[Fic] Le jour où 95% de la population s’est évaporée
Chapitre 10 : Survie (partie 4)
Vous regardez Kilian, son regard est rempli de colère… Il n'y a pas de pitié de prévue pour vous. Votre seul moyen est soit de vous prendre un coup de couteau, soit de sauter du pont. Vous n'avez que deux choix…
L'un des deux colosses s'approcha de vous avant de vous prendre par la peau du cou.
Vous êtes vraiment en état de panique, Kilian veut définitivement votre peau. Pourquoi ? Pourquoi est il aussi impitoyable envers vous ? Il n'y a probablement aucune raison… Un extrait d'un film vous passera plus tard dans la tête. Dans le film The Dark Night :le chevalier noir, le majordome de Batman dit la phrase suivante… Certaines personnes veulent simplement voir le monde brûler… Enfin c'est ce que vous vous disiez pour ne pas avoir à regarder la réalité. La réalité qui vous condamnait à être u-
Un grand sourire se dessina sur son visage. Il exaltait de voir son jouet être si docile.
L'armoire à glace qui servait d'amis à Kilian vous poussa toujours en vous tenant par la nuque vers l'escalier menant au pont. Vous montez une par une les marches. Votre gorge est nouée par la peur et vos pas se font plus lents sans même le vouloir. Le colosse n'hésite pas à vous pousser dans un grognement.
- Avance le nain ou tu vas t'en manger une !
Vous arrivez en haut de l'escalier, votre regard ce pose sur le bord de celui-ci. Il n'y a pas un garde-fou assez haut pour vous empêcher de tomber. Une simple barrière qui vous arrive au niveau de la taille vous empêche de partir dans le vide.
Kilian monte l'escalier derrière vous et vous fait avancer à coup de coude dans les côtes jusqu'au bord.
Le vent souffle légèrement, c'est une belle fin de journée et la nuit s'annonce être très fraîche. Vous pouvez voir d'ici le peu d'eau en bas. Pendant quelques secondes règne un silence. Vous fermez les yeux. Vous pouvez survivre à une telle chute.
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Vous entrez dans la maison de Mia avec précipitation, vous pouvez entendre les hurlements des hommes d'Hannibal dehors ainsi que des coups de feu qui résonnèrent jusqu'à vos oreilles.
- Ok je vais chercher ma batte ! Cache-toi dans ma chambre !
- Mais ils ont des armes à feu Mia ça sert à rien !
Elle s'arrêta d'un coup avant de se retourner et de vous mettre une bonne claque dans le visage
- Putain mais Célestin fait un effort ! Ils sont là pour nous tuer ou je ne sais quoi faire avec nous ! Ce n'est vraiment pas le moment de faire le bigorneau et de te cacher ! Il faut se battre et j'en ai marre d'être ta mère !
Les mots que prononçait Mia cinglaient votre ego comme un véritable fouet. Mais vous saviez que vous étiez en faute.
- Écoute maintenant soit tu restes ici et tu ne me déranges plus, sois tu m'aides !
- M-Mais il n'y a aucun moyen de-
- Et puis merde caches toi tant que tu peux, un jour tu comprendras qu'il faut savoir se battre dans sa vie !
Elle vous laissa dans son salon, monta chercher sa batte et redescendit.
- Va dans ma chambre et fait toi discret ! Je n'ai pas le temps pour tes gamineries !
Vous montez à l'étage, vous regarder Mia une dernière fois : Elle attend, légèrement cachée à côté de la porte, prête à sauter sur le premier venu. Vous terminez par monter dans sa chambre et vous coller contre la porte.
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Takeshi avait entendu les voitures s'introduire dans le lotissement et avait directement réagi, sa préparation minutieuse lui permettait d'avoir toujours un coup d'avance et cela allait encore l'aider. Il sortit d'un tiroir les couteaux de cuisine qu'il avait amassés au sein de la maison. Son pistolet dans une main et ses couteaux dans ses poches. Il s'avança dans les escaliers et observa la porte pendant quelques instants. Juste après l'arrêt des véhicules sur le rond-point, trois hommes entrèrent dans la maison.
Takeshi les observa quelques secondes commencer à fouiller la maison avant de viser silencieusement l'un. Il ouvrit le feu sur l'homme et recula directement. Les deux autres commencèrent à hurler de peur puis de rage.
