[Risitas] Comment je me suis dépucelé en Grèce
Oui même à presque 23 piges, en y repensant, c'était la relation la plus mignonne/innocente que j'ai eue et je pense qu'aucune autre ne sera comme celle là
Le 17 août 2020 à 11:57:41 LeSuissidaire a écrit :
Ah quel moment tu smack un crush comme ça ?
Même si Eva a aimé ça, je trouve ça totalement étrange et inopportun
Y a que moi qui se pose la question ?
À la base, il y avait quand même des signes avec pas mal de petits contacts physiques avant sinon je n'aurai pas osé. Je ne saurai pas trop l'expliquer rationnellement mais disons que j'étais presque sûr à 99% qu'elle ne me repousserait pas alors je me suis clairement pas posé la moindre question
Et la veille, on s'était aussi smackés avant de se quitter en rentrant d'Athènes
Il reste quatre jours de voyage et tu vas nous dire que tu as réussi à l'embrasser ? De plus tu as réussi à coucher avec ?
Franchement, tu gères bien ton coup !
Le 17 août 2020 à 14:43:23 Maltasard a écrit :
Il reste quatre jours de voyage et tu vas nous dire que tu as réussi à l'embrasser ? De plus tu as réussi à coucher avec ?Franchement, tu gères bien ton coup !
Au vu du titre, je pense qu'il y a peu de suspense pour la question qui demande si on finit par coucher ensemble ou pas
Mais oui, ça s'est fait rapidement et bien plus facilement que je l'aurai cru au départ, il faut aussi dire que dans le contexte de vacances à l'étranger, ça rend les choses beaucoup plus facile que dans un contexte normal en France. Et puis, j'ai quand même eu de l'aide extérieure aussi, limite ça les amusait tous de nous caser ensemble
Chapitre 8 : On ne va pas s’arrêter en si bon chemin
Bon, comme j’ai un petit black-out jusqu’à la sortie du musée tellement j’étais sur mon nuage, je recommence à reprendre mes esprits une fois à l’extérieur. Même aujourd’hui, je ne me rappelle plus de ce qu’il y avait dans les dernières salles du musée de Delphes
Si je suis heureux, Eva aussi semblait l’être. Après qu’on s’est embrassés, je m’autorise à lui prendre la main sans gêne. Juste derrière nous, j’entends Helena, Alex et Jessica faire quelques commentaires, surtout les deux filles. « Ah bah, ça fait plaisir de constater à quel point on est vite oubliés et remplacés, hein ? Maintenant, monsieur ne daigne plus marcher avec nous ! » : ça, c’est évidemment Helena. « D’un autre côté, faut aussi admettre que les premiers jours d’une relation, ce sont les plus intenses et les plus beaux » : ça, c’est Jessica « Bordel, mais qu’est-ce que je fous ici, moi ? Laissez-moi tranquille, espèces de folles » : et ça, c’est Alex
Je crois que les parents d’Eva ont aussi compris et remarqué mais ils s’y attendaient un peu aussi vu comment ça pendait au nez depuis hier. Et je saurai, plus tard, qu’elle le leur avait déjà un peu avoué le soir où nous étions rentrés d’Athènes
Helena avait raison la veille lorsqu’elle m’avait affirmé que je n’étais pas le seul à avoir peur de cette relation de vacances qui pouvait être éphémère et se briser aussi vite qu’elle s’était construite une fois de retour en France quand chacun reprendra le cours normal de sa vie. Exactement comme moi, Eva aussi craignait que les amourettes de vacances ne se brisent dès les vacances terminées
La question qu’on devait alors se poser serait : est-ce qu’on devrait vraiment s’engager dedans, ou alors d’un commun accord décider que cela n’était rien de plus qu’une simple amourette sous le soleil grec et ne pas se faire d’illusions. Personnellement, je lui réponds simplement que je ne savais pas ce que l’avenir nous réserve mais, à l’heure actuelle, je sais parfaitement ce que je désire, et c’est d’être avec elle
Je crois bien que mes mots l’ont touchée, elle me dépose un nouveau baiser sur la bouche que je lui rends. Elle me dit également qu’elle aimerait aussi croire que notre relation ne s’arrête pas une fois les vacances terminées. Pour reprendre ses mots parce que je m’en rappelle encore aujourd’hui, elle ne voulait pas que cela ne soit « qu’un songe d’une nuit d’été » en référence à une pièce de Shakespeare
Tout à coup, on sursaute quand quelqu’un nous tombe dessus en jetant ses bras sur nos épaules. Helena évidemment, qui cela pouvait être d’autre ? Elle nous répète ce qu’elle m’avait dit la veille. « Ne vous mettez pas de pression inutile, aucun de vous deux ne joue sa vie là-dessus. Vous êtes jeunes, vous vous appréciez, vous avez des points en commun, c’est tout ce dont vous avez besoin de savoir pour le moment »
Eva a à peine le temps de lui dire merci qu’elle remet le couvert parce qu’en vacances, Helena n’est pas capable de garder son sérieux plus de cinq minutes. « À propos ma Evatounette, tu es bien au courant que si vous sortez ensemble, tu vas devoir me supporter ? » elle rigole Ma réaction, c’était « bordel, ne la fais pas fuir en disant des choses comme ça ! »
