[Fic] Le jour où 95% de la population s’est évaporée
Le 08 décembre 2024 à 14:50:59 :
Le 08 décembre 2024 à 08:33:07 :
L'infirmière en moi frémit quand même un peu devant le "let's go s'agrafer la peau après avoir prit de la morphine", brrrrrrJ'avais vu une scène similaire dans seul sur mars il y a des années du coup j'ai trouvé ça pas mal de la foutre ici
ouais je m'en doute, je suis habituée à ce que dans les fictions personne ne pense jamais aux désinfections. Les héros des histoires sont immunisées aux bactéries !
Le 08 décembre 2024 à 17:14:04 :
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L'infirmière en moi frémit quand même un peu devant le "let's go s'agrafer la peau après avoir prit de la morphine", brrrrrrJ'avais vu une scène similaire dans seul sur mars il y a des années du coup j'ai trouvé ça pas mal de la foutre ici
ouais je m'en doute, je suis habituée à ce que dans les fictions personne ne pense jamais aux désinfections. Les héros des histoires sont immunisées aux bactéries !
Vraie question qui pourrait m'être utile par la suite, l'alcool est pas un désinfectant ?
Chapitre 7 : Survie (partie 1)
Vous êtes seul dans le bureau du principal, votre professeur d'EPS vous à amener directement à la direction en vous tenez par la veste. Vous regardez le mur en face de vous. Qu'avez vous fait ? Vous allez vous faire virer pour avoir si grièvement blessé un de vos camarades et qui plus est, se trouve être Kilian. Il va vous faire la peau si vous restez en cours. Toutes les informations tourbillonnent dans votre tête quand le principal entre et s'assoit à son bureau sans rien dire.
Vous levez les yeux vers lui et voyez qu'il vous observe d'un regard insistant, mais il ne semble pas en colère.
- Célestin, puis-je savoir ce qu'il s'est passé pour qu'un grand garçon comme Kilian termine la journée à l'hôpital ?
Vous restez muet, incapable de prononcer un mot.
- Tu sais, je ne suis pas capable tout ce qu'il se passe dans mon collège, mais lorsque je vois quelque chose comme cela et que je me tourne vers toi, l'auteur de sa blessure, je me dis que quelque chose cloche.
Il prit une seconde afin de réfléchir avant de dire
- Je veux que tu saches que si quelqu'un te persécute, il faut pouvoir en parler afin que nous le sanctionnions et qu'il ne recommence pas.
- K-Killian aime me mettre des gif-gifles ou mettre ma tête dans les… les toilettes…
- Voilà, parle moi ouvertement… Je suis une aide, pas un bourreau
Vous vous préparez à parler lorsqu'il se leva de sa chaise.
- Malheureusement pour toi, je vais être obligé de prendre des sanctions. Ton camarade à quand même dû être évacué aux urgences. Il est important qu'une punition soit posée.
Il regarda la montre qu'il portait au poignet avant d'enchaîner
- Je penche entre une exclusion ou des heures de colle… Mais commencer le collège par une exclusion peut être difficile pour la suite de l'année. Je vais donc opter pour 15 heures de colle et une lettre d'excuse envers Kilian.
Le poids que l'attention du principal vous avait enlevé des épaules revint dès qu'il eut prononcé ses mots. Une exclusion vous aurait presque plu, pas besoin d'aller au collège et surtout pas de journées à rallonge…
Vous hochez de la tête en affirmation.
- Aller, rentres chez toi, il est l'heure. J'espère que les parents de Kilian ne porterons pas plainte mais je vais tacher de leur expliquer la situation.
Vous sortez de la salle en retenant vos larmes. Décidément, quelle journée…
Vous vous réveillez doucement. Le soleil est déjà haut dans le ciel et votre téléphone indique qu'il est 10 heures du matin. Vous prenez quelques secondes avant de remarquer que vous êtes toujours sur le toit de la maison de Mia ce qui vous fait faire un sursaut de peur. Vous reprenez rapidement vos esprits et chercher Mia du regard. Elle n'est pas plus sur le toit.
La fumée qui indiquait la présence de l'incendie de la gare avait totalement disparue, laissant comprendre qu'il s'était éteint.
Vous descendez par la fenêtre et vous retrouver dans sa chambre, quelle situation vraiment bizarre bordel.
Il semble qui Mia soit déjà en bas de chez elle. Vous descendez donc pour la trouver à sa table, une feuille devant elle et un crayon en main.