Takeshi voit du coin de l'œil plusieurs autres hommes entrer par la porte juste avant qu'il ne remonte à l'étage. Il s'adosse au mur juste à côté du haut des escaliers, cacher.
Les hommes à sa poursuite montent un par un les escaliers. Takeshi prend un des couteaux sous sa veste avec sa main libre et l'enfonce dans la gorge du premier arrivé. Ce dernier tombe en arrière et s'écrase sur ses compagnons, les entrainants dans la chute. jusqu'en bas des escaliers. Takeshi se met en haut des escaliers et vise les hommes situés en bas de l'escalier. Prenant son temps, il tire trois coups de feu avant de reculer jusqu'à sa chambre. De là il recharge entièrement son pistolet avec ses dernières munitions et sort un second couteau de son blouson. Il entend plusieurs autres hommes entrer dans la maison en hurlant des consignes. Ils arrivent et il le sait.
- Vérifiez chaque coin ! Et retirer moi ces cadavres de ma vue !
Takeshi les entend remonter les escaliers et se dispatcher différentes pièces à vérifier, il inspire une dernière fois et ferme les yeux quelques instants. Il ouvre les yeux à l'instant où les premiers bandits ouvrent la porte de la chambre.
Après avoir crié de toutes ses forces ces mots, Takeshi se lève et dans un geste gracieux, tranche la gorge du premier homme en face de lui. Tout en profitant de l'effet de surprise, il met un coup de pied dans le visage de l'homme directement derrière ce dernier.
L'homme qui prononçait ces mots prit une balle directement dans le front puis s'écroula sur ses compères. L'entrée de la pièce était ainsi dans un état pitoyable puisque deux corps trainaient au sol ainsi qu'un homme inconscient. Cela n'empêcha pas leurs compagnons d'entrer dans la chambre sous une salve de tir.
Takeshi comptait toujours les balles durant ses combats, et il savait qu'il n'en avait plus. Il lança un couteau directement vers l'un d'entre eux avant d'en sortir le dernier qu'il avait pu récupérer.
Un nouvel assaillant entra dans la pièce en sautant par dessus les corps et se jeta sur Takeshi. Ce dernier fut pris par surprise et l'impact fit tomber son couteau. Ils roulèrent sur le sol juste avant de commencer à se frapper dans les côtes et dans le ventre. Un nouvel assaillant, décidément, vint à porter et profita d'une seconde pour mettre un énorme coup de crosse dans le front de Takeshi. Ce dernier tomba instantanément dans les vapes.
- Portez le jusqu'au rond-point. Et n'hésitez pas à l'abattre à vu s'il essaye quelque chose.
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Hannibal s'amusait dans ce genre de situation. Il prenait vraiment plaisir à détruire ses adversaires, par l'esprit ou par le corps. Il ne restait plus rien ni personne pour ce souvenir d'eux une fois son courroux abattu sur le monde et aimait ce comparé à Zeus, lui qui pouvait apporter la destruction en un instant.
Il enfonça une énième porte. Son tour des maisons l'avait forcé à devoir vérifié plus ou moins tous les coins. Il avait entendu des coups de feu mais était aussi certain que ses hommes pouvaient très bien gérer la situation. Son sourire ne c'était qu'encore plus étendu après cela.
Lui et Maxime étaient accompagnés par quelques-uns de ses soldats. Tous ensemble ils couvraient les quartiers afin d'en déloger les propriétaires. Et cela n'avait pas encore porté ses fruits puisqu'ils étaient encore bredouilles.
- Maxime ! Je veux que tu inspectes la maison en face, hurle si tu trouves quelqu'un.
Ce n'était pas la première fois qu'ils devaient traquer des personnes dans la ville. Déjà avant la Grande Disparition, il s'amusait à chasser ses proies de la sorte. Ce n'était qu'une continuité des choses.
Ses hommes avaient aperçu le lotissement durant la journée, la technique était très simple. Une vaste zone était désignée avant la chasse puis ses hommes s'y rendaient, garaient leurs véhicules avant de la parcourir à pied. Une fois la cible découverte, ses forces se rassemblaient avant de faire un assaut final sur l'ennemi. Une vielle technique qu'il avait héritée de son père, un ancien d'Indochine.
