Mon histoire d'amour avec Gérard Larcher
SuppriméLe 17 septembre 2024 à 18:42:37 :
le gars pourrait consacrer sa vie à être essayiste et chroniqueur LCI comme Louis Sarkozymais non il préfère écrire sur le forum...
Oui j'aime bien
Gérard Larcher, président du Sénat, se félicitait d'avoir pu obtenir une table discrète au bar du club échangiste, un lieu où il aimait passer des soirées intimes avec son compagnon, Alexis le facteur. Ils s'étaient préparés pour une soirée qu'ils espéraient inoubliable, loin des soucis politiques et des débats du Palais du Luxembourg. Gérard, déjà enjoué, avait même commandé une bouteille de champagne pour marquer l'occasion.
Cependant, dès qu'ils s'installèrent, Alexis, d'habitude jovial et détendu, semblait préoccupé. Ses sourcils froncés trahissaient une réflexion intense, presque rageuse. Après quelques instants de silence lourd, il lança abruptement, comme s’il ne pouvait plus se contenir :
"Gérard, il faut faire passer cette loi. Il est grand temps d'agir."
Le président du Sénat, surpris par le ton, posa son verre et le fixa, déconcerté. "Quelle loi, mon chéri ? De quoi tu parles ?"
Alexis, avec un regard dur, s'avança un peu plus vers Gérard, baissant la voix comme s'il dévoilait un secret d'État. "Interdire le droit de vote aux obèses. C'est devenu insoutenable, ils sont partout, et ils n'ont aucun sens des priorités. Ça ne peut plus durer."
Un silence glacé s'installa entre eux. Gérard sentit son cœur se serrer. Lui-même en surpoids, il ne put s'empêcher de se sentir visé. Ses mains tremblèrent légèrement alors qu'il tentait de comprendre ce qui animait cette haine soudaine chez Alexis. "Tu plaisantes, Alexis ? Tu… tu parles sérieusement ?"
Alexis, implacable, croisa les bras. "Très sérieusement. Les obèses n'ont pas la discipline nécessaire pour prendre des décisions politiques. Ils se laissent aller, et c'est ça que tu veux pour notre démocratie ?"
Gérard sentit une boule se former dans sa gorge. "Je te rappelle que je suis… moi aussi en surpoids. Est-ce que tu veux dire que je ne devrais pas non plus avoir le droit de vote ?" Sa voix tremblait d'une émotion qu'il tentait tant bien que mal de contenir.
Alexis ne broncha pas, son regard impitoyable ne quittant pas celui de Gérard. "Je ne fais pas d'exceptions, Gérard. Même toi."
Cette phrase résonna comme une gifle. Gérard, choqué, se redressa, vacillant entre colère et tristesse. Comment l'homme qu'il aimait pouvait-il tenir de tels propos ? Et pourquoi, tout à coup, cette obsession ?
À ce moment-là, d'autres habitués du club, ayant capté des bribes de la conversation, commencèrent à murmurer entre eux. Certains riaient doucement, d'autres secouaient la tête, incrédules. Gérard sentait tous les regards peser sur lui. Il était vexé, blessé dans son amour-propre.
La soirée, qui devait être un moment de détente, se transformait en un cauchemar. Gérard fixait Alexis, cherchant un signe d'humanité dans ses yeux, une trace de l'amour qui les liait. Mais tout ce qu'il voyait, c'était une froide détermination.
Gérard soupira profondément, sa voix cassée : "Je suis désolé, Alexis, mais je ne peux pas soutenir cette folie. Et je ne peux pas te suivre dans ce délire." Puis, se levant lentement, il quitta la table, la tête haute, mais le cœur lourd, tandis qu’Alexis restait là, imperturbable, fidèle à son idée fixe.
La soirée s'était terminée avant même d'avoir vraiment commencé.
Le 24 septembre 2024 à 23:05:57 :
J'adore cette fiction
Merci
Titre de l’épisode : "Le Mystère du Nain Fou"
Scène 1 : Le Sénat plongé dans le mystère
Le soleil se couche doucement sur le Palais du Luxembourg, mais Gérard Larcher ne trouve pas le sommeil. Depuis plusieurs semaines, il est en proie à des événements étranges. Des murmures dans les couloirs vides du Sénat, des objets déplacés, des documents importants qui disparaissent mystérieusement. Mais pire que tout, des messages menaçants sont laissés dans son bureau, signés d'une main inconnue : "Le nain te regarde".
Assis à son bureau, les yeux cernés, Gérard relit une énième fois la dernière note qu'il a trouvée glissée sous sa porte. L'inquiétude se lit sur son visage, mais quelque chose d'autre brille aussi dans ses yeux fatigués : une lueur de courage, ou peut-être... d'amour. Car Gérard Larcher, président du Sénat, a un secret bien gardé. Il est amoureux. Et pas de n'importe qui.
