Topic de Anatolydyatlov :

L'enfer de la WW1 : Lettres de soldats Français

Lieutenant dans l’armée allemande, Christian Bordeching fut tué sur le front, le 20 avril 1917, il avait 24 ans.

21 mai 1916,

[...] A gauche se dessine « l’Homme mort »* et à droite la « colline 304 »*. La position de batteries allemandes se situe avant l’étang de Forges, où commence, derrière, l’enfer de 304.

Je ne dis pas enfer à tort, car c’est ici que commence le royaume des tirs de barrage.

Des odeurs de cadavres qui n’ont pas encore pu être enterrés s’élèvent des anciennes tranchées françaises ravagées. Du matériel de grande valeur a été laissé à l’abandon sur tout le chemin, des armes, des munitions, de la nourriture, des masques à gaz, du barbelé, des grenades et autres machines de guerre.

Les dernières étendues d’herbe sont déjà bien loin derrière, on ne voit plus qu’un désert entièrement et violemment labouré par les grenades. Les cratères, les uns contre les autres, témoignent de l’horreur des tirs d’artillerie allemands qui nous ont précédés et des actuels tirs de barrage français.

Il relèvera bientôt du miracle de traverser ce domaine accidenté, mais nous y sommes obligés, car c'est le seul chemin vers nos positions arrière, le nerf de vie de la victoire sur le front.

[...] nous sommes en alerte pour être prêts à nous défendre ou à avancer. Pour ce qui en est de dormir ou de manger, ce n’est pas la peine d’y songer. Il faut supporter les privations. La colline elle-même était à l’origine en partie boisée et ne laisse plus paraître que quelques troncs noirs, il n’y a plus aucune feuille verte ni brin d’herbe, et malgré tout, dans toute cette horreur, une merveilleurse apparition : au matin une alouette chante et des multitudes de hannetons bourdonnent autour de nous et nous rappellent, qu'au-delà de cette guerre que nous devons endurer, il y a encore un merveilleux printemps qui, après nous être battus, va encore nous réjouir.

Quand vient le vent du nord avec son épouvantable odeur de putréfaction ou avec la puanteur des grenades de soufre et de phosphore et quand le feu de batterie reprend, nos nerfs sont mis à rude épreuve, ce qui nous déclenche des états de désespoir. Les moments les plus tendus sont à la tombée de la nuit où l’on redoute le plus une attaque.

Le 18 août, tôt le matin, les Français ont attaqué le régiment voisin mais n’ont pas été vainqueurs. […]
Au soir, nous avons attaqué nos adversaires pour améliorer notre position. […]
Nos adversaires étaient arrivés depuis peu, des soldats algériens qui se sont défendus coriacement. Il fut observé chez les nôtres, à tout moment, d'éminents exemples de bravoure. Avancements et croix de fer ont été la récompense méritée des braves qui, au mépris de leur vie, ont tout entrepris pour faire honneur à leur patrie pour le maintien de la 304.

  • « L'Homme mort » et la « 304″ sont des collines sur le front de Verdun.

Dr. Léon Barros

Témoignage non daté.

Les premiers blessés sont apportés.

Il en arrive de toutes parts. Tout est occupé, jusqu'au moindre recoin. C'est l'engouffrement par toutes les ouvertures, par toutes les fissures de ces pauvres Poilus qui tombent dans nos bras, hébétés, hagards. Les yeux fichés par l'horreur de ce qu'ils ont vu et les traits contractés par la douleur et les souffrances surhumaines qu'ils éprouvent.

L'un, entre-autre, est dans un état pitoyable de prostration et d'anéantissement,
sentant l'urine et les matières fécales et dégageant une odeur de cadavre.
Ce pauvre diable, blessé par les éclats d'obus qui lui ont broyés la cuisse
est resté pendant 2 jours, à moitié enfoui, dans le trou que l'obus meurtrié avait creusé, contre le cadavre d'un de ses camarades, tué à côté de lui.

J'ai vu là des soldats couverts d'une telle quantité de poux que les différentes parties des pansements en étaient envahis jusqu'aux plaies.
C'est une vraie boucherie, pleine de sang et de râles.

Prés d'une bougie, l'aumônier, les mains pleines de sang, n'arrête pas de panser les blessures.
Je dors debout, du moins je somnole.
Je vis comme un automate.

