[RISITAS] Le combat d'un Célestin pour devenir yes-life

Le 26 mai 2018 à 01:48:27 Salomon_40 a écrit :
SWEET OU SWAT KHEY
super risitas vraiment
mais ddb pour pédo si tu respectes pas tes échéances
+ sweet ou cancer

Vous ici, quel HASARD

Le 26 mai 2018 à 18:55:43 killy659 a écrit :
4188eme risitas sur l'adolescence LAMBDA d'un gamin , putin comment vous pouvez en redemander de cette merde

C'est une sorte de transfert psychologique : les kheys s' imaginent revivre leurs déceptions sentimentales d'adolescences ou à la vivre pour ceux qui l'ont raté

Le 26 mai 2018 à 18:55:43 killy659 a écrit :
4188eme risitas sur l'adolescence LAMBDA d'un gamin , putin comment vous pouvez en redemander de cette merde

Ca sent le yeslife qui n'a pas connu les joies de la célestinerie, si c'était le cas tu comprendrais le besoin d'identification à ce genre d'histoire pour ne pas se sentir seul dans son trip
Et puis elle n'avait rien de LAMBDA

Le 26 mai 2018 à 19:12:34 OeufBrouille1 a écrit :

Le 26 mai 2018 à 18:55:43 killy659 a écrit :
4188eme risitas sur l'adolescence LAMBDA d'un gamin , putin comment vous pouvez en redemander de cette merde

Ca sent le yeslife qui n'a pas connu les joies de la célestinerie, si c'était le cas tu comprendrais le besoin d'identification à ce genre d'histoire pour ne pas se sentir seul dans son trip
Et puis elle n'avait rien de LAMBDA

C'est clair que jusqu'à présent elle n'est pas banale ! Je fav ce risitas khey !
SWEET

Le 26 mai 2018 à 19:48:03 OeufBrouille1 a écrit :
J'ai fini d'écrire, je passe aux stickers et je poste

Nice !

Je viens de débarquer, l'attente entre les posts a l'air super longue mais si t'es en médecine je comprends khey

Vivement la suite, c'est un risitas de qualité

Chapitre 7 – L’espoir amène à la persévérance, et la persévérance à la chance

Bon après tout ce chemin, je suis encore un jeune pulco de quatorze ans de 1m48 à l’époque (taille affichée sur ma carte d’identité que j’avais refaite cette année et que j’ai encore), à la dentition hasardeuse et tâchée, et à la connaissance de la femme encore très limitée
Mais j’avais C, fidèle compagnon et instructeur des relations H/F pour m’accompagner
J’avais aussi en parallèle Ilyes et Florent mes amis magiciens
Je me réconfortais donc quant à mon absence de yesliferie en me disant que j’avais quelques rares, mais fidèles amis, ainsi que des bonnes notes à l’école (j’étais premier de ma classe à l’époque)
Je me disais en effet que ces bonnes notes me permettraient plusieurs années après d’avoir un bon métier qui m’aiderait à pécho, et même si cette idée était légèrement faussée elle n’était pas non plus dénuée de sens
Cependant, le fait de ne pas avoir tenu ma promesse rituelle m’affectait au plus haut point, étant quelqu’un ayant une volonté acérée lorsqu’il s’agissait d’atteindre mes objectifs
Et le pire c’est que je savais comment atteindre ce graal, celui de trouver une fille supérieure à Louise mon amour perdu (mais dont j’étais enfin détaché), en tout point : il me suffisait d’intégrer ENFIN le groupe de TOM et ses disciples
Ruben et Quentin les rapaces en ayant été éjectés, je savais que j’avais un créneau, d’autant plus que je savais désormais qu’Éloïse avait au moins CONSCIENCE de mon existence dans la classe depuis l’affaire du cinéma

