Saison 7 : Vénissieux nid d'espion - deuxième partie
Après cet épisode riche en émotion nos deux héros ne peuvent se reposer. Ils doivent continuer de chercher Yakouza. Pourtant leur enthousiasme va être freiné par la vague d'indignation qui s'abat sur eux après s'être attaqué à un homme sans défense. Nos deux compères sont obligé de se justifier. Il avait un cutter on vous dit ! Légitime défense ! Cela ne prend pas. Afin de ne pas perdre l'opinion publique, le Maréchal et son bras droit vont se mettre en quête de l'éclaireur afin de s'enquérir de son état de santé.
Au même moment, la ville de Mulhouse a réuni des Etats Généraux exceptionnels afin de venger l'humiliation porté à l'un des leurs dans le bassin lyonnais. Très vite la guerre totale est déclarée. Des régiments entiers prennent les armes. La nuit venue une dizaine de voitures surarmées bourrées de rebeus semi-galvanisés, semi-nerveux, semi-inconscients. Sur le trajet ils font état de leur avancée. L'autoroute leur appartient. Ils foncent vers Lyon et annoncent leur arrivée pour dans 3 heures. A Dijon la géolocalisation est coupée afin de ne pas pouvoir être interceptés par les troupes vénissiennes. Bassem lui enrage. Dans une colère noire il attend ces hordes de mulhousains. A Mulhouse, Bill le Botier resté en arrière confirme le départ des troupes. Pourtant, les mulhousains n'arriveront jamais à Lyon. Les rumeurs les plus folles quant à leur disparition nocturne se propagent. Interceptés par la police, demi tour soudain dans un éclair de lucidité, panne collective et simultanée des voitures, entrée dans un trou noir... Si toutes les hypothèses se tiennent, la disparition des troupes mulhousaine elle est réelle.
Le jour qui se lève est pour les habitants de Vénissieux est un soulagement. Leur ville est intacte, inviolée. Mais pour combien de temps encore ? Ou est Yakouza ? Qui est-il ? Quelles sont ses intentions ? Après ce traumatisme la vie peu reprendre son cour.
Mais l'histoire va se répéter. De vieux démons vont resurgir. Vénissieux a de nouveau été infiltrée ! Il l'avait annoncé ! Il avait dit qu'il viendrait, qu'il avait les couilles de le faire, qu'il était un renoi de Paname, un homme capable de lâcher des freestyles sorti des abysses... Coco-Tkt ! Attendez ma venue aux premières lueurs du cinquième jour, à l'aube, regardez à l'Est... Oui, Coco-Tkt ! Son freestyle va retentir dans le gouffre de Vénissieux, une dernière fois. Voici venue l'heure de tirer l'airsoft, que l'aube soit rouge ! Coco est là, au commissariat de Vénissieux, à 200 mètres du quartier général du Maréchal ! Il remonte dans sa voiture conduit par son chauffeur qui n'est autre que le légendaire armurier. Tous deux annoncent se rendre chez Bassem... On les retrouve près du Mac Do de la ville, Coco a organisé une mise en scène dont il a le secret avec un rebeu autochtone semi-adolescent semi-lycéens, semi-inoffensif. La Honte Ivoirienne assure se balader à sa guise et attend Bassem.
De son côté Bassem a eut vent de l'arrivée de Coco-Tkt; Il fulmine, hurle, se déchaine. Bassem attend que Coco lui donne rendez-vous. Un tête à tête serait parfait mano à mano. Prévoyant, le Maréchal se méfie de la airsoft de Coco. Ce dernier ne répond pas. La matinée passe. Il est introuvable. La ville est passée au peigne fin.
C'est à midi que Coco nous apparaît tel dieu à Moise. Encapuchonné, terré dans un petit café, Coco dit attendre Bassem 30 minutes et pas une de plus. Bassem en voyant ce message lance ses meilleurs hackeurs sur le coup. Il dit vouloir faire une Ulcan et trouver ou se retranche l'homme au porte bonheur en analysant le carrelage et les meubles du café. Très vite l'information tombe. Coco est à Paris ! Les troupes vénissiennes sont alors tiraillées par la déception et la rage. Ils se sont fait balader par Coco pendant des heures. Mais comment Coco a-t-il pu rentrer aussi rapidement à Paris après avoir été à Vénissieux le matin même. C'est un mystère pour Bassem qui se perd de nouveau en insultes à l'encontre de son ennemie. Il pensait le tenir ! Que s'est-il passé ? Coco a t-il bénéficier d'un sortilège de Domestos ? Que nenni. La vérité est ailleurs. Coco a en réalité diffusé en direct un enregistrement de lui tourné plutôt, certainement durant la campagne de Bassem en Alsace afin d'avoir le terrain libre. Coco vient là de jouer un numéro d'illusionniste phénoménal. Ses qualités de metteur en scène sont reconnues de tous. Pourtant Coco va commettre une erreur. Le matin de sa représentation théâtrale où il aurait dû être à Vénissieux il affiche une photo prise avec Demon one dans le métro parisien et prétend que ce dernier le soutien. Demon one va s'empresser de démentir ainsi entacher la journée radieuse de Coco. Le Déshonneur de Paname est de nouveau railler. Son exploit technique du jour est éclipser par sa bévue avec Demon one. Peu habitué à la victoire, Coco-Tkt en a trop fait, bien mal lui en a prit.
Dans le même temps, GST, un renoi champion de boxe thaï du clan de Bassem dit avoir rencontré le rebeu semi-inoffensif qui a parlé à Coco-Tkt au Mac Do. GST dit que Coco s'est bien rendu à Vénissieux. Cette intervention provoquera une colère noire de Bassem. Dans une envolée lyrique mémorable le Maréchal affiche GST, il le rabaisse, l'humilie. C'est la première voix dissidente vénissienne. Ce conflit préfigure t-il d'une guerre civile dans le fief du Maréchal ? GST lui, annonce avoir fait une erreur. Il n'aurait jamais dû se ranger dans l'armée de Bassem. GST déserte. Il ne parlera plus mais se défendra...
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