[Risitas] Un khey au lycée
Et surtout SWEET
Le 03 janvier 2019 à 16:36:13 Alodant a écrit :
Bordel je viens de tout lire aujourd'hui et c'est vraiment de la qualitéOn voit vraiment qu'on a pas tous eu les mêmes scolarité
Sinon continues comme ça et SWEET
Le 03 janvier 2019 à 17:18:54 Milieu690 a écrit :
Tout lus en 2 jours, du lourd
Et surtout SWEET
+post avant l'épisode tragique ou tu vas rencontrer le meilleur pote de la fac de Sophie qui la convoite en secret et l'affronter à mort pour le cœur de la belle qui, dévastée suite à ta victoire, mettra fin à ses jours
Je crois que je vais pleurer fort lorsque ton risitas va se finir, c'est tellement une pépite au même titre que celui d'Oeufbrouille, LeBonSoir (qui vient de se terminer) ou de Fume-Sec
Tu entreras dans la légende. Bonne année camarade !
Aight, bravo mon petit canabistouille
J'ai tout lu et c'était franchement cool ! Je suis content d'avoir rattrapé tout ça. Je serais pas dire pourquoi un risitas m'accroche plus qu'un autre mais en tout cas tu est un bon
J'ai ressenti beaucoup de choses durant tout le risitas, tu transmettais bien tout ça à l'écrit, qu'on passe d'aimer à détester quelqu'un, banday à rager, excité à triste. Bravo
Allez hop hop hop tu connais la chanson sweet avorton
Toulouse, c'est ma ville, on en dit que du bien mon cher Cana, je tiens à préciser
-Partie XIV-
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Il était temps pour moi de profiter d’un week-end début Avril pour partir à l’aventure vers le sud!
Il fallait tout même que je m’organise sur différents plans.
Déjà l’itinéraire à suivre pour arriver à Toulouse, ensuite le moyen d’y aller, puis comment retrouver Sophie une fois sur place, et si je pouvais loger dans sa résidence étudiante.
Je me renseigne donc auprès de Paul qui avait déjà fait du covoiturage pour aller à Bordeaux faire du skate.
Il me conseilla d’y aller en OuiBus, mais je voulais vivre une vraie expérience de voyage, pour faire de nouvelles connaissances, ou juste discuter avec le conducteur.
Il fallait aussi éviter que mes parents découvrent mes plans. Je leur ai donc dit, avec mon plus beau sourire et une pointe d’innocence que j’allais dormir chez Pierre ce samedi soir.
Je pouvais clairement compter sur Pierre pour me couvrir, j’aurai fait de même pour lui.
Cependant, si mes parents découvraient la supercherie, j'étais un homme mort.
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Je partis donc le samedi après les cours (je n’avais plus la prépa Sciences Po maintenant que le concours était derrière moi, ce qui me laissait enfin le samedi après-midi libre).
J’avais trouvé plusieurs covoiturages Paris-Toulouse, mais je préférais faire une escale, pour finir le trajet en stop (ça peut paraître totalement con, mais j’avais le goût de l’aventure).
Je m’inscris donc pour le premier covoiturage, avec un passager, Bruno , et le conducteur Sebastien.
Nous partons en début d’après-midi, en direction de “Montauban”, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Toulouse.
Bruno, assis à l’avant est peu bavard, il passe le trajet avec des écouteurs à dormir.
Sebastien, le conducteur, est quant à lui tout de suite plus avenant, il est assez jeune (début de vingtaine), et va à Toulouse pour la même raison que moi; tremper le biscuit.
Pour le coup, il n’a pas de copine qui l’attend là-bas, mais il compte bien faire le tour des bars avec ses potes pour trouver “de quoi se vider les roubignoles”.
Il est vraiment ouvert d’esprit, et on commence à se raconter nos histoires de culs (surtout lui sachant que je n’en ai vécu qu’une).
Il me raconte une anecdote qui m'a particulièrement marquée:
Alors qu'il était en boite, une meuf lui avait tapé dans l'oeil, une rousse.
