[FIC] Ta Grand-mère et moi.

Voici le résultat final des votes.

• 1) IIIIIIIIIIII
• 2) III

La réponse 1) est la gagnante. Concernant la sweet, elle devrait sortir aux alentours de deux heures du mat, mais possibilité que ça soit en retard.

Ｃｈａｐｉｔｒｅ　５：　Ｌｅ　ｃｈｏｉｘ　園影液ヌ
Ｐａｒｔｉｅ　１０ - a　ブンま

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-Bon sang de non d'un quad, tu vas boire la boisson alors? Ne me déçois pas petit.

Bien que les autres auraient parfaitement accepté que je ne boive pas une seule goutte de ce breuvage miracle, Eric Ciotti se fit un poil moins gentleman que les autres. Il essaya tant bien que mal de me persuader pendant de nombreuses minutes, et je dois t'avouer mon petit que j'ai fini par céder. Oui, j'ai bu de ce fameux liquide pétillant et psychédélique car je ne suis avant tout qu'un homme, il fut donc facile de me faire céder. Et puis tu aurais dû voir les autres, ils avaient tous l'air de s'amuser. Le Président Issoufou imitait à la perfection l'éléphant géant, tandis que cette fille du Dojo Dassin dont j'ignorais toujours le nom semblait se noyer dans sa propre bave, à genoux et tête affalée contre un siège.

-Et puis crotte, on ne vit qu'une fois comme dirait l'autre. Vous pouvez me servir un verre.

-Tu as fait le bon choix petit héhéhé. Ariel, sors la popotte.

-A ta santé petit. YALLAH!

C'était de la limonade couplée avec tout un ensemble de pilule dont j'ai aujourd'hui oublié le nom. Le gobelet en lui-même n'était pas chaud, pourtant le liquide tremblotait telle une casserole d'eau bouillonnante qu'on aurait laissée trop longtemps sur le feu. Son goût fut indescriptible, mais je suppose que c'est la même sensation que l'on obtient lorsqu'on fait un anulingus à Miss Univers: à la fois somptueux et siliconé.

-Santé!

Au fur et a mesure que mes gorgées se finissaient, mes papilles en demandaient encore et toujours plus. En moins de trois minutes, je m'étais complètement laissé entrainer et j'avais vidé une demi-dizaine de verre. Les effets secondaires commencèrent à se faire ressentir lorsqu'une étrange sensation traversa l'intégralité de mon être. C'était comme si mes synapses se contractaient, et ma vue fut paralysée.

-Oh bordel, oh bordel, oh bordel, oh bordel, oh bordel.

-Tu devrais voir ta tête héhéhé.

De la neige, il n'y avait plus que de la neige autour de moi. Puis le tout se transforma par la suite en une bouillie de pixel, tous les objets et toutes les personnes m'entourant reprenant peu à peu des polygones, pour rester finalement bloqué pendant de longues minutes à l'ère des 128bits.

-Tout baigne Phil? Non parce-que ça me ferait chier d'annoncer ta mort à ma fille.

-Votre visage!

-Quoi mon visage?

-Le pauvre petit il ne tient pas la drogue. Tout ce que tu avais à faire c'était de tenir le coup lopette.

-Mais non, tout va bien je vous dis.

-Vous voyez Prez' Issoufou, tout baigne il dit.

-Hinhin.

Dans une certaine mesure, je n'avais pas menti. Cela baignait tellement pour moi que je fis un plongeon en direction du sol. D'après Eric Ciotti, les autres ont même cru pendant un instant à ma mort.

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Tout fut blanc autour de moi. Mon esprit était groggy mais mon corps aussi léger qu'une plume. Le décor autour de ma personne n'était plus le bureau de monsieur Safardi, mais une pièce d'une pureté inimitable. Il n'y avait aucun tunnel vers lequel me diriger. La lumière n'aurait pu m'aider à trouver mon chemin puisqu'il y avait beaucoup trop de sources lumineuses. J'étais à moitié aveuglé et ce fut pour cette raison que j'avais mis plusieurs minutes à m'apercevoir que tous mes vêtements se désintégraient au fur et à mesure de mes pas.

