[RISITAS - NOVEL] Ma réincarnation en mort-vivant (arc 4)
j'ai pas envie que t'écrives sou la menace
Le 05 novembre 2017 à 18:48:17 Snayek a écrit :
L'op qui post puis supprime un message, on t'as vu
il a posté quoi ?
Le 09 novembre 2017 à 16:06:32 SapinFretillant a écrit :
Je sais pas pourquoi il a été supprimé no fake.
Ducoup tu disais quoi? Parce que personne a vu
Le 11 novembre 2017 à 19:57:21 Jeanpaupaul a écrit :
Bon moi j'abandonne la fic
Les personnes les plus présentes et qui soutiennent le plus la fic commence a se barrer, tu fous quoi l'op ?
Musique d'ambiance : https://www.youtube.com/watch?v=J0RKpmjjpLQ
Le corps du gobelin est pris d’un soubresaut, avant de retomber sur la pierre. Il ouvre ses yeux laiteux face à lui et les fixes aux plafonds. Quelques morceaux de pierre effrités glissent de l’autel jusqu’au sol, alors qu’il se met lentement à se relever.
Je ne sais pas quoi lui dire, alors qu’il se tourne vers moi. Bannilego reste interdit face à la scène. La réanimation doit être quelque chose d’impressionnant pour le sauvage, même maintenant qu’il ne fait plus partit des vivants.
La manipulation de la magie primordiale, les visions… et ma rencontre avec la chose cachée dans les limbes… j’en ai appris beaucoup. Mais si peu… Ce monde n’est pas un jeu. Il n’en est que le plateau central, où les pions avancent et se déchirent. Je pensais être le joueur, mais il semble que mon destin, toute ma vie peut-être, soit greffé dans un scénario qui me dépasse.
Les idées se bousculent dans ma tête et un sentiment ancien anime les profondeurs de mon âme. De la colère, liée à un sentiment d’impuissance. Des émotions qui m’étaient si familières dans mon autre vie…
Abandonner, lâcher prise.
C’est ce que j’aurais fait.
Avaler une bière cul sec, en préparer une autre, m’allumer une clope, me perdre dans un jeu, en espérant y trouver l’oublie de mon existence.
Mais ici, je n’ai aucun moyen d’échapper à l’existence. Et plus que tout… ici, je ne suis pas impuissant.
Je regarde mes doigts squelettiques. Puis me retourne, ignorant les deux damnés que je viens de ramener. Leurs « vies » sont entre leurs mains. Leur destin n’a rien à voir avec le mien, leur existence n’est rien d’autre qu’un souvenir de Jhin.
En de grandes enjambées, je me dirige vers la sortie des souterrains, tout en activant la vision magique, qui fait scintiller mes yeux écarlates d’une lueur éthérée.
La maitrise de mon interface est devenue si instinctive, que j’ai l’impression d’être devenu un pro gamer, utilisant ses macros pour effectuer chaque action avec rapidité. Ma main droite se met à glisser sur un fil de la trame plus gros que les autres, et en suit la courbure tout en le séparant en plusieurs filaments qui suivent ma progression. De mon autre main, je me mets à parcourir les airs et à agiter mes doigts comme un pianiste frénétique.
Sans même arrêter ma course, mon mana se déverse dans la trame, mes points sont dépensés pour le sort et les filaments glissent vers les corps amoncelés partout autour de ma route.
Chacun de mes pas est accompagné par le bruit d’un corps qui se redresse. Et lorsque j’atteins enfin les escaliers, chaque nouvelle marche s’accompagne du son d’un mort faisant ses premiers pas à ma suite.
La nuit est totale lorsque je sors enfin du temple. J’ai l’impression que plusieurs jours sont passés. Les montagnes s’étendent tout autour de ma position, éclairées par la lueur vigoureuse de la lune.
C’est alors que je lève les yeux au ciel en pensant que jamais, depuis mon arrivée en ces terres, je n’ai vu la lune ni apprécié sa lumière.
Il m’est difficile de décrire le sentiment qui m’habite en fixant les cieux. Je ne peux pas dire que je sois surpris, après tout ce que j’ai vécu… non, c’est autre chose.
La sensation d’être minuscule.
D’être une fourmi en dessous d’une loupe.
Il n’y a pas de lune à proprement parler.
Un œil. Immense et luisant, dégageant une lueur qui n’a rien d’universel. Sa lumière au contraire, semble concentrée en son centre, là où est tourné son regard. Sur les montagnes où je me trouve…
Paralysé comme une proie face à son prédateur, je suis tiré de mon immobilisme par l’arrivée de Banilego et de Snayek se plaçant à chacun de mes côtés et tournant leur regard vers le ciel éclairé.
Leur présence est étrangement rassurante, même s’ils ne sont que peu de chose face à celle nous dominant depuis les cieux.
C’est Snayek qui brise le silence. Sa voix est encore plus sinistre que de son vivant.
- Lois des Dieux. Brisées.
Comme pour appuyer ses dires, nous sommes rejoins petit à petit par les cadavres du reste de notre groupe. Apprentis et professeur morts, se tenant derrière moi, à la lueur du crépuscule, faisant face au regard divin.
T'es enfin de retour ! Je commençais à perdre espoir
Ça fais plaisir khey, continue sur ta lancée ! SWEET
Données du topic
- Auteur
- SapinFretillant
- Date de création
- 4 octobre 2017 à 15:20:21
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