Il termina de fouiller une maison lorsqu'un cri se fit entendre. L'un de ses soldats venait d'entrer dans une maison avant d'être attaqué. Tous ses sous-fifres accoururent vers la dite maison en même qu'Hannibal. Devant la porte de la maison, une jeune fille tenait une batte dans ses mains. De son front ruisselait un peu de sang, preuve que le son soldat avait eu le temps de porter un coup. Ce dernier gisait aux pieds de la jeune fille, le crâne salement amoché.
- Approchez et vous allez voir ! Je vais vous faire la peau !
Hannibal et ses hommes commencèrent à pouffer de rire.
- Ah et tu crois que tu peux quelque chose contre ça ?
Il pointa la jeune fille du bout de son pistolet avant de sourire de toutes ses dents.
- Allons, rend toi et je te promet que tu ne seras pas tuer sur le champ !
La jeune fille semblait lutter pour ne pas faire une crise de nerf, elle semblait au bord du désespoir mais continuait cependant de faire face. Hannibal en était surpris et contait bien lui montrer une forme de respect.
Maxime surgit par derrière elle et attrapa d'un coup la batte de baseball, la lui arracha des mains avant de lui mettre une énorme droite dans le visage, la faisant directement tomber en arrière. Elle était trop sonnée pour comprendre ce qu'il y avait autour d'elle.
- Bien jouer champion ! Voilà comment j'attends que mon armée combatte ! Avec la tête et les tripes !
Deux des sbires d'Hannibal prirent la jeune fille pour l'emmener vers les voitures. Laissant seulement les derniers hommes sur place terminés de fouiller la maison.
- Et pour le dernier ? On continue de le chercher Hannibal ?
- Maxime va s'en charger, hein Maxime ?!
Ce dernier partie vers l'entrée du lotissement tandis que son second marchait déjà vers le fond.
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Vous courez. Comme d'habitude vous courez pour fuir. Votre cœur est sur le point de lâcher ? En-tout-cas c'est l'impression que vous avez lorsque vous arrivez au fond du lotissement. Mia vous avait fait gagner du temps en sortant le bandit de la maison et en vous hurlant de quitter la maison. Vous étiez donc sortie par la porte arrière avant de courir à perdre haleine jusqu'ici. Vous êtes devant la maison au chien-robot.
Derrière vous, vous pouvez entendre un homme approchez. Vous décidez donc de courir à l'intérieur.

Chapitre 11 : Survie (Partie 11)
Vous ouvrez les yeux. L'eau en bas semble assez agitée et rapide. Mais la profondeur laisse à désirer. Il vous semble que vous puissiez survivre mais c'est de l'ordre de 50/50.
- Wow Kilian tu ne vas pas vraiment le faire sauter, c'était pour lui coller une vilaine trouille que l'ont t'as suivie mais là…
Les deux brutes semblaient se retourner lentement contre leur bosse, un espoir surgissait alors ?...
- Les gars, je ne vous ai pas demandé de me suivre pour que vous me donniez des conseils. Je veux qu'il saute, alors il sautera.
- Putain Kilian ne fait pas le con ! Nous on ne veut pas être impliqué la dedans !
- Si tu ne le pousse pas c'est moi qui vais le faire je te préviens !
Vous faites l'ascenseur émotionnel, un moment vous croyez pouvoir vous en sortir sans problèmes puis l'instant d'après la situation initiale revient. Vous restez donc là, sur le bord du pont, attendant votre sentence.
Vous tournez lentement la tête vers lui. La situation a l'air si stupide du point de vue extérieur…
- SAUTE J'AI DIS ! SAUTE ! SAUTE !
Kilian s'avance lentement vers vous, son couteau légèrement baissé et le regard fiévreux remplie de haine.
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Vous entrez dans la pièce principale, vos yeux se tournent directement vers la chambre où vous trouvez refuge directement sous le lit. Votre cerveau tourne à toute allure afin de comprendre comment vous sortir d'ici. Le lotissement est entouré d'un haut grillage ce qui vous empêcherait de vous enfuir.
