Topic de Lysgol :

L'argument ontologique de l'existence de dieu, vous en thinkez what?

Le 16 octobre 2024 à 22:53:37 :
c’est un des pires arguments
t’as littéralement pris le pire argument en fait, que St thomas a bien debunk

Argument qui a quand-même convaincu le plus grand des logiciens Kurt goeddel qui l'a traduit en logique formelle

En réalité l'argument ontologique est le plus puissant de tous. Il faut lire et réfléchir sur la cinquième Méditation Métaphysique.
En vrai il est pas con l'argument
Mais le cosmologique est plus vulgarisable

Le 16 octobre 2024 à 22:53:09 :

Le 16 octobre 2024 à 22:42:26 :
Je défini un lingot d'or comme étant parfait et comme étant situé dans mon salon. Par ton raisonnement, ce lingot d'or existe. Donc si je vais maintenant dans mon salon, je m'attends à le trouver ?

Descarted :

Mais encore qu’en effet je ne puisse pas concevoir un Dieu sans existence, non plus qu’une montagne sans vallée ; toutefois, comme de cela seul que je conçois une montagne avec une vallée, il ne s’ensuit pas qu’il y ait aucune montagne dans le monde, de même aussi, quoique je conçoive Dieu comme existant, il ne s’ensuit pas ce semble pour cela que Dieu existe : car ma pensée n’impose aucune nécessité aux choses ; et comme il ne tient qu’à moi d’imaginer un cheval ailé, encore qu’il n’y en ait aucun qui ait des ailes, ainsi je pourrois peut-être attribuer l’existence à Dieu, encore qu’il n’y eût aucun Dieu qui existât. Tant s’en faut, c’est ici qu’il y a un sophisme caché sous l’apparence de cette objection : car de ce que je ne puis concevoir une montagne sans une vallée, il ne s’ensuit pas qu’il y ait au monde aucune montagne ni aucune vallée, mais seulement que la montagne et la vallée, soit qu’il y en ait, soit qu’il n’y en ait point, sont inséparables l’une de l’autre ; au lieu que de cela seul que je ne puis concevoir Dieu que comme existant, il s’ensuit que l’existence est inséparable de lui, et partant qu’il existe véritablement : non que ma pensée puisse faire que cela soit, ou qu’elle impose aux choses aucune nécessité ; mais, au contraire, la nécessité qui est en la chose même, c’est-à-dire la nécessité de l’existence de Dieu, me détermine à avoir cette pensée. Car il n’est pas en ma liberté de concevoir un Dieu sans existence, c’est-à-dire un Être souverainement parfait sans une souveraine perfection, comme il m’est libre d’imaginer un cheval sans ailes ou avec des ailes.

Et oui c'est de là que vient le problème de cet argument
La conclusion de l'existence de dieu n'est vrai que dans ma tête et seulement elle, car c'est dans mon monde imaginaire que j'ai défini dieu
Typiquement un personnage de fiction existe dans son univers à lui mais pas dans le onde réel
Certes l'acteur de harry Potter est un sorcier DANS harry potter, mais pas dans la vraie vie, alors que c'est le même personne

Le 16 octobre 2024 à 22:58:11 :

Le 16 octobre 2024 à 22:53:09 :

Le 16 octobre 2024 à 22:42:26 :
Je défini un lingot d'or comme étant parfait et comme étant situé dans mon salon. Par ton raisonnement, ce lingot d'or existe. Donc si je vais maintenant dans mon salon, je m'attends à le trouver ?

Descarted :

Mais encore qu’en effet je ne puisse pas concevoir un Dieu sans existence, non plus qu’une montagne sans vallée ; toutefois, comme de cela seul que je conçois une montagne avec une vallée, il ne s’ensuit pas qu’il y ait aucune montagne dans le monde, de même aussi, quoique je conçoive Dieu comme existant, il ne s’ensuit pas ce semble pour cela que Dieu existe : car ma pensée n’impose aucune nécessité aux choses ; et comme il ne tient qu’à moi d’imaginer un cheval ailé, encore qu’il n’y en ait aucun qui ait des ailes, ainsi je pourrois peut-être attribuer l’existence à Dieu, encore qu’il n’y eût aucun Dieu qui existât. Tant s’en faut, c’est ici qu’il y a un sophisme caché sous l’apparence de cette objection : car de ce que je ne puis concevoir une montagne sans une vallée, il ne s’ensuit pas qu’il y ait au monde aucune montagne ni aucune vallée, mais seulement que la montagne et la vallée, soit qu’il y en ait, soit qu’il n’y en ait point, sont inséparables l’une de l’autre ; au lieu que de cela seul que je ne puis concevoir Dieu que comme existant, il s’ensuit que l’existence est inséparable de lui, et partant qu’il existe véritablement : non que ma pensée puisse faire que cela soit, ou qu’elle impose aux choses aucune nécessité ; mais, au contraire, la nécessité qui est en la chose même, c’est-à-dire la nécessité de l’existence de Dieu, me détermine à avoir cette pensée. Car il n’est pas en ma liberté de concevoir un Dieu sans existence, c’est-à-dire un Être souverainement parfait sans une souveraine perfection, comme il m’est libre d’imaginer un cheval sans ailes ou avec des ailes.

