[French Dream] La fresque du Rêveur Français
Tu penses faire combien de chapitres encore ?
Le 28 mai 2020 à 12:41:34 Wifebeater69 a écrit :
On veut la suite
Tu penses faire combien de chapitres encore ?
Il y a encore plusieurs points clés à vous raconter avant le grand dénouement, je ne peux tout vous dévoiler dans l'instant ! Cependant, sachez que dès que cette fresque sera terminée, je lancerai un nouveau topic qui racontera la jeunesse d'Alain, sa rencontre avec Nathalie et ses premiers pas dans le rêve français ! J'ai pu constaté une nette amélioration du style au fur et à mesure que les pages défiles et je note les conseils ainsi que les réactions qui sont toutes très encourageantes ! J'ai aussi des idées de Polar ou d'Aventures dont vous êtes le héro, en espérant que tout ceci vous tienne en haleine durant cet été qui s'annonce ...
caniculaire !
- Acte 4 - Scène 3 - La vie est un petit étang tranquille
Jeremy fixait le plafond de sa petite chambre de jeune adolescent. Sur le papier peint, quelques cow-boys affrontaient un tribue d'indien. Monsieur Lapin était posé contre le mur. Ses oreilles tombaient sur son nez rose. Sans doute la peine était-elle trop dure à supporter ...
Le garçon sortit de sous son oreiller un petit médaillon. Sur la face intérieure, on pouvait lire "Pour mon fils. A". Jeremy essuya une larme du revers de son petit pyjama bleu. Il serra contre lui son doudou. Tous les deux s'étaient rencontrés à la fête foraine de Maubeuge, il y a trois ans de cela ...
- 3 ans plus tôt -
"Papou, tu m'apprendrais à tirer ?"
"Sans problème, fiston !"
Alain attrapa la carabine et la plaça contre son épaule, le geste sur. En seulement trois coups, il abattit les 4 ballons qui volaient dans une boîte en bois posée derrière le comptoir.
"Je voudrais une peluche pour mon fils"
"Vous ne pouvez pas, M'sieur. Choisissez les lots en bas ou alors rien du tout', rétorqua le vieil homme
Alain caressa la tête de Jeremy. Il lui glissa un petit billet dans sa main et lui chuchota :
"Va donc faire un petit tour, fiston. Prends toi une barbe à papa, quelque chose de bon. Et surtout, pas un mot à ta mère ! Elle nous disputerait tous les deux si elle savait que je t'avais donné cet argent. Allez, va, fils"
"Merci, Papounet !" s'exclama Jeremy, un grand sourire dessiné sur son visage.
Alain regarda longuement le gérant de la petite attraction. Aux murs, des peluches de toute sorte décoraient le lieu et lui donnaient un aspect de musée des horreurs.
"J'crois qu'vous avez pas bien compris, M'sieur. Loin d'moi l'idée d'vous manquez d'respect, hein, mais si vous pouviez me foutre le camp, là, maintenant. Allez y, prenez une babiole".
Alain arma la vieille carabine à plomb et la pointa en direction de l'homme, terrifié.
"A..arrêtez, vous avez perdu la tête ?"
"J'ai perdu la raison le jour où ce petit bout est entré dans ma vie. Donnez moi le lapin sans faire d'histoire et je m'en irai. Je ne veux rien de plus."
Le forain savait ses jours comptés. Face à la détermination d'un père, rien ne pouvait rivaliser.
"Je ... je peux vous donner ce poisson clown, il paraît que les gosses l'adore"
"Donnez moi le lapinou"
"Ecoutez, je ne peux pas vous donner cette peluche, vraiment, je suis désolé. Maintenant, donnez moi ce fusil, ne faîtes pas de bêtises"
Alain posa l'arme sur le comptoir. Il regardait fixement le lapin, pendu par les deux pieds au plafond de ce stand peu commun. Au loin, de jeunes filles criaient dans une maison des horreurs plus vraie que nature et il entendait tourner la machine à barbe à papa, distinctement, comme si le temps s'était arrêté.
"Vous devez drôlement l'aimer vot' fils, hein ?"