« Helena faisant ce qu’elle fait de mieux, à savoir foutre le bordel » j’entends Alex commenter juste derrière Entretemps, on a commencé à gravir la montagne pour monter jusqu’au temple d’Apollon et au stade antique. Bien sûr, tous les vieux et les bouboules ont abandonné, surtout qu’il faisait 40 degrés et qu’il n’y avait pas d’ombre
Le seul vieux qui essaye quand même de suivre, c’est Canon, mais avec ses 200kg de matériel photographique, il n’a pas l’air de pouvoir aller bien loin. Alex, toujours serviable, se propose à lui porter son trépied. « Ce n’est pas pour me mêler de ce qui me regarde pas, mais tu ne penses pas que ça aurait été plus confortable de ne prendre qu’un appareil photo normal ? » Alex demande
Évidemment, Canon se fait un devoir d’expliquer aux philistins que nous sommes tous à quel point un appareil reflex est bien meilleur qu’un appareil numérique compact « par exemple, je peux ouvrir le diaphragme et la sensibilité ISO… » J’entends Jessica bailler et Eva pouffer légèrement alors qu’Helena se demande à haute voix si on est en train de visiter un monument grec ou une expo sur la photo
Évidemment, ce qui devait arriver arriva puisque cent mètres plus haut, Canon s’écroule comme une larve sur le bas-côté, complètement KO « Argh, j’en peux plus, continuez pour moi les gars, c’était pas ma guerre » et il nous tend son Canon pour qu’on prenne des photos du stade et du temple d’Apollon pour lui à sa place. Les deux parents d’Eva décident aussi de rester avec lui maintenant qu’ils ont une bonne raison pour s’éviter de se taper les dernières montées
Parmi tous les autres membres du groupe qui continuait la montée, on reste tous les cinq ensemble, comme une vraie bande d’amis qui se connaitrait depuis perpette. J’avoue que sur le coup, c’était assez bizarre alors qu’à la base, j’étais censé connaître que ma sœur avant d’arriver ici. Et pourtant, je me suis fait deux bons potes (allez, trois en comptant Canon aussi car il est sympa même si on n’est pas de la même génération) et surtout ma copine
« Au moins, ce qui est bien avec grosses pentes quand il fait canicule, c’est qu’on entend moins Helena, elle est trop occupée à garder son souffle pour la montée », j’en profite un peu pour me venger des piques de ma sœur Manque de bol, elle est en très bonne forme physique et me défie même de savoir qui de nous deux arrivera le premier au sommet en sprint
Vu qu’on a maintenant le Canon de Canon, Alex et Helena en profitent pour prendre plus de photos avec parce que la qualité est quand même bien supérieure que celle de nos téléphones. De toute façon, nous avions passé nos mails à Canon (il n’a pas FB ou d’autres réseau social) pour qu’il nous transfère quelques photos une fois rentrés
Alors que je profite d’un petit coin d’ombre pour faire une pause et embrasser Eva, Helena se retourne comme un sniper avec le reflex de Canon et arrive à nous chopper en plein baiser dessus « hé, il n’y a pas qu’Alex qui sait tirer avec précision, moi aussi, je manque pas ma cible, bang bang bitches »
L’avantage, c’est qu’on est complémentaires, Alex préfère prendre des photos de paysage et Helena des photos de personnes, fait remarquer Jess. Au moins, en mettant toutes nos photos en commun, on ne manquera de rien, d’ailleurs elle a déjà commencé à en publier beaucoup sur son FB comme on a pu le remarquer avec 500 notifications depuis qu’on s’est tous ajoutés en amis
Tiens en parlant de FB, il semblerait qu’Helena ait contaminé Jess en ce qui concerne le rentre-dedans puisqu’elle nous propose de mettre tout de suite la photo qu’Helena vient de prendre en profil FB On peut dire qu’il y en a qui n’aiment pas perdre leur temps. Cela ne semble pas trop déranger Eva puisqu’elle lui demande de la lui envoyer
Entretemps, on est arrivés jusqu’au sommet, le temps de prendre quelques photos et de redescendre, la guide nous ayant laissé seulement jusqu’à 13h parce qu’il faut repartir. Avant de reprendre la route, on nous file une pause-déjeuner dans un gros resto à touristes au pied du musée
Vu que ce sont des tables XXL à 12 personnes cette fois, on se case tous sans problèmes à une seule, en prenant soin de mettre Chris au bord de table parce que sinon, il va prendre toute la place et il va profiter de sa position pour bien beugler Forcément, ça discute de la matinée qu’on venait de passer et de ce qu’on allait faire l’aprem