Et oui c'est de là que vient le problème de cet argument
La conclusion de l'existence de dieu n'est vrai que dans ma tête et seulement elle, car c'est dans mon monde imaginaire que j'ai défini dieu
Typiquement un personnage de fiction existe dans son univers à lui mais pas dans le onde réel
Certes l'acteur de harry Potter est un sorcier DANS harry potter, mais pas dans la vraie vie, alors que c'est le même personne

Faut lire le début aussi :

En premier lieu, j’imagine distinctement cette quantité que les philosophes appellent vulgairement la quantité continue, ou bien l’extension en longueur, largeur et profondeur, qui est en cette quantité, ou plutôt en la chose à qui on l’attribue. De plus, je puis nombrer en elle plusieurs diverses parties, et attribuer à chacune de ces parties toutes sortes de grandeurs, de figures, de situations et de mouvements ; et enfin je puis assigner à chacun de ces mouvements toutes sortes de durées. Et je ne connois pas seulement ces choses avec distinction, lorsque je les considère ainsi en général ; mais aussi, pour peu que j’y applique mon attention, je viens à connoître une infinité de particularités touchant les nombres, les figures, les mouvements, et autres choses semblables, dont la vérité se fait paroître avec tant d’évidence et s’accorde si bien avec ma nature, que lorsque je commence à les découvrir, il ne me semble pas que j’apprenne rien de nouveau, mais plutôt que je me ressouviens de ce que je savois déjà auparavant, c’est-à-dire que j’aperçois des choses qui étoient déjà dans mon esprit, quoique je n’eusse pas encore tourné ma pensée vers elles. Et ce que je trouve ici de plus considérable, c’est que je trouve en moi une infinité d’idées de certaines choses qui ne peuvent pas être estimées un pur néant, quoique peut-être elles n’aient aucune existence hors de ma pensée ; et qui ne sont pas feintes par moi, bien qu’il soit en ma liberté de les penser ou de ne les penser pas ; mais qui ont leurs vraies et immuables natures. Comme, par exemple, lorsque j’imagine un triangle, encore qu’il n’y ait peut-être en aucun lieu du monde hors de ma pensée une telle figure, et qu’il n’y en ait jamais eu, il ne laisse pas néanmoins d’y avoir une certaine nature, ou forme, ou essence déterminée de cette figure, laquelle est immuable et éternelle, que je n’ai point inventée, et qui ne dépend en aucune façon de mon esprit ; comme il paroît de ce que l’on peut démontrer diverses propriétés de ce triangle, à savoir, que ses trois angles sont égaux à deux droits, que le plus grand angle est soutenu par le plus grand côté, et autres semblables, lesquelles maintenant, soit que je le veuille ou non, je reconnois très clairement et très évidemment être en lui, encore que je n’y aie pensé auparavant en aucune façon, lorsque je me suis imaginé la première fois un triangle, et partant on ne peut pas dire que je les aie feintes et inventées. Et je n’ai que faire ici de m’objecter que peut-être cette idée du triangle est venue en mon esprit par l’entremise de mes sens, pour avoir vu quelquefois des corps de figure triangulaire ; car je puis former en mon esprit une infinité d’autres figures, dont on ne peut avoir le moindre soupçon que jamais elles me soient tombées sous les sens, et je ne laisse pas toutefois de pouvoir démontrer diverses propriétés touchant leur nature, aussi bien que touchant celle du triangle ; lesquelles, certes, doivent être toutes vraies, puisque je les conçois clairement : et partant elles sont quelque chose, et non pas un pur néant ; car il est très évident que tout ce qui est vrai est quelque chose, la vérité étant une même chose avec l’être ; et j’ai déjà amplement démontré ci-dessus que toutes les choses que je connois clairement et distinctement sont vraies. Et quoique je ne l’eusse pas démontré, toutefois la nature de mon esprit est telle, que je ne me saurois empêcher de les estimer vraies, pendant que je les conçois clairement et distinctement ; et je me ressouviens que lors même que j’étois encore fortement attaché aux objets des sens, j’avois tenu au nombre des plus constantes vérités celles que je concevois clairement et distinctement touchant les figures, les nombres, et les autres choses qui appartiennent à l’arithmétique et à la géométrie.