Elle lui a fait du rentrer dedans, il l'avait emballé dans les minutes à suivre, et avait décidé de la ramener chez lui. En la ramenant pour terminer le travail, il réalise qu'elle est complètement bourrée. Il avait une libido élevée, mais ne voulait pas risquer de copuler sans être sûr que c'était vraiment réciproque.
Ne sachant pas où elle habitait, il la ramène donc comme prévu chez lui, mais préfère la laisser sur le canapé pour qu'elle puisse décuver tranquillement. Il s'endort dans sa chambre.
C'est alors qu'il est réveillé quelques minutes plus tard. La rousse était en train de le s*cer alors qu'il dormait paisiblement.
Il était bien évidemment ravi, et s'assura qu'elle était plus consciente que lorsqu'il l'a ramené, quelques minutes plus tôt.
Sauf qu'une fois les prélis passées dans le noir, alors qu'elle lui montait dessus, il sent un liquide chaud couler sur son torse.
Cette décadente venait de lui vomir dessus, en plein acte...
Il l'a mise à la porte, (elle était en état de marcher); puis a passé une partie de la nuit à essayer de faire partir l'odeur nauséabonde qui empestait...
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J'ai rarement autant ris.
Bruno quant à lui faisait mine de ne pas avoir entendu, mais je ressentais sa gêne palpable.
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Sebastien est originaire d’Avignon (d’où son accent) où il y a fait des études de commerce. Il avait mit des sous de côté pour se lancer dans un projet: Faire un tour de France à vélo.
Il l’avait fait en 2015 il me semble, en partant d’Avignon. Pendant un mois, il avait traversé la France, et m’assura que c’était à Toulouse que se trouvaient les plus belles femmes de France.
Depuis ce jour, il y allait toute les deux semaines pour soit voir un plan cul, soit s’en trouver un.
Il parlait sans aucun tabou, et avait un tel charisme que tu pouvais vider ton sac devant lui sans aucun gêne, tu savais d’avance qu’il n’allait pas te juger. Vraiment un type bien.
(Je garde toujours contact avec lui, nous nous sommes vus l’année dernière quand j’étais en vacances près d’Avignon).
Bref, le premier trajet passe assez rapidement (même si on se tape pas loin de 600 km), il me dépose à "Montauban" vers 20h. Le soleil commençait à se coucher. C'est comme si je partais en vacances ce petit voyage, j'étais dépaysé.
https://www.google.com/maps/place/82000+Montauban/@43.8223581,1.2618995,9z/data=!4m5!3m4!1s0x12ac0de6de9463e9:0xc7fb153793253908!8m2!3d44.0221252!4d1.3529599
C’est une très belle ville, je fais un petit tour près de la rivière Tarn, avant de me lancer activement dans la recherche d’une voiture qui pourrait m’amener jusqu’à Toulouse. Ce ne fut pas très compliqué à trouver.
C’est un local campagnard nommé Serge qui me prit en saxo en bord de route.
Serge était très bavard, et grand fan de Jean-Jacques Goldman. https://www.youtube.com/watch?v=493R05ifNsI
On a donc fait le trajet la nuit en écoutant ce bon vieux Jean-Jacques, alors qu’il me racontait comment il avait rencontré sa femme et à quel point il était heureux. Ça m’a vraiment fait plaisir de partager une conversation, c’est aussi ça que j’apprécie chez “les sudistes”, leur côté avenant qui se fait rare à Paris. Ils sont bien plus “à la cool”, sans prise de tête et vivent la vie comme elle vient.https://image.noelshack.com/fichiers/2018/30/4/1532609180-jesuscampagne.png
Alors que nous roulions tranquillement, la voiture fit un petit rebond.
-Ah ça mon p'tit, c'tai un pigeon!
-Boudiou! C'est le 14ème que j'écrase depuis l'début d'l'année j'te dis moi!
-J'retrouve souvent des p'tites traces rougeâtres sur les roues, c'bien ch*ant à nettoyer boudiou.
