Je ne comprends rien à la philosophie
Le 28 août 2024 à 01:33:13 :
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Le 28 août 2024 à 01:26:53 :
Le 28 août 2024 à 01:15:19 :
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> Le 28 août 2024 à 01:08:37 :
>> Le 28 août 2024 à 01:02:16 :
> >> Le 28 août 2024 à 00:59:00 :
> > >> Le 28 août 2024 à 00:57:04 :
> > > >> Le 28 août 2024 à 00:56:27 :
> > > > >> Le 28 août 2024 à 00:54:16 :
> > > > > >> Le 28 août 2024 à 00:43:30 :
> > > > > > >Pourquoi vouloir en donner une définition fixe alors que ce support traite de maints sujets dans l'exhaustivité est impossible. Et te concernant..: qu'est-ce donc la philosophie si je peux me permettre ?
> > > > > >
> > > > > > Dans plusieurs domaines on traite de maints sujet pourtant on propose une définition. Et c'est justement le but d'une définition, ramener l'infini hétérogénéité du divers, du multiple, du pluriel à l'unité de la définition. Si tu demandes à physiciens ce qu'est la physique en tant que science, il développera une définition claire, nette, précise et rigoureuse qui fait consensus chez les physiciens, pourquoi en est autrement avec la philosophie ?
> > > > > > Pour moi la philosophie se réduit à quelques "fonctions" dont les principales sont 4 :
> > > > > > # La philosophie comme questionnement et doute : la philosophie est questionnement radical, doute, mise en examen, remise en cause de tous nos idées et réflexion (retour sur soi-même).
> > > > > > # La philosophie comme construction théorique et création de concepts : c’est une quête de vérité (si possible ultime et dernière), création de concepts et rigueur argumentative avec tout ce qui va avec : pensée abstraite, définition rigoureuse, claire, précise des termes employés et des problématiques à traiter, exigence en termes de démonstration et élaboration d’un « système » de pensée, d’une construction théorique d’ensemble.
> > > > > > # La philosophie comme tentative de démystification des illusions : la philosophie permet aussi de démystifier, de déniaiser, de désillusionner, de critiquer les dogmatismes, les illusions, les préjugés et de ce fait rendre plus lucide et libre.
> > > > > > # Et enfin la dimension pratique de la philosophie : recherche de la sagesse, quête de la vie bonne, du bonheur, de la vie bonne. La philosophie comme art de vivre.
> > > > > >
> > > > > > Toutes ces "fonctions" me semble-t-il caractérisent ce que c'est que la philosophie, et elles sont présente à des doses qui varies dans les toutes philosophies constituées.
> > > > >
> > > > > POurtant même cela est simplificateur, la philosophie est trop vaste pour être circonscrit par une simple définition, comme la poésie, elle en deviendrait même néfaste selon moi.
> > > >
> > > > Pourquoi c'est simplificateur ?
> > >
> > > Je vais te demander une autre chose: Pourquoi on n'arrive pas à un consensus sur la philosophie ? Comment pourrait-on donc arriver à un consensus sur sa définition ? Est-ce que ce n'est pas restreindre son univers ?
> >
> > Pour deux raisons je pense :
> > On n'arrive pas à trouver une définition qui inclure tous les philosophes et qui en même temps ne déborderait pas le champs des philosophes.
> > Et la définition dépend de notre conception de la philosophe, au courant duquel on découle, aux philosophes auxquels on se rapporte, aux écoles auxquels on s'identifie etc.
