L'affaire Pélicot : VIOLS CONJUGAUX et SOUMISSION CHIMIQUE

Le procès des viols de Mazan :

Tout commence en 2020, lorsque Dominique Pélicot, un homme de presque 70 ans, est arrêté pour avoir filmé sous les jupes de femmes à Carpentras. L'analyse de son ordinateur révèle des milliers d'images de sa femme inconsciente et violée par plus de 80 hommes. Des photos de sa fille dénudée lorsqu'elle était mineure seront également retrouvées par la suite.

Pendant près de 10 ans, Gisèle Pélicot a été droguée par son mari avec des anxiolytiques de contrebande et violée sans qu'elle le sache.

51 d'entre eux seulement ont été identifiés et sont aujourd'hui devant la justice : des hommes âgés de 26 à 74 ans et issus de tous les milieux sociaux.

Certains accusés ont un passé de violences conjugales et sexuelles, mais la majorité d'entre eux ne présente ni casier judiciaire ni troubles psychiatriques diagnostiqués.

Parmi eux, se trouve un homme séropositif qui est revenu six fois pour violer Gisèle, sans se protéger.

Son mari organisait les sessions dans un salon de coco.fr nommé "À son insu". Selon le mari de la victime, tous savaient que Gisèle était sous médicaments et non consentante ; c'était là l'objet des fantasmes. Seulement un tiers des individus contactés ont refusé de violer sa femme.

Dominique Pélicot explique avoir mis ce stratagème en place car sa femme, "trop coincée" selon lui, refusait l'échangisme. Gisèle est une catholique pratiquante, tournée vers Dieu.

Il confiera : "Ma femme avait une attitude de raciste, bien blanche, bourgeoise, catho, donc j'ai fait venir des Blacks et des Arabes. La voir se faire violer par des hommes de couleur m'excitait encore plus, je trouvais la situation encore plus humiliante pour elle."

Gisèle était dans un état "proche du coma" après l'administration des doses à son insu, selon la médecine légale. Dans certains enregistrements, elle présente des étouffements graves lors de certaines fellations imposées.

Ces épisodes de sédation forcée laissent la victime avec des trous de mémoire, des douleurs physiques et une grande fatigue, sans qu'elle en comprenne la cause. Malgré plusieurs consultations médicales, aucun médecin ne pensera à l'hypothèse d'une soumission chimique.

À cause de ces viols répétés, Gisèle souffre de 4 IST. Détruite, elle a même envisagé de mettre fin à ses jours.

Le retraité, en plus d'autres chefs d'accusation du même type, aurait également conseillé à des internautes de droguer leur femme pour réaliser les mêmes fantasmes, leur expliquant les doses à administrer. Ce fut le cas pour une autre femme, violée à une dizaine de reprises de la même manière par des amis de son mari.

Gisèle Pélicot a souhaité un procès public et non à huis clos.

Elle a déclaré qu'elle n'avait pas à se cacher ni à avoir honte, espérant faire de ce procès un "procès de société" pour sensibiliser l'opinion publique aux viols conjugaux et à la soumission chimique.

Le verdict est attendu le 20 décembre 2024, l'avocat de Dominique Pélicot espère que son client évitera la perpétuité en raison de son âge avancé.

Sources :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/vaucluse/avignon/proces-des-viols-de-mazan-auditions-du-mari-de-la-femme-de-la-fille-du-clone-marechal-les-cinq-temps-forts-a-venir-3026549.html
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/proces-des-viols-de-mazan-a-la-lecture-crue-des-faits-la-fille-de-la-victime-contrainte-de-quitter-l-audience-6305820
https://www.leparisien.fr/faits-divers/proces-de-la-soumission-chimique-cest-le-bal-des-tartuffes-chacun-cherche-a-sauver-sa-peau-03-09-2024-5XDBXUJ2BBFIJNC4OPITKOBC6Y.php
https://www.ladepeche.fr/2024/09/03/proces-des-viols-de-mazan-quest-ce-que-cocogg-le-site-de-rencontre-quutilisait-dominique-pelicot-pour-recruter-des-hommes-qui-violaient-son-epouse-12173951.php
https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/proces-de-la-soumission-chimique-dominique-pelicot-ou-les-secrets-de-la-maison-de-mazan-7900413558

La majorité des 51 accusés qui comparaissent depuis lundi devant la cour criminelle du Vaucluse, à Avignon, pourtant filmés en train d’abuser d’une retraitée complètement inerte, continuent de nier. Ils assurent avoir ignoré que Gisèle Pélicot était droguée par son mari, et s’estiment donc innocents.

Devant les preuves évidentes (video, échanges internet, photos) les accusés se mettent à se pointer du doigt les uns les autres.

Peu importe qu’ils soient venus jusqu’à six fois pour certains, qu’ils aient été filmés, aient échangé des messages incriminants - « le somnifère fait effet ? », se soient déshabillés dans la cuisine et fait en sorte de ne jamais la réveiller.

"C'est le bal des tartuffes", affirme le juge, désabusé.
"On dirait des enfants, soit ils n'ont pas les capacités intellectuelles et émotionnelles de comprendre, soit c'est de la mauvaise foi."

"Caroline, fille et victime de l'accusé, a dû être sortie, c'était absolument insoutenable. Même s'ils n'ont rien découvert, si tous connaissaient le dossier, c'était particulièrement éprouvant ce matin, bien sûr, mais nécessaire", a-t-il ajouté.