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Nous arrivons enfin vers 22h sur Toulouse.
Je dis au revoir à Serge, et m’en vais vers le quartier “Pont des demoiselles” où Sophie m’avait donné rendez-vous.
Avec du recul, j’ai eu de la chance de tomber sur des gens biens, à tout moment j’aurai pu voir débarquer un Michel Fourniret.
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D’ailleurs, petite anecdote.
J’ai un pote de Seconde (pas présent dans le récit) qui avait fait exactement la même chose pour aller rejoindre sa copine, mais cette fois en Bretagne.
Le voyage s’était bien passé, c’est ensuite que les ennuis lui sont tombées dessus. Une fois arrivé au domicile de sa dulcinée, dans un bled perdu du Finistère, sa copine lui dit de patienter dehors, car ses parents étaient encore dans la maison. Ils étaient censé être partis la veille, mais un imprévu a fait qu’ils restèrent finalement tout le week-end, ce qui remettait tous les plans de mon pote en question.
Les parents de sa copine étaient apparemment très stricts et ne voulait en aucun cas que leur fille ait une relation avant ses 18 ans.
Sa “copine” a donc préféré ne pas se mouiller, et a préféré le foutre à la porte, un peu avant minuit.
Il s’est donc retrouvé seul, la nuit, au fin fond de la campagne, avec 10% de batterie sur son téléphone, sans qu’il y ait du réseau partout d’ailleurs.
Heureusement qu’un train l’attendait le lendemain tôt dans la matinée, mais il devait survivre jusque là, c’est à dire toute la nuit.
Il a donc décidé de trouver un endroit pour charger son téléphone. Il se voyait mal toquer aux portes du hameau pour demander aux locaux de charger son téléphone, et décida donc de faire du stop en pleine nuit vers une ville avoisinante. Je tiens à rappeler que la Bretagne est terre des faits divers les plus hardcores qui existent.
Il a été prit par deux gars, en pleine campagne, à minuit. Ils se sont arrêtés dans un champ, et on voulut le dépouiller.
Heureusement que mon pote était en bonne condition physique et avait un passé sportif suffisamment important pour maitriser les deux types et s’enfuir de la voiture à l’arrêt.
Il a donc couru le long des champs vers la ville (quelques kilomètres à parcourir).
Une fois arrivé sur place, en plein milieu de la nuit, il s’est assoupis sous un abri-bus, près de la gare où il avait son train à prendre quelques heures plus tard.
Il est finalement bien rentré chez lui, sur Paris, mais garde un souvenir mouvementé de son périple en terre sainte.
Une fois chez lui, il s’est débrouillé pour trouver le mail des parents de sa “copine” qui l’avait mis à la porte.
Il leur a envoyé un mail, vidant son sac, en disant toute la vérité sur sa relation avec leur fille, et à quel point il avait prit son pied avec elle.
Belle vengeance, la fille l’a bloquée quelques jours après de partout, surement sous directive de ses parents.
Bon, bien évidemment ces informations ne peuvent être vérifiées, c’était le seul à le vivre, mais il l’a raconté avec une telle intensité que ça me semblait vraisemblable.
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-SWEET-
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Je vois Sophie arriver au loin, toujours avec cette démarche élégante et précise, éclairée par un lampadaire. Elle est vraiment fabuleuse cette fille.
On se prend dans les bras, on ne s’était pas vu depuis notre première fois à Paris.
Je réalise alors que je suis en train de vivre la vie que j’ai toujours voulu avoir.
Une famille aimante, des potes en béton, une copine.
Je ne sais pas ce que j’aurai pu demander de plus…
Mais je ressentais tout de même un vide.
Il me fallait une passion.
En dehors de la musique, qui me prenait déjà un bon bout de temps, rien de spécial ne m'intéressait mis à part les relations sociales. Je n'avais pas de but, je ne savais pas dans quel but j'étais sur Terre.
Je me sentais presque inutile.