>
> Donc tu te trompes quand tu parles de consensus (par analogie avec les sciences), la philosophie peut se décrire avec deux trois notions globales mais ne peut-être résumée en une définition je pense. Par exemple Nietzsche dira que la philosophie c'est:
>
> "La philosophie, telle que je l'ai vécue, telle que je l'ai entendue jusqu'à présent, c'est l'existence volontaire au milieu des glaces et des hautes montagnes la recherche de tout ce qui est étrange et problématique dans la vie, de tout ce qui, jusqu'à présent, a été mis au ban par la morale. Une longue expérience, que je tiens de ce voyage dans tout ce qui est interdit, m'a enseigné à regarder, d'une autre façon qu'il pourrait être souhaitable, les causes qui jusqu'à présent ont poussé à moraliser et à idéaliser. L'histoire cachée de la philosophie, la psychologie des grands noms qui l'ont illustrée se sont révélées à moi. Le degré de vérité que supporte un esprit, la dose de vérité qu'un esprit peut oser, c'est ce qui m'a servi de plus en plus à donner la véritable mesure de la valeur. L'erreur (c'est-à-dire la foi en l'idéal), ce n'est pas l'aveuglement; l'erreur, c'est la lâcheté... Toute conquête, chaque pas en avant dans le domaine de la connaissance a son origine dans le courage, dans la dureté à l'égard de soi-même, dans la propreté vis-à-vis de soi-même. Je ne réfute pas un idéal, je me contente de mettre des gants devant lui... Nitimur in vetitum par ce signe ma philosophie sera un jour victorieuse, car jusqu'à présent on n'a interdit par principe que la vérité."
>
>
> Est-ce que ça ressemble à une définition ça ?
Non il ne prétend pas définir la philosophie (donc trouver un dénominateur commun à toutes les philosophies qui lui préexistent) mais seulement la philosophie telle qu'il l'a vécu.
En effet, tout simplement car la philosophie comme tu l'appelles n'existe tout simplement pas.
Nietzsche ne fait que donner ici son expérience personnelle de la philosophie comme expérience existentielle, donc non la philosophie en générale mais sa philosophie particulier telle qu'il a vécu et expérimenté.
Et il n'en donnera pas d'autres.
Tu remarqueras une choses les 4 fonctions que j'impute à la philosophie (doute racial et questionnement, recherche de la vérité et construction théorique, démystification des illusions, visée pratique) se trouve dans la définition que propose Nietzsche à ceci prêt que sa définition est normative.
Pour moi c'est une raison de douter du fait qu'on ne peut pas trouver une définition en philosophie qui fasse consensus. Après faudra naviguer entre les deux écueils qui sont une définition trop large ou trop restrictive.J'ai donné la définition trois posts au-dessus hein.
Je suis désolé mec mais tu ne fais pas mieux bien au contraire... Ta définition est encore plus simpliste.
Elle est simple et juste, mais je ne vois pas vos arguments. C'est même pas ma définition mais celle de Hegel...
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> > > > > > >> Le 28 août 2024 à 00:43:30 :
> > > > > > > >Pourquoi vouloir en donner une définition fixe alors que ce support traite de maints sujets dans l'exhaustivité est impossible. Et te concernant..: qu'est-ce donc la philosophie si je peux me permettre ?
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> > > > > > > Dans plusieurs domaines on traite de maints sujet pourtant on propose une définition. Et c'est justement le but d'une définition, ramener l'infini hétérogénéité du divers, du multiple, du pluriel à l'unité de la définition. Si tu demandes à physiciens ce qu'est la physique en tant que science, il développera une définition claire, nette, précise et rigoureuse qui fait consensus chez les physiciens, pourquoi en est autrement avec la philosophie ?
> > > > > > > Pour moi la philosophie se réduit à quelques "fonctions" dont les principales sont 4 :
> > > > > > > # La philosophie comme questionnement et doute : la philosophie est questionnement radical, doute, mise en examen, remise en cause de tous nos idées et réflexion (retour sur soi-même).
> > > > > > > # La philosophie comme construction théorique et création de concepts : c’est une quête de vérité (si possible ultime et dernière), création de concepts et rigueur argumentative avec tout ce qui va avec : pensée abstraite, définition rigoureuse, claire, précise des termes employés et des problématiques à traiter, exigence en termes de démonstration et élaboration d’un « système » de pensée, d’une construction théorique d’ensemble.