Mais… Mais pourquoi devriez vous fuir ? Takeshi n'est pas être pas vraiment quelqu'un que vous pouvez croire, mais il est blessé et vous a déjà sauvé la vie malgré ce qu'il s'est passé. Il comptait même aider à la suite de sa convalescence pour participer à la survie de votre petit trio. D'ailleurs le troisième membre, Mia, était se qui ce rapprochait le plus d'une amie depuis l'autre jour. Cela était forcément dû aux récents évènements mais au moins vous saviez que vous pouviez compter sur elle. Et puis elle était celle qui vous avait aider à vous enfuir. Encore vous enfuir. Comme ce jour là…
Pourriez vous encore vous regarder dans la glace si donné que vous vous en sortiez vivant d'ici ? Pourriez vous accepter de côtoyer qui que ce soit alors même qu'à la première occasion vous seriez prêt à fuir ? Est-ce là la dernière chose que vous aimeriez laisser sur terre ?
Vous entendez la porte de l'entrée de la maison s'ouvrir avec fracas. Ils sont là, ils viennent vous chercher. Que faire !
Vos yeux se dirigent lentement vers la trappe, une idée vous vient en tête.
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Mia est déposée contre le pneu de l'une des voitures des bandits. Ses yeux continuaient de chercher un point fixe tant tout autour d'elle tournait. La droite qu'elle avait prise tout-à-l 'heure l'avait laissée fortement assommée. Elle sentit une présence juste à côté d'elle et réussi à comprendre ce qu'elle voyait.
Posé à côté de Mia, Takeshi attendait le visage grave en silence. Ses yeux faisaient des aller-retour entre les différents gardes autour de lui pour savoir s'il était possible pour le d'en tuer un ou deux. Ils l'avaient totalement fouillé, lui enlevant toutes ses armes. Les bandits avaient pris plusieurs meubles avant d'y mettre le feu au milieu du rond-point. Ils s'étaient ensuite rassemblé autour avant d'ouvrir pour certains des bouteilles d'alcool qu'ils avaient tirer de leurs voitures ou bien encore s'amuser à tiré sur des fenêtres des maisons les plus proches.
Un homme s'approchat lentement de Mia et Takeshi, son regard transperçait leur âme tant il semblait regarder au fond d'eux.
- Biiien… Nous y voilà donc… Je m'appelle Hannibal ! Et vous ?
Il s'accroupit près de Mia. Il tenait un couteau dans sa main et le posa sous le nez de la jeune fille. Aucun des deux compagnons ne répondit.
- Vous croyiez vraiment pouvoir vous échapper sans aucun souci ? Vous avez eu affaire à mes hommes dans l'hôpital, mais vous auriez dû quitter la ville pour pouvoir nous échapper. Mon armée peut vous retrouver un peu près n'importe ici alors dans un lotissement… Non vraiment je suis vexé que vous nous aillez pris pour de tels débutants…
- Vous êtes un grand malade vous comme toute votre bande ! Relâchez nous sinon-
Les yeux de l'homme regardaient au plus profond de Mia, il la transperça d'un regard qui la fît frissonner de tout son long. Il tourna les yeux vers Takeshi.
- Et voici donc l'homme qui a tué 7 de mes soldats ! Quel talent ! Vraiment j'en suis jaloux et impressionné surtout que parmi eux j'en avais des très bon ! D'où tiens tu tout ça ?
Takeshi garda le silence. Il baissa les yeux en ignorant son interlocuteur. Il ne comptait pas parler avec un tel homme.
- Je vois… Le traitement du silence est si douloureux ! Bon… Qu'est ce que je vais faire de vous ? Il va bien falloir que je vous punisse d'une façon ou d'une autre !
Hannibal regarda la jeune fille de nouveau. Un sourire tailla son visage en deux.
- Peut être commencer par retrouver votre compagnon…
- Nous sommes que deux maintenant…
Mia elle fut surprise d'entendre Takeshi parler à ce moment là. Ce dernier devait savoir que Célestin n'allait pas venir, alors pourquoi le protéger jusqu'au bout ? Elle ne tourna pas la tête vers lui, il fallait appuyer son bluff en ignorant le regard d'Hannibal.
- Mmh, c'est ce que nous verrons… Enfin bref… Et toi, je pense que je vais laisser mes hommes s'amuser un peu cette nuit. J'espère qu'ils ne vont pas trop t'abîmé
Hannibal mit une énorme gifle à la jeune fille. Cette dernière baissa la tête, retenant ses larmes.
- C'est ce que nous verrons bien
- Je te préviens, quand je serais libre, je vais te percer les yeux.
