[BORDEL] "Comment se faire des amis" est un livre incroyable

Le 07 avril 2019 à 00:38:09 lurboreen a écrit :

Le 07 avril 2019 à 00:33:35 RegimeDuCamp606 a écrit :

Le 07 avril 2019 à 00:31:57 lurboreen a écrit :

Le 07 avril 2019 à 00:29:34 RegimeDuCamp606 a écrit :

Le 07 avril 2019 à 00:26:58 lurboreen a écrit :
ça m'a rendu virtuellement appréciable par tous; subsidiairement, ça m'a appris à faire des reproches aux autres : c'est fou comme on s'y prend mal quand on fait ça naturellement

ça m'a aussi servi à réclamer des trucs par courrier

Amen, la même pour moi

c'est monstrueusement efficace le propos qui porte littéralement sur comment se faire des amis dans ce livre. Tout y est. Le truc paradoxal c'est que si tu donnes ces conseils à un Celestin sans qu'il lise le bouquin, je pense que ça lui servira à rien

Oui, parce qu'il donne des exemples très précis, comme celui de Napoléon III qui se rappelait de tous les noms en demandant aux gens "Désolé, je n'ai pas entendu votre nom clairement", et en faisant l'épeler si c'était dur à prononcer. CharlesTombeur, si tu m'entends

Bordel oui; donner de l'importance à l'autre, c'est autant agréable pour lui que pour toi on est d'accord?
Ressentir une empathie naissante pour quelqu'un dont tu te serais foutu si tu l'avais écouté d'une oreille distraite en monopolisant la parole
Se nourrir de la joie des autres

Absolument kheyou

Les gens ici pensent que c'est de "l'hypocrisie" d'apprendre à s'asseoir devant une personne et l'écouter en se forçant les quelques premières fois jusqu'à ce que ça devienne naturel.

C'est dingue, mais les gens qui te diront que c'est hypocrite de le faire sont les premiers à l'apprécier quand quelqu'un s'asseoit en face d'eux avec une oreille attentive. Suffit que ce dernier soit un psychopathe et hop, Célestin est mené à la baguette

Ma thèse étant qu'il vaut mieux apprendre à être empathique tout en en comprenant les mécanismes, on a le bénéfice d'être une personne sociale et appréciée tout en étant critique de ceux qui maîtrisent cet art pour leur propre intérêt

J'ai participé à un job dating récemment.

J'ai pu voir que les recruteurs aiment bien parler d'eux.

Je leur ai posé des questions sur comment ils ont rejoint la boîte etc.

MAIS ce qui m'énerve c'est que eux ne pose pas de questions en retour...

Au final j'ai appliqué les conseils du bouquins, sourire, faire sentir que la personne est importante, demander le nom... Mais ça ne m'a pas permis d'être recruter.... Et ils ne m'ont pas posé des questions pour me connaître en retour

Des avis ?

Le 07 avril 2019 à 01:10:03 PasFaim a écrit :
J'ai participé à un job dating récemment.

J'ai pu voir que les recruteurs aiment bien parler d'eux.

Je leur ai posé des questions sur comment ils ont rejoint la boîte etc.

MAIS ce qui m'énerve c'est que eux ne pose pas de questions en retour...

Au final j'ai appliqué les conseils du bouquins, sourire, faire sentir que la personne est importante, demander le nom... Mais ça ne m'a pas permis d'être recruter.... Et ils ne m'ont pas posé des questions pour me connaître en retour

Des avis ?

Sans mentir et sans ironie, une fois la sympathie de la personne gagnée, il est intéressant aussi de montrer que tu veux le job. Fais très attention à ne pas être trop flatteur, ça se remarque aussi

Les compliments ça marche très bien.

très très bien.

Ecouter les autres c'est essentiel car c'est une qualité rare dans une société du moi, de l'égotrip. L'autre sera toujours ravi de déployer sa personnalité sur le champ que vous daignez lui ofrrir.
Mais le risque est que vous vous effaciez au profit de l'autre. Malheureusement beaucoup de gens se délecteront de parler d'eux, mais ne vous demanderons pas de parler de vous.

De surcroît, j'ai croisé beaucoup de gens qui écoutaient trop les autres pour se fuir d'eux-mêmes. Trop écouter l'autre ça peut constituer une diversion qui nous permet d'éviter de se confronter au moi.