Helena fait tout pour détendre l’atmosphère parce qu’elle voulait que j’embrasse Eva devant ses parents assis en face de nous et que « je pose mes couilles sur la table » pour reprendre son langage très classe Je ne me rappelle pas trop de la conversation parce que j’avoue que j’avais été stressé mais à un moment, elle arrive à faire rire la table. En face d’elle, Alex avale même de travers un morceau de feta mais elle ne s’arrête pas et continue de faire la grotesque au point de manquer de glisser de sa chaise et de tomber par terre sous la table si Jess ne l’avait pas retenue
Depuis toujours elle faisait ça pour me mettre à l’aise en groupe étant donné qu’elle avait toujours été beaucoup plus extravertie que moi (elle l’est toujours d’ailleurs), en attirant la lumière et l’attention sur elle, je me sens beaucoup moins être au milieu des regards donc c’est bien plus facile pour moi d’être naturel et détendu. Et comme à l’autre bout de la table, il y a aussi Chris qui parle fort, je me sens à l’aise, pour une fois que la beauferie est utile. Du coup, je relance sur une de ses grotesqueries, ça fait rire Eva assise à côté de moi et au moment où elle se tourne vers moi, je lui dépose un baiser sur la bouche
Ses parents n’ont pas l’air si choqués que ça puisqu’ils devaient sans doute s’y attendre un peu, même s’ils ont quand même un peu l’air gênés ne sachant pas trop quoi dire surtout au milieu de tout le monde. Eva leur fait un petit sourire faussement timide mais par contre, ce que je n’avais pas prévu, c’est que moi aussi je ne savais pas trop quoi leur dire du coup je me contente aussi de leur sourire un peu bêtement
Malheureusement, si moi je ne savais pas trop quoi dire, Chris lui a toujours le commentaire facile, il se met à rire grassement « ah, c’est quand même beau les petits jeunes en vacances, vous avez raison d’en profiter, ce sont les plus beaux amours, ha ha ha ». Bon sa femme n’a pas l’air d’apprécier le commentaire parce qu’elle le prend pour elle et le regarde comme ça Bien sûr, lui ne le remarque pas et lève son verre « Allez santé tout le monde pour les petits jeunes », il voulait trinquer avec de l’eau du robinet ce tocard
Bon quand même j’avoue qu’il a réussi à détendre l’ambiance ce con, je vois la mère d’Eva rire nerveusement pendant qu’à côté, Helena ne peut résister à l’envie de me filer un coup de poing sur l’épaule avec un clin d’œil. « Hé ben, on voit que madame est fière de voir son frère devenir homme » commente Gérard, le pote de Chris Ma sœur fait semblant de ne pas comprendre de quoi il parle et prend un air innocent en buvant son verre d’eau comme si elle n’avait rien à voir avec ça, ce qui ne fut absolument pas crédible
Mine de rien, le temps passe vite et on n’est pas là pour végéter au resto, la guide nous demande de repartir car, avant de rentrer à l’hôtel ce soir, on a toute l’après-midi en quartier libre dans un petit village entre Delphes et l’île d’Eubée
Le 17 août 2020 à 21:52:41 Ranaven a écrit :
La suite demain matin les kheys
Topic en fav.
Chapitre 9 : Bain de minuit
Comme prévu, une fois arrivé dans le village grec (je ne me souviens plus du nom), le car nous dépose à l’entrée et nous propose de nous chercher dans 2 h à la sortie de l’autre côté, et on a quartier libre. Le problème, c’est qu’il faisait 42 degrés et que dans ce village, il n’y avait pas d’ombre donc tous les vieux et les gosses préfèrent rester dans le car. Il y avait même pas un seul grec local dans les rues tellement on crevait de chaud, même eux ont préféré se planquer chez eux
Mais bon, ce serait dommage de ne pas profiter un peu quand même. Alex, en tant que militaire qui a déjà eu des missions au Mali sous 50 degrés, pour lui, c’est easy Je propose à Eva si elle veut descendre mais la réponse ne se fait pas attendre, en même temps, à 18 piges, ce n’est pas un peu de soleil qui allait nous impressionner contrairement aux vieux
Il n’y avait pas beaucoup de magasins d’ouverts à part ceux qui vendaient des trucs pour touristes. Apparemment, les guides touchent un pourcentage du chiffre d’affaire du village en emmenant tous les cars d’étrangers ici
Ah, première chose qu’on remarque, c’est que les grecs du coin vantent la qualité de leurs pâtes qui, selon eux, défoncent celles des italiens « Ma, si, yé vou dit qué cé sont lé meyeures pâtes dou mondé ici » en se foutant de l’accent italiano au passage. Pour ceux qui connaissent, ils utilisent à peu près la même technique qu’à Bari, à savoir faire sécher leurs pâtes en plein cagnard sur le pas de leurs portes