- Salut ! Je fais l'inventaire de la nourriture que j'ai chez moi. Je compte stocker plus ou moins toutes la bouffe du lotissement chez moi afin d'avoir une sorte de garde-manger et de connaître nos réserves
Décidément elle ne perd pas une seconde pour s'organiser. Elle semble infiniment plus compétente que vous pour survivre dans des conditions pareilles.
- Je te conseille de faire la même chose pour ta maison et après cela j'aimerais que tu me ramènes ta liste.
- Ça marche, tu es réveillée depuis longtemps ?
Bordel, il faut vraiment que vous vous repreniez en main. Terminé les grasses mat' !
- AH ! Aussi j'aimerais que tu ailles voir Takeshi par rapport à ce que nous avons dit hier soir, il faut savoir dès le début s'il compte nous aider ou pas. Ah et demande lui de chercher une station électrique ou un générateur si il accepte.
- Nous verrons en temps voulu Célestin, pour le moment contente toi de lui faire passer le message. Ah au fait il habite en face du rond point, tu ne peux pas le rater.
- Ahah t'es con, bon aller file
Vous souriez un peu, l'ambiance est bien moins tendue que durant votre conversation hier soir. Vous quittez la maison de Mia et prenez la direction du rond-point. L'air est assez lourd aujourd'hui, un orage semble approcher par l'ouest.
Vous finissez par atteindre la maison où Takeshi loge conformément aux consignes données par Mia. Vous toquez à la porte et ouvrez la porte. Il n'y a aucun bruit à l'intérieur.
Une réponse lointaine venant de l'étage arrive à vos oreilles
Vous levez un sourcil avant de monter les marches de l'escalier et d'atteindre la première porte devant vous. Vous ouvrez la porte vous retrouvez face à Takeshi. Ce dernier est assis sur une chaise, son arme sur ses genoux. Il est placé juste devant sa fenêtre qui donne sur le rond point et vous observe silencieusement.
- Je t'écoute, que me veux tu ?
Vous froncez les sourcils, il est bien froid pour quelqu'un que vous avez aidé et ramener jusqu'à votre lotissement.
- Je viens pour te transmettre un message de Mia
- Pourquoi ne vient elle pas elle même ?
- Elle est assez occupée pour le moment. Nous voudrions savoir quel est la suite pour toi ? Que comptes tu faire maintenant ?
Il commençait à vous énerver avec ses questions idiotes, ne veut il pas juste répondre normalement ?
- Mia est déjà en train de préparer le comptage des denrées alimentaires que nous possédons. Nous avons besoin d'aide afin de compter et de ramener la nourriture et d'obtenir de quoi survivre pour un moment. Nous avons besoin de savoir si tu comptes nous aider ou pas
Il montra sa jambe du doigt
- Je suis comme qui dirait en convalescence pour le moment, ça vous va ?
OK là il vous cherche la merde
- Il y a bien des moyens d'aider sans avoir à bouger, comme faire les calcules à la place de Mia
Takeshi sembla être absorbé dans ses pensées pendant quelques secondes avant de répondre
- Ok, ça me va. Vous comptez faire quoi maintenant ?
- Personnellement, je vais essayer de trouver pourquoi nous avons encore de l'électricité ici, puis je vais faire un inventaire de la nourriture chez toi. Je vais aussi prévenir Mia que tu prends sa place à la comptabilité.
Vous le saluez avant de quitter sa maison. Vous retournez chez Mia pour lui transmettre l'information, elle quitta sa maison en même temps que vous pour faire l'inventaire des maisons voisines.
Vous terminez votre tournée par rentrer chez vous. Vous fouillez vos placards et votre garage pour trouver chaque conserve qui puisse durer sur le long terme ainsi que ce qu'il reste dans votre frigo. Vous notez à chaque fois vos trouvailles et finissez par prendre votre repas. Il vous semble y avoir assez de nourriture mais quelque chose vous surprend un peu. Certaines denrées comme les céréales que vous aviez consommés semblent être en plus importantes quantités que dans vos souvenirs. Vous laissez ça sur le fait que votre mère avait probablement fait des réserves de côtés durant les derniers jours. Le recensement vous aura pris la matinée.
- Bon bah plus qu'à trouver la source de notre électricité.
Dans un commissariat de la ville au même moment :
Hannibal fumait une cigarette en tenant dans sa main un plan de la ville. Un ventilateur tournait lentement à côté de lui, laissant une faible brise le rafraîchir dans un bureau surchauffé. Ses yeux fouillaient les recoins de la carte à la recherche d'un endroit où envoyer ses gars.
- Où peuvent ils bien être … ?
Quelqu'un toqua à la porte.
L'homme au masque à gaz, Maxime, entra dans la pièce et s'arrêta face à Hannibal.
