[FIC] Ta Grand-mère et moi.

[HS] Le rugissement perdu
Partie_02-a

Edition: [J'ai passé 20 ans à l'écrire et voici en dessous un lien de ce à quoi ça ressemblait avant que je commence à m'arracher les cheveux.]

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-Monsieur?

-Oui?

-Alors?!

-Alors quoi?!

-Et bien votre choix pardi!

De prendre des choix paraissant anodins mais aux conséquences réelles, le brillant homme d'affaire Safardi n'était point encore habitué. Les feux de circulations Parisien étant ce qu'ils sont (passant une grande majorité de leur temps au rouge) , il avait encore le temps de se décider, mais son fougueux chauffeur ne l'entendait pas de cette oreille.

- J'attends toujours.

-Vous voulez savoir ce qu'on va faire? Et bien on va chercher madame.

Décision qui tomba à point nommé, comme chaque action du maitre, puisqu'une fois son ensemble de palabres terminée, le feu vira au vert, signal que la sublime limousine pouvait s'engager en direction de la résidence principale du couple Safardi, qui fut un hôtel particulier parmi tant d'autres. Étant l'une des plus riches familles de la capitale, cette fratrie aimée des élites et inconnue du commun des mortels possédait de nombreux lots immobiliers dans chacun des arrondissements de la grande couronne. Nous avons pu par exemple par le passé visiter la garçonnière personnelle d'Audrey, la petite dernière. Mais l'hôtel particulier familial se trouvait dans un endroit légèrement moins huppé et assez éloigné des pavés dorés du seizième arrondissement. Ariel et son chauffeur se rendirent donc à l'autre extrémité de la ville, au vingtième, pour y rejoindre une demeure qui pouvait se vanter de faire pâlir le pavillon de l'Ermitage, un monument historique à proximité.

L'endroit où les dames attendaient patiemment nos protagonistes pouvait se résumer en l'un de ces bâtiments en pierre blanche et tuile noire comme on pouvait en apercevoir dans la littérature classique du dix-huitième siècle. A l'image du siège social du Picsou Magazine, autre propriété du magnat Parisien, l'endroit mêlait à la fois tradition et modernisme. On pouvait donc parfaitement y imaginer un personnage de littérature comme le père Goriot de Balzac y demeurer ou bien encore de nombreuses célébrités notoires s'enfiler un rail de cocaïne dans le bureau du patron des lieux. Accusant le poids de l'âge, l'endroit avait perdu de sa blancheur naturelle et arborait désormais un teint nacré. La nuit étant tombée, l'éclairage sublimait l'endroit et donnait à chacun des pavés l'impression qu'il était composé d'or massif et et cette impression de luxe se dégageait de chacune des fenêtres.

-On va chercher madame, mais aussi la demoiselle?

-Je ne devrais pas avoir à le préciser Salomon.

-Ça roule, expression employée à juste titre car on est dans une voiture et que je suis chauffeur.

-(Il ne m'a pas l'air très vif d'esprit aujourd'hui le Salomon... Serait-ce à cause de la mise au grand jour de son terrible secret?)

-Un problème monsieur? Je vous ai offert pas moins d'une dizaine d'années de mes bons et loyaux services et je pense que depuis le temps, je peux affirmer sans aucun problème que je commence à vous connaitre... Quand vos sourcils sont aussi froncés qu'actuellement, c'est que vous êtes pensif.

-Non, non, pas du tout. Continuez à conduire je vous prie.

Le pauvre Salomon n'avait pas forcément tort dans le sens où l'esprit de notre riche homme d'affaires préféré entra en ébullition. Mais malheureusement pour le pire car notre brave homme ne cessait de voir le mal partout depuis le terrible accident qui était arrivé à deux de ses camarades de sports extrême. Si Salomon ne lui avait avoué sa non-appartenance à un certain peuple élu d'Israël dés le début, qu'avait-il bien pu lui cacher d'autre? Complotait-il dans son dos? Etait-il plus ou moins responsable de l'incident qui avait tué deux personnes et provoqué l'extinction d'une espèce animale? C'était une question dont il était bien évidemment en droit de se poser.

-Dites-moi Salomon?

-Oui monsieur?

-Êtes-vous un expert du ciseau?

-L'outil ou la position sexuelle monsieur?

-L'outil, voyons, l'outil...

-Et bien ma foi, avec, je suis aussi habile que le commun des mortels.

Et ce fut ainsi que furent semés les graines du doute. L'enquête sur l'accident, mené par le brillant inspecteur Tran avait conclu à un accident des plus banals, à une usure des parachutes. Mais une hypothèse germa en monsieur Safardi. Et si ces derniers avaient été sabotés? Ne connaissant qu'un seul menteur parmi ses fréquentations, Ariel en déduisit que si coupable il y avait, cela ne pourrait être que Salomon le pilote de l'avion. Ceci, lié au fait que ce maudit Salomon était un chrétien... Cela commençait à en faire beaucoup trop pour monsieur Safardi qui se tâtait désormais de renvoyer le coquin (ou Tarba en argot Sépharade) sur le champ. Mais préférant se changer les idées plutôt que de renvoyer un de ses plus fidèles sous-fifres, il décida de prendre des nouvelles de la réception qu'il avait organisé en honneur des deux hommes politiques tombés tragiquement.