Tout en marchant, Eva m’avoue qu’elle avait été un peu surprise par la réaction, ou plutôt l’absence de réaction de sa mère. Autant son père est plutôt cool là-dessus, elle était plus habituée à ce que sa daronne s’inquiète un peu lorsqu’un mec se montre un peu trop entreprenant avec elle et il y en a eu Ensuite, il faut dire qu’elle était désormais majeure, donc c’était peut-être pour cela. Et puis, il faut dire qu’Helena a dû un peu la rassurer aussi, parce que ma sœur est douée pour faire la débile mais elle sait aussi se montrer sérieuse quand on en a besoin
Eva se dévoile de plus en plus et je me rends compte que contrairement à moi, elle a quand même une vie assez passionnante. Ses parents étaient biologistes marins et avaient même travaillé des années dans un centre de recherche sur les mammifères marins en Nouvelle-Écosse à Halifax donc elle a eu une partie de son enfance là-bas Du coup, elle a aussi pu vivre plusieurs mois dans des lieux plutôt insolites, genre St-Pierre et Miquelon, la partie nord du Canada, ou même le Groenland (elle est même déjà passée à Thulé, au nord du Groenland)
D’ailleurs, j’ai trouvé cela un peu surprenant qu’elle n’ait jamais eu vraiment de vraie relation, juste des flirts, alors qu’elle était quand même vraiment jolie et mignonne avec une vie remplie, mais elle suppose que c’est sans doute parce qu’elle changeait de collège, de lycée et même de pays assez souvent aussi entre le Canada et la France
Après avoir appris tout cela, j’ai eu une petite idée. Alors qu’Eva s’était un peu éloignée pour rejoindre ses parents qui étaient un peu en arrière dans le village, j’embarque Helena dans un magasin d’artisanat local et je lui achète une sculpture de baleine à bosse en bois, peinte à la main. Le vendeur précise d’ailleurs que cela vient d’un « bois tendre d’Afrique et que c’est un excellent choix »
Le prix, par contre, n’était pas aussi magnifique que la sculpture puisqu’elle coûte quand même 100 boules. Mais honnêtement, elle la valait parce qu’elle était vraiment sculptée avec d’excellents détails et que celui qui l’a produite a fait du bon boulot dessus. Le vendeur propose même de graver le nom d’Eva dessus pour 10 balles de plus donc cela a suffi à me convaincre de l’acheter
Ou plutôt, Helena l’a achetée pour moi puisqu’en tant que petit étudiant de 18 piges, je n’avais pas 110 balles à sortir comme ça. « Bon, maintenant, si plus tard ça donne une fille, vous l’appelez Helena en l’honneur de celle qui a acheté ce magnifique cadeau » Bordel, elle ne s’arrête jamais
« Et si ça donne un garçon, on fait comment ? » Bordel de merde, il y avait aussi Chris juste derrière qui a entendu, il sort d’où celui-là ? Helena ne se démonte pas et hausse les épaules « il se démerde avec son prénom dans ce cas ». Heureusement qu’Eva et ses parents n’étaient pas dans le coin pour entendre ce festival de beauferie
Je retrouve Eva et ses parents dans le quartier du vieux village (ils l’appellent comme ça parce que les rues étaient pavées de galets comme au siècle dernier), où il y avait des boutiques de prêts à porter locales. Helena avait gardé la sculpture, elle m’avait dit de ne pas la lui offrir tout de suite et de plutôt garder ça pour un moment plus intime, genre ce soir par exemple
Du coup, je suis les conseils de ma sœur qui était partie rejoindre Alex et Jess un peu plus devant parce qu’elle « ne peut pas toujours être là et qu’il faut que je me démerde un peu seul aussi ». On discute un peu de ce qu’on avait vu dans le village et au détour de la conversation, j’en profite pour demander à Eva ce qu’elle faisait ce soir
« Ça te dit une balade sur la plage, ce soir, après le dîner ? Je suis sûr que ça te plaira ». J’essaye de paraître le plus sûr possible même si en réalité, je suis en train de suer intérieurement et ce n’était pas juste à cause de la chaleur. À mon grand soulagement, Eva accepte et me dit qu’elle passera devant notre bungalow vers 22h
Pendant le trajet de retour en car, Eva s’était assise à côté de moi. Helena s’était tout de suite mise avec Canon après avoir viré le trépied de ce dernier du siège à côté de lui pour s’installer Bien entendu, Canon n’est pas bête vu qu’il a 50 piges, il a tout de suite compris pourquoi elle ne s’était pas assise avec moi comme d’habitude et il se met à se marrer « t’es vraiment maligne, toi. On peut dire que tu fais pas les choses à moitié pour ton frangin »
Bon, on n’était pas non plus au point de se prendre dans les bras ou à se faire des gros câlins mielleux ou à se bouffer la langue devant tout le monde, mais quand même, on se montre tactile l’un envers l’autre. Tout en discutant, Eva n’hésite pas à poser sa tête sur mon épaule, j’ai presque l’impression d’être dans un rêve
J’avoue que lorsqu’on rentre à l’hôtel, je commence à me sentir de plus en plus stressé avec le rendez-vous de ce soir qu’on s’était promis. Parce que bon, personne n’est stupide ou naïf, nous savons tous les deux que ce n’était pas pour jouer au Monopoly et que c’était en quelque sorte notre première sortie de couple et j’avais peur que cela ne se passe pas comme prévu