Hannibal se leva et fit tournoyer son couteau dans les airs.
- Je n'attends que ça ! Bon les gars vous avez quartier li-
Une explosion résonna dans le fond du lotissement. Hannibal leva la tête dans la direction et remarqua une boule de feu monter dans le ciel.
Les soldats se tournèrent vers l'explosion en grimaçant, les mains sur leurs armes.
Un jeune homme courait sur la route vers eux, il avait la main en sang et le regard rempli des braises de la colère.
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Maxime n'avait jamais vraiment aimé tuer. À vrai dire il préférait vivre sa vie dans son coin. Mais son métier de soldat dans la Grande Armée ne l'avait pas épargné, et il avait tué plus d'hommes que son cerveau ne pouvait calculer. Avec la force du temps, il avait appris à devenir totalement insensible aux cris de ses victimes. Il savait que c'était mal, mais il n'avait plus le besoin de s'en inquiéter. Depuis que la Grande Disparition avait eu lieu, il n'avait jamais été aussi heureux. Il n'avait jamais pu s'intégrer dans sa vie d'après-guerre. Les gens le regardaient étrangement et la raison était son visage. Son visage avait été détruit par les aléas de la guerre. Déformé, brisé, grignoté par un mal qui ne pouvait être sauvé. Il ne semblait pas qu'il puisse survivre dans le temps. Il n'avait plus que quelques semaines à vivre avant la Grande Disparition. Mais depuis ce moment là, son état de santé n'avait que continuer de s'améliorer. Plus rien ne semblait lui grignoter le visage. La lèpre avait quitté son corps et pour une raison qu'il ignorait il semblait même que son visage se reconstruisait. Il avait même recommencé à croire que la vie lui souriait. Peut être même qu'il allait pouvoir refaire sa vie dans ce monde si différent. Même avec bien moins d'humain sur Terre, le bonheur existait toujours. Enfin c'est ce qu'il aimait se dire. Alors pourquoi ? Pourquoi était il sur le point de mourir ?
Maxime regardait la pointe de verre qui lui traversait la gorge. Le garçon qui la tenait avait un regard emplie de tristesse.
- Je suis dé-désolé… Je… Je ne voulais pas en arriver là
Maxime essaya de prononcer un mot mais le sang dans sa bouche ainsi que dans sa gorge ne permit seulement que de faire une sorte de gargouillis inaudible. Il leva lentement la main vers le jeune garçon. La maison en feu derrière lui envoyait une chaleur qui chauffait ses joues. Mais progressivement un froid terrifiant commençait à le prendre. Il ne sentait plus ses mains, puis même la chaleur du feu ne réchauffait plus ses joues. Son esprit devint flou. Ainsi donc sa dernière vision de ce monde, de sa vie… Serais ce garçon, la maison en feu et… La machine qui partait vers ses camarades ? Il devait les aider ! Il devait… Il ne pouvait rien faire… Il allait mourir ici, sa vision commençait à devenir très sombre. Il ne voyait presque plus rien.
- Jofdgej… V... Va… Cr...ever …
Il ne voulait pas… Il ne voulait pas mourir ! Pourquoi au seul moment dans sa vie où il trouvait un sens à son existence ! Pourquoi devait il mourir maintenant ! Il avait envie de crier qu'il ne voulait pas mo… Qu'il ne voulait p... Pas…
Vous regardez la flamme de la vie s'éteindre dans les yeux de l'homme au masque à gaz. Le monde est vide autour de vous. Qu'avez vous fait…
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Vous aviez ouvert la trappe, l'homme au masque l'avait entendu et avait foncé vers la chambre. L'alarme avait retenti et le chien robot c'était activé.
L'homme était entré dans la chambre, un pistolet à la main. Il vous visait. Un instant qui vous semblas être une éternité eu lieu avant qu'il ne décide de tirer. Mais juste avant cela, le chien mécanique fît un bond depuis la cave et manqua de peu de prendre le plafond en sautant par la trappe. L'homme tourna sa tête vers le robot, vous ne pouviez voir ses yeux mais il devait être totalement sonné de voir une telle chose ici. Vous profitez de ce moment pour vous jetez au sol juste avant que l'homme ouvre le feu sur la machine. Les balles ricochent et terminent dans les murs autour, elles ne lui font aucun dégât. L'une des balles casse la fenêtre à côté de vous et fait tomber des débris de verre sur vous.
