Topic de
orargentcuivre
:
Ici on écrit comme houellebecq, poeme ou autre
Envoyez la sauce
Tentez votre chance les kheys
Dans ma terne gamelle barbote un saumon insipide, noyé dans l'huile d'olive et les herbes , comme un noyé appelle à l'aide
Mes cernes se creusent sans répit, tandis que je plante ma fourchette dans le muscle rose et ferme
Mes cernes se creusent sans répit, tandis que je plante ma fourchette dans le muscle rose et ferme
Le 15 décembre 2020 à 20:52:01 CLOPOUK a écrit :
Dans ma terne gamelle barbote un saumon insipide, noyé dans l'huile d'olive et les herbes , comme un noyé appelle à l'aide
Mes cernes se creusent sans répit, tandis que je plante ma fourchette dans le muscle rose et ferme
Ahi
faite moi plaisir pour Noel
lancez vous
Pas mal ont été supprimés même si ceux qui restent sont excellents. Quelqu'un les a sauvegardés ?
Quand Aïcha me suçait la vie valait la peine d'être vécue. Juchée sur ses talons noirs, ornés de clous argentés, qu'elle avait achetés en solde chez Jonak, d'un ensemble de lingerie rouge à dentelles qui faisait ressortir son petit cul ferme, elle s'abandonnait complètement dans un mouvement de va-et-vient d'une totale lubricité. Le seul inconvénient est qu'elle se refusait à toute autre pratique que la sodomie, souhaitant rester vierge jusqu'à son mariage. La télé diffusait Touche pas à mon poste, où Cyril Hanouna recevait un certain Logan, qui avait accédé à une soudaine célébrité sur les réseaux sociaux le matin même, après qu'une vidéo eut montré son pitbull dévorer un rat au beau milieu de la canebière. Le débat portait sur les chiens dangereux et la politique municipale concernant la propreté. Un certain Raymond, tout en disant qu'il ne sortait jamais son chien sans lui avoir mis sa muselière, s'était lancé dans une diatribe contre Anne Hidalgo, qu'il surnommait Notre-Dame des Bobos et accusait de favoriser les consommateurs de cracks aux automobilistes. Aïcha s'était plaint tout à l'heure de la difficulté de trouver une place pour sa minicooper à proximité de l'immeuble de la rue de Sèvres où j'occupais un petit appartement. Elle me présentait maintenant son adorable postérieur, pour lequel Charles de Foucault, dont je lisais une biographie, aurait été capable d'abjurer sa foi. Je ne me prêtais plus à ce simulacre d'amour physique avec le même enthousiasme que si j'avais eu vingt ans. A l'époque, si une telle chose avait été possible, elle n'aurait pas duré plus longtemps que le temps que met un suicidaire pour tomber du huitième étage. Désormais, je n'étais même pas sûr d'avoir fini avant que le livreur deliveroo ne nous apporte les pizzas de Chez Pepe, élu meilleures pizzas du monde les deux années précédentes.
Un paquet de Lay's goût barbecue à la main, Antoine alluma son MSI GP 66. Il en était fier, de cette belle bête, et lui réservait une place de choix sur son bureau MALM. Encombrant, certes, mais dans l'éventualité où il invitait une fille dans son 12m2 de résidence étudiante, il tenait à jouer ses plus beaux atouts. Antoine commença à taper son mot de passe "baiserasuna5", mais la touche 5 anciennement rétroéclairée semblait désormais morte. Il ouvrit une session sur son compte secondaire tout en faisant tomber des miettes de chips huileuses sur son jean gris Jules. Sous son caleçon Homer Simpson, son sexe durcit légèrement à la vue du fond d'écran rempli aux trois quarts par les seins opulents d'Abella Danger. Il lança firefox direction jeuxvideo.com, lança un playlist de musiques épiques, et ouvrit une cannette de 8.6. "Voyons voir ce qu'il y a sur le forum, ce soir…" Antoine hésitait entre deux sujets: "[ALERTE] Philippot humilie un GOLEM sur cnews" et "[PHOTO] Mes cuisses sont trop grosses". Finalement, il choisit le deuxième. "Ah putain c'est encore un trap" soupira-t-il d'une voix morose. Par dépit, il cliqua sur la première photographie et reçut une petite décharge dans le coeur. Ce corps, si féminin et doux, lui rappelait son adolescence désormais lointaine. En effet, cela faisait maintenant 3 ans qu'Antoine était vendeur chez Boulanger. N'ayant pas pu terminer sa licence d'informatique pour cause de phobie sociale, son professeur, un petit gros avec une cravate à motifs d'ananas, lui avait trouvé ce job "pour rester dans le domaine qui t'intéresse" disait-il. À vrai dire, Antoine ne voyait pas vraiment le rapport entre faire du frontend et vendre des coques d'iphone à des boomeuses, mais son travail lui convenait. Au moins, il avait pu arrêter les antidépresseurs, car bizarrement, sa clientèle composé de quadragénaires plus vraiment dynamiques l'intimidait beaucoup moins que la belle Éléna du cours d'anglais. Ah, quel ennui ces cours d'anglais. On n'y parlais que des lgbt et des droits des femmes. Antoine avait d'ailleurs pris l'habitude de plaisanter à ce sujet sur son forum préféré. Mais au moins, il pouvait voir le gros cul d'Éléna qui portait des shortys en jean de mi-mars à mi-octobre. Bien sûr, il évitait de mentionner son attirance pour les cuissots de la belle sur le serveur discord royaliste qu'il modérait sous le nom de "Kheydeter", où il critiquait abondament ces "bourgeoises décadentes du spectacle de la marchandise". Antoine entreprit dézippa sa braguette et baissa son boxer, sexe en main, en essayant de ne pas imaginer le pénis caché sous la lingerie Aliexpress de la délicieuse créature qui était désormais affiché en plein écran. "Oh oui, je vais te baiser ma salope" chuchota-t-il honteusement pour éviter que sa mère ne l'entende. Ses sessions de masturbation se faisaient moins fréquentes ces temps-ci, en effet Antoine entreprenait régulièrement des tentatives de nofap, mais ne tenait jamais plus de deux jours.
