[FIC] Ta Grand-mère et moi.
Voici le résultat final du vote
- 1) IIIIIIIIIIII
- 2) IIIIIIII
La réponse 1) est la gagnante et la prochaine sweet sera publiée aux alentours de deux heures du matin. En revanche, vu que c'est la réponse 1) qui a gagné je dois faire une annonce. Souvent (régulièrement en ce moment), mon temps d'écriture et le rythme de publication de cette fic ne coïncide plus du tout avec la vision que j'ai du récit. Je suis régulièrement amené à amputer du contenu pour pouvoir publier à temps.
Cette fois-ci, je n'ai pas envie de la faire. C'est donc pour cette raison que je vais bien évidemment publié une sweet ce soir. Une sweet + un hors-sujet à vrai dire. Mais il n'y aura pas de vote à la fin de celle-ci.
Je vois déjà la moitié de l’audience de la salle partir pendant que l'autre chouine, mais je vous assure que pour cette fois-ci c'est nécessaire et que si jamais vous avez aimé les deux précédentes sweet, cela permettra de conclure cette trilogie de sweet sous drogue en apothéose.
Je le vois d'avance, une légion de Mdrr jpp de lui arrivera après la publication de la sweet.
Rendez-vous à 2heures.
Mais je lirai ça dès que possible
Chapitre 5: Le choix
Partie 12
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-Mais que faites-vous mon bon monsieur?!
-Je n'ai rien contre toi mec mais j'ai besoin de ta voiture pour remporter une course! Pas le temps d'expliquer, plus ça va, plus le bourmouche s'éloigne!
Bien que je me trouvais toujours à proximité de cette imposante bâtisse de verre que représentait l'institut du monde arabe, tout n'était pas encore perdu, car même si le bourmouche se rapprochait de la ligne d'arrivée à la vitesse d'un faucon en vol, non seulement je m'étais trouvé un véhicule correct et mes hallucinations semblaient avoir disparu.
J'étais à nouveau lucide et une faible lueur d'espoir résidait en moi. C'était tout ce dont j'avais besoin pour remporter la victoire et par extension impressionner mes amis.
N'étant encore point accoutumé avec ce nouveau véhicule (mon embrumement me fit cherché pendant trente seconde le levier de vitesse, c'est pour dire) mes pneus déposèrent une grosse partie de leur gomme sur l'asphalte lors de mon démarrage. Toute le quai Saint-Bernard ainsi que le pauvre conducteur furent enfumés sur place.
Je ne sais pas réellement si tu t'en souviens mon enfant, mais je t'avais déjà raconté que j'avais fait une autre course-poursuite dans le passé, avec JET-M et le fameux Salvadorien. Et bien laisse-moi te dire que si c'est largement plus intense, je préfère et de loin être le passager d'un véhicule lors de ce genre de moment. C'est beaucoup plus spectaculaire à regarder qu'à vivre. Les véhicules et autres piétons défilaient devant mon parebrise mais je ne pus en contempler aucun, trop occupé à lorgner mon concurrent qui était toujours devant moi.
Il fallait l'avouer, ce petit insecte avait tout du plus grand des athlètes. Sa détermination n'avait d'égale que l'altitude du mont Everest. Mais je disposais tout de même d'un énorme avantage sur lui. Celui de la mécanique. Il était composé de chair, ou du moins l'équivalent de la chair chez les insectes, et mon véhicule était fait de rouage et d'acier. Je n'avais pas pris un bolide, mais mon réservoir était plein et je pus rattraper le bourmouche à l'usure.
-Tu peux rager mais c'est le jeu ma pauvre Lucette. Tu avais qu'à conduire une voiture. Une voiture pour mouche. Vu que tu l'es à moitié, tu dois quand même être bio-compatible.
Arrivés aux alentours de la cathédrale, l'intensité du duel monta d'un cran. Nous étions tellement proches que le saint bourmouche fut à quelques centimètres de mon parebrise, luttant tant bien que mal contre l’aérodynamisme de mon véhicule pour ne pas se faire aspirer. Et ce fut à ce moment que l'impensable se produisit.
Le bourmouche se laissa aspirer et je fus premier. Mais sa fourberie n'ayant d'égale que sa grâce, ce bougre d'oiseau miniature ne s'était laissé doublé que pour mieux m'éliminer de la course. Une fois de nouveau côte à côte avec la voiture, il commença à me taper dans l'aile gauche pour que je fasse une sortie de route.
Plus il se projeta contre mon bolide d'argent, plus les secousses furent grande à l'intérieur de la cabine. Il me fit bouger de plus en plus violemment et ce qui devait arriver arriva. Je perdis le contrôle de mon véhicule, fonçant dans un trottoir. J'aurais peut-être du m'attacher car lorsque mon parechoc fracassa une bute en béton armée, mon derrière s'évapora du siège, je fis donc un vol plané, transperçant le pare-brise et ma chute se termina en plein notre Dame de Paris.