Helena me fout un gros coup de pied au cul lorsque j’essaye de lui demander des conseils à quelques instants avant qu’Eva n’arrive. « Mais c’est pas possible, même pour une sortie avec ta copine, tu vas m’appeler ? Je n’ai rien d’utile à te dire. Là, c’est juste à toi de jouer, utilise juste ton instinct. T’es un homme maintenant, plus un enfant qui a besoin qu’on lui prenne la main ! » Elle me donne la sculpture de la baleine, un smack sur la joue, une grosse tape sur l’épaule et se casse
En vrai, elle a raison. Il est temps d’assumer et d’avoir confiance en soi, Helena ne sera pas toujours là pour m’aider dans ma vie. Je sors sur ma terrasse à l’extérieur du bungalow pour l’attendre et comme prévu vers 22h, je la vois arriver. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en Grèce, même en été, le soleil se couche tôt, donc il fait déjà nuit noire et contrairement à l’hôtel club, la plage n’était pas trop éclairée donc fallait presque s’éclairer avec nos téléphones
Elle me demande où est ce que je voulais aller, je lui prends la main une fois arrivé sur la plage et je l’entraîne en longeant la côte et en suivant le même chemin que l’on avait pris jusqu’au ferry lorsque nous étions allés à Athènes. On a marché ainsi une demi-heure tout en continuant à discuter. Je lui avoue qu’elle m’épatait, je ne pensais pas qu’elle aurait osé s’aventurer ainsi la nuit tombée
Eva rigole un peu, après tout, niveau aventure, je pense qu’elle a plus vu de choses que moi avec son enfance et son adolescence un peu baroudeuse avec le travail de ses parents. « Et puis, ce n’est pas comme si on était dans un pays en guerre dangereux non plus » Nous étions finalement arrivés au port de village, celui qui possédait les ferrys qui reliaient l’île d’Eubée au continent. On s’assoit sur la digue et à un moment, je décide de porter un peu plus mes couilles
« Bon, assez discuté, on se jette à l’eau ? » je propose Eva semble un peu surprise « Quoi, tu veux te baigner ? » Pour montrer que je suis sérieux, je me suis jeté dans les vagues juste devant nous « Bah ouais, c’est le bain de minuit, t’inquiète pas pour les serviettes, j’en ai rapporté dans mon sac »
Sans doute parce qu’elle se sent protégée par l’obscurité, je vois Eva se déshabiller pour se mettre en tenue de bain et me rejoindre dans l’eau. Je sais qu’elle nage très bien étant donné qu’elle avait même déjà nagé avec les dauphins lorsque ses parents l’emmenaient avec eux dans leurs voyages de recherche pour observer les cétacés
Pour le point culture, la mer Égée autour de l’île d’Eubée est assez traître, il n’y a pas trop de vagues mais la profondeur est vraiment sournoise. En seulement quelques pas, on peut passer de 50cm de profondeur où on a pied à facilement plus d’1m50 donc il faut quand même être bien à l’aise dans l’eau si on essaye de s’éloigner de la plage
Donc même si on est plutôt de bons nageurs, on ne joue pas aux cons et on prend pas trop de risques non plus surtout en pleine nuit, en restant près du rivage. J’avais essayé de paraître sûr de moi en prenant cette initiative devant Eva, mais forcément, c’était la première fois que je nageais dans l’obscurité alors qu’il n’y avait que la lune qui nous éclairait. Là je me dis « bordel, même le ciel est avec moi » en voyant les étoiles briller
Après être sortis de l’eau au bout d’une petite demi-heure, je lui demande comment elle avait trouvé la baignade. Elle me répond que c’était agréable tout en se séchant les cheveux et elle semblait légèrement perdue dans ses pensées. Je repense à ce qu’Helena m’avait dit l’autre jour, à savoir que si je devais être un peu stressé par crainte de ne pas bien faire, elle aussi devait ressentir la même chose
Alors qu’on était assis sur le sable en attendant d’être secs, je sors de mon sac la sculpture que je lui ai achetée au village de cet aprem Eva écarquille les yeux, elle était surprise de recevoir un tel cadeau qu’elle trouvait magnifique à la lueur de nos téléphones. Comme je savais qu’elle aimait beaucoup les mammifères marins pour les avoir côtoyés avec le taff de ses parents, je lui dis que je le lui offre en gage de mon amour et qu’ainsi, je serai toujours en quelque sorte auprès d’elle
Elle me remercie, encore émue, et m’embrasse longuement. Instinctivement, je l’attire davantage contre moi et je l’enlace sans lâcher ses lèvres avec les miennes. Je ne me souviens plus très bien tellement mon cœur battait à 300 à l’heure mais on avait fini par rouler dans le sable comme de jeunes fous
Hop hop; la suite ne va pas se faire toute seule.
