(RISITAS) Un Célestin assez différent
Partie IV
Ou la révélation est comprise
Chapitre 1 : Retour vers le passé
-Bah j’ai ma trousse et de quoi écrire, ce qu’il faut quoi…
Je serais en sueur comme pas possible dans la caisse, je pénètre au lycée dans un endroit inconnu, mais au moins je sais qu’il y aura mes potes
Rien qu’en tapotant sur mon clavier je ressens ces mêmes sensations…
Des difficultés à respirer, la nuque qui picote, les mains moites, le ventre qui se révolte, les yeux qui se dilatent…
Et j’essaie, je tente de garder la face, de me dire que tout va bien, je le répète constamment à ma mère alors que je sentirais presque mon coeur s’emballer dans son dernier battement
Le lycée se situe à peut être 10 ou 15 minutes à pied du collège, quoique, c’est un brin plus compliqué, mais pour le moment il est près du métro on va dire
Je pénètre dans la cour, je suis un peu en retard, je vois tout le monde se diriger vers un endroit
Je me dis « Merde je suis en retard je vais voir personne »
Et là, dans le groupe juste devant moi
Ils étaient tous là ces cons, à se diriger vers la salle polyvalente, qui fait aussi bien salle de réunion que salle de sport
On s’engouffre dans cette merde, se pose sur les chaises, et le principal nous démarre son discours
Bon c’est peu ou proue la même merde qu’au collège, mais cette fois-vi y’a de nouveaux élèves, de nouveaux locaux, du coup je fais genre d’être surpris par cette connerie
Après ils font l’appel des classes, je suis dans la dernière classe, les secondes 10.
Je suis appelé et je fais le tour d’horizon de mes camarades de classe
Ah tiens y’a Constantin, on s’est plus trop parlé depuis la Cinquième, ça fait plaisir de le revoir
Et là
Mais je les connais ces gens
Je fais le tour de mon cerveau, je tente de chercher une explication
Putain
C’EST DES ANCIENS DE WESHVILLE
Je reconnais même l’un d’entre eux
-Bordel de dieu Joseph, c’est bien toi mon vieux
Un retour en force FRACASSANT de mes potes de Weshville, une frappe cadrée venant de 3 ans en arrière qui m’arrive finalement entre mes panards pour que je poursuive le geste et marque un point dans cette colossale cage de foot qu’est la vie
Je recherche, je fais mes investigations, mais aucune trace de Lyson ou de Théo, dommage
Lors de la visite de la cantine j’en recroise d’autres, je suis un homme heureux, comme si le naturel revenait en bougeant frénétiquement et rapidement ses pattes lors d’un galop majestueux, alors qu’il fut expié de mon être des années auparavant
Ma prof principale est ma prof de français, et j’aurais l’occasion de me rendre compte que mes profs de lycées sont bien meilleurs que mes profs de collège, ce qui n’est pas essentiellement pour me déplaire
De plus mon emploi du temps est bien plus permissif
En(t) effet, certes je finis à 17H30 les Lundi et Mercredi, mais je finis à 15h20 les jeudis et mardis, et même à 14h30 le Vendredi
Bah putain si c’est pas beau la vie de lycéen
Sweet ?
Le 03 juin 2020 à 15:33:34 Yang_MiII a écrit :
Mais comment tu fais pour te souvenir de ton emploi du temps de seconde en détails
Bah en vrai ça remonte qu'à il y a 3 ans pour moi, du coup c'est pas si compliqué
Le 03 juin 2020 à 19:01:21 JosepheKeurWhen a écrit :
Sweet incessant sous peu
Même sur ordinateur on peut pas lire en entier
Le 03 juin 2020 à 19:04:41 Issoussoi a écrit :
Le 03 juin 2020 à 19:01:21 JosepheKeurWhen a écrit :
Sweet incessant sous peu Même sur ordinateur on peut pas lire en entier
C’est parce qu’il faut JVC Premium
Le 03 juin 2020 à 19:04:41 Issoussoi a écrit :
Le 03 juin 2020 à 19:01:21 JosepheKeurWhen a écrit :
Sweet incessant sous peu Même sur ordinateur on peut pas lire en entier
https://www.youtube.com/watch?v=P8GGwgI2vGU#t=120s
(J'ai réussi a lire en dezoomant sir pc khey)
Chapitre 2 : Friday / Weirdos
Adrien c’est un campagnard, le mec il à toujours été dans l’institution Saint-Bourge à Lille, mais il vit à bien 40 minutes de caisse
Sa mère est enseignante dans une des universités Lilloise, du coup on va dire que ça concorde de ce côtés là
Ce point de vue géographique engrange une grande maison, maison dans laquelle il fait tenir un Babyfoot
Pourquoi c’est important me direz-vous ?