Mon blessé pousse des cris horribles et d'autres encore, alignés le long du mur, près à être évacués, hurlent comme des forcenés.
Les cris de souffrance nous masquent une canonnade formidable.

Les morts sont entassés pèle mêle, les uns sur les autres comme des choses devenues sans intérêt, puis allongés par terre, côte à côte et soigneusement ensevelis dans leur linceul les pieds joints, les mains croisées sur la poitrine quand ils possèdent encore des mains et des pieds

Docteur Léon BARROS

Eugène

Durant la Première guerre mondiale, 675 soldats français ont été fusillés pour désertion, mutineries ou refus d'obéissance. La plupart d'entre eux l'ont été durant la première année de la guerre, en 14 et 15. Plus connues, les mutineries de 17, à la suite de l'échec de l'offensive Nivelle, se traduisirent par 49 exécutions.

(Source : CRID 14-18)

Le 30 mai 1917

Léonie chérie,

J’ai confié cette dernière lettre à des mains amies en espérant qu’elle t’arrive un jour afin que tu saches la vérité et parce que je veux aujourd’hui témoigner de l’horreur de cette guerre.

Quand nous sommes arrivés ici, la plaine était magnifique. Aujourd’hui, les rives de l’Aisne ressemblent au pays de la mort. La terre est bouleversée, brûlée. Le paysage n’est plus que champ de ruines. Nous sommes dans les tranchées de première ligne. En plus des balles, des bombes, des barbelés, c’est la guerre des mines avec la perspective de sauter à tout moment.

Nous sommes sales, nos frusques sont en lambeaux. Nous pataugeons dans la boue, une boue de glaise, épaisse, collante dont il est impossible de se débarrasser. Les tranchées s’écroulent sous les obus et mettent à jour des corps, des ossements et des crânes, l’odeur est pestilentielle.

Tout manque : l’eau, les latrines, la soupe. Nous sommes mal ravitaillés, la galetouse est bien vide ! Un seul repas de nuit et qui arrive froid à cause de la longueur des boyaux à parcourir. Nous n’avons même plus de sèches pour nous réconforter parfois encore un peu de jus et une rasade de casse-pattes pour nous réchauffer.

Nous partons au combat l’épingle à chapeau au fusil. Il est difficile de se mouvoir, coiffés d’un casque en tôle d’acier lourd et incommode mais qui protège des ricochets et encombrés de tout l’attirail contre les gaz asphyxiants.

Nous avons participé à des offensives à outrance qui ont toutes échoué sur des montagnes de cadavres. Ces incessants combats nous ont laissé exténués et désespérés.

Les malheureux estropiés que le monde va regarder d’un air dédaigneux à leur retour, auront-ils seulement droit à la petite croix de guerre pour les dédommager d’un bras, d’une jambe en moins ? Cette guerre nous apparaît à tous comme une infâme et inutile boucherie.

Le 16 avril, le général Nivelle a lancé une nouvelle attaque au Chemin des Dames.

Ce fut un échec, un désastre ! Partout des morts !

Lorsque j’avançais les sentiments n’existaient plus, la peur, l’amour, plus rien n’avait de sens. Il importait juste d’aller de l’avant, de courir, de tirer et partout les soldats tombaient en hurlant de douleur.

Les pentes d’accès boisées, étaient rudes .Perdu dans le brouillard, le fusil à l’épaule j’errais, la sueur dégoulinant dans mon dos. Le champ de bataille me donnait la nausée. Un vrai charnier s’étendait à mes pieds. J’ai descendu la butte en enjambant les corps désarticulés, une haine terrible s’emparant de moi.

Cet assaut a semé le trouble chez tous les poilus et forcé notre désillusion. Depuis, on ne supporte plus les sacrifices inutiles, les mensonges de l’état major. Tous les combattants désespèrent de l’existence, beaucoup ont déserté et personne ne veut plus marcher. Des tracts circulent pour nous inciter à déposer les armes. La semaine dernière, le régiment entier n’a pas voulu sortir une nouvelle fois de la tranchée, nous avons refusé de continuer à attaquer mais pas de défendre.

