Ici on écrit comme houellebecq, poeme ou autre
Le 18 septembre 2020 à 18:40:25 zrwlsr a écrit :
Installé dans ma suite-appartement Campanil, je jouissais de ce que je considérais comme le raffinement suprême de l’hôtellerie française. Quel autre pays pouvait se targuer d’un tel déploiement de luxe : la contemplation de mon réfrigérateur SMEG que j’avais souhaité plus large que le basique me tirait de ma mélancolie. Le soir venu, j’allais dépenser ce qu’il me restait d ‘économies au bar du coin de la rue qui servait de refuge aux supporters du Stade Rennais dans ce lieu de perdition qu’est le quinzième arrondissement de paris. Les soirs de match correspondaient à des extases successive pour moi, alors que je me fondais dans les chants et les injures adressées au équipes adverses. Au fil du temps, je me surpris à lancer des « enculés » de moins en moins timides, fussent-ils dirigés vers l’arbitre ou vers Karl Koto-Ekambi, un attaquant noir et dégingandé dont le nom et l’allure m’inspirait de la sympathie, même s’il était dans le camp adverse.
Aux alentours de deux heures du matin, je quittais le bar dans un état d’allégresse proche du sommeil et qui me réclamait, pour que je l’atteignisse, de multiplier les consommations, des shots de vodka le plus couramment. C’est dans un tel état de demi-veille que je croisais une nuit, à la lueur d’un lampadaire Georges. Georges, ancien camarade de SupdeCo, à qui tout le monde à l’époque prédisait un avenir brillant. Un regard, même dans l’état second dans lequel je me trouvais, suffit à me dire que ces promesses s’était envolées. L’oeil hagard, la main encore plus tremblante que la mienne, il avait l’air d’une épave. J’étais partagé entre une sincère désolation et un désintérêt quasi-nul. Pendant quelques instants, j’hésitais à me faire reconnaître, tout en contemplant les carcasses de vélibs bleues ou vertes qui jonchaient le trottoir.
Wow excellent bravo.
Sven était grand, affable et amusant. Les secrétaires du service subvention transversale ne s'y était pas trompés, riant a gorge déployée, main au creux du décolleté, aux mots d'esprits qu'il déroulait comme du papier à musique. Le pire était que Sven ne le faisait pas exprès. Prévenant, serviable, compétent, il n'avait même pas contre lui d'être désagréable. Michel, comme la majorité de la part masculine de l'étage, ne pouvait pas le blairer
Michel quitta la salle de pause. Il n'avait rien à y faire. La pièce était joué, les dés étaient pipés. Devant ses nouilles instantanées, Michel ne pensait à rien. Son esprit taquin lui amena toutefois le souvenir de Barbara et ses dessous noirs. C'était il y a 5 ans. Une folle envie de se branler saisie Michel. N'arrivant à rien de mieux qu'une demi-molle, il renonça à se soulager dans le classeur des dossiers suspendus.
Sven sorti de la salle de pause en souriant.
- tout va bien Michel ?
- très bien oui
Va chier, oui.
Michel tente de sourire à Bénédicte, petite brune vaguement baisable. Elle détourne le regard. Le téléphone sonne. Michel n'a pas envie de travailler mais n'a rien d'autre à faire. Au bout de la ligne, un artiste qui peint avec ses excréments. Parfait pour le nouveau dispositif départemental as-56. Michel énonce les tenants et aboutissants, monologue imbittable qui n'intéresse personne. Michel n'est pas dupe. Le silence de son interlocuteur en dit d'ailleurs assez long.
Un prospectus livré avec le journal attira son attention. La Thaïlande pour 999e seulement.
Il faisait un temps morne et rempli de souffrances
La vie a toujours ce goût pénible et familier
La mort tourne ce soir, c'est une délivrance
Je redeviens poussière sur le mobilier
Rythme mort de ces nuits ou j'arrache mes yeux
Piétiné mille fois par l'abomination
Qui me fit émerger de sa chatte, ambitieux
J'y repense et la corde effectue sa mission.
Le 18 septembre 2020 à 17:41:59 MascaraQuiCoule a écrit :
La recette pour un bon houellebecq :
-quotidien maussade de dreamer ++
-référence à des marques connues de dreamer pour ancrer dans le monde réel
-quelques descriptions
-des insultes gratuites à la volée pour des groupes de personnes
-du cul décrit de manière sordide et crue.
- Prenom de femme née dans les années 60-70
Le 22 septembre 2020 à 19:44:04 Orargentcuivre a écrit :
Le 18 septembre 2020 à 17:41:59 MascaraQuiCoule a écrit :
La recette pour un bon houellebecq :
-quotidien maussade de dreamer ++
-référence à des marques connues de dreamer pour ancrer dans le monde réel
-quelques descriptions
-des insultes gratuites à la volée pour des groupes de personnes
-du cul décrit de manière sordide et crue.- Prenom de femme née dans les années 60-70
un vieu rêve de faire du deltaplane
Le 22 septembre 2020 à 19:46:58 complaintex a écrit :
Le 22 septembre 2020 à 19:44:04 Orargentcuivre a écrit :
Le 18 septembre 2020 à 17:41:59 MascaraQuiCoule a écrit :
La recette pour un bon houellebecq :
-quotidien maussade de dreamer ++
-référence à des marques connues de dreamer pour ancrer dans le monde réel
-quelques descriptions
-des insultes gratuites à la volée pour des groupes de personnes
-du cul décrit de manière sordide et crue.- Prenom de femme née dans les années 60-70
un vieu rêve de faire du deltaplane
Hein ?
Porno gonzo et cam show
Ma carte de crédit, je suis consomateur
J’éjacule quelques gouttes, ça coule, au lit
Aurais-je intéressé un khey
Communication espéré
Espoir déçus, c’est la modération
Lumiere du reverbere
Ne parlons pas de ma mere
Ni du péché de chair
Lampadaire jaune sur heure bleue
Crachin dans la zone commerciale
Voile de pluie sur les hangars
Film hydraulique sur le bitume
Hydrocarbures et huiles, gras.
Jonathan sur son scooter, glisse.
Coup de guidon, cri, chute, choc.
Tête de Cindy heurte la glissière.
Le 19 septembre 2020 à 13:32:30 Croustishop a écrit :
Il faisait un temps morne et rempli de souffrances
La vie a toujours ce goût pénible et familier
La mort tourne ce soir, c'est une délivrance
Je redeviens poussière sur le mobilierRythme mort de ces nuits ou j'arrache mes yeux
Piétiné mille fois par l'abomination
Qui me fit émerger de sa chatte, ambitieux
J'y repense et la corde effectue sa mission.
joli
D'une chaise raide et boiteuse,
J'ignore mon maître virtuel
Incipide et sans aucun zèle.
Béni soit la technologie
Qui permet ce genre de folie !
Je suis en train de bider !
Données du topic
- Auteur
- orargentcuivre
- Date de création
- 18 septembre 2020 à 16:40:37
- Nb. messages archivés
- 158
- Nb. messages JVC
- 153