[FIC] Ta Grand-mère et moi.
Voici le résultat final des votes
- 1) IIIIII
- 2) IIIIIIIIIIII
La réponse 2) est donc la gagnante et prochaine sweet à deux heures du matin.
Chapitre 5: Le choix
Partie 09:
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Si je ne te l'avais point signalé de suite dans mon récit c'est avant tout car j'avais mis un certain temps, une demi-minute environ, à m'en apercevoir. Mais ce fut un Eric Ciotti défoncé au Lean et au sourire béat qu'avait envoyé monsieur Safardi pour venir me chercher. Apparemment une petite sauterie un poil plus audacieuse que la dernière fois avait éclaté dans le bureau lors de mon absence, et d'après ce que j'avais compris j'allais probablement être le seul concurrent du Riche-Athlon en pleine possession de ses capacités.
-Mais monsieur Ciotti, c'est un gobelet de Lean que vous avez là?!
-Rooh, faut s'amuser un peu mon grand... On n'a qu'une vie... Star Trek comme dise les rebeus.
-Vous êtes sûr qu'ils disent "Star Trek"?
Le pauvre homme était complètement perché et rigolait de sa propre blague, si cela en était une. Il fallait se remettre dans le contexte, c'était une scène potentiellement dangereuse professionnellement parlant, à haut risque puisque Poppy était toujours à proximité en train de discuter avec le grand brun maigre adepte du panier de basket. Et comme tu avais pu le comprendre, elle détestait les vagues en tout genre lorsque l'épicentre de ces dernières ne prenait pas source dans sa propre zone rénale. Je pris donc l'ami député par le bras pour m'enfuir en direction du bureau du père d'Audrey, mais la pauvre Déborah était toujours à proximité et ce cher monsieur Ciotti l'avait remarqué.
-Pourquoi ne parlez-vous pas à la charmante demoiselle?
-Bien évidemment, ça crève les yeux qu'elle a envie de vous parler!
Il était vrai que la pauvre jeune fille m'avait esquissé une brève salutation avant l'arrivée de mon ami le député ayant bu un mélange de sprite et de médicament. Elle s'était pourtant noyée dans sa propre timidité et ses mots se firent par la suite moins entendre qu'un chuchotement, mais ce n'était sans compter l'audace de monsieur Ciotti qui sauva la conversation d'une mort certaine. La pauvre fille avait l'air mal à l'aise et je me demandais donc si je devais lui parler ou non et ma prise de conseils arriva d'une source pour le moins inattendue. Les voies de l'esprit, voir même celles de la mémoire, sont tout aussi impénétrables et mystérieuse que celles de notre seigneur*, car ce fut la voix de ce brave type du restaurant Chinois, désormais mort, qui me revint en tête et me poussa à lui parler.
Pourquoi ce type là en cet instant présent? Je ne pouvais l'affirmer avec certitude, et c'était peut-être même les vapeurs de la boisson violette d'à côté qui commençait déjà à embrumer mon esprit.
-Monsieur Ciotti a raison après-tout. C'est vrai qu'on ne s'est jamais réellement parlé tout les deux.
A l'instant même où cette conversation fut engagée, la voix de ce même vieil homme revint me bercer les tympans, comme pour me féliciter.
Était-ce une conséquence de ce fameux gobelet qui ne se trouvait qu'à une poignée de centimètre de mes narines? J'étais dans le fou et ne pouvais l'affirmer avec certitude. Mais ma conversation avec la chétive Déborah Cohen put reprendre après toute une légion de pensées brumeuses concernant mes propres narines. A base de narine Le Pen ou autres délires artificiels.
-Tu n'as qu'à être moins beau aussi.
-Non, non, rien, tu as du mal entendre.