Enfin bon, tout ça étant dit, l’année de cinquième s’est quand même terminée sans que j’atteigne cet objectif, même si je croisais quelque fois le regard d’Éloïse désormais (inutile de vous dire que je baissais les yeux comme le mâle castrat zêta que j’étais)
Je pourrais vous raconter un lot d’anecdotes croustillantes, avec et sans C, qui se sont déroulées pendant les vacances, mais elles ne me permettraient pas d’avancer dans l’histoire, et je vous rappelle que le titre de mon risitas parle d’une revanche, pas d’un éternel échec
Enfin bon, voilà la rentrée de quatrième qui arrivait. Le jour de l’affichage des classes, je suis à moitié content : la bonne nouvelle c’est que je suis encore dans la même classe que tous les yeslife (le groupe de Tom), la mauvaise c’est que je ne suis plus avec C, et pas non plus avec Ilyes et Florent
Je n’ai donc aucun ami dans cette nouvelle classe, aïe
Et par-dessus tout, je vois que je suis dans la même que Ruben et Quentin les célestins emmerdeurs de première
L’année commence enfin.Les premiers jours sont difficiles, et je sens que je me fais cataloguer semi-célestin Semi parce que je fais parfois des tours de magie dans la cour qui m’attirent une petite notoriété, et que plein de gens du collège s’abonnent à ma chaîne (2000 abos à l’époque et on se sentait YOUTUBER)
Mais seulement 2 semaines après la rentrée, il m’est arrivé un truc qui m’a sauvé
Je faisais de la guitare depuis 4 ans au conservatoire, et cette année je devais préparer un morceau commun pour les auditions de fin d’année
Ma profe de l’époque m’a affectée avec une fille qui s’appelait Mathilde
Il s’avérait que cette Mathilde était une bonne amie d’Éloïse et de quelques autres personnes qui gravitaient autour de cette dernière
-S-salut hé-héhé alors on doit f-faire un morceau ensemble
-Oui, il va falloir qu’on se voie souvent
-O-oui h-haha, on se r-retrouvera o-où ?
-Bah viens chez moi demain
-
-Quoi ?
-N-non rien d-d’accord haha
Et c’est simplement comme ça que j’ai commencé à voir Mathilde 2 fois par semaine pour répéter avec elle
Un jour, peu de temps après que nous ayons commencé à nous voir, je la vois à la récré entourée de 4 meufs, d’Éloïse et de 2 autres gars que je ne connaissais pas
C’est maintenant ou jamais. Il va falloir jouer quitte ou double
J’avance vers leur petit attroupement et la sueur m’envahit
J’arrive au milieu d’eux et je lâche un vieux :
-S-salut M-mathide
-Oh salut
Et c’est tout. Les autres sont repartis dans leur conversation en faisant comme si je n’étais pas là
Je panique car je ne sais pas quoi faire…. Me barrer et rater une occasion + m’exclure moi-même à jamais de leur groupe, ou rester et me faire indirectement rejeter parce que tout le monde fait semblant de pas me voir ?
Je décide de rester, j’essaye de participer à la conversation en lâchant des petits ‘haha ouais’, ‘grave moi aussi’ mais je sens le malaise malgré tout
Il n’y a qu’Éloïse qui me regarde parfois, presque avec pitié ce qui me fait me sentir un peu plus comme la petite merde qui n’a pas sa place ici, mais je reste malgré tout, je n’ai plus rien à perdre
La sonnerie retentit. Tout le monde se dit au revoir, je serre malgré tout la main aux 2 types, les meufs et Mathilde se barrent, il ne reste qu’Éloïse et une dénommée Margaux qui se font la bise pour se dire au revoir également
Et là les kheys je vous jure que j’étais tellement une sous-race que j’ai lâché un timide :
-« Et moi on me fait pas la bise h-héhé ? »
Bordel j’étais tellement en sueur je crois que j’aurai pu abreuver toute la Somalie avec
Mais par une intervention divine, la fameuse Margaux se retourne, me sourit et me fait la bise
C’était la première fois que je faisais la bise à une meuf au collège, je vous raconte pas combien de jours je me suis senti heureux après ça au point où j’en étais
Mais le mieux, c’est que dans la foulée, c’est Éloïse qui se retourne aussi et me fait la bise avant qu’on rejoigne la classe ensemble
J’étais à un stade de célestinerie qui me faisait fantasmer juste par le fait d’avoir senti sa joue contre la mienne

Mais le meilleur arriva dans les jours suivants. Depuis le début de l’année, notre prof de techno était en arrêt maladie ou un truc du genre. Un mois seulement après la rentrée, il se pointe enfin pour notre premier cours
Nous rentrons en classe. Dans la salle, ce sont des tables de groupe de 6
En une fraction de seconde, j’analyse la situation : groupe de Tom : 5 personnes. Moi, seul.
Concurrents potentiels : Ruben et Quentin qui voudront retenter leur chance pour être yeslife. Non je retire Quentin , vu qu’il est en surpoids il ne sera pas assez rapide. Ce qui me laisse Ruben, le reste de la classe étant composé de petits groupes hétéroclites.
Vu qu’on ne peut pas vraiment courir avant d’avoir vu où Tom et son groupe allaient se poser, on se toise et on les suit plus ou moins discrètement d’une marche rapide qui n’a rien de naturel
Je vois que Quentin s’est déjà résigné et s’est assis à une table composé exclusivement de mecs à lunettes
Ils s’approchent d’une table. Les places sont disposées circulairement
Nous divergeons vers des places différentes, qui aura le côté libre de la table ?
Tom s’assoit.
Nad’ s’assoit.
Ludo s’assoit.
Éloïse s’assoit.
Vict…. Où est Victor ?!
Il reste une place de chacun de nos côtés, nous n’attentons pas et nous nous asseyons simultanément
Enfin, JE m’assois
Car une main puissante vient soulever Ruben de sa chaise
-Eh c’est ma place mec
-
-J’ai dit c’est ma place, tu m’entends ?
-D-désolé j’avais pas v-vu, dit Ruben en capitulant
Loi du plus fort oblige, Ruben va rejoindre Quentin en me lançant un regard de dégoût
Cet évènement allait par la suite le rendre encore plus antipathique à mon égard et allait également m’attirer pas mal de conflits avec lui, mais je m’en foutais
Je m’en fou, car je prends conscience de ma condition actuelle
En 1 mois, je suis allé chez une fille plusieurs fois, j’ai fait la bise à 2 meufs, et j’ai réussi à m’intégrer au moins pour les heures de techno au groupe de Tom, après 2 ans de galère
J’ai envie de lâcher une larmichette
C’est plus que ce que j’ai accompli dans toute ma vie à cette époque, quand j’y repense avec du recul
Et puis je n’avais pas, mais alors pas du tout idée d’à quel point ces cours de techno allaient être impactants sur moi, psychologiquement et physiquement…
Je reviens au monde réel, avec le soupir léger de celui qui a accompli sa besogne après dix ans de dur labeur
Je suis entre Nad’ et Ludo

Éloïse et Tom sont en face.
Je ne sais pas si mon souvenir est faussé ou bien si c’est juste sur le moment que mes perceptions étaient affectées sous l’effet de l’adrénaline, mais je ne sens ni malaise, ni regard gêné, ça change tellement de d’habitude
J’ai l’impression naturelle d’être intégré, et ils me paraissent soudain moins inaccessibles
Et puis, Éloïse me sourit

Tout était bien, si bien

Cimer chef putain