"Tonton, je te hais"
_______________________
Les contrôleuses rigolent :
- Très drôle, votre ticket maintenant.
John sort d'une poche une fiole de toxine qu'il éclate sur le sol, vous paniquez :
- Qu'est-ce que tu fais ? T'es malade !
- Pas le choix. On doit se faire remarquer.
Les femmes vous regardent ne comprenant pas l'utilité de balancer un truc par Terre, elles dégainent une arme, vous êtes trop louches. Votre oncle s'est mis à compté les secondes, tandis que vous recevez un autre avertissement :
- Votre ticket, je ne me répéterai pas.
- 8... 9... 10... 11...
- Très bien... Vous... C'est quoi cette odeur...
Les femmes s'écroulent, votre oncle s'agenouille pour prendre leur pouls.
- Elles sont morte. Incroyable.
Vous êtes choqués :
- Quoi ? Mais c'est affreux ! Enfin, je veux dire, ça reste des êtres humains. Pourquoi est-ce incroyable ?
- Je ne pensais pas du tout que ça serait aussi efficace.
- Et donc ? Tu as tué des femmes pour rien là.
- Pas du tout, regarde.
Il pointe un petit point rouge sur le plafond :
- C'est probablement une caméra, et j'imagine que le son doit être enregistré également.
Il rappelle le vaisseau.
- Tirra, j'écoute.
- Il est temps de ramener la majorité des kepleriens sur Terre. Xerl, tu vas retourner sur Kepler, et prévenir le numéro 2 pour en parler au peuple. Si jamais notre mission échoue, vous devrez vous battre par la force.
- Mais nous ne pouvons pas gagner par la force, sinon nous l'aurions fait plus tôt.
- Ne t'en fais pas, Grin sait comment activer mes missiles de toxine, il ne vous restera plus qu'à éliminer les femmes restantes qui vivront cachées.
Vous observez votre oncle, admiratif :
- J'ai l'impression que tu as toujours un coup d'avance.
- C'est pas très gentil ça, j'ai au moins cinq voir six coups à l'avance.
- Et donc, que fait-on ?
John parle à la caméra :
- Nous venons de tuer deux femmes, nous venons de Kepler. Sachez que nous avons une arme pour toutes vous détruire sans aucun problème. Nous sommes prêts à discuter, nous demandons à être emmené vers votre impératrice suprême au plus vite. Nous ne bougeons pas d'ici.
Il sort de la rame, vous le suivez :
- Et maintenant ?
- Maintenant, on attend.
- Et si elles ramènent énormément de monde pour nous tuer ?
- Je ne pense pas qu'elles soient si stupides, de plus, si elles ont entendu mon message et ma conversation avec Tirra, elles savent que je suis soutenu à distance.
Vous vous asseyez sur le sol, vous vous sentez serein lorsque vous êtes avec votre oncle, vous avez le sentiment que rien ne peut vous arriver.
L'attente n'est pas longue avant de voir débarquer une patrouille de femme qui vous plaque au sol avant de vous menotter. Vous regardez votre oncle subir la même chose, il vous chuchote :
- Chut, ne dit rien, voyons ce qu'elles vont faire de nous.
Vous acquiescez puis suivez les femmes docilement, vous montez à l'arrière d'une voiture lumineuse, une femme est avec vous et vous demande :
- Vous n'auriez jamais dû faire ça, que contenait la fiole qui a été jetée au sol ?
Vous ne répondez pas.
- Vous ne voulez rien dire ? Le sort qui vous attend n'est pas enviable.
Votre oncle brise finalement son silence :
- Où nous emmenez-vous ? J'espère que vous avez compris qu'on a les moyens de toutes vous tuer si vous ne répondez pas à nos attentes.
- Ce n'est pas à moi d'en juger.
- C'est à dire ?
- L'impératrice suprême décidera de votre sort.
- Ah, parfait. J'ai hâte de la rencontrer.
[…]
Vous avez encore eu une absence, une voix féminine vous réveille :
Elle vous secoue, vous reprenez vos esprits puis sortez de la voiture, votre oncle s'inquiète :
- Tout va bien ?
- Je me suis encore endormi, on a roulé longtemps ?
- Une bonne heure je pense.
Les femmes se mettent entre vous :
- Silence ! Pas de messes basses ici, vous vous taisez. Vous parlerez devant l'impératrice.
Vous êtes amenés dans un joli manoir à l'architecture de votre époque, vous êtes surveillés par une dizaines de femmes qui ont la main sur leur arme juste au cas où. Celle qui était avec vous à l'arrière de la voiture vous met en garde :
- Vous allez avoir une discussion avec l'impératrice, surveillez vos mots ou vous serez exécutés sur le champ.
Vous voici dans une salle avec un trône au bout de la pièce, John éclate de rire en voyant l'impératrice sur le trône :
- C'est une blague ? Elle se sent plus pisser elle, on se croirait dans un film, madame fait sa reine.
Toutes les femmes autour de vous sont choquées et pointent leur arme sur votre oncle, avant d'être interrompues par l'impératrice :
- Stop, rangez vos armes, ce pauvre petit homme ne sait pas ce qu'il dit.
- Moi ? Un pauvre petit homme ? Vous ne savez pas à qui vous parlez, madame.
- Vous êtes bien arrogant pour un être du sexe faible. Parait-il que vous avez demandé à me parler.
- C'est exact, je ne vais pas y aller par quatre chemins : J'ai en ma possession une toxine qui tue instantanément toutes les femmes qui la respire.
- C'est ce que vous avez utilisé toute à l'heure ?
- En effet. Sachez que depuis plus d'un siècle, je prépare cette toxine en grande quantité, j'ai à ma disposition assez de tonnes pour en balancer partout sur Terre et toutes vous éliminer.
L'impératrice se lève, perplexe :
- Vous mentez.
- Non.
- Prouvez-le.
Votre oncle vous regarde puis murmure :
- Tu as encore la fiole que je t'ai donné ?
- Oui.
- Donne la moi.
Il la prend avant de négocier :
- Madame l'impératrice, vous avez deux choix.
Elle fixe attentivement la fiole :
- Je vous écoute.
- Le premier est de nous tuer maintenant, dans ce cas, les hommes qui travaillent pour moi s'occuperont de vous annihiler jusqu'à la dernière. Le second est d'accepter de partager la Terre avec nous.
- Il est hors de question que des milliers d'hommes viennent s'installer à nouveau sur Terre, ça ne serait pas accepté par mon peuple.
- Vous préférez mourir ?
- Vous n'avez pas les moyens de toutes nous tuer, j'en suis convaincue.
Votre oncle commence à s'énerver, ce n'est pas dans ces habitudes :
- Mais c'est dingue ça ! Même après des siècles, vous êtes encore têtues. Je ne me répéterai pas.
- John lève son bras, prêt à éclater la fiole sur le sol :
- Si vous me tuez, la fiole tombe, vous mourez.
- Vous bluffez.
- Bon aller, ça me gonfle.
John explose les toxines sur le sol.
Données du topic
- Auteur
- VictorZolem
- Date de création
- 2 décembre 2020 à 17:41:03
- Nb. messages archivés
- 503
- Nb. messages JVC
- 495