> > > > > > > # La philosophie comme tentative de démystification des illusions : la philosophie permet aussi de démystifier, de déniaiser, de désillusionner, de critiquer les dogmatismes, les illusions, les préjugés et de ce fait rendre plus lucide et libre.
> > > > > > > # Et enfin la dimension pratique de la philosophie : recherche de la sagesse, quête de la vie bonne, du bonheur, de la vie bonne. La philosophie comme art de vivre.
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> > > > > > > Toutes ces "fonctions" me semble-t-il caractérisent ce que c'est que la philosophie, et elles sont présente à des doses qui varies dans les toutes philosophies constituées.
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> > > > > > POurtant même cela est simplificateur, la philosophie est trop vaste pour être circonscrit par une simple définition, comme la poésie, elle en deviendrait même néfaste selon moi.
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> > > > > Pourquoi c'est simplificateur ?
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> > > > Je vais te demander une autre chose: Pourquoi on n'arrive pas à un consensus sur la philosophie ? Comment pourrait-on donc arriver à un consensus sur sa définition ? Est-ce que ce n'est pas restreindre son univers ?
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> > > Pour deux raisons je pense :
> > > On n'arrive pas à trouver une définition qui inclure tous les philosophes et qui en même temps ne déborderait pas le champs des philosophes.
> > > Et la définition dépend de notre conception de la philosophe, au courant duquel on découle, aux philosophes auxquels on se rapporte, aux écoles auxquels on s'identifie etc.
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> > Donc tu te trompes quand tu parles de consensus (par analogie avec les sciences), la philosophie peut se décrire avec deux trois notions globales mais ne peut-être résumée en une définition je pense. Par exemple Nietzsche dira que la philosophie c'est:
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> > "La philosophie, telle que je l'ai vécue, telle que je l'ai entendue jusqu'à présent, c'est l'existence volontaire au milieu des glaces et des hautes montagnes la recherche de tout ce qui est étrange et problématique dans la vie, de tout ce qui, jusqu'à présent, a été mis au ban par la morale. Une longue expérience, que je tiens de ce voyage dans tout ce qui est interdit, m'a enseigné à regarder, d'une autre façon qu'il pourrait être souhaitable, les causes qui jusqu'à présent ont poussé à moraliser et à idéaliser. L'histoire cachée de la philosophie, la psychologie des grands noms qui l'ont illustrée se sont révélées à moi. Le degré de vérité que supporte un esprit, la dose de vérité qu'un esprit peut oser, c'est ce qui m'a servi de plus en plus à donner la véritable mesure de la valeur. L'erreur (c'est-à-dire la foi en l'idéal), ce n'est pas l'aveuglement; l'erreur, c'est la lâcheté... Toute conquête, chaque pas en avant dans le domaine de la connaissance a son origine dans le courage, dans la dureté à l'égard de soi-même, dans la propreté vis-à-vis de soi-même. Je ne réfute pas un idéal, je me contente de mettre des gants devant lui... Nitimur in vetitum par ce signe ma philosophie sera un jour victorieuse, car jusqu'à présent on n'a interdit par principe que la vérité."
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> > Est-ce que ça ressemble à une définition ça ?
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> Non il ne prétend pas définir la philosophie (donc trouver un dénominateur commun à toutes les philosophies qui lui préexistent) mais seulement la philosophie telle qu'il l'a vécu.
En effet, tout simplement car la philosophie comme tu l'appelles n'existe tout simplement pas.
> Nietzsche ne fait que donner ici son expérience personnelle de la philosophie comme expérience existentielle, donc non la philosophie en générale mais sa philosophie particulier telle qu'il a vécu et expérimenté.
Et il n'en donnera pas d'autres.