-Bordel ça fait mal, j'ai mal partout.
Le sol de la maison de Dieu était atrocement froid, probablement comme à son habitude. De nombreux pavés me piquaient atrocement dans le dos mais vu à la vitesse à laquelle j'avais réussi à me relever, je ne m'étais rien cassé et cela relevait du miracle.
Que le monde était petit. La première âme que je pus admirer dans la cathédrale fut celle de Cassandre, ma meilleure amie. Et cette rencontre aléatoire fut plus sympathique qu'une entrevue avec Jésus en personne.
-Bordel, c'était incroyable, j'étais en train de visiter la cathédrale, tu sais, on est un peu catho dans la famille, et là tu arrives comme une fusée! Et ziou! Bordel, tu m'excites tellement tu es virile!
-Toi aussi tu m'excites, toujours habillée en noir, dans des petites robes moulantes!
Le bourmouche était à côté de nous et regardait la scène comme un candaule de bas étage. Pourtant cela ne nous dérangeait pas le moins du monde. Nous nous embrassâmes comme deux amants ne s'étant plus retrouvé depuis une dizaine d'années. Sa bouche était chaude et humide et se fut un régal de s'y aventurer. Ses cheveux soyeux et sa poitrine se raffermissait à mon touché. Malheureusement pour nous, nous fûmes interrompus par un étranger et je ne pus même pas ouvrir ma braguette pour lui offrir une pétée dans l'une des plus belles demeures que possède Dieu sur terre.
-Monsieur, je vais vous demander de sortir d'ici ou j'appelle la sécurité, voir même la police!
Un Chinois dans une cathédrale, la belle affaire! Crois-moi mon grand, et c'est ici l'expérience qui parle, ce n'est qu'après ce genre d'étrange rencontre que tu ne peux déclarer avoir tout vu. Le type n'était pas réellement grand, mais son torse se dévoilait sous nos yeux et il nous présentait une puissance pure et dure. C'était comme si un peintre avait réussi à représenter une molécule de testostérone sur une toile de maitre.
-Flute de zut. Mec, je voulais juste baiser mon amie d'enfance, ce n’est pas cool.
-Beurk, gros pervers! Bon, cette fois-ci ça suffit! CHRISTOPHE! VIENS-ICI S'TEUPLAIT! Vous avez tout gagné monsieur, j'ai appelé le vigile! Faire ça dans un lieu pour les gamins, vous n'avez pas honte?
-Non mais laissez-nous tranquille! C'est vous le pervers!
La pauvre femme, elle était complètement gênée et je ne pouvais lui en vouloir. Un de ses tétons était visible aux yeux de cet inconnu et sa propre culotte pendait aux chevilles. Se faire reluquer de la sorte en ce lieu et par une personne qui n'était pas un bourmouche était intolérable.
-Non mais c'est évident que c'est vous qui la fait parler monsieur, je vois votre propre bouche bouger, vous êtes nul comme ventriloque... CHRISTOPHE RAMÈNE TOI ICI!
-Hein? Je fais bouger ma bouche à la place de Cassandre? Mais de quoi tu me parles?
Les paroles de ce satané Chinois furent incompréhensibles mais sa technique astucieuse puisque cela lui donna le temps nécessaire pour faire arriver son précieux allié. Le fameux Christophe n'était point un mortel comme son nom pouvait le supposer mais une créature mille fois plus dangereuse. Portant à la perfection un chapeau pointu en bois de bambou et une chevelure longue et argentée, se présentait devant moi Raiden, le Dieu du tonnerre.
-Raiden? Le dieu du tonnerre? Ici, chez Dieu avec un D majuscule?
- Si tu ne veux pas partir, tu vas subir le courroux vengeur du dieu du tonnerre!
Faisant crépiter ses doigts, il essaya de me porter plusieurs coups au torse. Bien qu'il était une divinité électrisante, éviter ses coups n'était pas plus compliqué que pour ceux d'un autre, cela demandait avant tout de la technique. Heureusement pour moi, j'avais été dans ma jeunesse plus ou moins accros aux bornes d'arcade et je connaissais donc de base toute la palette de coup du dieu du tonnerre. Le pauvre homme ne me toucha pas une seule fois.
-Ok ça roule! On se revoit plus tard!
Si je lui avais demandé de partir, c'était pour son plus grand bien, elle aurait pu être blessée pendant notre escarmouche. Le bourmouche était resté lui, mais rien n'aurait pu me faire deviner qu'il était mauvais en bagarre.
Car ce dernier se lança en direction de Raiden, mais malheureusement pour nous, la fougue ne suffit pas toujours... Ce maudit dieu ne fit qu'une bouchée de l'insecte et il mourra sous l'impact de ses coups brutaux.