Quentin rentra du lycée, prit une canette de Coca-Cola dans son petit mini-fridge qu'il possédait et s'installa sur sa chaise gaming à côté de l'ordinateur Alienware, un ordinateur pour jeux-vidéos, payé avec l'argent durement acquis par parlementassions avec ses parents payés au SMIC. Son univers, sa vie était ici, dans cet espace de 6m² éclairé par des lumières LED qui traduisaient un évident manque de goût.
Quentin était vierge, cela se voyait aux posters Minecraft affichés sans honte, jamais une fille n'était rentrée dans sa chambre, cela se sentait à l'odeur de javel chaud.
Alors il alimentait une haine discrète pour la gente féminine, qu'il qualifiait, avec ses petits camarades d'Internet, de grosses putes, mais tout cela avec une rigueur scientifique, car ces messages peu respectueux étaient néanmoins accompagnés d'études scientifiques et de graphiques de toutes sortes démontrant la concupiscence et la débauche naturelle de la femme.
Cette stratégie, bien que naturelle, est relativement inefficace car cela ne permettait nullement à ce garçon d'augmenter ses probabilités de baise, ou, comme l'aurait probablement dit un économiste néoclassique, si il s'était intéressé au fonctionnement très déterministe du marché libre du sexe, Quentin ne serait jamais une offre qui rencontrerait la demande féminine et ne faisait aucun effort pour cela. Quentin se prenait parfois à rêver comme un marxiste, bien qu'il soit rigoureusement de droite et chrétien (même si il n'a jamais prié ni lu la bible), et imaginait une mise en commun des femmes (ou bien "socialisation des moyens de reproduction" en style marxiste) par un pouvoir politique fort; cette inclinaison naturelle à la rêverie sexuelle ne l'avait nullement mené à la littérature sadienne, trop datée et contenant trop d'éléments repoussants comme l'homosexualité, mais bien plutôt vers l'art sexuelle japonais destiné aux masses libidineuses : le hentai.
Il était néanmoins contraint d'en limiter sa consommation depuis que sa mère avait reçu une lettre d'avertissement par rapport à la consultation d'un site au contenu pédopornographique, interdit en France depuis, nommé sobrement "nhentai".
Entre quelques blagues sur les nazis, qui n'étaient déjà plus drôles depuis bien longtemps, Quentin se retrouvait à faire timidement des blagues sur ces japonaiseries étranges, honteux lui-même de ses masturbations fréquentes.
Quoi qu'il en soit, la misère sexuelle permanente dans laquelle plongeait Quentin trouvait son remède naturel à mesure que le libéralisme sexuel, en même temps que le libéralisme économique, s'effondrait sous le poids de contradictions et de défis nouveaux. Ce remède avait fait grand bruit ou, pour ainsi dire, fait une apparition détonante en 2015 et proposait une allocation intéressante des ressources sexuelles, au prix de quelques concessions.
Cette solution toute trouvée faisait, à l'instant, des records d'audience sur TF1 qui diffusait les nouvelles d'une prise d'otage menée par des terroristes islamistes.
Quentin était vierge, cela se voyait aux posters Minecraft affichés sans honte, jamais une fille n'était rentrée dans sa chambre, cela se sentait à l'odeur de javel chaud.
Alors il alimentait une haine discrète pour la gente féminine, qu'il qualifiait, avec ses petits camarades d'Internet, de grosses putes, mais tout cela avec une rigueur scientifique, car ces messages peu respectueux étaient néanmoins accompagnés d'études scientifiques et de graphiques de toutes sortes démontrant la concupiscence et la débauche naturelle de la femme.
