[Risitas] Un khey au lycée
Le 01 janvier 2019 à 00:36:04 GROSBIDE2018 a écrit :
Rip CamilleLe 01 janvier 2019 à 11:36:28 ]Far[ a écrit :
Une pensée pour ton amie Camille. Bonne année.Merci pour la suite, rdv pour de nouvelles aventures.
J'ai aussi une pensée pour elle, ça fait 3 ans maintenant.
J'ai d'ailleurs reçu un message d'une pote qu'on avait en commun Camille et moi, et que je n'avais pas vu depuis la fin du lycée. J'étais assez proche d'elle au lycée, bien qu'elle n'ait pas son importance dans le récit. On est vaguement resté en contact depuis.
Son message disait exactement: "Bonne année... J'ai un peu bu ce soir, et j'ai eu un coup bas, j'ai repensé à Camille. Elle qui paraissait aimer la vie, la voilà disparue depuis 3 ans en ce sinistre jour. Il y a une messe pour elle dimanche prochain, il y aura des anciens du lycée, si tu veux venir. Sur ce, je te souhaite une bonne fin de soirée, en espérant que tout aille bien de ton côté".
Autant vous dire que j'étais pas vraiment prêt;j'étais à une soirée sympathique, je m'amusais bien. Après avoir lu ce message, je me suis isolé un petit moment dehors, où j'ai terminé une bouteille de vodka.
Bon, ça ne m'a pas gâché non plus ma soirée, je suis passé à autre chose, mais c'est toujours bon de se souvenir de ceux qui ne sont plus là.
Je vais aller à la messe de dimanche, ça me permettra aussi de revoir les anciens du lycée.
Ca fait un moment que je lis en tant que ghostfag mais je voulais en ce premier janvier te dire que j'aimais bien ton histoire, ta manière d'écrire ton histoire est intéressante (ou si elle ne l'est pas de base tu sais la romancer de façon à ce qu'elle le soit), tout est vraiment bien rythmé, les passages drôles et plus sérieux s'enchaînent dans une finesse et une sensation de naturel trop rare et les stickers font le café et des fois cassent bien de rire couplés à l'écrit.
Bref, un avis parmi tant d'autres qui ne changera sûrement pas la face du monde, mais j'avais envie d'en parler quand même
Le 01 janvier 2019 à 23:38:44 JesusdeQuintere a écrit :
Ca fait un moment que je lis en tant que ghostfag mais je voulais en ce premier janvier te dire que j'aimais bien ton histoire, ta manière d'écrire ton histoire est intéressante (ou si elle ne l'est pas de base tu sais la romancer de façon à ce qu'elle le soit), tout est vraiment bien rythmé, les passages drôles et plus sérieux s'enchaînent dans une finesse et une sensation de naturel trop rare et les stickers font le café et des fois cassent bien de rire couplés à l'écrit.Bref, un avis parmi tant d'autres qui ne changera sûrement pas la face du monde, mais j'avais envie d'en parler quand même
Merci d'avoir pris le temps de me pondre un avis constructif.
Ça fait du bien de lire ce genre de retour, entre deux "Sweet ou mycoses+DDB"
Ces années lycée ont été les plus enrichissantes pour moi, si j’écrivais sur mon collège ou mes (débuts) d'études supérieures, j'aurai bien moins de choses à dire...
C'est assez marrant, en pleine écriture j'ai quelques anecdotes qui ressurgissent, je me tape des barres tout seul derrière mon PC, j'ai même des déclics avec le recul.
Le 02 janvier 2019 à 00:29:47 [Sorry] a écrit :
Salut! j'ai crée un compte juste pour pouvoir complimenté t'es talents d'écriture
On voit clairement ta progression, t'es de plus en plus habille avec t'es textes et tu progresse avec ton public
Un Ghostfag de moins!
C'est vrai que j'ai eu un début de Risitas difficile, c'est mon premier, j'ai eu un peu de mal à enchainer les sweets, j'ai même un moment pensé à abandonner.
Puis j'ai développé l'art du cliffhanger, une petite communauté s'est créée (communauté qui grandit de jour en jour, je vois des nouveaux pseudos apparaitre quotidiennement), j'ai développé mon écriture, le choix des stickers, et j'ai persévéré.