Tu remarqueras une choses les 4 fonctions que j'impute à la philosophie (doute racial et questionnement, recherche de la vérité et construction théorique, démystification des illusions, visée pratique) se trouve dans la définition que propose Nietzsche à ceci prêt que sa définition est normative.
Pour moi c'est une raison de douter du fait qu'on ne peut pas trouver une définition en philosophie qui fasse consensus. Après faudra naviguer entre les deux écueils qui sont une définition trop large ou trop restrictive.J'ai donné la définition trois posts au-dessus hein.
Je suis désolé mec mais tu ne fais pas mieux bien au contraire... Ta définition est encore plus simpliste.
Elle est simple et juste, mais je ne vois pas vos arguments. C'est même pas ma définition mais celle de Hegel...
Hegel n'est pas une référence selon moi, la cause de la cause est une boucle infinie qui ne trouve pas de repos et n'aboutit jamais à rien, il faut voir les choses de façon transparente selon leur nature propre.
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> > > >> Le 28 août 2024 à 00:54:16 :
> > > > >> Le 28 août 2024 à 00:43:30 :
> > > > > >Pourquoi vouloir en donner une définition fixe alors que ce support traite de maints sujets dans l'exhaustivité est impossible. Et te concernant..: qu'est-ce donc la philosophie si je peux me permettre ?
> > > > >
> > > > > Dans plusieurs domaines on traite de maints sujet pourtant on propose une définition. Et c'est justement le but d'une définition, ramener l'infini hétérogénéité du divers, du multiple, du pluriel à l'unité de la définition. Si tu demandes à physiciens ce qu'est la physique en tant que science, il développera une définition claire, nette, précise et rigoureuse qui fait consensus chez les physiciens, pourquoi en est autrement avec la philosophie ?
> > > > > Pour moi la philosophie se réduit à quelques "fonctions" dont les principales sont 4 :
> > > > > # La philosophie comme questionnement et doute : la philosophie est questionnement radical, doute, mise en examen, remise en cause de tous nos idées et réflexion (retour sur soi-même).
> > > > > # La philosophie comme construction théorique et création de concepts : c’est une quête de vérité (si possible ultime et dernière), création de concepts et rigueur argumentative avec tout ce qui va avec : pensée abstraite, définition rigoureuse, claire, précise des termes employés et des problématiques à traiter, exigence en termes de démonstration et élaboration d’un « système » de pensée, d’une construction théorique d’ensemble.
> > > > > # La philosophie comme tentative de démystification des illusions : la philosophie permet aussi de démystifier, de déniaiser, de désillusionner, de critiquer les dogmatismes, les illusions, les préjugés et de ce fait rendre plus lucide et libre.
> > > > > # Et enfin la dimension pratique de la philosophie : recherche de la sagesse, quête de la vie bonne, du bonheur, de la vie bonne. La philosophie comme art de vivre.
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> > > > > Toutes ces "fonctions" me semble-t-il caractérisent ce que c'est que la philosophie, et elles sont présente à des doses qui varies dans les toutes philosophies constituées.
> > > >
> > > > POurtant même cela est simplificateur, la philosophie est trop vaste pour être circonscrit par une simple définition, comme la poésie, elle en deviendrait même néfaste selon moi.
> > >
> > > Pourquoi c'est simplificateur ?
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> > Je vais te demander une autre chose: Pourquoi on n'arrive pas à un consensus sur la philosophie ? Comment pourrait-on donc arriver à un consensus sur sa définition ? Est-ce que ce n'est pas restreindre son univers ?
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> Pour deux raisons je pense :
> On n'arrive pas à trouver une définition qui inclure tous les philosophes et qui en même temps ne déborderait pas le champs des philosophes.
> Et la définition dépend de notre conception de la philosophe, au courant duquel on découle, aux philosophes auxquels on se rapporte, aux écoles auxquels on s'identifie etc.