Bref, c'est un équilibre qui est très dur à trouver. Et au fond, l'écoute de l'autre sera toujours intéressé dans le sens ou on ne pourra jamais réellement être préoccupé ou investi de manière sincère dans le problème de l'autre, en tout cas certainement pas autant que lui. Ce décalage est indépassable et devient vite un énorme frein à l'altérité

Le 07 avril 2019 à 01:23:26 Kheynes a écrit :
Moche, asocial, phasme, pas d'amis, jamais parlé a une fille plus de 15s d'affilée, meme ma famille en a rien a foutre de moi a part ma mere

Je peux continuer mais c'est deja pas mal pour rentrer dans la catégorie déchet je pense

pour toi être moche et ne pas avoir d'ami ça fait de toi un déchet ?

être un déchet, c'est être un parasite, être une personne qui fait du mal aux autres ou qui profite des autres ou qui procède à des actes que personne ne considérerait comme étant corrects (irresponsable, par exemple).

T'es pas un déchet, et tu as une horrible estime de toi. Tu as passé des années à faire croire à toi même que tu en étais un, et c'est vraiment dommage, parce que tu peux tout reprendre de zéro. La mocheté ne fait pas de toi quelqu'un qui n'est pas attractif, loin de là, et le fait de ne pas avoir d'ami non plus : mais tu peux t'intéresser à des processus que tu n'as jamais pu établir de manière normale en lisant ce genre de livre.

Tu dois comprendre que tu es comme un chat sauvage : lorsque tu étais un enfant, tu n'as pas été socialisé comme il faut, résultat, tu dois apprendre ça à la main, ce n'est plus un apprentissage intuitif, et ça sera beaucoup plus dur. Mais tu y arriveras si tu arrives à prendre du recul et à pratiquer doucement.

Et donc tu disais que tu voulais pas être pote avec des déchets ? Si pour toi, être un déchet c'est juste ne pas être très social (comme beaucoup de gens), c'est normal que tu ne te fasses aucun pote. L'amitié la plus facile c'est celle faite avec celui qui a le plus de dénominateur commun avec toi. En l'occurence t'es sur JVC parce que tu comprends les gens d'ici et les gens te comprennent (ça se voit sur ce topic d'ailleurs), et du coup tu sympathises avec eux. Donc c'est assez drôle que tu refuses l'amitié de ces gens là ou vous pourriez vous enjoindre mutuellement à reconstruire des rapports sociaux.

Le 07 avril 2019 à 01:21:08 lurboreen a écrit :
les quelques asociaux du topic, arrêtez de débattre avec l'auteur sur un bouquin qu'il n'a pas écrit : allez le lire.
pour une fois que vous avez une raison légitime de déserter un topic de RDC
trouvable avec de la chance sur internet en plus

Le pire c'est que c'est exactement ce que je les invite à faire.

Le 06 avril 2019 à 22:15:03 RegimeDuCamp606 a écrit :
Comment se faire des amis, un livre de Dale Carnegie, excellent livre que je recommande à tous sur ce forum

C'est un livre incroyable qui vous permettra de réellement prendre du recul non pas sur les autres, mais sur qui vous êtes réellement. Un passage qui m'a touché, que je vais vous traduire ici (texte original en spoilers, ma traduction risque d'être imparfaite:

I have had some interesting correspondence with Lewis Lawes, who
was warden of New York's infamous Sing Sing prison for many years,
on this subject, and he declared that "few of the criminals in Sing
Sing regard themselves as bad men. They are just as human as you
and I. So they rationalize, they explain. They can tell you why they
had to crack a safe or be quick on the trigger finger. Most of them
attempt by a form of reasoning, fallacious or logical, to justify their
antisocial acts even to themselves, consequently stoutly maintaining
that they should never have been imprisoned at all."
If Al Capone, "Two Gun" Crowley, Dutch Schultz, and the desperate
men and women behind prison walls don't blame themselves for
anything - what about the people with whom you and I come in
contact?
John Wanamaker, founder of the stores that bear his name, once
confessed: "I learned thirty years ago that it is foolish to scold. I
have enough trouble overcoming my own limitations without fretting
over the fact that God has not seen fit to distribute evenly the gift of
intelligence."

''''J'ai eu une une correspondance très intéressante avec Lewis Lawes, qui fut surveillant de la tristement célèbre prison de sing sing pour plusieurs années sur ce sujet-même, et il déclarait que "peu de criminels à Sing Sing se considèrent mauvais. Ils sont aussi humains que vous et moi. Du coup, ils rationalisent, ils expliquent. Ils vous racontent pourquoi ils n'avait pas d'autre choix que de crocheter le coffre où tirer prestement sur la gâchette. La majorité d'entre eux essaient, par le biais d'une forme de raisonnement fallacieux ou logique, de justifier leurs actes asociaux à eux-même également, maintenant fermement qu'ils n'auraient jamais du être emprisonné du tout.