Aurais-je du continuer de me battre? Probablement, mais ce coup ne tua pas qu'un ami. Il me démoralisa par la même occasion. J'avais donc décidé de rebrousser chemin et de m'enfuir de la cathédrale, tout en attrapant au passage la dépouille du bourmouche, qui avait quitté ce monde l'âme sereine et dans l'un des plus beaux endroits de la ville Lumière.
J'ai bien évidemment courut de toutes mes forces en direction de la sortie, mais ma hargne de vainqueur m'abandonna une fois hors d'atteinte de mes assaillants. L'heure du deuil étant venue, ma flamme intérieure s'éteignit, et ce fut pour cette raison que je me rendis à pied et en marchant à la ligne d'arrivée, portant le cadavre soigneusement dans mes deux mains.
Bien évidemment, puisque je fus à pied et non dans la voiture que j'avais dérobé, je mis un temps monstre à franchir la ligne d'arrivée, et tout le monde était déjà présent: Eric Ciotti, le président Issoufou, monsieur Safardi et Tiphaine. J'étais arrivé avant-dernier de cette course, le tout dernier ayant perdu beaucoup plus que nous autre. Ils avaient tout d'abord la mine réjouie et s'apprêtaient à se moquer de moi, mais très vite ils remarquèrent que quelque chose n'allait pas...
-Bien évidemment, qui veux-tu que ce soit idiot?
-Non, non rien... C'est juste que je dois encore avoir des hallucinations à cause de la drogue.
Les rires cédèrent rapidement leur place à la douleur. Nous pleurâmes tous ensemble et à chaude larmes la perte d'une véritable force de la nature. Une espère naissante avait été amputé à l’humanité toute entière.
Qui sait ce que ce fameux bourmouche aurait pu accomplir? Toutes les civilisations ne se valaient pas, et si cette brave bête aurait pu se reproduire, qui sait jusqu'où le peuple des bourmouches aurait pu nous emmener? A travers les étoiles ou bien les dimensions alternatives?
-Attends, mais c'est quoi ça?! Le bourmouche a une fermeture éclair au niveau du coup!
-Mais elle a raison ma parole!
-Non d'un quad! Saperlipopette!
Quel coup de théâtre! Heureusement que Tiphaine fut plus attentive que nous. Pendant tout ce temps, le bourmouche nous avait dupé. Il n'était point une divinité aux pattes de mouches et aux ailes de bourdon, ou l'inverse, non! C'était en réalité un homme en costume. Et quel ne fut pas notre surprise lorsque nous découvrîmes tous ensemble qui se cachait sous le masque...
-Mince alors, vous m'avez démasqué.
Laurent Ruquier était en réalité l'homme sous le déguisement du bourmouche et nous avait trompés pendant tout ce temps. Comment avais-je pu me tromper à ce point? Il était réellement un maitre du déguisement.
-Mais j'aurais parfaitement réussi mon coup sans cette gamine fouineuse et ce pro de la course qu'est Philandrin. Bravo à vous deux!
-Mais c'est vrai ça! Un grand Hourra pour Philandrin et Tiphaine!
On s'était fait tous avoir en beauté. La tristesse fit donc place à la déception et nous partîmes donc le cœur léger en direction du soleil couchant. Avant de nous quitter, nous prîmes le serment que plus jamais aucun d'entre nous ne touchera à la drogue ou ne regardera l'émission télévisé "On n'est pas couché".
Chapitre 5: Le choix
HS-1
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Grégory Park, alias Greg pour les intimes, et lui seul sait à quel point ils sont peu nombreux, est un homme ordinaire. Vivant dans la capitale Française, il n'a jamais fait aucune vague de sa vie. Et il aurait pu en faire, car issue de l'immigration Asiatique, il devait redoubler d'effort pour obtenir ce qu'il voulait, car il ne souhaitait ni se poser en victime comme beaucoup ou encore moins vendre son derrière et coucher pour réussir comme cette souillon de Clitorine Jarret qui était dans sa classe au lycée, quelle catin celle-là!
A l'image de la Seine, le maigre relief qu'on peut apercevoir ici ou là dépend avant tout de l'initiative ou du passage des autres. Si ce dernier a été embauché dans le plus modeste des Toys'r'us de la ville, c'est car l'une de ses connaissances de lycée fut pendant un temps manager.
N'ayant jamais eu réellement de problèmes, la direction le garda donc dans sa masse salariale en l'attente d'un petit pépin qui justifierait son licenciement. Malheureusement pour Greg, ce jour arriva...