Donc tu te trompes quand tu parles de consensus (par analogie avec les sciences), la philosophie peut se décrire avec deux trois notions globales mais ne peut-être résumée en une définition je pense. Par exemple Nietzsche dira que la philosophie c'est:
"La philosophie, telle que je l'ai vécue, telle que je l'ai entendue jusqu'à présent, c'est l'existence volontaire au milieu des glaces et des hautes montagnes la recherche de tout ce qui est étrange et problématique dans la vie, de tout ce qui, jusqu'à présent, a été mis au ban par la morale. Une longue expérience, que je tiens de ce voyage dans tout ce qui est interdit, m'a enseigné à regarder, d'une autre façon qu'il pourrait être souhaitable, les causes qui jusqu'à présent ont poussé à moraliser et à idéaliser. L'histoire cachée de la philosophie, la psychologie des grands noms qui l'ont illustrée se sont révélées à moi. Le degré de vérité que supporte un esprit, la dose de vérité qu'un esprit peut oser, c'est ce qui m'a servi de plus en plus à donner la véritable mesure de la valeur. L'erreur (c'est-à-dire la foi en l'idéal), ce n'est pas l'aveuglement; l'erreur, c'est la lâcheté... Toute conquête, chaque pas en avant dans le domaine de la connaissance a son origine dans le courage, dans la dureté à l'égard de soi-même, dans la propreté vis-à-vis de soi-même. Je ne réfute pas un idéal, je me contente de mettre des gants devant lui... Nitimur in vetitum par ce signe ma philosophie sera un jour victorieuse, car jusqu'à présent on n'a interdit par principe que la vérité."
Est-ce que ça ressemble à une définition ça ?
Non il ne prétend pas définir la philosophie (donc trouver un dénominateur commun à toutes les philosophies qui lui préexistent) mais seulement la philosophie telle qu'il l'a vécu.
En effet, tout simplement car la philosophie comme tu l'appelles n'existe tout simplement pas.
Nietzsche ne fait que donner ici son expérience personnelle de la philosophie comme expérience existentielle, donc non la philosophie en générale mais sa philosophie particulier telle qu'il a vécu et expérimenté.
Et il n'en donnera pas d'autres.
Tu remarqueras une choses les 4 fonctions que j'impute à la philosophie (doute racial et questionnement, recherche de la vérité et construction théorique, démystification des illusions, visée pratique) se trouve dans la définition que propose Nietzsche à ceci prêt que sa définition est normative.
C'est faux, dis moi en quoi ce sont ces questionnements qui forment le socle de sa vision de la philosophie ? Ce ne sont que des caractéristiques générales qu'on ciblerait ici ou là comme on pourrait le faire avec n'importe quelle définition.
Pour moi c'est une raison de douter du fait qu'on ne peut pas trouver une définition en philosophie qui fasse consensus. Après faudra naviguer entre les deux écueils qui sont une définition trop large ou trop restrictive.
Justement le but n'est pas de trouver un équilibre car il n'yen a pas mais juste de donner une vision de la philosophie et non une définition.
Comment ça ? Ce sont les questionnements qui forment le socle de sa philosophie. Nietzsche en vient à tout remettre en cause sous l'acide corrosif du soupçon vertigineux, même la vérité n'échappe pas à l'appel. Tout passe sous le crible de sa critique de fin généalogie qui détruit les idoles de la philosophie, de la religion, de la morale et de la métaphysique grâce à son marteau.
Le 28 août 2024 à 01:34:56 :
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Le 28 août 2024 à 01:03:18 :
La philosophie, c'est le savoir de la cause de la cause.Si je demande pourquoi tu es en vie, c'est une question d'ordre biologique à laquelle on répondra par des considérations d'ordre biologique - on est en vie parce que notre cœur bat, parce qu'on respire, etc. Mais si je te demande à nouveau pourquoi, alors on rentre dans la philosophie, pourquoi le fait que notre cœur bat signifie qu'on est en vie, autrement dit qu'est-ce que la vie. La philosophie étudie la raison d'existence des phénomènes alors que les autres savoirs n'étudient que les phénomènes.