Nous voilà à la 140eme page au jour d'aujourd'hui. Ça va faire 5 mois que j'écris
Le 02 janvier 2019 à 00:38:43 FirstTimeLife a écrit :
merci pour ce risitasse de cualidad khey tu m'as fait penser a ma situation vis a vis de la fille qui me plaît,par moment ton histoire m'a donnée des claques, je dois me bouger le cul putain
Commence par ne pas idolâtrer la gente féminine, je me suis bloqué de multiples occasions à cause de ça, je ne me sentais pas à la hauteur. Ça viendra avec la confiance en soi, que t’apporte généralement de solides potes ou/et ta famille.
Une fois que tu considères tout le monde comme ton égal, tout est plus simple, tu le vis mieux; en tout cas c'est comme ça que je ressens les choses
Il faut aussi apprendre à oser, moins se soucier du regard des autres, ne pas avoir peur du rejet.
Crois moi, je me suis pris une multitude de râteaux dans ma vie. Les premiers sont les plus durs, mais une fois oubliés, tu repars sur autre chose, il y a 3,5 milliards de femmes sur Terre ( ).
Et comme le disent trop souvent les kheys, "ça reste un gain d'XP".
Le seul conseil que je peux te donner, c'est d'oser.
Le 02 janvier 2019 à 11:57:44 Broulomax a écrit :
Sophie qui s'est faite Canabistouilled
C'est cool que cette première fois soit un moment important avec un cadre parfait et une fille que tu aimes, après tout, y'en a qu'une seule de première fois alors vaut mieux qu'elle soit bien !SWEAEAEAEAT sinon j'appelle la NASA pour te ddb
Ça reste la meilleure nuit de la vie, même deux ans après, je réalise parfaitement de la chance que j'ai eu, c'est pas donné à tout le monde. Je ne te spoil pas, mais il y aura un bon retour de karma prochainement
Je viens de me faire les 140 pages en deux jours et je regrette pas ces deux après-midi à végéter dans mon lit
Cette qualité et cette volonté bordel, même quand le topic bidait au départ, tu restais régulier (même si j'observe un certain relâchement dernièrement ).
Comme le disait un autre khey, tout semble très naturel, tant dans l'écriture que dans ta façon d'être. Tu m'a l'air d'être un bon gars, peut-être un poil trop gentil.
Là je suis en Terminale, et je t'avouerais que ton topic me fait me sentir un petit peu mal quand on voit tout ce que tu as vécu. Le pire c'est que j'aurais pu, j'ai mes gars sûrs, je fais aussi des fêtes, mais je ne fais rien, je n'OSE pas .
" Mieux vaut avoir des remords que des regrets " ; l'histoire de mes 3 dernières années bordel.
Ton topic/histoire est vraiment inspirante, c'est fou.
Par contre, y'a un gros problème avec ton Risitas: c'est une drogue et j'ai besoin de ma dose, ALORS ABOULE LA SUITE ESCLAVE
Donne nous du lourd comme cadeau de Noël hein
-Partie XIII-
C’était si bon, c’était pour moi l'accomplissement d’un long travail, de durs efforts enfin récompensé, après avoir affronté des échecs, des bas, des élans défaitistes, j’étais parvenu à mes fins, et de la plus belle manière, tout avait été réussi en cette soirée du 11 au 12 février.
J’en fis bien sur part à tous mes potes, qui avaient déjà pour la plupart franchi le cap; tous sauf Pierre.
Mine de rien, Pierre parlait à toutes les filles de sa classe. Il essayait de rester ambiguë avec toutes, il “les casait dans des tiroirs” (pour reprendre son expression) histoire de les avoir à portée de mains en cas de nécessité.
C’est à lui que j’annonçai en premier mon aventure de la veille.
.
-J’arrive devant chez toi dans 5 minutes.
...
Il arrive en trombe devant chez moi, je lui ouvre, on s'échange un long regard bien explicite, toujours en silence.
Il salue mon père par un "wesh wesh"
-Wesh la jeunesse, toujours "la banane"?
.
Une fois arrivé dans ma chambre, on poursuit notre conversation:
Je lui raconte tout ça sur un ton condescendant pour bien lui rappeler qu’il était encore puceau. On était toujours en compétition (amicalement bien sur), sur tout, ça nous tirait mutuellement vers le haut.
-Bah écoute, je vais sortir une fille de mon tiroir, je lui parle depuis un mois, elle m’a l’air bien chaude.
Bordel, il me montre une photo de la fille, c’est une 4 maximum, il lui met deux têtes et elle est légèrement en surpoids en plus d’avoir un visage atypique (vraiment). Elle était cependant plutôt bien dotée physiquement…
-C’est soit ça, soit une 7/10 avec qui j’ai 30% de conclure.