-Allô? Monsieur Safardi, c'est bien vous?

-Qui veux-tu que ça soit âne bâté?! Le grand rabbin de France?

-C'est juste que votre appel est pour le moins... inattendu... Que désirez-vous?

-Je viens juste prendre de tes nouvelles. Tout ce passe bien ici?

-Parfaitement monsieur. Il y a déjà plusieurs célébrités notoires comme Jean Reno ou bien Agathe Auproux. Je vous parle de ces deux-là car monsieur Reno semble légèrement alcoolisé et la je cite « tchoin » Auproux pique des petits fours tout en essayant de rester discret. Puis il est aussi de mon devoir de vous informer qu'il y a ce faux présentateur qui s'incruste à toute les soirées, si si, vous savez, le mec qui était déjà là lors du gala sur Hans Spinher l'an dernier en Angleterre, il s'est bien évidemment incrusté encore une fois et commence déjà à hurler sur les gens avec un micro alors que la réception commence officiellement dans une demi-heure.

-C'est donc ça "tout baigne" pour toi? Puis rassure moi, le fameux micro que l'autre utilise, ce n'est pas celui qu'on utilise pour toutes les Bar Mitzvah de ma famille depuis l'invention du micro?!

-Celui-là même.

L'organisateur ne semblait pas être encore arrivé sur les lieux de la sauterie qu'elle semblait déjà prendre une drôle de tournure. Et dire que monsieur Safardi comptait sur elle pour reprendre du poil de la bête et retrouver à la fois la foi et son célèbre rugissement perdu. Si bonne soirée il voulait passer, Ariel allait devoir se battre seconde après seconde.

-Nous y voilà enfin, la casa Safardi.

Mais l'anxiété de l'homme d'affaire fut heureusement balayée temporairement grâce à l'arrivée dans l'habitacle des deux femmes de sa vie. Yolenne sa femme et Audrey sa fille s'assirent devant lui, sublimes, comme à leur habitude.

-Bonsoir papa.

-Bonsoir mon chéri.

Pour tout ceux qui pouvait voir les deux femmes l'une à côté de l'autre, il était amusant de constater qu'Audrey ressemblait énormément à sa mère, mais en beaucoup plus jeune. Seuls quelques traits divergeaient comme par exemple la couleur de ses yeux ou bien encore de son teint caramel, mais ces derniers furent bien évidemment empruntés au patrimoine génétique de son père. La jeune fille était le fruit d'une douce alchimie, combinant les plus beaux atouts charme des deux parents. Mais sa mère, encore dans la force de l'âge, n'avait rien non plus à lui envier, elle suscitait encore l'envie sur son passage et faisait chavirer à la fois bien des cœurs, des envies, et des pollutions nocturnes.

-Bon sang les filles, apparemment c'est déjà le bordel sur place.

-Donc tu es anxieux là?

-Pourquoi cette question?

Le père et la fille s'échangèrent le même haussement de sourcils, et Audrey développa le fond de sa pensée. Elle ne savait réellement si c'était le moment ou bien encore le lieu pour quémander une telle requête, mais elle demanda à son père de sa voix la plus fluette et la plus insistante si son petit ami Philandrin pouvait assister à la fameuse soirée.

Face à tant d'imprévues et d'inconnu, bien des hommes aurait déjà subit le courroux des hémorroïdes. Mais l'anus d'Ariel était celui d'un Safardi, et donc d'acier. Il ne broncha point et prit finalement sa décision que lorsque la voiture était déjà bien engagée dans les embouteillages du périphérique Parisien.

[HS] Le rugissement perdu
Partie_02-b
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https://www.youtube.com/watch?v=FBiJKhbEQ9E

Et c'est à nouveau l'heure d'un flash-back!
Toujours les années 80, mais utilisons un autre thème!
On n'en est qu'au tout début, mais résumons quand même:
Ariel et son pote Hakim, le fils du forgeron,
Arrêtés à un feu stop ils ont rencontré un black!
Mais malheureusement pour eux est arrivé un gros con,
Un méchant chofa, puant la clope et le whisky coca.

-Monsieur franchement, toutes vos répliques sont déplacés.

-Ouais vas-y sale chofa! Chamné le gars!

-Je suis peut-être un chofa mais vous, vous êtes des collabos! Et puis ce n'est pas du whisky coca que j'ai bu, j'ai pris du rouge car je suis un Français, un vrai!