La mathématique applique la raison aux chiffres, la physique l'applique à la nature, la biologie à la terre ; la philosophie l'applique à la raison elle-même...
La religion prétend répondre à la cause de la cause pourtant ce n'est pas de la philosophie. La question de la cause de la cause est une question parmi tant d'autres chez les philosophes. Et je ferais remarquer que plein de philosophes on renoncer à poser ou répondre à ce genre de questions.
La théologie et la philosophie ont le même but mais par deux voies différentes puisque la théologie prétend non pas appliquer la raison pure mais l'adjoindre d'une révélation, d'un savoir délivré par Dieu.
Quant à la deuxième objection, j'ai bien donné la définition de la philosophie. Si certains ne s'intéressent pas à la cause de la cause, alors ils ne font pas de la philosophie, voilà tout.
Dans ce cas tu fais une définition normative.
Parce que comme dit plus haut, la cause de la cause n'est pas forcément l'élément principal des grandes philosophies et quantité de philosophes mettent de côté la question de la cause de la cause. Je suis contre cette démarche, la bonne démarche selon moi est de partir des philosophies existante et d'essayer de trouver un point commun qui se trouverait dans chacune d'entre elles.J'ai pas dit que la philosophie, c'était chercher la cause de la cause du tout. J'ai dit que c'était chercher la cause de la cause de tout, autrement dit de n'importe quel objet. Et je ne connais aucun philosophe qui ne rentre pas dans cette définition...
Wittgenstein ?
Puis, le terme de cause n'est pas sans poser quelque problème. Tu me sembles plutôt définir, ce faisant, le métaphysicien au sens aristotélicien du terme. On est très loin de cela, avec des gens comme Kant, Schelling, Nietzsche (tu me diras, la "volonté de puissance."... mais il.écrit des pages et des pages de ce concept humain trop humain qu'est la cause, justement !), Husserl, Austin, etc...
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> > > >> Le 28 août 2024 à 00:56:27 :
> > > > >> Le 28 août 2024 à 00:54:16 :
> > > > > >> Le 28 août 2024 à 00:43:30 :
> > > > > > >Pourquoi vouloir en donner une définition fixe alors que ce support traite de maints sujets dans l'exhaustivité est impossible. Et te concernant..: qu'est-ce donc la philosophie si je peux me permettre ?
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> > > > > > Dans plusieurs domaines on traite de maints sujet pourtant on propose une définition. Et c'est justement le but d'une définition, ramener l'infini hétérogénéité du divers, du multiple, du pluriel à l'unité de la définition. Si tu demandes à physiciens ce qu'est la physique en tant que science, il développera une définition claire, nette, précise et rigoureuse qui fait consensus chez les physiciens, pourquoi en est autrement avec la philosophie ?
> > > > > > Pour moi la philosophie se réduit à quelques "fonctions" dont les principales sont 4 :
> > > > > > # La philosophie comme questionnement et doute : la philosophie est questionnement radical, doute, mise en examen, remise en cause de tous nos idées et réflexion (retour sur soi-même).
> > > > > > # La philosophie comme construction théorique et création de concepts : c’est une quête de vérité (si possible ultime et dernière), création de concepts et rigueur argumentative avec tout ce qui va avec : pensée abstraite, définition rigoureuse, claire, précise des termes employés et des problématiques à traiter, exigence en termes de démonstration et élaboration d’un « système » de pensée, d’une construction théorique d’ensemble.
> > > > > > # La philosophie comme tentative de démystification des illusions : la philosophie permet aussi de démystifier, de déniaiser, de désillusionner, de critiquer les dogmatismes, les illusions, les préjugés et de ce fait rendre plus lucide et libre.