Alors, nos officiers ont été chargés de nous juger. J’ai été condamné à passer en conseil de guerre exceptionnel, sans aucun recours possible. La sentence est tombée : je vais être fusillé pour l’exemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus d’obtempérer. En nous exécutant, nos supérieurs ont pour objectif d’aider les combattants à retrouver le goût de l’obéissance, je ne crois pas qu’ils y parviendront.

Comprendras-tu, Léonie chérie, que je ne suis pas coupable, mais victime d’une justice expéditive ?

Je vais finir dans la fosse commune des morts honteux, oubliés de l’histoire. Je ne mourrai pas au front mais les yeux bandés, à l’aube, agenouillé devant le peloton d’exécution. Je regrette tant ma Léonie la douleur et la honte que ma triste fin va t’infliger.

C’est si difficile de savoir que je ne te reverrai plus et que ma fille grandira sans moi. Concevoir cette enfant avant mon départ au combat était une si douce et si jolie folie mais aujourd’hui, vous laisser seules toutes les deux me brise le cœur.Je vous demande pardon mes anges de vous abandonner.

Promets-moi mon amour de taire à ma petite Jeanne les circonstances exactes de ma disparition. Dis-lui que son père est tombé en héros sur le champ de bataille, parle-lui de la bravoure et la vaillance des soldats et si un jour, la mémoire des poilus fusillés pour l’exemple est réhabilitée, mais je n’y crois guère, alors seulement, et si tu le juges nécessaire, montre-lui cette lettre.
Ne doutez jamais toutes les deux de mon honneur et de mon courage car la France nous a trahis et la France va nous sacrifier.

Promets-moi aussi ma douce Léonie, lorsque le temps aura lissé ta douleur, de ne pas renoncer à être heureuse, de continuer à sourire à la vie, ma mort sera ainsi moins cruelle. Je vous souhaite à toutes les deux, mes petites femmes, tout le bonheur que vous méritez et que je ne pourrai pas vous donner. Je vous embrasse, le cœur au bord des larmes. Vos merveilleux visages, gravés dans ma mémoire, seront mon dernier réconfort avant la fin.

Eugène ton mari qui t’aime tant.

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Repose en paix Eugène, les morts pour l'exemple n'ont pas été oubliés.

Le 23 juin 2020 à 12:08:37 AnatolyDyatlov a écrit :
Eugène

Durant la Première guerre mondiale, 675 soldats français ont été fusillés pour désertion, mutineries ou refus d'obéissance. La plupart d'entre eux l'ont été durant la première année de la guerre, en 14 et 15. Plus connues, les mutineries de 17, à la suite de l'échec de l'offensive Nivelle, se traduisirent par 49 exécutions.

(Source : CRID 14-18)

Le 30 mai 1917

Léonie chérie,

J’ai confié cette dernière lettre à des mains amies en espérant qu’elle t’arrive un jour afin que tu saches la vérité et parce que je veux aujourd’hui témoigner de l’horreur de cette guerre.

Quand nous sommes arrivés ici, la plaine était magnifique. Aujourd’hui, les rives de l’Aisne ressemblent au pays de la mort. La terre est bouleversée, brûlée. Le paysage n’est plus que champ de ruines. Nous sommes dans les tranchées de première ligne. En plus des balles, des bombes, des barbelés, c’est la guerre des mines avec la perspective de sauter à tout moment.

Nous sommes sales, nos frusques sont en lambeaux. Nous pataugeons dans la boue, une boue de glaise, épaisse, collante dont il est impossible de se débarrasser. Les tranchées s’écroulent sous les obus et mettent à jour des corps, des ossements et des crânes, l’odeur est pestilentielle.

Tout manque : l’eau, les latrines, la soupe. Nous sommes mal ravitaillés, la galetouse est bien vide ! Un seul repas de nuit et qui arrive froid à cause de la longueur des boyaux à parcourir. Nous n’avons même plus de sèches pour nous réconforter parfois encore un peu de jus et une rasade de casse-pattes pour nous réchauffer.

Nous partons au combat l’épingle à chapeau au fusil. Il est difficile de se mouvoir, coiffés d’un casque en tôle d’acier lourd et incommode mais qui protège des ricochets et encombrés de tout l’attirail contre les gaz asphyxiants.

Nous avons participé à des offensives à outrance qui ont toutes échoué sur des montagnes de cadavres. Ces incessants combats nous ont laissé exténués et désespérés.