Cet argument ne mène strictement nul part...
Vous avez défini un mot

Le 16 octobre 2024 à 22:56:05 :

Le 16 octobre 2024 à 22:53:37 :
c’est un des pires arguments
t’as littéralement pris le pire argument en fait, que St thomas a bien debunk

Argument qui a quand-même convaincu le plus grand des logiciens Kurt goeddel qui l'a traduit en logique formelle

Doit on entendre par cette phrase un argument d'autorité ou fais tu référence à un théorème particulier de ce cher monsieur Gödel ?

Ça n'a aucun sens bordel :rire:

Les archontes se tient bien de vous les religixs

Putain j’ai jamais compris ce mot ontologique
Les limites du langage donne tord a absolument tout ton pavé
Le Coran est la preuve que Dieu existe :ok:

Le 16 octobre 2024 à 23:02:01 :
Les limites du langage donne tord a absolument tout ton pavé

Alors dans ce cas là tout raisonnement est incomplet et pas vraiment rigoureux...

Le 16 octobre 2024 à 22:36:52 :
Le voici:
Dieu est parfait par définition
Or, mieux vaut exister que de ne pas exister
Donc comme dieu est parfait, il existe forcément
Ta réacprout ?

c'est nul
"dieu existe car par définition dieu existe"
c'est joliment dit ( et encore) mais c'est juste une piroueutte qui utilise un argument circulaire

D’où ça sort qu’il vaut mieux exister que de ne pas exister ? https://image.noelshack.com/fichiers/2022/46/4/1668705053-curly3.png

Le 16 octobre 2024 à 23:03:15 :

Le 16 octobre 2024 à 23:02:01 :
Les limites du langage donne tord a absolument tout ton pavé

Alors dans ce cas là tout raisonnement est incomplet et pas vraiment rigoureux...

Exact, rien ne peut être prouvé et c'est la plus violente de toute les Redpill

Le 16 octobre 2024 à 23:01:29 :

Le 16 octobre 2024 à 22:56:05 :

Le 16 octobre 2024 à 22:53:37 :
c’est un des pires arguments
t’as littéralement pris le pire argument en fait, que St thomas a bien debunk

Argument qui a quand-même convaincu le plus grand des logiciens Kurt goeddel qui l'a traduit en logique formelle

Doit on entendre par cette phrase un argument d'autorité ou fais tu référence à un théorème particulier de ce cher monsieur Gödel ?

Si cet argument a tenu aussi longtemps au point de convaincre un grand nombre de personnes très qualifiées en logique/théologie, c'est qu'il n'est pas totalement mauvais et refutable du premier coup d'œil, a minima subtilement faux

Le 16 octobre 2024 à 23:04:11 :

Le 16 octobre 2024 à 23:03:15 :

Le 16 octobre 2024 à 23:02:01 :
Les limites du langage donne tord a absolument tout ton pavé

Alors dans ce cas là tout raisonnement est incomplet et pas vraiment rigoureux...

Exact, rien ne peut être prouvé et c'est la plus violente de toute les Redpill

Comment tu me démontres cette redpill?

Le 16 octobre 2024 à 23:05:59 :

Le 16 octobre 2024 à 23:04:11 :

Le 16 octobre 2024 à 23:03:15 :

Le 16 octobre 2024 à 23:02:01 :
Les limites du langage donne tord a absolument tout ton pavé

Alors dans ce cas là tout raisonnement est incomplet et pas vraiment rigoureux...

Exact, rien ne peut être prouvé et c'est la plus violente de toute les Redpill

Comment tu me démontres cette redpill?

Par tout les écrit de Wittgenstein, tu devrais lire tu comprendrai. notre langue s'adapte à notre psyché, les réponse sont certainement incompressible pour nous parce que notre langage est limité, je déconseille à ceux qui sont sensible c'est violent

Dans le sens chose qui nous dépasse, force créatrice, voire pourquoi la vie est organisée comme ça c'est un principe qui se défend
Après c'est improuvable que des textes viennent de lui/de cette force, et les définitions qui lui sont attribuées sont des paris mais pas en soit le réel

Le 16 octobre 2024 à 23:03:15 :

Le 16 octobre 2024 à 23:02:01 :
Les limites du langage donne tord a absolument tout ton pavé

Alors dans ce cas là tout raisonnement est incomplet et pas vraiment rigoureux...

Tout est incomplet dans la mesure où tout énoncé s'appuie de toute façon sur des axiomes effectivement - autrement dit des croyances de base qui conditionnent la suite de nos réflexions ou de façon plus large, notre interprétation de la réalité. La réalité est un tissu de croyances qui nous arrange :ok:

Données du topic

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Lysgol
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16 octobre 2024 à 22:36:52
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