La machine tourne son œil caméra vers l'homme, son interface analyse l'arme qu'il tient dans ses mains ainsi que le faite qu'il l'ait attaqué. Par une suite de choix logique dans son programme, il décide de le prendre pour cible, le prenant comme la menace principale dans les alentours.
Maxime ne comprend pas ce qu'il voit. La chose ouvre ce qui ressemble à sa bouche avant de prendre position. Il sent la chose préparer quelque chose et décide de reculer hors de la pièce. Il fait bien puisque quelques secondes plus tard un sorte de minuscule boule de feu sort de la bouche de la créature et traverse le bois du toit à l'endroit où sa tête était située. Maxime entend une explosion devant la maison, sûrement dû à l'impact de la boule de feu. Mais qu'est ce que c'est bon dieu !
Maxime fonce dans la cuisine où il se cache derrière un mur. La machine traverse l'encadrement de la porte et ce déplace lentement vers la porte d'entrée, toujours ouverte.
Le chien robot détermine avec plusieurs facteurs qu'il est sortis, il prend en compte la peur de l'individu qu'il avait pu déterminer avec ses traits du visage ainsi que la porte ouverte de la maison. Ses capteurs se tournent vers un repère auditif. Des hommes sont situés plus loin dans le champ d'action du robot. Il doit remplir sa mission. La machine ce met en mouvement vers le centre du lotissement en quittant la maison. Le feu commence lié au missile personnel qu'il avait lancé avait créer un départ d'incendie qui se propageait au garage de la maison.
Célestin avait profité de la fuite de ses adversaires pour récupérer un morceau de verre au sol dans sa main. Il l'avait entouré de tissu pour ne pas se couper la main. Son regard se tourna vers la cuisine, il avançait lentement en tremblant de tout son être. C'était lui ou son agresseur. Il devait faire vite, il devait se battre. Son choix avait été d'arrêter de fuir sans cesse.
Aujourd'hui, vous vous battiez.
Un léger bruit vous indique la position de votre adversaire, une fumée commence à vous empêcher de respirer convenablement. Vos yeux vous piquent, mais vous arrivez à voir un canon de pistolet contre l'angle du mur. Il imagine que vous n'alliez pas le voir. Vous profitez de l'effet de surprise pour faire tomber son arme en tapant sur le canon. Quelle est votre surprise lorsque vous ne rencontrez aucune résistance en tapant sur l'arme. En effet, l'homme surgit de l'autre angle du couloir et vous fonce dessus avec une arme blanche, un énorme couteau !
Vous vous jetez sur le côté juste à temps pour ne pas vous prendre le couteau dans le ventre, celui ci a cependant le temps de vous érafler le bras et vous faire lâcher votre morceau de verre qui ricoche sur le sol.
Maxime se jette sur son adversaire. Il semble être un jeune homme assez peu musclé, un adversaire facile pour lui donc… Son coutelas traverse les airs pour atteindre le jeune homme mais ce dernier lui envoie un coup de pied dans le ventre. Maxime perd son souffle durant une seconde et se tient le ventre de sa main libre. Son adversaire récupère le morceau de verre au sol sans pouvoir reprendre le morceau de tissu autour. Maxime recule légèrement pour ne pas prendre un coup dans ce moment de faiblesse.
Vous vous coupez avec le morceau de verre dans la main, la douleur de votre paume vous remet dans le combat. Bordel cette fumée dans l'air commence vraiment à vous empêcher de respirer, il faut que vous sortiez ! Et le feu commence à ravager la maison.
Vous vous ruez hors de la maison juste à temps avant que l'homme ne s'avance de nouveau une fois qu'il a repris sa respiration.
Il vous suit de près et s'apprête à vous rattraper juste avant que vous vous retourniez. En un instant vous lui faites face à quelques centimètres.