Si Al Capone, "Two Gun" Crowley [un gars qui s'est fait exécuté pour avoir tiré sur un flic entre les deux yeux durant un banal contrôle de papiers et qui aurait dit avant sa mort que sous son manteau se cachait un coeur fatigué qui ne veut pas de mal à une mouche, ndRDC], Dutch Schultz, et tous les désespérés derrières les barreaux ne se reprochent rien, qu'en est-il des gens avec qui vous et moi sont en contact ?

John Wanamaker, [un des pères de la notion de publicité et de marketing, ndRDC], fondateur des magasins qui portent son nom, avait un jour confessé :"J'ai appris il y a trente ans qu'il était stupide de gronder des personnes. J'ai eu assez de soucis en travaillant sur mes propres limitations pour avoir à m'énerver sur le fait que Dieu décidât de ne pas distribuer le don d'intelligence de manière égale". ''''

C'est un exemple parmi tant d'autres, mais je vous invite très fortement à vous doter d'une copie de ce livre en PDF ou sous un autre média et à le lire, si un jour vous décidez de vouloir vous transformer en quelqu'un de charismatique. Personne ne le devient de manière intuitive, c'est un vrai travail sur soi qui vous vaudra néanmoins énormément de réussite sur le plan personnel, émotionnel et professionnel.

C'est mon opinion, mais si l'on peut débattre sur la raison de la virginité de beaucoup sur ce forum, elle n'est pas vraiment due à votre apparence pour la très grande majorité des cas ou même à une absence de présence charismatique (ça fait plutôt la différence entre un mec qui se fait une fille toute les semaines et un mec qui s'en fait une tous les ans plutôt) mais plutôt à votre décence en tant qu'être humains.

Je l'ai aussi, après j'en ai pas retiré tant que ça perso, faudrait peut-être que je le relise

Le 07 avril 2019 à 01:32:36 lesbannis2 a écrit :
Ecouter les autres c'est essentiel car c'est une qualité rare dans une société de l'égo-moi. L'autre sera toujours ravi de déployer sa personnalité sur le champ que vous daignez lui laisser.
Mais le risque est que vous vous effaciez au profit de l'autre. Malheureusement beaucoup de gens se délecteront de parler d'eux, mais nous vous demanderons pas de parler de vous.

De surcroît, j'ai croisé beaucoup de gens qui écoutaient trop les autres pour se fuir d'eux-mêmes. Trop écouter l'autre ça peut constituer une diversion qui nous permet d'éviter de se confronter au moi.

Bref, c'est un équilibre qui est très dur à trouver. Et au fond, l'écoute de l'autre sera toujours intéressé dans le sens ou on ne pourra jamais réellement être préoccupé ou investi de manière sincère dans le problème de l'autre, en tout cas certainement pas autant que lui. Ce décalage est indépassable et devient vite un énorme frein à l'altérité

Et c'est là où on passe la frontière entre sympathie sincère et manipulation

Une amitié ne se fait pas au bout d'une discussion, ça sera l'office de plusieurs rencontres sur le long terme

Mais oui, si tu veux sympathiser avec quelqu'un pour avoir quelque chose, il faut savoir demander aussi

[22:17:32] <MasterHospital>
https://we.tl/t-KHFe0IJowb
Le livre pour les intéressés
rip mon compte

Oh bordel tes un bon khey

Le 07 avril 2019 à 01:37:09 RegimeDuCamp606 a écrit :

Le 07 avril 2019 à 01:32:36 lesbannis2 a écrit :
Ecouter les autres c'est essentiel car c'est une qualité rare dans une société de l'égo-moi. L'autre sera toujours ravi de déployer sa personnalité sur le champ que vous daignez lui laisser.
Mais le risque est que vous vous effaciez au profit de l'autre. Malheureusement beaucoup de gens se délecteront de parler d'eux, mais nous vous demanderons pas de parler de vous.

De surcroît, j'ai croisé beaucoup de gens qui écoutaient trop les autres pour se fuir d'eux-mêmes. Trop écouter l'autre ça peut constituer une diversion qui nous permet d'éviter de se confronter au moi.