"Oui, c'est mon seul et unique enfant. Sa mère et moi nous nous sommes rencontrés alors qu'elle venait de tomber enceinte de sa deuxième fille. Il est le lien qui nous unit et ma fierté."
Le forain regarda longuement Alain ...
"Allez, prenez le. Mais ne vous retournez pas, je ne pourrai soutenir votre regard plein de peine. J'ai moi aussi un fils ... il s'appelle .. Serge."
"C'est un joli prénom", dit Alain.
Les deux hommes échangèrent un regard complice. Lors de la remise du cadeau, leurs mains se touchèrent. Alain leva les yeux vers son bienfaiteur. Une fine mèche de cheveux blonde tombait sur son front. Ses yeux bleus semblaient dire "je te comprends".
"Merci, je n'oublierai pas votre geste."
"N'hésite pas à passer, à l'occasion. J'ai ... inventé un nouveau jeu de quilles en bois ... je n'ai pas beaucoup de succès pour le moment mais avec l'installation de l'exploitation forestière près de Cerfontaine, j'espère pouvoir vivre de ma passion"
Alain fit tombé sa cigarette.
"Oh, je sais ce que vous pensez, vous trouvez ça débile ..."
"Non, pas du tout. J'ai même une idée pour le type de bois que vous pourriez utiliser. Je suis moi même ... charpentier"
"Alors, vous êtes ... charpentier ?"
"Oui"
La grande roue tournait, symbolisant sans doute l'éternel retour du même pour les plus pessimistes d'entre nous. Ou peut-être était-ce le signe que la vie suivait son cours, inexorablement, apportant son lot de bonnes nouvelles aux moments les plus inattendus ...
"Kelly ? Tu n'as pas vu maman ?"
"Elle est partie avec Jérome dans la maison hantée il y a une demie-heure. Je ne sais pas ce qu'ils fabriquent, j'en ai marre d'attendre, moi !"
Au même moment, Nathalie et Jerome sortirent de la maison. Nathalie avait les cheveux ébouriffés et elle était recouverte de sueur. L'oncle Jé, comme les enfants aimaient l'appeler, réarrangeait sa chemise à carreaux dans son jean délavé.
"Ah ... vous êtes là les enfants ! Je .. je vous cherchais !"
Tous les quatre, ils décidèrent d'un commun accord d'aller rejoindre Alain, en prenant soin de garder pour eux cet événement.
"Mamounette !"
"Oui mon poussin ?"
" Tu as ta jupe coincée entre les cuisses !"
"Oh ... merci Jeremy ..."
Jeremy regarda longuement son oncle. Lui aussi semblait épuisé. Etrangement, il avait toujours plus ressembler à lui qu'à son père. Quelque chose le dérangeait ... mais quoi ?
"Aller, viens Jeremy" lui souffla ce dernier, passant son bras autour de ses épaules.
"On va bien le retrouver, ton père."
Jeremy grimpa sur les épaules de Jérôme. De là où il était, il semblait voir le monde différemment.
- Fin de l'Acte 4 - Scène 3 - La vie est un petit étang tranquille
“Chercher n'est pas une chose et trouver une autre, mais le gain de la recherche, c'est la recherche même” Saint Grégoire de Nice
Le 28 mai 2020 à 14:37:02 Serge_Le_Leon a écrit :
- Acte 4 - Scène 3 - La vie est un petit étang tranquilleJeremy fixait le plafond de sa petite chambre de jeune adolescent. Sur le papier peint, quelques cow-boys affrontaient un tribue d'indien. Monsieur Lapin était posé contre le mur. Ses oreilles tombaient sur son nez rose. Sans doute la peine était-elle trop dure à supporter ...
Le garçon sortit de sous son oreiller un petit médaillon. Sur la face intérieure, on pouvait lire "Pour mon fils. A". Jeremy essuya une larme du revers de son petit pyjama bleu. Il serra contre lui son doudou. Tous les deux s'étaient rencontrés à la fête foraine de Maubeuge, il y a trois ans de cela ...- 3 ans plus tôt -
"Papou, tu m'apprendrais à tirer ?"