Plusieurs des badauds assis à un arrêt de bus se trouvant à proximité du lieu du litige rigolaient de la scène. Car si son comportement était répréhensible, la dégaine de l'homme à la bouteille fut foncièrement comique. Plus il titubait, et plus sa chemise probablement autrefois blanche prenait le teint de la boisson à cause de la bouteille qui était légèrement percée. Ariel et Hakim trouvant la scène particulièrement révoltante, ils décidèrent bien évidemment de s'en mêler. Après tout, n'importe quel homme, voir même bambin, aurait été capable de coucher cet ivrogne sur le sol.

-On va te péter la gueule mec, on va t'apprendre le respect.

-Ouais!

-Les gars, c'est gentil mais...

-Bah voyons! Un hébreux et un rebeux! J'aurais tout vu!

-Je suis Breton, Hakim c'est un prénom Breton.

La bagarre éclata, mais fut malheureusement moins facile que prévue. Si l'homme Alcoolisé ne trébucha sur le sol qu'après avoir levé ses poings en direction de ses deux assaillants, le fait qu'il gisait sur le sol ne le transforma guère en cible facile.

-C'est de la triche!

-Roulay Boulay!

Maitrisant l'art de la beuverie, l'homme tellement à droite qu'il était à gauche roula sur lui-même et faucha les deux amis dans sa course alcoolisée. Hakim et Ariel furent eux aussi donc sur le sol, et le chofa en profita par la suite pour leur vomir sa bile dans leur bouches respective.

-Je n'ai jamais vu un truc aussi ignoble. Je devrais m'en mêler.

Toute la place de la cité s'était rassemblée en un forme de ring, pariant sur le supposé vainqueur et jetant des centimes de Francs aux visages de nos deux amis. S'en suivit un passage à tabac inégal d'environ une dizaine de minutes, au grand regret du jeune Safardi qui ne put en placer une seule.

-Moua trop fort! Je vais tous vous faire revenir en Afrique! Ce n’est pas l'Afrance ici.

Le massacre aurait pu durer éternellement car aucun des deux compères ne réussirent à toucher l'ivrogne tandis que ce dernier ne frappait point assez fort pour les mettre hors d'état de nuire. Ce ne fut que grâce à l'intervention de ce mystérieux monsieur Djembe Mignon, qui aligna le chofa d'une bonne droite.

-Ces gens-là, ils ont besoin que ça soit extrême, sinon ils ne comprennent pas.

-Pourquoi tu te mêles de ma bagarre le congomachin là?

-Bon allez, maintenant tu te casses, tu ne m'amuses plus du tout. Si tu veux te frotter à la dynamite noire bébé, tu devras passer par la case colt.

Djembe sortit de sa poche en peau de panthère un puissant revolver luisant et cela suffit à mettre en débâcle l'opposant. Bien que la légende raconte que ce poivrot de comptoir court toujours apeurer et que les deux jeunes garçons furent bien ridicules pendant la bagarre, l'homme à la moustache sombre ne leur en tint rigueur. Bien au contraire même.

-Bon les mecs, vous avez été ridicule, mais j'aime votre fougue. Ça vous dit de me suivre?

-Vous allez nous sodomiser au coin d'une ruelle?

-Non... Pas du tout héhéhé.

-Mmmm...

-Non, je rigole. J'ai une boite, je veux vous offrir du taf pour vous remercier. Pas de sodomie.

Mais que vas-tu décider de faire?

[Présent]

Acceptes tu qu'Audrey fasse venir Philandrin à la soirée? Il n'est point célèbre après-tout.

• 1) Bien évidemment, il fait plus ou moins partie de la famille.

• 2) Pas célèbre, pas de ça ici.

Tu ne peux t'empêcher de constater que Salomon n'est pas aussi fiable que tu pouvais le penser. Il t'a déjà caché une chose par la passé, et pourrait après-tout avoir d'autres cadavres dans son placard... Comme ceux des deux députés récemment décédé. Souhaites-tu le licencier?

• A) Salomon peut rester.

• B) Il doit être renvoyé.

[Flashback]

Vas-tu accepter le job offert par monsieur Djembe Mignon?

• Salto-Avant: Bien évidemment.

• Salto-arrière: Je préfère m'enrichir par un autre moyen.

ICHI DEL BAGNADOR

GNEU GNEEEU EUSSSSSOOOUU

Désolé, la fatigue, je lit le flashback plus tard,

Le 11 avril 2018 à 00:41:27 lookpilki a écrit :
1 A et je vote blanc pour le flashback

N’ayez pas peur de faire un salto, on est entre quai, on ne se moque pas.

Face à tant d'imprévues et d'inconnu, bien des hommes aurait déjà subit le courroux des hémorroïdes. Mais l'anus d'Ariel était celui d'un Safardi, et donc d'acier.

Enfin un goy qui reconnait la puissance de l'anus séfarade

2 B AVANT

Le 11 avril 2018 à 10:37:08 zectoro a écrit :
Pourquoi un salto?

Le plus beau salto participera à un prochain Riche-athlon