Célestin ne savait cependant quoi tenter, l'embrasser dès qu'elle semblait un minimum ouverte ? Attendre qu'elle fasse le premier pas ? C'était sa première expérience avec une fille et il ne savait que faire. L'odeur enivrante du parfum de Juliette le mettait dans un état d'extase qu'il n'avait jamais connu auparavant, même devant les plus beaux porns qu'il avait vus... Juliette le sortit de sa torpeur :
"Tu veux qu'on regarde quel film après le repas du coup ?" demanda-t-elle en esquissant un petit sourire
Célestin reprit brusquement ses esprits et réussit tant bien que mal à bredouiller :
"Euh... pou-pourquoi pas Deadpool ? Si tu l'as ja-jamais vu bien sûr"
"Ça me va, il avait l'air bien quand j'ai vu la bande-annonce mais j'ai jamais trouvé le temps de le regarder" répondit-elle, enchantée.
Il lui sourit et elle fit de même, il pouvait voir les tâches de rousseurs sur son joli petit nez, la lueur qui brillait dans ses yeux, sa longue mèche presque blonde qui descendait sur le côté de son visage parfaitement ovale. Elle ferma lentement les yeux.
"C'est le moment ! Il faut que je l'embrasse, c'est ma seule chance" se dit Célestin
Il approcha lentement son visage du sien quand soudain ils entendirent quelqu'un taper à la porte :
"Le repas est bientôt prêt les jeunes, venez aider à mettre la table !" dit le père de Célestin en ouvrant la porte.
"On arrive papa !" lui répondit Juliette, devenue soudainement toute rouge.
Stéphane adressa un petit sourire à Célestin, comme pour l'encourager et redescendit les escaliers.
"Bon, on descend ?" demande Juliette
C'était comme si rien ne s'était passé, son teint était redevenu normal et ses yeux ne brillaient plus du même éclat qu'il y a quelques instants. Célestin ne comprenait pas.
"Euh... ou-oui, il faut ai-aider tes parents quand même" répondit-il, mais ne souhaitant qu'une seule chose : rester avec elle, dans son intimité qu'était sa chambre et qu'elle avait bien voulu partager avec lui.
Le repas commença sans encombre, Christine était une très bonne cuisinière et Célestin n'avait jamais goûté d'aussi bonnes pommes de terre sautées. Il arrivait à répondre aux questions sans bredouiller à présent et il se sentait bien chez cette famille qui l'accueillait comme l'un des leurs.
Son esprit commençait cependant à dériver vers l'évènement de tout à l'heure : les quelques instants où il avait eu l'impression que Juliette avait voulu se faire embrasser. Comment être cependant sûr que telle était son intention ?
"Dans tous les cas, je tente un truc ce soir quand on regardera le film, je me l'étais promis, je reste sur ma lancée !" se dit-il, plus motivé que jamais.
Ses pensées furent cependant interrompues par Stéphane :
"Dis-moi Célestin, as-tu une copine ? Beau garçon que tu es, tu dois en faire chavirer des cœurs dans ton lycée" demanda-t-il, toujours son petit sourire en coin.
"No-non, je n'ai pas de copine" répondit notre héros, gêné par cette question personnelle.
"Arrête de l'embêter papa !" dit Juliette, redevenue soudain toute rouge.
Le repas continua comme il avait commencé si ce n'est que Célestin était aux anges : Juliette avait de nouveau rougi ! Il envisageait déjà la soirée qui s'annonçait fabuleuse et ne pouvait s'empêcher de s'imaginer en couple avec Juliette, ils allaient passer de formidables moments, il en était sûr.
Le dessert arriva, c'était une grande tarte au citron méringuée qui s'avéra être délicieuse. Célestin n'avait qu'une hâte : monter dans la chambre de Juliette et pouvoir enfin être seul avec elle.
A la fin du dessert, Stéphane demanda à Célestin de l'aider à débarrasser la table :
"Il faut laisser la cuisinière se reposer un peu tout de même !" dit-il en faisant un petit clin d’œil à Christine.
Il débarrassèrent donc la table mais lorsque Célestin s’apprêta à quitter la cuisine, Stéphane le retint par le bras.
"Pas si vite Célestin, j'ai deux-trois choses à te dire" dit-il. Son expression avait changée, le petit sourire en coin avait disparu.
Célestin perdit toute la confiance qu'il avait pu gagner durant ce repas.
"Qu'est-ce qu-qu'il y a monsi...euh... Stéphane ? bredouilla-t-il
"Je suppose que tu sais que Juliette a déjà un copain, si jamais tu ne le savais pas, il s'appelle Armand et c'est le fils d'un de mes meilleurs amis. J'espère donc que tu n'as pas d'intentions tordues vis à vis de ma fille. Elle a déjà un copain et tu feras juste office d'ami. Je te suis reconnaissant de l'avoir accueilli dans son nouveau lycée mais ça n'ira pas plus loin entre vous deux, sinon..." dit Stéphane, l'air menaçant et le point serré.
"Bi-Bien sûr monsi...Stéphane" dit Célestin tant bien que mal, encore sous le choc du changement d'attitude de Stéphane.
"Va rejoindre Juliette et pas de bêtises !" dit Stéphane, un peu moins méchamment.
Célestin s'empressa de quitter la cuisine. Il ne savait plus quoi faire, Juliette semblait l'aimer mais son père venait juste de lui interdire l'accès à la fille de ses rêves. Apeuré, il voulut prendre sa veste et rentrer à pied chez lui :
"Ma vie est pourrie de toute façon, une opportunité de bonheur s'offre à moi et voilà qu'elle s'évapore sous mes yeux... Quelle injustice.... Vais-je donc rester puceau toute ma vie ?" se demanda-t-il tristement.
Il était au pied des escaliers. Il entendait Stéphane faire la vaisselle et Christine rigoler dans une autre pièce. Il aperçut sa veste sur le porte-manteau. Ce serait si facile de partir, d'ignorer Juliette au lycée et de tenter de passer à autre chose.
"Non ! Je refuse ! Je suis l'artisan de mon bonheur ! Ce n'est pas ce vieux bourge qui me dira que faire. Je monte voir Juliette et je tente le tout pour le tout. Elle m'aime, je le sais, je le sens et rien ne pourra briser notre amour !" pensa Célestin, revigoré par ces pensées positives.
Il monta les escaliers avec entrain, prêt à passer la plus belle soirée de sa vie. Il tapa doucement à la porte.
"Entre Célestin" lui répondit la voix suave de Juliette.
Elle était déjà dans son lit, sous sa couverture. Son ordinateur était posé sur ses jambes et par terre, Célestin aperçut ses habits qu'elle venait sans doute juste d'enlever. Il aperçut également, posés sur une chaise, de jolis sous-vêtements noirs qui n'y étaient pas tout à l'heure.
Elle était nue sous ses couvertures. Célestin sentit une goutte de sueur perler le long de son front. Il s'avança vers le lit...
sinon juliette veut le chibre de célestin 
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