Maxime se retrouve devant son adversaire, à quelques centimètres. Merde il n'avait pas prévu que se dernier ce retourne à ce moment là ! Son long poignard ne lui permet pas de faire un petit geste pour contrer un possible coup ! Que faire que fa-
Le jeune homme attaque d'un coup, il essaye de viser le torse de Maxime mais ce dernier le bloque de son autre bras, poussant le morceau de verre vers le haut. Vers le haut…
Le morceau de verre se plante mollement dans la gorge du soldat, vous sentez le bout pointu du verre s'enfoncer dans la chair de l'homme dans une sensation absolument atroce…
Le monde disparaît autour de vous… Votre regard se pose sur le sien… Il semble être le premier surpris et sous l'effet de choc il lâche son arme.
Maxime recule lentement en ce tenant la gorge, tombe à genoux et dans un éclair de lucidité essaye de reprendre son arme. Son adversaire se jette sur lui et enfonce encore plus le morceau de verre. Celui ci atteint définitivement la trachée et provoque une importante hémorragie fatale.
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Vous regardez Kilian. Ses colosses reculent en arrière, eux mêmes sont surpris par le comportement de leur camarade. Il pète totalement les plombs. Il devient fou ? Que se passe-t-il ?
Vous ne voulez plus sauter, vous ne voulez plus subir le courroux de votre camarade. Bordel vous n'êtes pas sa chose !
- Écoute putain j'en ai marre d'être ta chose même tes gars son choqué ! Tu pètes totalement ton câble ! Je ne vais pas sauter putain !
- Mais… C'est que tu te rebelle crétin !
Vous reculer du bord du pont. Vous lui faites maintenant face. Plus question de courir ! Enfin vous croyez…
- Je vais moi même t'y envoyer !
Il vous met une droite comme il ne vous en avait jamais mis. Elle vous fait totalement trembler de la tête aux pieds avant de vous faire tomber en arrière, le dos contre le garde-fou.
- Aller ! Maintenant tu vas comprendre pourquoi il ne faut pas me prendre de haut. Tu aurais juste dû rester la victime que tu as toujours été !
Il s'agenouilla près de vous et commença à vous frapper violemment le visage et le ventre. Vous sentiez votre corps brûler sous les multiples coups qu'il vous infligeait. La douleur vous traversait de toute part. Un supplice qui aurait laissé beaucoup au sol. Mais vous étiez habitué aux coups…
L'un des colosses vint prendre Kilian par les épaules et le faire reculer.
- Calme toi bordel ! Tu vas le tuer à force !
Le garçon frissonna en entendant la réponse et le ton glacial de son ami. Il semblait être devenu fou, entraîner dans une spirale de violence. Mais il ne pouvait lutter contre la force du colosse et arrêta de se débattre pour repartir vous casser la figure.
Vous vous relevez doucement, chancelant légèrement au début mais très vite vous pouvez regarder Kilian malgré l'œil tuméfié qui vous bloque la vision d'un côté. Vous restez là, au bord du vide, en lui jetant un regard de défi. Vous savez que si vous restez debout aujourd'hui, il ne pourra plus vous embêter. Vous avez gagné en vous relevant.
Alors que les colosses commencent à partir avec Kilian, ce dernier se dérobe de l'étreinte de son ami et vous fonce dessus. Cependant cette fois vous l'attendez. Au moment où il projette son poing vers vous, votre esquive vous permet de lui mettre un crochet dans le menton.
Kilian titube légèrement, tout tourne autour de lui, il sent ses pieds ce dérobés sous son poids, et soudain.
Le vide.
Il tombe. Il tombe encore et encore en entendant des voix au dessus de lui juste avant que sa tête frappe le rocher qui dépasse légèrement de l'eau. La force de l'impact le tue sur le coup.
Vous regarder Kilian titubé puis glissé par dessus la rambarde de sécurité. Sa chute silencieuse et l'horreur du craquement des os à l'impact. Vous voyez le sang et ce qui ressemble à un chewing-gum moisie vert s'étaler sur le rocher et partir dans l'eau autour de son corps. Vous ne réalisez pas ce qu'il se passe. Que vient il de … ? Quoi ?
Les colosses accourent vers le bord de pont et regardent en bas. Leur visage devient blême lorsqu'ils voient le corps de leur ami.
Ils tournent leur visage vers vous, horrifiés.
Vous ne comprenez pas, votre cerveau n'arrive pas à traiter les informations. Qu'est ce que…
Vous vomissez. Plus rien ne vas, plus rien en seras jamais pareil.
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Données du topic
- Auteur
- PROLISSOU2
- Date de création
- 3 décembre 2024 à 21:40:13
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