"Sans problème, fiston !"Alain attrapa la carabine et la plaça contre son épaule, le geste sur. En seulement trois coups, il abattit les 4 ballons qui volaient dans une boîte en bois posée derrière le comptoir.
"Je voudrais une peluche pour mon fils"
"Vous ne pouvez pas, M'sieur. Choisissez les lots en bas ou alors rien du tout', rétorqua le vieil homme
Alain caressa la tête de Jeremy. Il lui glissa un petit billet dans sa main et lui chuchota :
"Va donc faire un petit tour, fiston. Prends toi une barbe à papa, quelque chose de bon. Et surtout, pas un mot à ta mère ! Elle nous disputerait tous les deux si elle savait que je t'avais donné cet argent. Allez, va, fils"
"Merci, Papounet !" s'exclama Jeremy, un grand sourire dessiné sur son visage.Alain regarda longuement le gérant de la petite attraction. Aux murs, des peluches de toute sorte décoraient le lieu et lui donnaient un aspect de musée des horreurs.
"J'crois qu'vous avez pas bien compris, M'sieur. Loin d'moi l'idée d'vous manquez d'respect, hein, mais si vous pouviez me foutre le camp, là, maintenant. Allez y, prenez une babiole".
Alain arma la vieille carabine à plomb et la pointa en direction de l'homme, terrifié.
"A..arrêtez, vous avez perdu la tête ?"
"J'ai perdu la raison le jour où ce petit bout est entré dans ma vie. Donnez moi le lapin sans faire d'histoire et je m'en irai. Je ne veux rien de plus."Le forain savait ses jours comptés. Face à la détermination d'un père, rien ne pouvait rivaliser.
"Je ... je peux vous donner ce poisson clown, il paraît que les gosses l'adore"
"Donnez moi le lapinou"
"Ecoutez, je ne peux pas vous donner cette peluche, vraiment, je suis désolé. Maintenant, donnez moi ce fusil, ne faîtes pas de bêtises"Alain posa l'arme sur le comptoir. Il regardait fixement le lapin, pendu par les deux pieds au plafond de ce stand peu commun. Au loin, de jeunes filles criaient dans une maison des horreurs plus vraie que nature et il entendait tourner la machine à barbe à papa, distinctement, comme si le temps s'était arrêté.
"Vous devez drôlement l'aimer vot' fils, hein ?"
"Oui, c'est mon seul et unique enfant. Sa mère et moi nous nous sommes rencontrés alors qu'elle venait de tomber enceinte de sa deuxième fille. Il est le lien qui nous unit et ma fierté."Le forain regarda longuement Alain ...
"Allez, prenez le. Mais ne vous retournez pas, je ne pourrai soutenir votre regard plein de peine. J'ai moi aussi un fils ... il s'appelle .. Serge."
"C'est un joli prénom", dit Alain.
Les deux hommes échangèrent un regard complice. Lors de la remise du cadeau, leurs mains se touchèrent. Alain leva les yeux vers son bienfaiteur. Une fine mèche de cheveux blonde tombait sur son front. Ses yeux bleus semblaient dire "je te comprends".
"Merci, je n'oublierai pas votre geste."
"N'hésite pas à passer, à l'occasion. J'ai ... inventé un nouveau jeu de quilles en bois ... je n'ai pas beaucoup de succès pour le moment mais avec l'installation de l'exploitation forestière près de Cerfontaine, j'espère pouvoir vivre de ma passion"
Alain fit tombé sa cigarette.
"Oh, je sais ce que vous pensez, vous trouvez ça débile ..."
"Non, pas du tout. J'ai même une idée pour le type de bois que vous pourriez utiliser. Je suis moi même ... charpentier"
"Alors, vous êtes ... charpentier ?"
"Oui"La grande roue tournait, symbolisant sans doute l'éternel retour du même pour les plus pessimistes d'entre nous. Ou peut-être était-ce le signe que la vie suivait son cours, inexorablement, apportant son lot de bonnes nouvelles aux moments les plus inattendus ...
"Kelly ? Tu n'as pas vu maman ?"