Bref, c'est un équilibre qui est très dur à trouver. Et au fond, l'écoute de l'autre sera toujours intéressé dans le sens ou on ne pourra jamais réellement être préoccupé ou investi de manière sincère dans le problème de l'autre, en tout cas certainement pas autant que lui. Ce décalage est indépassable et devient vite un énorme frein à l'altérité

Et c'est là où on passe la frontière entre sympathie sincère et manipulation

Une amitié ne se fait pas au bout d'une discussion, ça sera l'office de plusieurs rencontres sur le long terme

Mais oui, si tu veux sympathiser avec quelqu'un pour avoir quelque chose, il faut savoir demander aussi

L'intérêt n'implique pas forcément la manipulation, ou en tout cas pas une manipulation intentionnelle et rationnelle.
Une sympathie, même sincère, n'est jamais totalement dénuée d'intérêt

Le 07 avril 2019 à 01:42:03 lesbannis2 a écrit :

Le 07 avril 2019 à 01:37:09 RegimeDuCamp606 a écrit :

Le 07 avril 2019 à 01:32:36 lesbannis2 a écrit :
Ecouter les autres c'est essentiel car c'est une qualité rare dans une société de l'égo-moi. L'autre sera toujours ravi de déployer sa personnalité sur le champ que vous daignez lui laisser.
Mais le risque est que vous vous effaciez au profit de l'autre. Malheureusement beaucoup de gens se délecteront de parler d'eux, mais nous vous demanderons pas de parler de vous.

De surcroît, j'ai croisé beaucoup de gens qui écoutaient trop les autres pour se fuir d'eux-mêmes. Trop écouter l'autre ça peut constituer une diversion qui nous permet d'éviter de se confronter au moi.

Bref, c'est un équilibre qui est très dur à trouver. Et au fond, l'écoute de l'autre sera toujours intéressé dans le sens ou on ne pourra jamais réellement être préoccupé ou investi de manière sincère dans le problème de l'autre, en tout cas certainement pas autant que lui. Ce décalage est indépassable et devient vite un énorme frein à l'altérité

Et c'est là où on passe la frontière entre sympathie sincère et manipulation

Une amitié ne se fait pas au bout d'une discussion, ça sera l'office de plusieurs rencontres sur le long terme

Mais oui, si tu veux sympathiser avec quelqu'un pour avoir quelque chose, il faut savoir demander aussi

L'intérêt n'implique pas forcément la manipulation, ou en tout cas pas une manipulation intentionnelle et rationnelle.
Une sympathie, même sincère, n'est jamais totalement dénuée d'intérêt

Il y a intérêt et "intérêt" aussi

Il y a payer une bière à un pote pour se faire et lui faire plaisir et payer une bière à un mec qui vient de te filer une carte de visite de PDG d'une start up intéressante

La manipulation tient plus de quelque chose d'unilatéral où l'on veut son bien et pas forcément celui de l'autre

Le 07 avril 2019 à 01:55:56 LourdOntheBeat a écrit :
C'est intéressant mais ça m'étonnes ce que dit l'auteur
Je vis aux Etats Unis et la chose qui m'a le plus choqué concernant les relations sociales sont justement l'abondance de compliments, parfois dans des moments où tu t'y attends le moins (par ex je commande un taco, la caissière me sort "ha j'aime beaucoup votre manteau !" Wtf?)
Aussi, ils sont pas très centrés sur eux mêmes, et posent toujours des questions, sont très curieux, ils s'intéressent réellement a l'autre. Par contre c'est peut être biaisé pour moi, en tant que français
Mais voilà ça me paraît bizarre que l'auteur raconte que les gens ne font pas assez de compliments dans la vie en général

Ce bouquin est sorti en 1936 et est probablement l'un des livres les plus populaires dans l'histoire des états unis. Ce que tu dis là est partiellement du à ce bouquin, justement

Le 07 avril 2019 à 01:32:36 lesbannis2 a écrit :
Ecouter les autres c'est essentiel car c'est une qualité rare dans une société du moi, de l'égotrip. L'autre sera toujours ravi de déployer sa personnalité sur le champ que vous daignez lui ofrrir.
Mais le risque est que vous vous effaciez au profit de l'autre. Malheureusement beaucoup de gens se délecteront de parler d'eux, mais ne vous demanderons pas de parler de vous.

De surcroît, j'ai croisé beaucoup de gens qui écoutaient trop les autres pour se fuir d'eux-mêmes. Trop écouter l'autre ça peut constituer une diversion qui nous permet d'éviter de se confronter au moi.

Bref, c'est un équilibre qui est très dur à trouver. Et au fond, l'écoute de l'autre sera toujours intéressé dans le sens ou on ne pourra jamais réellement être préoccupé ou investi de manière sincère dans le problème de l'autre, en tout cas certainement pas autant que lui. Ce décalage est indépassable et devient vite un énorme frein à l'altérité

très bien dit, c'est trop facile comme tactique de se dire " mais t'a qu'a juste écouter les autres ! " et le faire en pensant que ca va marcher
c'est se la jouer trop safe ca