Gisèle Pélicot, est quant à elle, restée tout le long de la longue litanie des faits, très calme, comme distante. A l'autre bout de la salle, en face d'elle, son mari et agresseur en chef, s'est lui montré impassible à l'énoncé des faits.

Le juge déclare : "Le procès va être long et très, très compliqué. Aucun des accusés ne comprend la portée des actes. Tous reconnaissent les faits, mais aucun la culpabilité. Dominique Pélicot considère que c'est la faute de son épouse, qui aurait refusé de se soumettre à son désir d'échangisme. Qu'il n'a fait que "se venger" de manière juste. Pour les photos pédopornographique de sa fille, prises et diffusées sur internet, il prétend ne pas savoir que cela était interdit, donc se présume non coupable. Des affaires difficiles j'en ai connues, mais là mes capacités de compréhension de l'humain sont dépassées."

Avant de rejoindre le banc des parties civiles, après sa seconde sortie, Mme Darian s'est arrêtée un instant devant le box des 18 accusés détenus. Elle les a regardés, mais aucun n'a croisé son regard. Son père, qu'elle nomme désormais son "géniteur", non plus.

Quand les accusés nient devant des preuves évidentes (video notamment comme expliqué dans l'article) faudrait augmenter leur peine

Ils risquent tous 20 ans max
20 ans c'est pas assez, ils doivent jamais de leur vie pouvoir ressortir et être intégrés à la société

Le 04 septembre 2024 à 15:33:10 :
Peine de mort, pas d'autres solutions, dommage que ça existe plus en France

Ça sert à rien

Le 04 septembre 2024 à 15:36:10 :
Dans certains pays il aurait pris plusieurs fois des peines de prison à perpétuité

Quels pays ?

Il est aussi accusé du meurtre d'une agent immobilière:

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/09/02/les-autres-affaires-dominique-p-accuse-d-avoir-drogue-sa-femme-pour-qu-elle-soit-violee-par-d-autres-hommes_6302049_3224.html
https://www.elle.fr/Societe/News/Affaire-des-viols-de-Mazan-l-ADN-de-Dominique-P-retrouve-dans-des-cold-cases-4254265

Le 04 septembre 2024 à 15:36:10 :
Dans certains pays il aurait pris plusieurs fois des peines de prison à perpétuité

Dans certains pays il serait condamné à une balle dans le crane comme un chien, on aurait jeté son corps dans la fosse communale

Mais ici il va voir ses 4 repas par jour en prison, des activités pour qu'il soit pas dépressif et le chauffage à volonté gratuitement
Puis on le libèrera dans 11 ans pour bonne conduite, méprisant les conséquences désastreuses de ses actes sur ses victimes meurtries et dégradées

Le 04 septembre 2024 à 15:36:19 :
Et après on se demande pourquoi les femmes ont peur des hommes en 2024

Ceci.

C'est un problème de société et pas d'un simple mari et d'un groupe d'hommes. C'est une question d'éducation et l'État doit maintenant tout mettre en œuvre pour éduquer les hommes.

Deux enquêteurs de la brigade criminelle sont venus de Paris pour l’interroger, à la demande d’une juge d’instruction du tout nouveau pôle « cold cases » de Nanterre. Dans la masse de dossiers non élucidés dont elle a hérité, elle a constaté que l’ADN retrouvé sur la chaussure d’une femme, victime d’une tentative de viol en 1999, était celui de Dominique P.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Accusé d’avoir drogué sa femme pour qu’elle soit violée par plus de 50 hommes, Dominique P. face à ses juges

Estella B. était à l’époque une jeune agente immobilière en Seine-et-Marne. Le 11 mai 1999, à Villeparisis, alors qu’elle faisait visiter un appartement à un homme qui s’était présenté à l’agence le jour même, celui-ci l’avait étranglée, lui avait placé un cutter sous le cou, l’avait obligée à s’allonger sur le ventre, lui avait lié les mains dans le dos, plaqué sur la bouche une compresse imbibée d’éther pour l’endormir, retiré ses chaussures et baissé son pantalon. La victime, inconsciente, était alors revenue à elle, avait réussi à se libérer et à faire fuir son agresseur.

A Marseille, en octobre 2022, face aux enquêteurs de la brigade criminelle, Dominique P. se dit d’abord complètement étranger à cette affaire. Lors du second interrogatoire, les policiers lui signalent que son ADN a été retrouvé sur une chaussure de la victime et la moquette de l’appartement de Villeparisis, mais il persiste à nier. « Je vais vous dire la vérité, annonce-t-il au tout début du troisième interrogatoire. Par rapport à cette jeune femme qui a dû grandir et qui se questionne. C’est bien moi. »

Le 04 septembre 2024 à 15:36:47 :

Le 04 septembre 2024 à 15:36:10 :
Dans certains pays il aurait pris plusieurs fois des peines de prison à perpétuité

Quels pays ?

Les USA typiquement, la plupart des états pratiquent l'addition des peines

1 viol = 20 ans
72 viol = 72 x 20 ans

Du coup des mecs sont condamnés à parfois 700 ans de prison

Coco, c'est l'enfer sur Terre ce site

Déjà quand on trollait à l'époque du 15-18 il y avait des sacrés tarés, mais alors maintenant c'est un repère des pires pervers de France