"Elle est partie avec Jérome dans la maison hantée il y a une demie-heure. Je ne sais pas ce qu'ils fabriquent, j'en ai marre d'attendre, moi !"Au même moment, Nathalie et Jerome sortirent de la maison. Nathalie avait les cheveux ébouriffés et elle était recouverte de sueur. L'oncle Jé, comme les enfants aimaient l'appeler, réarrangeait sa chemise à carreaux dans son jean délavé.
"Ah ... vous êtes là les enfants ! Je .. je vous cherchais !"
Tous les quatre, ils décidèrent d'un commun accord d'aller rejoindre Alain, en prenant soin de garder pour eux cet événement.
"Mamounette !"
"Oui mon poussin ?"
" Tu as ta jupe coincée entre les cuisses !"
"Oh ... merci Jeremy ..."Jeremy regarda longuement son oncle. Lui aussi semblait épuisé. Etrangement, il avait toujours plus ressembler à lui qu'à son père. Quelque chose le dérangeait ... mais quoi ?
"Aller, viens Jeremy" lui souffla ce dernier, passant son bras autour de ses épaules.
"On va bien le retrouver, ton père."Jeremy grimpa sur les épaules de Jérôme. De là où il était, il semblait voir le monde différemment.
- Fin de l'Acte 4 - Scène 3 - La vie est un petit étang tranquille
“Chercher n'est pas une chose et trouver une autre, mais le gain de la recherche, c'est la recherche même” Saint Grégoire de Nice
oh bordel
Le 28 mai 2020 à 14:41:50 FrenchTobacco a écrit :
Le 28 mai 2020 à 14:37:02 Serge_Le_Leon a écrit :
- Acte 4 - Scène 3 - La vie est un petit étang tranquilleJeremy fixait le plafond de sa petite chambre de jeune adolescent. Sur le papier peint, quelques cow-boys affrontaient un tribue d'indien. Monsieur Lapin était posé contre le mur. Ses oreilles tombaient sur son nez rose. Sans doute la peine était-elle trop dure à supporter ...
Le garçon sortit de sous son oreiller un petit médaillon. Sur la face intérieure, on pouvait lire "Pour mon fils. A". Jeremy essuya une larme du revers de son petit pyjama bleu. Il serra contre lui son doudou. Tous les deux s'étaient rencontrés à la fête foraine de Maubeuge, il y a trois ans de cela ...- 3 ans plus tôt -
"Papou, tu m'apprendrais à tirer ?"
"Sans problème, fiston !"Alain attrapa la carabine et la plaça contre son épaule, le geste sur. En seulement trois coups, il abattit les 4 ballons qui volaient dans une boîte en bois posée derrière le comptoir.
"Je voudrais une peluche pour mon fils"
"Vous ne pouvez pas, M'sieur. Choisissez les lots en bas ou alors rien du tout', rétorqua le vieil homme
Alain caressa la tête de Jeremy. Il lui glissa un petit billet dans sa main et lui chuchota :
"Va donc faire un petit tour, fiston. Prends toi une barbe à papa, quelque chose de bon. Et surtout, pas un mot à ta mère ! Elle nous disputerait tous les deux si elle savait que je t'avais donné cet argent. Allez, va, fils"
"Merci, Papounet !" s'exclama Jeremy, un grand sourire dessiné sur son visage.Alain regarda longuement le gérant de la petite attraction. Aux murs, des peluches de toute sorte décoraient le lieu et lui donnaient un aspect de musée des horreurs.
"J'crois qu'vous avez pas bien compris, M'sieur. Loin d'moi l'idée d'vous manquez d'respect, hein, mais si vous pouviez me foutre le camp, là, maintenant. Allez y, prenez une babiole".
Alain arma la vieille carabine à plomb et la pointa en direction de l'homme, terrifié.
"A..arrêtez, vous avez perdu la tête ?"
"J'ai perdu la raison le jour où ce petit bout est entré dans ma vie. Donnez moi le lapin sans faire d'histoire et je m'en irai. Je ne veux rien de plus."Le forain savait ses jours comptés. Face à la détermination d'un père, rien ne pouvait rivaliser.