Car dans le lycée, il y en a des babyfoots
Mais sans balles
Sauf si on en ramène une
Celle d’adrien par hasard
Du coup on a squatté le babyfoot, pendant tout le long de l’année
Le bon côtés des choses c’est que déjà on avait pas a affronter le froid dehors, car bon l’hiver à Lille ça caille sa mère, surtout à nos âges
D’autant plus qu’on avait le droit de sortir les portables au lycée, contrairement au collège, ce qui fait qu’on avait pas de quoi s’ennuyer
De l’autre, bon on creusait un peu notre tombe quoi
Comment expliquer…
On avait l’image de Célestin au collège, mais les célestin ça reste au collège
Au collège on est des enfants, au lycée on est des ados
A mes yeux les célestins du collège, au lycée ils deviennent des weirdos, des mecs bizarres, ceux qui sont a part, sur leur portable, entre eux, a parler de trucs d’initiés, sans vraiment se mélanger
C’était ça qu’on allait peu à peu devenir, on allait être les mecs bizarres.
Et moi dans tout ça, je suis quoi ?
Et bah je sais pas
Déjà que je suis paumé dans ma tête, alors si je cherche à savoir comment je suis dans celle des autres
En parallèle de ce groupe, je creuse aussi dans ma classe, je me fais des potes, je creuse mon réseau perso, tel un jeune cadre dynamique sur son Linkedin
Du coup on est le Vendredi après-midi, ou on finit à 14h30, horaire béni, ou a l’impression de s’octroyer une demi-journée de congé en plus.
Je ne sais plus comment, mais je me serais rapproché de Martin, un ancien de mon collège de Weshville, un bourgeois un peu, un brin coincé du cul mais fort sympa, et bien entouré, et diablement loin d’être con surtout
C’est le genre de gars à se taper des 15 aux matières scientifiques car « c’est juste de la logique enfin »
On sera rejoint par un de ses potes, qui s’appelle lui aussi Martin, comme quoi cette malédiction des doubles prénoms est héréditaires dans mes groupes de potes
Ces braves gars vivent pas loin de chez moi, disons qu’on fait le métro ensemble mais que je me taper la marche a pied de 20 minutes tout seul, avec ma musique dans mes oreilles, mais pas grave on tiens le coup
Bref je me pose chez moi, et j’ai du boulot à faire en tout cas, mais j’ai la flemme
C’est ça qui caractérise ce début de seconde : la flemme de taffer.
Sérieusement mes premières notes tournaient entre 5 et 11, ce qui fait que ma mère s’énervera comme jamais à cause de cette connerie
Elle clame que j’me fous de sa gueule, et, a-t-elle raison, a-t-elle tord? Actuellement je dirais qu’elle a raison, car cacher des 5 en m’en battant les couilles c’est pas un truc que je suis habitué à faire en général
Mais bref, a part ça je vais dresser un petit portrait professoral voulez-vous ?
Commençons par ma prof d’Espagnol.
-Bah pourquoi l’Espagnol? T’as que 3 heures de LV2 par semaine en seconde
-Laissez-moi finir bande de sacripant
Cette prof c’est le genre de prof qui n’est pas chiante, mais qui attends de toi que tu bosses. Logique me direz-vous, c’est même souhaitable en soit.
Or, moi je ne l’entends pas de cette oreille, branleur que je suis
Les consignes étaient pourtant très claires
-Au bout de 2 notes consécutives en dessous de 10, vous écoperez d’une heure de colle
Bah ça va, c’est juste des paroles en l’air, tranquille, pas de quoi se mettre dans tout ces états
-C’est ta deuxième note en dessous de 10, tu sais ce qu’il va se passer
Sweet ?
Données du topic
- Auteur
- JosepheKeurWhen
- Date de création
- 20 mars 2020 à 20:31:11
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