Un jour, un fou furieux perdit le contrôle de son véhicule et fracassa la vitrine. Greg fut malheureusement de service en cet instant tragique. L'affaire aurait pu s'arrêter là, mais l'accidenté, un jeune homme blond, petit et dans la fleur de l'âge était visiblement sous l'emprise de stupéfiant.
Greg en était venu à cette conclusion à cause de la dilatation des pupilles du jeune homme. Et aussi car une fois remis sur pied, ce jeune homme tenta de faire l'amour tant bien que mal à une figurine de Jyn Erso posée sur l'étagère consacrée aux produits dérivés de la franchise Star Wars.
-Monsieur, je vais vous demander de sortir d'ici ou j'appelle la sécurité, voir même la police!
-Flute de zut. Mec, je voulais juste baiser mon amie d'enfance, ce n’est pas cool.
-Beurk, gros pervers! Bon, cette fois-ci ça suffit! CHRISTOPHE! VIENS-ICI S'TEUPLAIT! Vous avez tout gagné monsieur, j'ai appelé le vigile! Faire ça dans un lieu pour les gamins, vous n'avez pas honte?
-Non mais laissez-nous tranquille! C'est vous le pervers!
Le drogué tremblotait de partout et s’apprêtait même à sortir son petit oiseau, au grand dam de notre employé. Greg remarqua que son délire psychédélique s'accompagnait de deux objets, à la fois cette fameuse figurine, que ce taré essayait de faire parler en imitant grossièrement une voix féminine, mais il jouait aussi avec une petite bille de couleur grise, qu'il faisait voler en imitant le bourdonnement de la mouche.
-Non mais c'est évident que c'est vous qui la fait parler monsieur, je vois votre propre bouche bouger, vous êtes nul comme ventriloque... CHRISTOPHE RAMÈNE TOI ICI!
-Hein? Je fais bouger ma bouche à la place de Cassandre? Mais de quoi tu me parles?
Le fameux Christophe que notre infortuné ami appelait était bien évidemment le vigile du magasin, un fainéant bedonnant n'agissant que rarement. Cette fois-ci il avait tout de même dû se forcer à bouger son énorme popotin vu que des dégâts matériels avaient été constatés. Ne faisant les choses à moitié, l'employé de la sécurité avait pointé le bout de son nez avec son taser déjà prêt à l'emploi...
-Ce type a défoncé la vitrine et a essayé de copuler avec une figurine pour enfant... Tu peux le dégager d'ici s'il te plait?
-C'est vrai que la fille de Rogue One elle est baisable héhéhé.
-Non, sérieusement, fait quelque chose!
-Bon, je vais vous demander de sortir d'ici monsieur.
-Raiden? Le dieu du tonnerre? Ici, chez Dieu avec un D majuscule?
-Je vais t'en donner moi du tonnerre!
Le vigile essaya donc de tazer plusieurs fois le forcené mais il était beaucoup trop pataud pour réussir à faire quoi que ce soit. Bien que le toxico avait les deux mains prises et que sa démarche était hésitante, il esquiva toutes les tentatives sans aucun problème. Si jamais ce Christophe n'arrivait pas à le faire sortir avant que le drogué ne ressorte son sexe à l'air libre, Park allait se faire renvoyer et il le savait.
-Ok ça roule! On se revoit plus tard!
-Arrêtez de faire ça! C'est vous qui parlez et non le jouet!
Probablement pour faire diversion, le jeune homme balança la figurine de son cœur en direction des deux employés du magasin, ce qui heurta le petit employé asiatique de plein fouet et lui laissa une marque au visage. Ayant mis l'un des contractés hors d'état de nuire, il balança donc naturellement son second objet, la bille, en direction du vigile.
Et une fois que la fameuse bille percuta l'un des yeux du vigile, la situation prit une tournure inattendue...
Le drogué s'agenouilla et pleura à chaude larme pendant de nombreuses seconde, mais plus personne ne pouvait l'immobiliser. Ce fut donc pour cette raison qu'il avait par la suite réussi à s'échapper, et que face à sa non maitrise de la situation, la direction du Toys'r'us trouva enfin une bonne excuse pour licencier Grégory Park, qui ne trouvera plus jamais d'emploi de sa vie.
Vivement la sweet.
N'empêche cette chute, putain tant d'inattendus
Le 30 mars 2018 à 23:03:31 Thewitherboss a écrit :
LE BOURMOUCHE RUQUIER
N'empêche cette chute, putain tant d'inattendus
D'ailleurs demain il y aura encore de l’inattendu, un vote à la fin de la sweet qui va décider du destin d'un personnage secondaire.
Puis après on passera au chapitre sur Monsieur Safardi qui aura cette fois-ci un impact sur un personnage de premier ordre. Puis on traversera les époques aussi avec le chapitre bonus.
Que du lourd.
Données du topic
- Auteur
- bepis
- Date de création
- 23 décembre 2017 à 21:53:32
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