- Nous sommes prêts à prendre la route, les provisions ont été rassemblées nous pouvons pour 3 jours minimum. Plus si l'on prend l'itinéraire habituel.
- Ok, nous partons dans 10 minutes. Et pour nos munitions ?
- Malheureusement pas avant la semaine prochaine, Sir Axus nous a rapporté que leur stock était déjà partie pour d'autres commanditaires et qu'il devait le refaire.
Hannibal jeta à nouveau un regard sur son plan avant d'écraser le mégot de sa cigarette dans le cendrier posé sur son bureau.
- Bon, allons-y. J'ai décidé de notre destination.
Les deux hommes sortirent du commissariat et montèrent dans une jeep à toit ouvert. Celle-ci rejoignit un groupe d'une dizaine d'autres voitures et d'un camion remplies de bandits. Tous étaient armés d'armes à feu et d'autres armes en tout genres comme des haches, massues ou poignards. Les moteurs ronronnaient bruyamment et résonnaient entre les immeubles alentours.
Hannibal avait pris avec lui un fusil à cartouches, son revolver et une hache qui pendouillait à sa ceinture. Il se leva de son siège et se mit debout.
- Ok les gars ! Direction le sud, on va fouiller tous les quartiers entre la tour radio et l'hôpital. On va venger Boris ! Trouvons les et détruisons ces connards !
Il tira une balle dans les airs avec son revolver ce qui signifia le départ de la troupe. Tous les véhicules vrombirent en même temps et partir au quart de tour dans un dégeulit de fumée. Hannibal sourit en voyant le ce mouvement soudain et se rassit avant de regarder Maxime.
Le 08 décembre 2024 à 18:21:29 :
Le 08 décembre 2024 à 17:14:04 :
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L'infirmière en moi frémit quand même un peu devant le "let's go s'agrafer la peau après avoir prit de la morphine", brrrrrrJ'avais vu une scène similaire dans seul sur mars il y a des années du coup j'ai trouvé ça pas mal de la foutre ici
ouais je m'en doute, je suis habituée à ce que dans les fictions personne ne pense jamais aux désinfections. Les héros des histoires sont immunisées aux bactéries !
Vraie question qui pourrait m'être utile par la suite, l'alcool est pas un désinfectant ?
si si, tout à fait !
Let's go pour nos héros de trouver la source de l'électricité du coup. Je penche pour ma part pour un survivant qui élève des castors qui font tourner des roues quelque part dans la centrale électrique du coin
Le 09 décembre 2024 à 12:24:28 :
Le 08 décembre 2024 à 18:21:29 :
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L'infirmière en moi frémit quand même un peu devant le "let's go s'agrafer la peau après avoir prit de la morphine", brrrrrrJ'avais vu une scène similaire dans seul sur mars il y a des années du coup j'ai trouvé ça pas mal de la foutre ici
ouais je m'en doute, je suis habituée à ce que dans les fictions personne ne pense jamais aux désinfections. Les héros des histoires sont immunisées aux bactéries !
Vraie question qui pourrait m'être utile par la suite, l'alcool est pas un désinfectant ?
si si, tout à fait !
Let's go pour nos héros de trouver la source de l'électricité du coup. Je penche pour ma part pour un survivant qui élève des castors qui font tourner des roues quelque part dans la centrale électrique du coin
Le 11 décembre 2024 à 12:30:16 :
Ce n'était donc pas les hamsters, flûte
Je fais la suite alternative où il tombe sur les castors et les hamsters qui produisent du courant ?
Chapitre 9 : Survie (partie 3)
Vous courez. Votre gorge est sèche depuis un moment déjà et vos poumons semblent en feu. Votre respiration est si forte que vous avez l'impression que vous allez mourir sur place. Vos jambes commencent à devenir dures sous l'effort intense de la course.
Depuis combien de temps courez vous ? Vous l'ignorez. Deux minutes ? Dix ? Une heure ? Vous êtes dans un tel état de panique que votre cerveau n'analyse plus correctement les informations. Vous essayez de rentrer le plus rapidement chez vous, d'ailleurs vous vous promettez que si vous y arriver, vous appellerez directement la police.
Derrière vous se trouve Kilian, son couteau dans les mains. Il court comme un fou, lui aussi semble commencer à fatiguer. Votre course poursuite vous mène jusqu'à la rivière proche de votre collège. Au dessus de vous ce trouve un pont, devant vous seulement une rivière peu profonde et un petit escalier étroit qui mène vers le pont. Kilian arrive juste derrière vous et s'écrit.
- Tu as terminé de courir ? Viens là !