Ta sœur, je l'aime vraiment
Chapitre 10 : Les trois îles (partie 1)
Il est presque une heure du mat lorsque je reviens vers mon bungalow. On était restés une heure de plus sur la plage avant de rentrer à s’enlacer et s'embrasser. On n’avait pas encore fait l’amour mais cela n’avait jamais été aussi proche dans le feu de l’action, il fallait dire que dans le sable, ce n’était pas très confortable surtout pour des inexpérimentés + le fait que je n’avais pas de capotes non plus
Helena était encore en train de faire une partie de ping-pong avec d’autres jeunes dont Alex et Jess lorsque je repasse devant la place centrale pour rentrer. À peine elle me voit couvert de sable qu’elle smashe comme une folle la balle dans le filet pour me rejoindre Bien sûr, sa première question en me voyant comme ça, c’est « putain, tu as couché avec Eva sur la plage ? »
Je lui réponds que non, pas encore, même si c’était vraiment passé de très peu pour les raisons citées plus haut. Je rentre donc me doucher et une fois cela fait, je vois Helena rentrer finalement. Forcément, le sujet de discussion était notre sortie à la plage donc je lui raconte le fameux bain de minuit + tout ce qu’Eva m’avait raconté sur elle et nos quasi-préliminaires sur la plage
« J’espère que tu te rends compte de la chance que tu as, t’es tombé sur une fille à la fois bien et intéressante, on ne peut pas en dire autant pour toutes les gamines de 18 piges » Ouais, je n’avais pas besoin qu’Helena me le dise pour m’en rendre compte
C’est un peu malaisant de parler sexualité avec ma sœur mais je me lance quand même. « Euh, tu aurais des conseils au cas où… tu vois ce que je veux dire ? » Bien sûr qu’elle voyait même si elle faisait semblant du contraire. Elle m’indique que pour ma première fois, le plus important serait les préliminaires qui me permettront de lui donner le plus de plaisir parce que l’acte sexuel en lui-même « soit tu seras trop excité et tu lâcheras en une minute, soit trop stressé et tu n’arriveras à pas grand-chose »
Bordel, elle me fait même un dessin et m’explique ce que je dois faire avec la bouche. Moi évidemment, en tant que puceau, je suis en mode « euuh… t’es vraiment sûre, hein ? » Helena me regarde comme si je l’avais insultée « j’ai une formation en chirurgie, trou de balle, si je ne suis pas foutue de connaître quelque chose d’aussi simple que l’anatomie d’une femme quand j’ouvre les gens, je serai déjà en taule pour homicide »
L’argument semble imparable, je retiens donc ses conseils en espérant que si Eva et moi finirons par coucher ensemble, je n’oublie pas tout ça dans le stress et l’excitation. Bon, il se fait tard, donc on éteint les lumières parce que demain, on a la croisière des trois îles et faut se lever tôt. Bien sûr, je n’arrive pas à fermer l’œil de la nuit tellement j’étais sur un nuage, alors que je repense à la séance de câlins qu’on s’était fait sur la plage, en me branlant au passage
Je me réveille fatigué parce que j’ai dû dormir que 3h, mais l’adrénaline suffit à me tenir éveillé. On se retrouve tous à la sortie de l’hôtel à 6h30, tout le monde est présent parmi ceux avec qui on était proches. Eva vient vers moi quand elle nous voit arriver et me dépose un kiss sur la bouche. J’avoue que cela faisait un peu bizarre de se revoir « normalement » après avoir roulé ensemble sur la plage il y a à peine quelques heures la nuit dernière
Le car nous emmène jusqu’au port du Pirée où on peut embarquer sur un navire qui se chargera de faire la navette entre les trois îles. Déjà, la première chose que je remarque, c’est qu’il y a la masse de monde, pas uniquement des touristes de notre hôtel mais d’autres aussi, dont des italiens qui parlent et rient très fort
Bien entendu, Chris et ses potes beaufs se faisaient un devoir de leur prouver qu’ils pouvaient beugler encore plus fort pour se faire entendre Donc forcément, les italiens gueulent encore plus fort eux aussi et ainsi de suite… Bordel, on n’a pas encore levé l’ancre que j’ai déjà les tympans en miettes
Pendant la traversée, il y a des animateurs grecs qui jouaient de la musique traditionnelle, et faisaient une démonstration de sirtaki (danse traditionnelle grecque) avant de nous inviter à participer aussi Dès qu’il y a de la danse, Helena est première de cordée et elle force tous ceux de notre groupe à la rejoindre, Alex tente de s’esquiver mais se fait rapidement rattraper et traîner sur la piste tout comme d’autres gens vu qu’elle les tire carrément hors de leurs chaises
Au début, les gens étaient en mode un peu timides « mémémé moi je sais pas danser, je vais me taper l’affiche devant tout le monde » mais au final, avec l’émulation de groupe, ça passait crème et puis le sirtaki est franchement une danse facile à petit niveau, comparé à d’autres comme le tango qui te met en PLS