> > > > > > # Et enfin la dimension pratique de la philosophie : recherche de la sagesse, quête de la vie bonne, du bonheur, de la vie bonne. La philosophie comme art de vivre.
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> > > > > > Toutes ces "fonctions" me semble-t-il caractérisent ce que c'est que la philosophie, et elles sont présente à des doses qui varies dans les toutes philosophies constituées.
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> > > > > POurtant même cela est simplificateur, la philosophie est trop vaste pour être circonscrit par une simple définition, comme la poésie, elle en deviendrait même néfaste selon moi.
> > > >
> > > > Pourquoi c'est simplificateur ?
> > >
> > > Je vais te demander une autre chose: Pourquoi on n'arrive pas à un consensus sur la philosophie ? Comment pourrait-on donc arriver à un consensus sur sa définition ? Est-ce que ce n'est pas restreindre son univers ?
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> > Pour deux raisons je pense :
> > On n'arrive pas à trouver une définition qui inclure tous les philosophes et qui en même temps ne déborderait pas le champs des philosophes.
> > Et la définition dépend de notre conception de la philosophe, au courant duquel on découle, aux philosophes auxquels on se rapporte, aux écoles auxquels on s'identifie etc.
>
> Donc tu te trompes quand tu parles de consensus (par analogie avec les sciences), la philosophie peut se décrire avec deux trois notions globales mais ne peut-être résumée en une définition je pense. Par exemple Nietzsche dira que la philosophie c'est:
>
> "La philosophie, telle que je l'ai vécue, telle que je l'ai entendue jusqu'à présent, c'est l'existence volontaire au milieu des glaces et des hautes montagnes la recherche de tout ce qui est étrange et problématique dans la vie, de tout ce qui, jusqu'à présent, a été mis au ban par la morale. Une longue expérience, que je tiens de ce voyage dans tout ce qui est interdit, m'a enseigné à regarder, d'une autre façon qu'il pourrait être souhaitable, les causes qui jusqu'à présent ont poussé à moraliser et à idéaliser. L'histoire cachée de la philosophie, la psychologie des grands noms qui l'ont illustrée se sont révélées à moi. Le degré de vérité que supporte un esprit, la dose de vérité qu'un esprit peut oser, c'est ce qui m'a servi de plus en plus à donner la véritable mesure de la valeur. L'erreur (c'est-à-dire la foi en l'idéal), ce n'est pas l'aveuglement; l'erreur, c'est la lâcheté... Toute conquête, chaque pas en avant dans le domaine de la connaissance a son origine dans le courage, dans la dureté à l'égard de soi-même, dans la propreté vis-à-vis de soi-même. Je ne réfute pas un idéal, je me contente de mettre des gants devant lui... Nitimur in vetitum par ce signe ma philosophie sera un jour victorieuse, car jusqu'à présent on n'a interdit par principe que la vérité."
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> Est-ce que ça ressemble à une définition ça ?
Non il ne prétend pas définir la philosophie (donc trouver un dénominateur commun à toutes les philosophies qui lui préexistent) mais seulement la philosophie telle qu'il l'a vécu.
En effet, tout simplement car la philosophie comme tu l'appelles n'existe tout simplement pas.
Nietzsche ne fait que donner ici son expérience personnelle de la philosophie comme expérience existentielle, donc non la philosophie en générale mais sa philosophie particulier telle qu'il a vécu et expérimenté.
Et il n'en donnera pas d'autres.
Tu remarqueras une choses les 4 fonctions que j'impute à la philosophie (doute racial et questionnement, recherche de la vérité et construction théorique, démystification des illusions, visée pratique) se trouve dans la définition que propose Nietzsche à ceci prêt que sa définition est normative.
Pour moi c'est une raison de douter du fait qu'on ne peut pas trouver une définition en philosophie qui fasse consensus. Après faudra naviguer entre les deux écueils qui sont une définition trop large ou trop restrictive.J'ai donné la définition trois posts au-dessus hein.