Les malheureux estropiés que le monde va regarder d’un air dédaigneux à leur retour, auront-ils seulement droit à la petite croix de guerre pour les dédommager d’un bras, d’une jambe en moins ? Cette guerre nous apparaît à tous comme une infâme et inutile boucherie.

Le 16 avril, le général Nivelle a lancé une nouvelle attaque au Chemin des Dames.

Ce fut un échec, un désastre ! Partout des morts !

Lorsque j’avançais les sentiments n’existaient plus, la peur, l’amour, plus rien n’avait de sens. Il importait juste d’aller de l’avant, de courir, de tirer et partout les soldats tombaient en hurlant de douleur.

Les pentes d’accès boisées, étaient rudes .Perdu dans le brouillard, le fusil à l’épaule j’errais, la sueur dégoulinant dans mon dos. Le champ de bataille me donnait la nausée. Un vrai charnier s’étendait à mes pieds. J’ai descendu la butte en enjambant les corps désarticulés, une haine terrible s’emparant de moi.

Cet assaut a semé le trouble chez tous les poilus et forcé notre désillusion. Depuis, on ne supporte plus les sacrifices inutiles, les mensonges de l’état major. Tous les combattants désespèrent de l’existence, beaucoup ont déserté et personne ne veut plus marcher. Des tracts circulent pour nous inciter à déposer les armes. La semaine dernière, le régiment entier n’a pas voulu sortir une nouvelle fois de la tranchée, nous avons refusé de continuer à attaquer mais pas de défendre.

Alors, nos officiers ont été chargés de nous juger. J’ai été condamné à passer en conseil de guerre exceptionnel, sans aucun recours possible. La sentence est tombée : je vais être fusillé pour l’exemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus d’obtempérer. En nous exécutant, nos supérieurs ont pour objectif d’aider les combattants à retrouver le goût de l’obéissance, je ne crois pas qu’ils y parviendront.

Comprendras-tu, Léonie chérie, que je ne suis pas coupable, mais victime d’une justice expéditive ?

Je vais finir dans la fosse commune des morts honteux, oubliés de l’histoire. Je ne mourrai pas au front mais les yeux bandés, à l’aube, agenouillé devant le peloton d’exécution. Je regrette tant ma Léonie la douleur et la honte que ma triste fin va t’infliger.

C’est si difficile de savoir que je ne te reverrai plus et que ma fille grandira sans moi. Concevoir cette enfant avant mon départ au combat était une si douce et si jolie folie mais aujourd’hui, vous laisser seules toutes les deux me brise le cœur.Je vous demande pardon mes anges de vous abandonner.

Promets-moi mon amour de taire à ma petite Jeanne les circonstances exactes de ma disparition. Dis-lui que son père est tombé en héros sur le champ de bataille, parle-lui de la bravoure et la vaillance des soldats et si un jour, la mémoire des poilus fusillés pour l’exemple est réhabilitée, mais je n’y crois guère, alors seulement, et si tu le juges nécessaire, montre-lui cette lettre.
Ne doutez jamais toutes les deux de mon honneur et de mon courage car la France nous a trahis et la France va nous sacrifier.

Promets-moi aussi ma douce Léonie, lorsque le temps aura lissé ta douleur, de ne pas renoncer à être heureuse, de continuer à sourire à la vie, ma mort sera ainsi moins cruelle. Je vous souhaite à toutes les deux, mes petites femmes, tout le bonheur que vous méritez et que je ne pourrai pas vous donner. Je vous embrasse, le cœur au bord des larmes. Vos merveilleux visages, gravés dans ma mémoire, seront mon dernier réconfort avant la fin.

Eugène ton mari qui t’aime tant.

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Repose en paix Eugène, les morts pour l'exemple n'ont pas été oubliés.

Bordel, celle là elle est forte :snif:

Le white privilège :content:
J’ai DDB l’auteur. Épargne nous le passé raciste de la France. On est en 2020.