Cette stratégie, bien que naturelle, est relativement inefficace car cela ne permettait nullement à ce garçon d'augmenter ses probabilités de baise, ou, comme l'aurait probablement dit un économiste néoclassique, si il s'était intéressé au fonctionnement très déterministe du marché libre du sexe, Quentin ne serait jamais une offre qui rencontrerait la demande féminine et ne faisait aucun effort pour cela. Quentin se prenait parfois à rêver comme un marxiste, bien qu'il soit rigoureusement de droite et chrétien (même si il n'a jamais prié ni lu la bible), et imaginait une mise en commun des femmes (ou bien "socialisation des moyens de reproduction" en style marxiste) par un pouvoir politique fort; cette inclinaison naturelle à la rêverie sexuelle ne l'avait nullement mené à la littérature sadienne, trop datée et contenant trop d'éléments repoussants comme l'homosexualité, mais bien plutôt vers l'art sexuelle japonais destiné aux masses libidineuses : le hentai.
Il était néanmoins contraint d'en limiter sa consommation depuis que sa mère avait reçu une lettre d'avertissement par rapport à la consultation d'un site au contenu pédopornographique, interdit en France depuis, nommé sobrement "nhentai".
Entre quelques blagues sur les nazis, qui n'étaient déjà plus drôles depuis bien longtemps, Quentin se retrouvait à faire timidement des blagues sur ces japonaiseries étranges, honteux lui-même de ses masturbations fréquentes.
Quoi qu'il en soit, la misère sexuelle permanente dans laquelle plongeait Quentin trouvait son remède naturel à mesure que le libéralisme sexuel, en même temps que le libéralisme économique, s'effondrait sous le poids de contradictions et de défis nouveaux. Ce remède avait fait grand bruit ou, pour ainsi dire, fait une apparition détonante en 2015 et proposait une allocation intéressante des ressources sexuelles, au prix de quelques concessions.
Cette solution toute trouvée faisait, à l'instant, des records d'audience sur TF1 qui diffusait les nouvelles d'une prise d'otage menée par des terroristes islamistes.
En rentrant tard chez lui après avoir acheté sa bière préférée à 8° d'alcool, Mathieu salua ses deux chats, seuls amis au monde, avant d'aller s'avachir sur son fauteuil en expirant un souffle de résignation.
Pssshitt fût le bruit de sa canette d'alcool qui s'ouvrait avant d'être vidée par grande gorgées frénétiques par Mathieu, noyant son désespoir dans ces flots d'ivresse.
Décidément, se dit-il au bout d'un moment avec cette lucidité post-alcoolémie, l'amour et le sexe appartient aux élus, faut s'y faire, ces choses là ne sont pas pour toi. Il se souvenait d'un article MGTOW qui désignait les hommes comme sacrifiables, à l'inverse des femmes qui étaient des ressources précieuse. " Je suis sacrifiable " se disait-il d'un ton amère en regardant avec obsession sa canette de bière presque vide, il y a des hommes dont le destin choisit par l'espèce, ne vaut guère plus que d'être de la chair à canon, dont on se sert et qu'on jette ensuite, qu'on dissout dans un néant sans leur avoir permis de se reproduire..
En continuant de boire, Mathieu sortit son penis et commença à se masturber en s'imaginant tout une orgie féminine autour de lui, l'alcool avait le don d'exciter son imagination, ce qui lui permis de contrecarrer sa réelle condition d'une médiocrité insupportable, après avoir jouis il s'essuya sur un coussin avant de s'allonger, et s'endormit dans la souffrance de ne pas plaire, d'être désespérément seul, tout ces maux s'agitaient dans sa tête avec son corps qui semblait lui aussi en mouvement sur des flots agitées.
Pssshitt fût le bruit de sa canette d'alcool qui s'ouvrait avant d'être vidée par grande gorgées frénétiques par Mathieu, noyant son désespoir dans ces flots d'ivresse.
Décidément, se dit-il au bout d'un moment avec cette lucidité post-alcoolémie, l'amour et le sexe appartient aux élus, faut s'y faire, ces choses là ne sont pas pour toi. Il se souvenait d'un article MGTOW qui désignait les hommes comme sacrifiables, à l'inverse des femmes qui étaient des ressources précieuse. " Je suis sacrifiable " se disait-il d'un ton amère en regardant avec obsession sa canette de bière presque vide, il y a des hommes dont le destin choisit par l'espèce, ne vaut guère plus que d'être de la chair à canon, dont on se sert et qu'on jette ensuite, qu'on dissout dans un néant sans leur avoir permis de se reproduire..
En continuant de boire, Mathieu sortit son penis et commença à se masturber en s'imaginant tout une orgie féminine autour de lui, l'alcool avait le don d'exciter son imagination, ce qui lui permis de contrecarrer sa réelle condition d'une médiocrité insupportable, après avoir jouis il s'essuya sur un coussin avant de s'allonger, et s'endormit dans la souffrance de ne pas plaire, d'être désespérément seul, tout ces maux s'agitaient dans sa tête avec son corps qui semblait lui aussi en mouvement sur des flots agitées.
On a supprimé mon post alors qu'il était excellent...
apparemment le nouveau est vraiment comme ça. Dommage qu'une tripotée de pastiches ici a été supprimée.
Données du topic
- Auteur
- orargentcuivre
- Date de création
- 18 septembre 2020 à 16:40:37
- Nb. messages archivés
- 158
- Nb. messages JVC
- 153
En ligne sur JvArchive 379