Je ne savais même plus si j'étais réellement moi-même. Pourtant j'étais certain de ne pas avoir bu un gramme de ce fameux gobelet psychédélique. Peut-être était-ce juste sa présence à ma proximité qui usait d'un effet placebo sur moi. Après tout, mon esprit pouvait parfois me faire subir les mêmes symptômes que ceux des malades se trouvant à ma proximité. Pendant que j'essayais de sauver ce début de relation de la catastrophe, mon esprit se mit à vagabonder, se détachant de mes propres mots et contempla le frêle corps de mon interlocutrice. Déborah était foncièrement différente des filles que j'avais l'habitude de côtoyer. Parmi Cassandre, Audrey ou bien encore Poppy on pouvait décerner des traits communs, une certaine élégance et une assemblé de sourire tous plus joyeux les uns que les autres. Elle était loin d'être tout cela, mais était-elle repoussante pour autant? Sa fragilité la rendait attachante dans une certaine mesure.
-En tout cas, tu as l'air tellement différente des autres.
-Tu ne me le fais pas dire. Je me sens mal ici.
-Et bien à vrai dire, je suis un peu occupé là, mais si ça te branche, on peut s'en reparler une autre fois, qu'en dis-tu?
-Oui et non, tu sais, je sors avec la fille du patron. Mais on peut se causer à la cafet' si tu veux.
-Ah merde, tu as une copine... Ça roule. Ça ressemble à un plan.
-Euh, tu sais, je voulais dire "Sounds like a plan", mais en Français. Ça a foiré...
Elle ricana un peu, se tordant un peu les doigts, et puis plus rien. Mon esprit s'en allât une nouvelle fois pour errer sans but, et je ne pourrais même pas te dire comment s'est terminée ma fameuse première conversation avec ma nouvelle amie. J'étais désormais entrain de marcher côte à côte avec ce fameux député à ma droite et nous nous arrêtâmes finalement devant la porte du bureau de monsieur Saffardi lorsque je m'étais finalement décidé à lui posé une question importante.
-Non, c'est juste que tu es tellement peu accoutumé à ce genre de pratique qu'à la simple vue de mon gobelet ton esprit s'est emballé. Puceau va. Allez-viens, on va faire du Quad.
Cette révélation ne fut pas particulièrement rassurante. En tout cas, lorsqu'il ouvrit la porte du bureau, tout le monde s'y trouvait déjà. Ils étaient tous avachi sur leur siège, les pupilles dilatées et écoutant de la musique vintage au ralentie, la rendant encore plus rétro.
Le père d'Audrey prit un gobelet, versa un verre de Sprite et inséra un cachet dans le verre à la fois transparent et en plastique. Le liquide pétillant prit une teinte du même mauve que toutes ces flaques qu'on pouvait apercevoir un peu partout dans la pièce. Il me le tendit bien volontiers et me proposa tout naturellement:
Une fois encore, cette fameuse voix revint me hanter et me déclara:
Mon potentiel futur beau-père m'expliqua qu'ils prenaient tous ensemble de ce fameux liquide pour se ralentir l'esprit et créer un contraste saisissant avec leur corps qui allaient défier à la fois les lois de la pesanteur et du son. Mais allais-je succomber à la tentation?
Mais que vas-tu décider de faire?
- 1) Tu acceptes le gobelet.
- 2) Tu préfères rester clean pour l'épreuve.
Le 26 mars 2018 à 02:08:04 Dr_Kov a écrit :
On devait pas avoir une double sweet ?
Oui on aurait du, mais j'ai eu une meilleure idée concernant l'enchainement. Donc c'est demain la double sweet. Je pourrais faire une liste des trucs changés au dernier moment, vous serrez surpris du nombre de truc que je planifie et au final non.
Peut-être qu'au final je devrais arrêter de poster à l'avance ce que je veux faire.
Le 25 mars 2018 à 23:48:43 bepis a écrit :
Le 25 mars 2018 à 21:12:19 culdevados a écrit :
Bizarre cette troisième position, est ce qu'un post supprimé aurait été rajouté?
Oui, je viens de voir que la sweet d'origine de l'autre fois a été restauré.
Quelqu'un a demandé sa récupération auprès des admins?
Non parce-que là si ils ont fait ça tout seul, c'est comme si ils s'étaient aperçu d'avoir fait une connerie.
(Ou alors on a un admin lecteur de la fic, rigolez pas, on en avait un parmi nous pour les aventures de Clitorine).
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Données du topic
- Auteur
- bepis
- Date de création
- 23 décembre 2017 à 21:53:32
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