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On rentre chez elle, dans sa résidence étudiante. Elle me parle de ses études, de ses potes (que nous allions voir le lendemain d’ailleurs) et du programme du lendemain mais je suis dans mes nuages. Cette fois-ci, j'avais du mal à suivre la discussion.
Elle s'en rendit bien compte, et me demande ce qu'il y avait.
Le problème, c'est que je ne savais vraiment pas ce qui se passait dans ma tête, j'avais pourtant tout pour être heureux; tout sauf ce but dans la vie, l'objectif à atteindre.
Elle a adopté un comportement maternel et m'a rassuré comme elle le pouvait. On a beaucoup discuté de la vie ce soir-là, le genre de discussion que j'avais avec Pierre.
Ça s'est bien sur fini en câlin.
Autant vous dire qu’on a fait l’amour toute la nuit dans son 15 m².
Le lendemain, nous partons visiter la cité de l’espace avec quelques uns de ses potes.
Il y avait deux filles et un mec.
C’était le gars qui m’intriguait le plus. J’avais du mal à le cerner. C’était peut être par jalousie, mais je le trouvai très tactile avec Sophie.
Elle m’avait assuré qu’ils étaient juste très bons amis, mais je savais maintenant comment l’art de la séduction marchait, et j’étais bien conscient qu’il y avait anguille sous roche.
Restait à voir si c'était réciproque...
J'étais surement parano après la nuit que je venais de passer en sa compagnie mais ne sait on jamais.
Ça m’a un peu gâché la matinée, mais j’avais suffisamment confiance en Sophie, et c’était réciproque, faire notre première fois ensemble n’était pas rien.
Je profitai d’ailleurs pour bien montrer à “son bon pote” qu’elle était à moi en lui roulant des pelles pas très catholiques.
Mais il était temps de se quitter, je devais affronter les 7h de routes toute l'après-midi…
Les adieux furent plus difficiles que les autres fois, je m'étais vraiment attaché à elle ce week-end.
Surtout que je me méfiais du type qui était en amphi avec elle, ils se voyaient tous les jours...
Il n’y avait rien de mémorable sur le chemin du retour, à part le fait qu’il s’est fait dans un silence de mort avec deux bonnes femmes et un Célestin pure race, mais aussi la petite boule au ventre.
…
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Le cours de ma vie continuait doucement. Finalement, ce petit voyage m’avait dépaysé, la rencontre avec Sebastien et Serge m’avait fait un grand bien.
J’avais peut-être besoin de changement finalement. Peut-être que la routine ne me convenait plus.
J’allais avoir 18 ans dans moins d’un mois, et je n’avais pas de but dans la vie. A part pour le concours Sciences Po, je ne savais pas pourquoi je travaillais en cours, pourquoi je me levais tous les jours à 7h.
Le forum ne m’a pas vraiment aidé à cette période, à spammer qu’on était destiné à devenir des esclaves pour remplir les poches d’une poignée de gens. A force de voir ça plusieurs fois par jours, on commence à déprimer et à vraiment tout remettre en question.
Étrangement, c’est à cette période que j’eus un de mes plus gros coups bas de ma jeunesse. J’avais pourtant tout à ce moment, toujours les mêmes potes (que je voyais un peu moins cependant, du fait de mes aventures avec Sophie), j’avais trouvé l’amour auprès de Sophie, et le dossier scolaire était déjà envoyé. Et pourtant, je n'étais pas comblé.
Je n’avais aucune réelle passion à l’époque, si on met de côté les filles et les potes. Je ne savais pas vraiment où je voulais être dans une vingtaine d’années.
On m’avait vanté la fac comme étant un “baisodrome”, et la prépa comme une usine à esclave.
J’avais jusqu’à maintenant suivi ce qu’on m’avait dit de faire, lycée, bac S, mais maintenant qu’il fallait que je me décide sur mon avenir, la décision était mienne, et j’avais peur de me tromper, de ne pas être épanouie dans ma vie future.
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Heureusement qu’un petit événement bien sympathique allait changer la donne.
Données du topic
- Auteur
- Canabistouille
- Date de création
- 4 août 2018 à 17:49:08
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