"Je ... je peux vous donner ce poisson clown, il paraît que les gosses l'adore"
"Donnez moi le lapinou"
"Ecoutez, je ne peux pas vous donner cette peluche, vraiment, je suis désolé. Maintenant, donnez moi ce fusil, ne faîtes pas de bêtises"Alain posa l'arme sur le comptoir. Il regardait fixement le lapin, pendu par les deux pieds au plafond de ce stand peu commun. Au loin, de jeunes filles criaient dans une maison des horreurs plus vraie que nature et il entendait tourner la machine à barbe à papa, distinctement, comme si le temps s'était arrêté.
"Vous devez drôlement l'aimer vot' fils, hein ?"
"Oui, c'est mon seul et unique enfant. Sa mère et moi nous nous sommes rencontrés alors qu'elle venait de tomber enceinte de sa deuxième fille. Il est le lien qui nous unit et ma fierté."Le forain regarda longuement Alain ...
"Allez, prenez le. Mais ne vous retournez pas, je ne pourrai soutenir votre regard plein de peine. J'ai moi aussi un fils ... il s'appelle .. Serge."
"C'est un joli prénom", dit Alain.
Les deux hommes échangèrent un regard complice. Lors de la remise du cadeau, leurs mains se touchèrent. Alain leva les yeux vers son bienfaiteur. Une fine mèche de cheveux blonde tombait sur son front. Ses yeux bleus semblaient dire "je te comprends".
"Merci, je n'oublierai pas votre geste."
"N'hésite pas à passer, à l'occasion. J'ai ... inventé un nouveau jeu de quilles en bois ... je n'ai pas beaucoup de succès pour le moment mais avec l'installation de l'exploitation forestière près de Cerfontaine, j'espère pouvoir vivre de ma passion"
Alain fit tombé sa cigarette.
"Oh, je sais ce que vous pensez, vous trouvez ça débile ..."
"Non, pas du tout. J'ai même une idée pour le type de bois que vous pourriez utiliser. Je suis moi même ... charpentier"
"Alors, vous êtes ... charpentier ?"
"Oui"La grande roue tournait, symbolisant sans doute l'éternel retour du même pour les plus pessimistes d'entre nous. Ou peut-être était-ce le signe que la vie suivait son cours, inexorablement, apportant son lot de bonnes nouvelles aux moments les plus inattendus ...
"Kelly ? Tu n'as pas vu maman ?"
"Elle est partie avec Jérome dans la maison hantée il y a une demie-heure. Je ne sais pas ce qu'ils fabriquent, j'en ai marre d'attendre, moi !"Au même moment, Nathalie et Jerome sortirent de la maison. Nathalie avait les cheveux ébouriffés et elle était recouverte de sueur. L'oncle Jé, comme les enfants aimaient l'appeler, réarrangeait sa chemise à carreaux dans son jean délavé.
"Ah ... vous êtes là les enfants ! Je .. je vous cherchais !"
Tous les quatre, ils décidèrent d'un commun accord d'aller rejoindre Alain, en prenant soin de garder pour eux cet événement.
"Mamounette !"
"Oui mon poussin ?"
" Tu as ta jupe coincée entre les cuisses !"
"Oh ... merci Jeremy ..."Jeremy regarda longuement son oncle. Lui aussi semblait épuisé. Etrangement, il avait toujours plus ressembler à lui qu'à son père. Quelque chose le dérangeait ... mais quoi ?
"Aller, viens Jeremy" lui souffla ce dernier, passant son bras autour de ses épaules.
"On va bien le retrouver, ton père."Jeremy grimpa sur les épaules de Jérôme. De là où il était, il semblait voir le monde différemment.
- Fin de l'Acte 4 - Scène 3 - La vie est un petit étang tranquille
“Chercher n'est pas une chose et trouver une autre, mais le gain de la recherche, c'est la recherche même” Saint Grégoire de Nice
oh bordel
Le 28 mai 2020 à 14:42:12 Serge_Le_Leon a écrit :
De cette journée, quelques moments immortalisés à jamais dans le téléphone de Nathalie : https://www.youtube.com/watch?v=hzOSe8u8_Wc
C'est quoi cette vidéo ?!!
Données du topic
- Auteur
- Serge_Le_Leon
- Date de création
- 24 mai 2020 à 22:56:16
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