Le 23 juin 2020 à 12:09:18 cimerAbdelWalah a écrit :
pendant ce temps là, à l'arrière, les femmes allaient se faire baiser par d'autres, parfois même par l'ennemi :)

Ne pollue pas ce topic avec des débilités pareilles stp

Le 23 juin 2020 à 12:19:05 FutureSynth a écrit :

Le 23 juin 2020 à 12:09:18 cimerAbdelWalah a écrit :
pendant ce temps là, à l'arrière, les femmes allaient se faire baiser par d'autres, parfois même par l'ennemi :)

Ne pollue pas ce topic avec des débilités pareilles stp

des débilités? :)

Le 23 juin 2020 à 12:20:18 cimerAbdelWalah a écrit :

Le 23 juin 2020 à 12:19:05 FutureSynth a écrit :

Le 23 juin 2020 à 12:09:18 cimerAbdelWalah a écrit :
pendant ce temps là, à l'arrière, les femmes allaient se faire baiser par d'autres, parfois même par l'ennemi :)

Ne pollue pas ce topic avec des débilités pareilles stp

des débilités? :)

Oui, des débilités

C'est bouleversant. Merci à l'auteur de partager ces récits

Le 23 juin 2020 à 12:31:28 FutureSynth a écrit :

Le 23 juin 2020 à 12:20:18 cimerAbdelWalah a écrit :

Le 23 juin 2020 à 12:19:05 FutureSynth a écrit :

Le 23 juin 2020 à 12:09:18 cimerAbdelWalah a écrit :
pendant ce temps là, à l'arrière, les femmes allaient se faire baiser par d'autres, parfois même par l'ennemi :)

Ne pollue pas ce topic avec des débilités pareilles stp

des débilités? :)

Oui, des débilités

200 000 naissances de franco-allemands c'est probablement une débilité :)

Le 23 juin 2020 à 12:20:18 cimerAbdelWalah a écrit :

Le 23 juin 2020 à 12:19:05 FutureSynth a écrit :

Le 23 juin 2020 à 12:09:18 cimerAbdelWalah a écrit :
pendant ce temps là, à l'arrière, les femmes allaient se faire baiser par d'autres, parfois même par l'ennemi :)

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des débilités? :)

Cassos va

Le 23 juin 2020 à 12:33:46 cimerAbdelWalah a écrit :

Le 23 juin 2020 à 12:31:28 FutureSynth a écrit :

Le 23 juin 2020 à 12:20:18 cimerAbdelWalah a écrit :

Le 23 juin 2020 à 12:19:05 FutureSynth a écrit :

Le 23 juin 2020 à 12:09:18 cimerAbdelWalah a écrit :
pendant ce temps là, à l'arrière, les femmes allaient se faire baiser par d'autres, parfois même par l'ennemi :)

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Oui, des débilités

200 000 naissances de franco-allemands c'est probablement une débilité :)

Ce tocard confond les 2 grandes guerres

Le 23 juin 2020 à 12:33:46 cimerAbdelWalah a écrit :

Le 23 juin 2020 à 12:31:28 FutureSynth a écrit :

Le 23 juin 2020 à 12:20:18 cimerAbdelWalah a écrit :

Le 23 juin 2020 à 12:19:05 FutureSynth a écrit :

Le 23 juin 2020 à 12:09:18 cimerAbdelWalah a écrit :
pendant ce temps là, à l'arrière, les femmes allaient se faire baiser par d'autres, parfois même par l'ennemi :)

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Oui, des débilités

200 000 naissances de franco-allemands c'est probablement une débilité :)

Lettres de la 1ère GM tocard

Terrible ces lettres, l'horreur de la guerre, il faut le vivre pour le comprendre, juste incroyable :-(
merci l'auteur, on a un devoir de mémoire à respecter :snif:

Le 23 juin 2020 à 12:32:18 Elade a écrit :
C'est bouleversant. Merci à l'auteur de partager ces récits

De rien, ça remet les idées en place de lire ce genre d'horreurs

Le 23 juin 2020 à 12:39:10 Quontik6 a écrit :
Terrible ces lettres, l'horreur de la guerre, il faut le vivre pour le comprendre, juste incroyable :-(

Exact, ce pauvres gars ont vraiment connu l'enfer.

BLM veut qu'on retire toutes ses lettres de poilus.
Vraiment poignant ces lettres quel boucherie :malade:
Elles viennent d'un recueil en particulier ?

Données du topic

Auteur
Anatolydyatlov
Date de création
12 novembre 2019 à 10:40:04
Nb. messages archivés
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Nb. messages JVC
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