Il vous fonce dessus comme un véritable taureau et manque de peu de vous enfoncer son couteau dans le ventre. PUTAIN MAIS IL EST VRAIMENT TIMBRÉ !!!
- Putain K-Kilian arrête ça t'es un véritable malade !
- Oh mais t'inquiètes pas je compte faire ça sans être vu, d'ailleurs tu ne trouves pas ça bizarre d'être coincé dans un tel endroit ?
Au même moment, deux autres garçons, des amis de Kilian, tournèrent à l'angle de la rue derrière lui. Chacun faisait au moins une bonne tête de plus que vous. En bref vous étiez cuit…
- S-il te p-plait comment je peux m'excuser pi-pitié !
- Tu montes en haut de ce pont et tu sautes !
- Pas mon dos, tu demandes je te réponds
Vous regardez du coin de l'œil de le pont… Et si… ?
Vous êtes dans la maison de Takeshi, il vous regarde d'un œil suspicieux et tente de comprendre vos intentions. Vous pouvez le sentir, il ne vous croit pas. Et en même temps cela parait tellement fou mais peut-être pas plus fou que la disparition de la quasi-totalité de la population de la ville.
Vous étiez rentré chez Mia suite à l'incident de la trappe, en aviez discuté avant de vous mettre d'accord pour prévenir Takeshi de votre découverte et de ce qu'elle impliquait. Vous aviez donc terminé votre journée en prenant la direction de la maison de Takeshi avant de lui présenter la situation.
- Donc si je récapitule bien, vous me dites que vous avez trouvé un laboratoire secret avec une machine produisant une source d'énergie qui alimente la résidence le tout protégé par un robot qui possède l'apparence d'un chien ?
- Tout juste, je sais que ça peut paraître farfelu mais c'est ce que nous avons vu en descendant par la trappe.
- Si j'y vais à mon tour vous m'assurer qu'elle sera toujours là ?
- Honnêtement je te le dis de suite, je ne redescends pas là-bas. Le robot était armé de ce qui ressemblait être clairement une arme. Je ne veux pas risquer ma vie pour avoir quelques outils de science qui ne me serviront à rien. Tant que la machine fait de l'électricité pour moi tout va bien.
- Alors on laisse vraiment un truc pareil sous nos pieds ?
- Je ne vois pas vraiment comment on peut faire autrement dans tous les cas.
- Ok, donc on a l'électricité avec nous. Il nous manque quoi ?
- Seulement terminé notre tour des maisons pour la nourriture. Une fois cela terminé on pourra s'intéresser à des médicaments et à des ressources assez secondaires.
Takeshi ne faisait clairement pas confiance à ce que vous lui disiez. Il avait l'air en permanence sur la défensive. Vous vous demandez pourquoi il était aussi réservé. Il se leva de sa chaise, son pistolet dans la poche, et s'avança lentement vers la fenêtre en boitant.
- Je vais pouvoir vous aider d'ici deux semaines, avant ça ma jambe m'empêche de travailler.
Il commençait à faire nuit dehors, le ciel était couvert de nuage lourd, le bal des étoiles allait démarrer dans le ciel comme hier soir. Takeshi vous regardait quitter sa maison peu après votre discussion. Son regard se posa sur Célestin. Quelque chose n'allait pas avec ces gosses, ils ont l'air de prendre les choses trop facilement en main, de plus, lors de sa prise d'otage à l'hôpital Célestin avait l'air paniqué mais semblait dès le début avoir une idée en tête et si tenir. Mais la plus grosse surprise qu'il avait eu est fut réaction de Mia. Quelque chose n'allait pas dans son regard. Elle avait le regard vide, lui rappelant celui de certaines personnes qu'il ne connaissais que trop bien.
Takeshi recula pour ce rassoir sur sa chaise, son pistolet en main. Il ouvrit sa poche de blouson et en sortie en paquet de tabac avant de la mettre à sa bouche et de l'allumer.
- Bordel, mais dans quoi suis je tombé.
Vous vous dirigez vers votre maison suite à la réunion avec Mia et Takeshi, celle-ci se trouve à vos côtés. Vous aviez continué à discuter tranquillement en marchant des quelques lampadaires sur le trajet. Vous appréciez de plus en plus passé du temps avec elle il est vrai.
- Demain on retravaille et on peut s'accorder une journée d'exploration après demain. Sans Takeshi pour le coup il devra rester ici seul
- Tu lui fais confiance ? Il m'a l'air vachement en retrait quand même…
- Tu sais, il n'a pas l'air méchant, il s'est même excusé de nous avoir menacés. Ce n'est vraiment pas un tyran et même s'il décide de partir durant la journée je ne compte pas l'empêcher. Mais je ne pense pas qu'il nous quitte de lui-même.
