[RISITAS] Ma vie, ce drame.

Le 11 janvier 2018 à 23:29:44 KoodL a écrit :
T'es québécois l'op ?

Négatif !

Le 11 janvier 2018 à 23:39:53 Untermensch13 a écrit :
Auteur, la suite va pas se poster toute seule

La suite demain matin ! J’ai trop bossé aujourd’hui et je suis vraiment fatigué.

Merci à tous pour votre lecture.

Le 12 janvier 2018 à 00:05:20 TheWitherBoss a écrit :
'Soir khey, je m'installe
Si j'ai bien compris tu la reverras plus cette Mathilde?

No spoil.

Allez op, on attaque la suite, de suite !

VI : Quelques anecdotes

- Viiiiiivre pour le meilleuuuuur.

- …

- Allez souffle donc dans eul clarinette biloute.

- O-O-Oui.

- Si eut’sage, on jouera p’tet que’q chose eud’ Tennessee. Eul’ Djoni l’est increvable, intemporel. T’as compris, INCREVABLE.

Nous étions donc fin du primaire. J’étais plutôt doué au piano et je participais régulièrement à des concours sur Paris et bizarrement, c’était toujours des asiatiques qui gagnaient.

Quant à la clarinette, je galérais et je ne bossais pas, en même temps quelle idée j’ai eu de faire ça, j’aurais dû faire des percussions.

Mon professeur de clarinette était fan d’eul Djoni, mais c’était un type incroyable qui savait que ça ne se passait pas très bien en cours, contrairement à ma prof de piano, une femme âgée qui misait énormément sur moi.

Elle était très dure, m’engueulait souvent pour un rien et ne m’encourageait pas à continuer, mais pour ne faire de peine à personne, je me forçai.

- Tu ne tiens pas ta main droite. Fais ta gamme, les majeurs tombent ensemble. On va mettre cette gomme sur ta main et gare à toi si elle tombe.

- Elle est tombée.

- Tiens, prends ça.

- Aïe…

- Et tu vas arrêter de te ronger les ongles. Un pianiste, ça a de belles mains, compris ?

Je continuai bien sûr de me les ronger, mais comment faire autrement ? (Si quelqu’un a d’ailleurs une astuce, je suis preneur).

En 2001, les attentats du World Trade Center ont marqué les esprits. Tout le monde en parlait dans la cour de récréation sans vraiment comprendre ce qu’il se passait vraiment. J’ai revois très bien ma mère devant la télévision, les larmes aux yeux devant des images terribles. Evidemment, c’est un complot mais n’en parlons pas.

En 2002, c’était les élections présidentielles et les enfants discutaient sans comprendre ce que cela représentait vraiment.

- Et tes parents, ils votent pour qui ? Chirac ou Le Pen ?

- Le Pen.

- AAAAAAAAAHHH. C’est pas bien, et toi Célestin ?

- …

- Il est bizarre, il répond pas.

Je n’avais pas le droit d’en parler, conseil parental évidemment et je respectais cela. Quand on me posait des questions en cours, j’avais de plus en plus de mal à répondre.

On commençait à me trouver bizarre car je dessinais sans cesse en classe et à la récréation. Des robots, des monstres.

- Tu dessines quoi Célestin ?

- C’est les p-plan d’un… r… robot policier. Je v-v-vais les inv-inventer !

- Non, même pas.

- Si tu v-v-verras.

Je réussissais à m’exclure tout seul, grâce à mon imagination.

Allez, c’est parti pour l'évolution hormonale.

SWEET ?

C'est court, mais au moins tu n'as pas lâché

Du coup SWEET

Le 12 janvier 2018 à 13:04:00 Lomocotive a écrit :
C'est court, mais au moins tu n'as pas lâché

Du coup SWEET

Je ne lâcherai pas. Et les Kheys ne me mettent pas la pression. Donc on y va tranquillement. J'ai toujours mon pseudo.

Le 12 janvier 2018 à 13:29:44 gogeta137 a écrit :
Sweet + je fav no cake

Merci Khey.