-Ai le goût du risque, tu peux pas taper dans l’autre, par honneur au moins.
-Bon je verrai. Sinon, il y a une soirée le week-end prochain, tu viens?
-Nan gros, je sors pas avant Mars, je dois bosser pour le concours Sciences Po.
-Bon mais tranquille, c’est juste un soir...
-Nan gros, pas avant le concours, je me suis fixé cette seule règle.
-Comme tu voudras, mais tu vas rater un truc énorme!
...
..
.
Le concours de Sciences Po arrivait environ deux semaines après mon dépucelage.
Je n’avais jusque là pas encore trouvé la motivation, en plus de la prépa, de m’y mettre sérieusement.
J’eu le déclic quelques semaines avant le concours, réputé pour être un des plus exigeants en France.
Je me suis donc mis à bosser avec une volonté digne des plus grands futurs esclaves.
Le jour J arrivait à grands pas, je ne sortais pas de chez moi, je ne voyais pas mes potes.
J’ai même séché (avec autorisation de mes darons) quelques cours que je jugeai inutiles (Physique-Chimie, Espagnol, Sport…).
Ce fut un moment très enrichissant, j’ai jamais appris autant de choses en si peu de temps, ma culture générale avait doublée.
J’avais pris la spécialité Maths pour le concours, en plus des épreuves d’Histoire et d’Anglais.
J’avais un très bon niveau d’Anglais, je n’ai pas bossé ça.
C’est en Histoire que j’ai consacré le plus de temps de révision. J’avais de bonnes bases.
C’est en maths que c’était compliqué. C’était clairement la matière qui allait déterminer si j’allais ou pas avoir le concours.
J’ai donc mis toute ma volonté à bosser les maths, matière qui me répugnait.
Sauf que cette fois, je savais pourquoi je bossais, dans que but, je savais où j'allais.
Le jour du concours arriva.
L’épreuve d’Anglais se passa très bien comme prévu, celle d’Histoire un peu moins, mais tout de même abordable. C’est en maths où j’étais le moins sûrs. J'étais mitigé.
Les résultats arriveraient quelques mois plus tard.
En sortant des examens, j’ai eu le droit au spectacle habituel après chaque concours, des pleurs et des joies m’accueillirent à la sortie. Une fille était littéralement en larmes, son mascara coulait, c’était une scène assez émouvante.
Une fois le concours derrière moi, je me sentais léger, j'avais fait ce qu'il fallait, c'était derrière moi…
Sauf qu’APB m’attendait avec impatience.
On y était, le moment de choisir. Le moment de choisir son avenir professionnel.
Je n’avais en aucun cas envie de sortir de ma routine (bien qu’il m’arrivait de sortir de ma zone de confort), je me réfugiais dans mon train de vie plutôt tranquille, aller en cours, faire des diners de famille, sortir avec les potes, revoir Sophie certains week-ends…
Passer dans le supérieur signifiait choisir son chemin, perdre quelques potes (ça sert éventuellement à faire le tri), changer d'environnement, ne plus aller au lycée à pieds, devoir prendre les transports en heure de pointe...
J’ai donc mis dans mes choix différentes universités (Sciences Politiques, Histoire…) parisiennes, mais aussi quelques prépas (ECS), même si j’avais toujours des lacunes en maths, bien que j’ai réussi à finir le deuxième trimestre avec un petit 13 de moyenne en maths.
Mes parents ainsi que les profs m’incitaient beaucoup à aller en prépa, jugeant que “j’avais les capacité requises”.
J’ai toujours eu l'impression d’être redevable envers mes parents, eux qui m’avaient mis au monde, eux qui m’avaient élevé, qui m’avaient permis d’avoir cette enfance formidable.
C’était donc aussi une de mes priorités qu’ils soient fiers de moi. Je ne pouvais pas me permettre d’échouer.
Je tiens tout de même à dire que je m’infligeai moi-même cette pression, mes parents ne m’ont jamais vraiment mis la pression concernant les études, j’ai su le faire tout seul.
J’étais entouré de potes pour la plupart assez élitistes malgré toutes nos conneries infantiles, il y avait de réels cerveaux dans le groupe, notamment Mathieu qui avait de très nettes facilités.
Données du topic
- Auteur
- Canabistouille
- Date de création
- 4 août 2018 à 17:49:08
- Nb. messages archivés
- 3385
- Nb. messages JVC
- 3381