des politiques et on se sent BONHOMME