Ce ne fut que lorsque j'étais entièrement nue que de nombreuses personnes s'approchèrent de mon enveloppe corporelle:

-Vous en avez mis du temps, je pensais que je m'étais perdu.

-Tu ne peux pas savoir jusqu'à quel point tu peux me faire honte fils! Tu es tout violet et bleu, tu ne peux pas être de chair et d'os comme tout le monde?!

Parmi la foule se trouvait Père. Et comme à son habitude, il ne m'adressa la parole que pour faire des reproches. Comme quoi j'étais un pistonné, qui ne mériterait pas un centième de ce qui m'arrivait. Tous ces critiques me firent perdre mes moyens et j'eus par la suite trébuché pour finir ma course en position fœtale. J'étais honteux mais ma correction ne vint pas. A la place, deux mains se posèrent sur mon visage et m'incitèrent à me relever.

-Ne l'écoute pas mon grand. Tu as le choix de ne pas l'écouter. Tu as toujours le choix.

-Le choix tu dis?

Et la foule qui m'observait avec attention se sépara en deux groupes distinct. Je mis plusieurs minutes à m'en apercevoir mais tout devint plus clair par la suite. Si à ma gauche se situait ma famille, mes amis et mes collègues, à ma droite se trouvait toutes les filles avec qui j'avais couché. Je pouvais voir Janelle la policière Maltaise, Promesse, Laura, cette professeur des écoles, et bien d'autres encore!

La plus prétentieuse de toutes fit un pas en avant et clama:

-Déjà pour commencer, je suis un peu déçue, on aurait pu être beaucoup plus!

-Non mais il en manque là.

-Oui, trois pour être plus précis.

Et comme pour accompagné ses paroles de petite bourgeoise hautaine, trois chaussures se déposèrent à mes pieds. C'était des chaussures féminines. Elles étaient chacune unique en leur genre, mais aucune n'était laide, toutes superbe. Et une fois mes yeux de relevé, trois femmes se matérialisèrent devant moi.

-Il va falloir en choisir une seule.

Cassandre était là, me regardant comme à son habitude mais plus souriante et sûre d'elle que jamais. Audrey était au milieu et encore plus belle que dans mes souvenirs. A droite en revanche, il y avait une silhouette sombre. Elle n'était même pas floue, je ne pouvais voir qui se cachait derrière cette faille dans le songe. Seul une paire d'yeux kaléidoscopiques se distinguait de cette masse. Qui était-elle? Sa présence me troubla plus que toute autre chose.

-Je ne comprend rien de rien. Trop puissant.

Même s'il me fut indiqué au premier abord que je pouvais resté éternellement ici pour réfléchir à cette question existentielle, la voix d'un vieillard vint tout gâcher et me ramena à la réalité.

-J'avoue qu'avoir toutes ces demoiselles orbitant autour de ton astre, ça doit être quelque chose pas vrai? Ça serait dommage que quelqu'un gâche tout ça, pas vrai? Tu aimes quand je dis pas vrai, pas vrai?

Le 27 mars 2018 à 01:05:52 Toystealer a écrit :
C’est game over?

C'est un trip.

Ｃｈａｐｉｔｒｅ　５：　Ｌｅ　ｃｈｏｉｘ　園影液ヌ
Ｐａｒｔｉｅ　１０ - b　ブンま

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-Eh eh, les gars, si on écoutait ça? C'est populaire en Afrique, là d'où je viens.

https://www.youtube.com/watch?v=U_IsGFQ-xXo

La partie la plus délicate lors des trips sera toujours l'atterrissage. Une partie de moi était resté consciente pendant mon voyage et appréhenda fortement mon réveil. Heureusement pour moi, je repris conscience sur le sol du bureau du père d'Audrey. J'étais en sueur, sale et cette fille ne voulait cesser de caresser délicatement mes cheveux comme la fourrure d'un chiot, mais au moins, ils ne m'avaient pas emmené inconscient pour faire leur épreuve sportive pour classe sociale supérieure.

