[FIC] Ta Grand-mère et moi.
On peut pas expliquer la situation au patron simplement ?
Le 09 mars 2018 à 20:52:23 Toystealer a écrit :
Bonne nuitée
Cinq sweet sur sept, c'est pas si dégueulasse que ça pour la semaine du retour.
-3 votes pour la 2 (25%)
Voici le résultats final des votes
- 1) IIIIIIIIIII
- 2) III
La réponse 1) est donc sélectionnée et la prochaine sweet aura lieu à deux heures du matin.
Elle est composée de trois scénettes et je n'en ai fini qu'une seule.
Et tant qu'a faire, je voulais faire la surprise mais je l'annonce maintenant, demain je voulais publier une "sweet" bonus avec le nouvel index (dans l'après-midi). (L'une de ces sweet conversation téléphonique, et je vais modifier une scène de la dernière sweet aussi, enfin vous allez avoir de la lecture demain).
Chapitre 5: Le choix
Partie 03:
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J'aimais bien Poppy, et c'était même à vrai dire l'une de mes collègues préférée même si elle c'était montré extrêmement envahissante (et le futur n'allait pas me prouver le contraire). Mais il fallait avouer que cette fois ci elle allait trop loin, ce coup de téléphone relevait du harcèlement. C'était au minimum une petite bourde car elle évoqua notre patron alors qu'il se trouvait juste à côté de moi, entrant dans l'une des salles du Dojo Dassin. J'aurais été idiot de ne pas saisir l'opportunité qui m'était présenté. Il fallait calmer ces ardeurs et ce fut pour cette raison que mon smartphone se retrouva entre les mains de monsieur Safardi.
-Hiiiiiii, tu m'énerves! Je te jure que si je ne vois pas tes fesses au bureau dans cinq minutes, je t'étripe moi-même.
Plus le temps passait et plus sa voix devenait agaçante. Elle n'était pas une véritable Parisienne à proprement parler, mais c'était dans ce genre de moment qu'on ne pouvait lui retirer que cette ville lui allait comme un gant. Son accent Anglais s'évaporait constamment pendant ce genre de moment, comme si la Française qui sommeillait en elle se réveiller juste pour râler le temps d'un quart d'heure.
-Tu peux attendre juste deux secondes, je vais te passer quelqu'un...
-Non je n'ai pas envie d'attendre, tu te ramènes!
A mon plus grand plaisir, monsieur Safardi enclencha le haut-parleur à la seconde où il prit mon appareil en main. Même si je ne l'avais pas remercié pour cela, il avait décidé de jouer le jeu et je jubilais d'avance.
Une fille aussi autant à cheval qu'elle sur les règles, le boulot et la hiérarchie ne pouvait ne pas reconnaitre la voix de son patron. Son ton réprimant descendit immédiatement de deux crans et je ne pus m'empêcher de ricaner tout seul dans mon coin.
-Vous savez, je suis actuellement avec le jeune Philandrin. Le même que vous réprimandiez il y a quelque secondes.
-Alors il n'est pas en faute professionnelle vu qu'il est avec moi. Je me suis bien fait comprendre.
En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, il lui avait rabaissé son caquais, elle ravala sa langue et accepta la situation sans poser de question. Le père d'Audrey n'avait même pas eu besoin de hausser le ton, de simples palabres furent suffisantes. Voilà le vrai charisme, voilà la vraie autorité. Et en guise d'humiliation suprême, il lui raccrocha même au nez. Nous n'étions du coup plus en relation téléphonique mais je ne pouvais m'empêcher d'imaginer sa tête, fière d'elle au début, et se décomposant en l'espace d'une seule et unique seconde.
-Bon, maintenant, fini les conneries, on passe aux choses sérieuse mon grand.