Le 12 janvier 2018 à 13:36:24 SolidKojima a écrit :
Sweet

Cet après-midi !

Le 12 janvier 2018 à 13:58:39 [SESH] a écrit :
SWEET

Je vais essayer de la sortir avant 16h !

Le 12 janvier 2018 à 14:12:43 NoelMAN_returns a écrit :

Je commence à rédiger la suite ! Hophophop.

Si des ghostfags apprécient le risitas, n'hésitez pas à poster pour m'encourager à continuer, ça fait toujours plaisir.

VII : Célestin au pays du malaise

Virgile était venu passer l’après-midi à la maison.

Même si nous étions dans des classes séparées depuis deux ans, nous sommes restés très bons amis et avions l’occasion de nous voir souvent. J’allais chez lui, dans sa maison de campagne passer quelques jours et il venait chez moi. Nous jouions à Pokémon ensemble et avions terminé le jeu avec les 151, Mew compris (merci l’Action Replay d’Amid et le clonage).

Nous étions dans ma chambre.

- Tu me promets qu’en arrivant en sixième on restera amis ?

- Bien sûr.

- On va faire un pacte alors, ça s’appellera C-V Vaincra !

- Okay, C-V Vaincra !

- Chouette.

On se checka.

Virgile était brillant intellectuellement, vraiment. Le genre de gamin qui captait tout, qui parlait comme un adulte alors qu’il n’avait que 10 ans. Gentil, bien éduqué, en somme, mon meilleur ami.

Le jour de la rentrée en sixième, il y avait 180 élèves qui attendaient dans la cour (qui n’était plus la même que celle du primaire, je précise). C’était le bordel, y avait des gamins qui courraient de partout mais Monsieur Burnemolle, grâce à son regard légendaire fit régner le silence et le calme.

C’était le responsable de division, sous les ordres de la directrice du collège, un mec à moustache avec le regard sévère, portrait typique des enseignants des années 50.

J’étais toujours en classe musique. Après le CM1, CM2, nous pouvions continuer notre instrument, l’orchestre et toute autre activité. Cela m’accordait le privilège ultime de ne pas avoir de cours de musique au collège.

J’attendais donc avec Virgile et Amid que l’on nous disperse dans les classes. Elles portaient toutes le nom d’auteurs, c’était comme ça (par exemple, 6e Rabelais).

- J'espère qu'on sera dans la même classe.

- Ouais, comme promis.

- Si s'ri cool.

Ce que je ne savais pas en revanche, c’était que les musiciens qui restaient allaient être avec l’élite de la nation, les germanophones.

J’avais choisi Anglais en LV1 et je me retrouvai à nouveau avec le reste de la classe musique, à savoir ce grand con de Raphaël qui était dans la même classe que moi et des gens que je ne connaissais pas.

Le pire dans tout ça, Virgile et Amid étaient dans la même classe. J'ai regardé Virgile, la déception dans les yeux. Lui, il était content.

Je les ai vu partir bras dessus, bras dessous. Il était où le pacte ? J'avais même pas prévu le lubrifiant.

Je regardais partout autour de moi en sentant la sueur perler autours de mon anus. Mathilde avait arrêté le violoncelle, elle n’était donc pas dans ma classe. Qui était là, qui était là ?

Melissa ! Seigneur merci, elle avait choisi Allemand en LV1.

Nous y voilà, la Sixième Goethe : Le reste de la classe musique qui n’avait pas arrêté et les germanophones dont un Allemand déter qui s’appelait Hans, et Raphaël qui me terrifiait. C’était mal parti.

Je monte dans ma nouvelle classe, accompagné par mes camarades.

Nous nous installons en face de la prof principale qui nous explique comment va se dérouler l’année. Des cours par tranche d’une heure, histoire, français, anglais, maths, EPS, SVT, bref le package complet.

Je suis installé à côté d’un mec minuscule qui a l'air aussi apeuré que moi, Etienne.

Il vient de la campagne, son père était chasseur, et lui aussi.

Il aimait les jeux-vidéos et se destinait à un futur de puceau je suppose. Un bon Khey.

C’était parti pour le collège.

SWEET ?