-On ne fait pas le Riche-Athlon?

-Pas pour le moment...

-Que se passe-t-il?

-Quelque chose de merveilleux est arrivé.

Cette jolie rousse me serra de tout son être contre sa douce poitrine tout en me déclarant que c'était la plus belle chose qu’elle n’avait jamais vu, puis elle me demanda de me taire pour que je puisse écouter une supposée délicate symphonie... Et en effet, lorsque plus aucun bruit ne se fit entendre dans la salle, je pus entendre un léger bourdonnement.

-Bzzzz.

-C'est quoi?

-C'est un bourdon ? Non
C'est une mouche ? Non
C'est un bourmouche ? Probable

-Et vous, vous dites que c'est quoi ce truc?

- C'est Merveilleux!

-Oui, certes mais il faut lui donner un nom. Il faut le baptiser par Yahvé!

-Bzzz

-Il a les pattes d'un bourdon déjà.

-Et les ailes d'une mouche aussi.

-C'est donc un bourmouche.

-BzzBzz

Bourmouche, ce néologisme sortit des méandres de nos esprits embrumés par les médicaments résonna en nous tous comme une révélation. Ce fut comme si cette jeune fille avait trouvé la réponse au sens de la vie. Cette gentille bébête volante nous le rendit bien d'ailleurs, puisqu'elle ne manqua pas de se poser sur chacun d'entre nous pour nous honorer de sa présence. C'était sa manière à elle de nous dire merci. Lorsqu'elle quitta l'épaule d'Eric Ciotti pour se poser sur ma joue droite, tous mes soucis s'envolèrent. Il n'y avait plus de Cassandre ou d'yeux kaléidoscopiques. Ce cadeau des cieux me rendit la vie à la fois plus simple et plus compliquée que jamais.

-Si seulement ma sœur avait été un bourmouche. Elle ne se serait pas fait tué au Resto Chinois. Je ne me serais jamais mis en tête de m'entrainer pour devenir plus qu'une jolie fille.

-Tu as dit quoi?

-Laisse tombé, trop profond.

-Pourquoi tu parles d'auto-défense? Tu penses que le bourmouche peut se défendre?

-Regardez son dard bon sang! Pire que la mouche Tsé-tsé.

-Plus aiguisé qu'un Quad de combat.

-Le bourmouche, un insecte redoutable.

Comme nos pensées respectives s'étaient rejointes en l'espace d'un instant, nous nous regardâmes l'un l'autre de nos yeux vitreux. La drogue nous avait rapprochés, et pourtant, je ne connaissais même pas son prénom. Nous nous touchâmes la main et nos sourires furent réciproques. Mais notre rapprochement fut malheureusement empêché par la continuation de ce fascinant débat...

-Un bourmouche contre une poignée de Lions, qui gagne ? Vous pensez que je peux conquérir l'Afrique avec?

-Ça dépend, le combat se passe sur le soleil? De jour ou de nuit?

-Une fois j'ai fait pipi sur le soleil, il était quatorze heures et ça a provoqué une éclipse.

-C'était toi enfoiré?

Et nous rigolâmes tous ensemble et en cœur. Les bulles, la drogue et le bourmouche nous unissant. Cependant, notre compagnon ailé semblait préférer le plus riche et imposant d'entre nous tous, puisqu'une fois sur l'épaule de monsieur Safardi, il ne bougea plus d'un Iota.

-Dites, j'ai une idée, et si on invitait le Bourmouche à notre petit Riche-Athlon?

-BzzBzz

-Vous avez vraiment envie de faire cette épreuve? Je veux dire, c'est évident qu’on n’est pas en état de faire quoi que ce soit là...

-Je ne sais pas. Je m'en remets à Philandrin. Que veux-tu faire?

Mais que vas-tu décider de faire?

• 1) Tu décides d'annuler le Riche-Athlon et de rentrer chez toi pour te reposer.

• 2) Tu fais l'épreuve coûte que coûte.

Bordel les stickers

Je vote 2, continuons le délire jusqu'à son apogée!