Même si j'ai conscience que c'est légèrement ingrat de cracher sur le programme d'une personne qui voulait passer du temps gratuitement avec moi, le fameux entrainement fut un poil moins loufoque que ce que je m'étais imaginé sur le chemin du dojo... Je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais, la conversation avec le vieux maitre m'avait peut-être donné envie de casser diverses rangées de brique avec l'aide de mes poings et pieds. Mais quand on y repense, c'était légèrement inutile pour le triathlon qui se préparait. Squats et discipline mentale furent principalement au programme. Le père d'Audrey m'avoua qu'il me jaugeait depuis pas mal de temps déjà et il effectua une critique pertinente de mon comportement.
- Ton plus grand problème Phil, c'est que tu subis un peu ce qu'il t'arrive, tu enchaines sans te poser de question. Bon, ça pourrait être largement pire, tu pourrais te contenter de rester dans ta petite zone de confort personnelle, mais essaye d'anticiper. Avant d'agir, penses aux conséquences. Ah oui, puis je n'ai pu m'empêcher de remarquer que tu étais un petit forceur. Grande leçon dans la vie, il faut toujours savoir s'arrêter avant que ça dégénère.
Je sais qu'il faisait principalement allusion à ce qui s'était passé avec le maitre Ponedu'Ra, mais je ne pus m'empêcher de prendre cette remarque comme argent comptant pour pas mal de mésaventures ou autres complication qui m'étaient arrivés récemment. Comme Marius qui me compliquait la tâche au Picsou Magazine alors que j'aurais pu lui dire non, le commissariat et mon séjour en cellule ou bien encore mon rencard avec Magalie.
-Nous subissons les événements, mais notre volonté en achève les conséquences.
A ma grande déception, le maitre et son élève arrivèrent avant que monsieur Safardi commence à m'apprendre la bagarre. Les deux hommes devant s'entretenir ensemble, il me fut demandé à moi et à la jeune fille de sortir de la pièce, mais deux répliques me furent adressées avant que je quitte la pièce en bonne compagnie.
-Je vois que tu es déçu de ne pas avoir fait de la bagarre avec moi, mais ça viendra. La prochaine fois, il y aura peut-être même le maitre. Aujourd'hui tu t'es cassé les genoux pour améliorer ton endurance.
-Quand on suit quelqu'un de bon, on apprend à devenir bon ; quand on suit un tigre, on apprend à mordre.
La jeune femme devant qui je m'étais ridiculisé précédemment m'accompagna donc jusqu'à la sortie de l'endroit. Elle aussi ayant terminé ce qu'elle avait à faire, il aurait été idiot de sortir tout seul. Elle était légèrement plus grande que moi, mais pas suffisamment pour qu'elle me regarde de haut. Détail peut-être idiot à préciser mais notre relation put débuter à pied égale. Bien que voulant devenir sportive plus que tout au monde et d'une détermination sans faille, une certaine beauté s'émanait, d'elle, ses cheveux se baladant sur ses épaules et oreilles au grès de ses mouvements. Nous nous arrêtâmes un moment devant la porte d'entrée (ou de sortie, tout n'est qu'une question de point de vue, comme l'aurait précisé le maitre), et un détail me revint à l'esprit. Comment s'appelait-elle? M'avait elle dit son nom où bien l'avais-je tout simplement oublié? Ne voulant paraitre pour un idiot une fois de plus, j'avais préféré ne rien dire.
-Tu as compris ce que le maitre a voulu dire?
-Il te mettait clairement en garde contre quelqu'un. Après, contre qui? Seul toi peux le savoir.
-Ça va au moins avoir le mérite de me faire réfléchir.
-Vu ma présence ici, je pense que c'est évident.
-Je suis un peu de tout. Comme ces gars qui disent qu'ils écoutent de tout (tout en zappant plein de truc, faut l'savoir hein?).
-Je me sens un peu seul depuis plusieurs semaines. Ma vie perso n'est plus des plus simples, mais je veux aller de l'avant.
-Je te demande ton numéro, si tu n'as toujours pas compris.
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As-tu donné ton numéro à la fille du Dojo Dassin?
- 1) Bien évidement.
- 2) 2/10, même avec une combinaison antiradiation je ne la calcule pas.
Données du topic
- Auteur
- bepis
- Date de création
- 23 décembre 2017 à 21:53:32
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