Scène 2 : Alexis Bossé, l'allié inattendu
C'est à ce moment-là qu'une voix se fait entendre derrière la porte du bureau. C'est Alexis Bossé, le jeune facteur du Sénat, un garçon vif et discret, qui semble toujours savoir plus de choses qu'il n'en dit. Gérard l’a rencontré lors de ses nombreuses réceptions de courrier, et petit à petit, il a senti son cœur s'emballer à chaque passage du jeune homme.
« Monsieur Larcher ? Je... j'ai entendu dire que vous aviez des ennuis », dit Alexis en entrant prudemment dans la pièce. Il dépose une nouvelle pile de lettres sur le bureau, mais son regard reste fixé sur Gérard.
Le président du Sénat sourit faiblement.
« C’est vrai, Alexis. Quelque chose, ou plutôt quelqu’un, me harcèle depuis un certain temps. Je... je crois qu’il y a un nain fou qui vit caché ici. »
Alexis hausse un sourcil.
« Un nain fou, monsieur ? Vous êtes sérieux ? »
« Malheureusement, oui. Il laisse des messages, il fait du bruit la nuit... Mais ce n'est pas tout. Il semble tout savoir de ma vie privée... de mes sentiments. »
Alexis rougit légèrement, ses mains se crispant autour de son sac de courrier.
« Vos sentiments ? » demande-t-il, tentant de garder un ton neutre.
Gérard hésite, puis se lève, s'approchant de lui.
« Alexis... Je ne peux plus cacher ce que je ressens. Vous êtes la seule personne en qui j'ai confiance ici. J'ai besoin de vous pour m’aider à résoudre ce mystère. »
Les joues d'Alexis virent au rouge, mais il acquiesce rapidement, incapable de refuser.
« Je ferai tout pour vous aider, monsieur Larcher. »
Scène 3 : L'enquête commence
Les jours suivants, Alexis et Gérard décident de mener leur propre enquête. Alexis, avec sa discrétion naturelle, se glisse dans les couloirs du Sénat après les heures de travail, à la recherche de la moindre trace de ce mystérieux nain. De son côté, Gérard continue à recevoir des notes étranges, qui semblent de plus en plus menaçantes.
Un soir, alors qu'Alexis explore une vieille partie du Sénat, il entend des ricanements venant d'une salle oubliée. Lentement, il pousse la porte et tombe nez à nez avec une silhouette petite et trapue, au regard fou. Le nain ! Alexis se fige, mais avant qu'il n'ait le temps de réagir, le nain s'échappe en riant, disparaissant dans l'obscurité des couloirs.
De retour au bureau de Gérard, Alexis raconte sa rencontre.
« Il existe ! Je l’ai vu de mes propres yeux ! Mais il a filé. »
Gérard est à la fois soulagé et inquiet. Si le nain est réel, qui sait de quoi il est capable ?
Scène 4 : Le face-à-face final
Quelques jours plus tard, après avoir rassemblé des indices, Alexis et Gérard découvrent l'entrée d'un passage secret menant aux profondeurs du Sénat, un endroit oublié de tous. Ils descendent, torche à la main, dans un silence inquiétant.
Dans une salle souterraine, ils trouvent le nain, assis sur un vieux fauteuil, entouré de piles de documents volés et de journaux épinglés aux murs. En voyant Gérard, il éclate de rire.
« Alors, tu es venu me chercher, Larcher ? Tu pensais vraiment que tu pouvais m’échapper ? »
Gérard serre les poings. Il sait qu'il doit rester calme, mais la présence d'Alexis à ses côtés lui donne la force de répondre.
« Qui es-tu et pourquoi me harcèles-tu ? »
Le nain se lève, un sourire carnassier sur les lèvres.
« Je suis l'ombre du Sénat, celui qui a vu tout ce qui se trame dans ces couloirs. Mais toi, Larcher... toi et tes petits secrets, vous n’êtes pas à l’abri. Tu es tombé amoureux de ce facteur, et je n'ai fait que révéler ce que tu caches. »
Gérard et Alexis échangent un regard. Le nain a percé leur secret, mais cela n’a plus d’importance. Gérard prend la parole, plus déterminé que jamais.
« Tu ne pourras plus nous nuire. Ton règne de terreur est terminé.
Avec l'aide d'Alexis, ils réussissent à immobiliser le nain, qui est livré aux autorités. Le mystère est enfin résolu.
Scène 5 : L’aube d’un nouveau départ
Quelques jours plus tard, le calme est revenu au Sénat. Gérard et Alexis se retrouvent dans le bureau de Larcher, prêts à tourner la page sur cette étrange aventure.
« Je ne te remercierai jamais assez, Alexis », murmure Gérard. « Grâce à toi, je peux enfin travailler en paix... et peut-être espérer plus. »
Alexis sourit timidement.
« Je serai toujours là pour vous, monsieur Larcher. Toujours. »
Le rideau tombe sur cette scène, laissant planer un doux parfum de complicité et d’espoir pour l’avenir.
Données du topic
- Auteur
- -offredestage-
- Date de création
- 17 septembre 2024 à 11:07:58
- Date de suppression
- 28 septembre 2024 à 19:25:00
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