Je danse principalement avec Eva, mais aussi avec sa mère, Helena, Jess et d’autres inconnues sur le bateau lorsqu’on change de partenaires durant la danse. Je vois Canon qui est le seul à avoir réussi à échapper à ma sœur qui s’est casé à l’arrière du navire pour tout filmer en mode « ah, je vais avoir du dossier, moi » D’ailleurs, je remarque que pas mal de mecs, même des italiens, semblent avoir des vues sur Helena mais elle les envoie tous balader avec une de ses danses spéciales, le landler folklorique autrichien
Pour l’anecdote, dans un pas du landler, on saisit son partenaire par la main et on l’envoie promener au loin comme une toupie du coup elle l’utilise pour dégager tous les mecs qui ont tenté de danser collé-serré avec classe tout en se foutant de leur gueule Moi dans ma tête « bordel, faut peut-être que j’investisse dans des cours de danse, ça a l’air efficace dans toute circonstance ça » D’ailleurs, un autre touriste tente une vieille valse pourrie avec Jess mais Alex veille au grain
Bref, on arrive à la première île, Hydra, qui a la particularité d’utiliser que des ânes comme moyen de transport et pas de bagnoles. Alors qu’on vient à peine de descendre et qu’on faisait le tour du port, Eva me choppe le bras et me propose « tu oserais plonger dans le port ? »
Moi évidemment « Qu… qu… quoi ? T’es sérieuse ? » Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit aussi téméraire et je me demandais si elle bluffait. Parce que dans le port d’Hydra, il n’y a pas de plage donc en gros, si tu plonges, c’est directement au milieu des voiliers et des bateaux amarrés, sans même parler du fait qu’on n’avait pas de serviettes avec nous
« Quoi ? Monsieur a les foies ? Bien sûr que je suis sérieuse, je nageais avec les dauphins à Halifax alors que j’avais à peine 12 ans » Et sur ces mots, elle passe son portable à sa mère et plonge toute habillée dans le port. En me voyant bugger légèrement et paralysé par la surprise, Helena n’hésite pas à enfoncer le couteau dans la plaie « on voit qui fera l’homme dans le couple »
Forcément, devant autant de provocations, je n’ai pas trop le choix donc j’enlève en t shirt et je plonge aussi Par contre il faut avouer qu’après avoir bien sué en dansant sur le bateau, ça fait du bien de plonger surtout qu’il commençait à faire 35 degrés et que ça continuait à grimper. Quand elle voit d’autres touristes envisager de faire la même chose, Eva les prévient quand même qu’on n’avait pas du tout pied ici
Chapitre 11 : Les trois îles (partie 2)
Après la baignade, on fait un petit tour de l’île à dos d’âne. Je plains le pauvre animal qui doit se payer Chris et son bide à bière d’ailleurs Il y a de petites ruelles sympas et des églises orthodoxes dans lesquelles Canon se fait encore engueuler par la sécurité parce qu’il n’a pas coupé le flash de son Canon
Entretemps, je remarque qu’Helena avait passé toute sa matinée avec les parents d’Eva, surtout sa mère et elle m’avait révélé par la suite qu’ils avaient surtout parlé de notre relation. J’ai alors compris qu’elle m’avait tellement défendu que je n’ai jamais été aussi fier et heureux de l’avoir pour grande sœur, malgré ses piques incessantes
En gros, la mère d’Eva craignait surtout que je vois cela comme une petite amourette juste pour passer du bon temps et tout jeter une fois rentré en France, et que je brise le cœur de sa fille qui est encore inexpérimentée là-dessus en lui faisant croire qu’elle pourrait espérer une vraie relation alors que j’étais juste là pour m’amuser et prendre du plaisir à baiser
Forcément, Helena comprend son point de vue en tant que mère, elle aurait sans doute fait pareil à sa place. Mais elle m’a très bien défendu pour rassurer les parents d’Eva sur ce point. D’une part, elle savait que je n’étais pas du genre à flirter dans tous les sens et à prendre cela à la légère et d’autre part, pour reprendre ses mots « mon frère est lui aussi mort de trouille, même si cela ne se voit peut-être pas. Évidemment qu’il a peur de s’attacher, d’avoir lui aussi le cœur brisé. Il rentre en deuxième année de prépa, l’une des années les plus difficiles, vous imaginez donc le risque qu’il prend ? Une rupture, une telle déception amoureuse, en pleine année de prépa ? Il aura du mal à s’en remettre, je n’irai pas à dire qu’il a misé son avenir sur cette relation, mais s’il a pris autant de risques et qu’il a semble-t-il signé pour, c’est parce qu’il tient sincèrement à Eva, qu’il sait qu’elle est une fille bien, et qu’il l’aime vraiment »
Cimer grande sœur, putain Au moins, avec leur mise au point, ils s’étaient alors accordés sur un point qui les rassurait tous, à savoir qu’Eva et moi, nous n’étions pas là juste pour passer du bon temps éphémère, que nous tenions l’un à l’autre et que cela dépassait largement le simple cadre des vacances