- J'arrive difficilement à voir ce que tu vois en lui mais bon je te fais confiance sur le sujet.
Elle sourit un instant. Vous êtes au milieu du rond-point et quelques gouttes commencent à vous tomber sur le visage. Mia lève la tête vers le ciel.
- On dirait qu'on va se taper un bel orage d'été ce soir. J'adore la pluie pas toi ?
- Bof c'est juste un coup à attraper froid nan ?
Vous n'étiez pas vraiment très friand de finir mouillé ce soir mais le grand sourire qui s'affichait sur le visage de Mia vous enleva cette idée de la tête. Durant cet instant, sous la pluie, Mia vous sembla être pleine de joie et de vie. Son visage rayonnait d'une telle lueur qu'à ce moment-là, vous pouvez sentir quelque chose dans votre ventre, une sorte de Big bang qui vous remonte jusque dans les joues.
Vous ne pouvez vous empêcher de lui rendre son sourire. Mia tourne sur elle-même.
Elle vous prit par la main, vous faisant taire, et vous invita à l'imiter.
Les quelques gouttes laissent la place à un véritable orage avec une grande quantité de pluie. Vous finissez très vite trempé, les cheveux de Mia sont collés à son visage, lui donnant un air d'hystérique. Vos rires résonnent dans la nuit.
Vous n'avez jamais paru autant vous amuser, la proximité avec Mia est incroyable. Jamais vous n'avez été dans une telle situation avec quelqu'un. Vous arrêter de tourner sur vous-mêmes, l'un face à l'autre. Vos yeux se croisent et ne se lâchent plus.
Un silence a lieu. Elle s'approche lentement de vous… Votre cerveau s'emballe à nouveau !
Elle n'est plus qu'à quelques dizaines de centimètres. Ok, calmez vous, il ce passe quoi là !
- Tu sais, on a de la chance d'être tombés l'un sur l'autre…
- Bah alors, tu bégaies ? Ça va plus ?
Elle vous lançait un regard assez étrange, vous n'arriviez pas vraiment à comprendre ce qu'elle avait en tête.
Un grondement lointain se fit entendre et au même moment de grandes lumières s'engagèrent dans l'entrée du lotissement. Des véhicules fonçaient à toute allure vers le rond-point. Vous ne pouviez pas les voir mais il semblait qu'un tir se fît entendre dans les airs qu'une balle vienne ricocher à quelques mètres de vos pieds.
Effectivement, en plissant légèrement les yeux, il vous semblait voir des motifs semblables à ceux sur les véhicules présents à l'hôpital.
Une seconde balle vint s'écraser dans l'herbe. Les véhicules entraient maintenant dans le rond-point. Mia traverse le peu de terrain qui reste jusqu'à la première maison venue, vous la suivez de près. Elle passe sur le côté et arrive dans le jardin.
- On monte sur la clôture et on s'enfonce dans le jardin suivant !
La descente suite à votre moment avec elle sous la pluie laisse place à la terreur. Vous sentez soudain le poids du monde vous tomber sur les épaules. Mia escalade la clôture de bois qui délimite les jardins avant de vous tendre la main.
- O-on est foutu ils vont tous nous tuer !
- Putain Célestin tu veux vivre ou non ? Bouge toi, on n'a pas le temps !
Vous prenez sa main, sans vraiment beaucoup d'espoir. Vous glissez tous les deux de l'autre côté de la barrière avant de rentrer dans la maison suivante.
Hannibal descendit de la jeep, la pluie ruisselait sur la casquette qu'il avait enfilée pour se protéger du soleil de la journée. Il paraissait très calme mais ses yeux montraient de la haine, une haine contre les êtres inférieurs de ce monde mais aussi venant de sa vie antérieure à la disparition. Son revolver était déjà dégainé, laissant aucun doutes sur les intentions envers ses ennemis. Il tue pour ne pas être tué. Hannibal tenait dans ces moments plus de l'animal que de l'homme.
- Ok mes p'tits ! Retrouvez les et ramenez les moi, vivants de préférence ! Et déchaînez moi les enfers sur eux s'il le faut !
Les hommes d'Hannibal sortirent des voitures tels des sauvages en hurlant comme des animaux. Ils se séparèrent par groupe et partirent en chasse.
- En-avant mes fils ! En-avant mes filles ! Semez la mort sur votre chemin et terrassez vos ennemis !!
Il s'engouffra lui-même dans le lotissement accompagné de Maxime. L'heure de la chasse était venue.
Données du topic
- Auteur
- PROLISSOU2
- Date de création
- 3 décembre 2024 à 21:40:13
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