Après la balade à Hydra, le bateau nous conduit ensuite à Poros, réputé pour son artisanat, où le déjeuner a lieu. Pour une fois, l’ambiance était un peu plus sérieuse parce que forcément, la principal sujet de discussion était la nouvelle relation que j’avais avec Eva, donc Helena et moi, nous passons principalement le temps du déjeuner avec ses parents et elle, ne serait-ce que pour faire davantage connaissance étant donné que nous serions sûrement amenés à nous revoir régulièrement désormais
Quand même, dans ma tête, j’étais en train de bénir ma chance et que je fais ce voyage avec Helena et non pas notre daronne comme prévu initialement, parce que sans vouloir lui manquer de respect, ma grande sœur est largement meilleure à gérer ce genre de situation que ma mère qui se serait contenté de faire ce genre de tête D’ailleurs, ça choque toujours tout le monde quand ils apprennent que ma déjantée de sœur et en réalité une chirurgienne (bon, en réalité sa vraie spécialité c’est l’urologie, mais elle est obligée d’avoir un cursus de chirurgie avant)
Bref, au final, Eva et moi sommes heureux d’apprendre que notre relation ne semble déranger personne et qu’elle est acceptée assez facilement. Dans ma tête, c’était feu d’artifice parce que c’est ce que je redoutais le plus au départ
La troisième île sur laquelle on se rend en fin d’aprem est Égine, où on a quartier libre. L’île en elle-même n’a pas grand-chose de particulier à part leur spécialité locale qui sont les pistaches, mais elle a l’une des plages de sable les plus agréables. Tout le monde loue un transat et go mer
Dans l’eau, Alex demande si quelqu’un est chaud pour faire une course jusqu’au bord du lagon, à environ 100 mètres de la plage Réaction de Chris « tu veux que je me noie ou quoi ? », réponse de son pote Gérard « t’inquiète, avec ton bide, t’as une bouée intégrée, tu risques rien »
Après l’intervention de nos beaufs, je vois qu’Helena relève le défi et Eva aussi. Personnellement, je ne pense pas être un aussi bon nageur qu’eux mais vu que ma sœur et ma copine y vont, je ne vais pas me défiler, surtout qu’il n’y a pas beaucoup de vagues donc 100 mètres, c’est plutôt jouable Alex prévient quand même qu’il est inutile de se forcer et que c’est juste pour le fun, si quelqu’un se retrouve en difficulté, qu’il n’hésite pas à revenir direct sur le rivage sans prendre de risque
Forcément, Alex est bien plus fort physiquement que nous tous réunis, après tout, il n’est pas militaire pour rien non plus Helena et Eva sont d’excellentes nageuses mais elles ne sont pas aussi puissantes que lui donc forcément, il gagne la course. Bon, on s’en fout, l’essentiel, c’est qu’on soit arrivés sur le bord du lagon où on peut monter dessus et admirer la vue en pleine mer
Là, je me dis « putain, ça ce sont les meilleures vacances de ma vie », si j’avais le pouvoir de bloquer le temps et de rester comme ça pour toujours, je crois bien que je l’aurais fait tellement je voulais pas que cela s’arrête
Malheureusement, le temps passe vite et il faut retourner au navire qui nous ramène au Pirée en fin de soirée. Comme à l’aller, nouvelle démonstration de sirtaki avec l’apéro offert à base d’ouzo Comme d’habitude, chacun ses priorités, alors qu’on danse tous, Chris, Gérard et leurs potes se font plaisir avec les shots d’ouzo « ah, ça rappelle le bon pastis de Marseille, manque plus que la pétanque »
Alors qu’on était dans le car pour rentrer, je repense à notre magnifique soirée de la veille au bord de plage, du coup, je propose à Eva « tu veux que je passe te prendre ce soir comme hier ? ». Elle sourit, m’embrasse et bien entendu, me répond avec grand plaisir
En même temps tu as dit que tu n'étais pas Célestin, il me semble
En tout cas bien joué et sweeet
Le 18 août 2020 à 16:59:09 LeSuissidaire a écrit :
Mec t'enchaînes sur les masterclass, c'est génial
En même temps tu as dit que tu n'étais pas Célestin, il me semble
En tout cas bien joué et sweeet
Ouais, je n'ai jamais été Célestin, j'ai toujours eu des potes (même des potes filles) au collège/lycée. Par contre je n'ai pas non plus été le mec ultra-populaire BG qui avait toujours 40 potes autour de lui
Ensuite, pendant ces vacances, avec le contexte et les gens qui m'entouraient, surtout ma sœur mais aussi les nouveaux potes faits sur place, et Eva qui était une fille géniale (elle l'est toujours d'ailleurs) je me suis tout de suite senti en confiance dès le début donc ça s'est enchaîné presque naturellement et ça a été bien plus facile
Données du topic
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- ranaven
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- 14 août 2020 à 23:50:42
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