Je suis désolé mec mais tu ne fais pas mieux bien au contraire... Ta définition est encore plus simpliste.
En quoi elle est plus simpliste ?
J'ai pourtant essayé d'être un minimum exhaustif.
Le 28 août 2024 à 01:34:56 :
Le 28 août 2024 à 01:29:44 :
Le 28 août 2024 à 01:11:47 :
Le 28 août 2024 à 01:08:13 :
Le 28 août 2024 à 01:03:18 :
La philosophie, c'est le savoir de la cause de la cause.Si je demande pourquoi tu es en vie, c'est une question d'ordre biologique à laquelle on répondra par des considérations d'ordre biologique - on est en vie parce que notre cœur bat, parce qu'on respire, etc. Mais si je te demande à nouveau pourquoi, alors on rentre dans la philosophie, pourquoi le fait que notre cœur bat signifie qu'on est en vie, autrement dit qu'est-ce que la vie. La philosophie étudie la raison d'existence des phénomènes alors que les autres savoirs n'étudient que les phénomènes.
La mathématique applique la raison aux chiffres, la physique l'applique à la nature, la biologie à la terre ; la philosophie l'applique à la raison elle-même...
La religion prétend répondre à la cause de la cause pourtant ce n'est pas de la philosophie. La question de la cause de la cause est une question parmi tant d'autres chez les philosophes. Et je ferais remarquer que plein de philosophes on renoncer à poser ou répondre à ce genre de questions.
La théologie et la philosophie ont le même but mais par deux voies différentes puisque la théologie prétend non pas appliquer la raison pure mais l'adjoindre d'une révélation, d'un savoir délivré par Dieu.
Quant à la deuxième objection, j'ai bien donné la définition de la philosophie. Si certains ne s'intéressent pas à la cause de la cause, alors ils ne font pas de la philosophie, voilà tout.
Dans ce cas tu fais une définition normative.
Parce que comme dit plus haut, la cause de la cause n'est pas forcément l'élément principal des grandes philosophies et quantité de philosophes mettent de côté la question de la cause de la cause. Je suis contre cette démarche, la bonne démarche selon moi est de partir des philosophies existante et d'essayer de trouver un point commun qui se trouverait dans chacune d'entre elles.J'ai pas dit que la philosophie, c'était chercher la cause de la cause du tout. J'ai dit que c'était chercher la cause de la cause de tout, autrement dit de n'importe quel objet. Et je ne connais aucun philosophe qui ne rentre pas dans cette définition...
Bah bêtement Wittgenstein ou tous les philosophes sceptiques.
Le 28 août 2024 à 01:40:31 :
Le 28 août 2024 à 01:33:13 :
Le 28 août 2024 à 01:28:18 :
Le 28 août 2024 à 01:26:53 :
Le 28 août 2024 à 01:15:19 :
> Le 28 août 2024 à 01:13:58 :
>> Le 28 août 2024 à 01:08:37 :
> >> Le 28 août 2024 à 01:02:16 :
> > >> Le 28 août 2024 à 00:59:00 :
> > > >> Le 28 août 2024 à 00:57:04 :
> > > > >> Le 28 août 2024 à 00:56:27 :
> > > > > >> Le 28 août 2024 à 00:54:16 :
> > > > > > >> Le 28 août 2024 à 00:43:30 :
> > > > > > > >Pourquoi vouloir en donner une définition fixe alors que ce support traite de maints sujets dans l'exhaustivité est impossible. Et te concernant..: qu'est-ce donc la philosophie si je peux me permettre ?
> > > > > > >
> > > > > > > Dans plusieurs domaines on traite de maints sujet pourtant on propose une définition. Et c'est justement le but d'une définition, ramener l'infini hétérogénéité du divers, du multiple, du pluriel à l'unité de la définition. Si tu demandes à physiciens ce qu'est la physique en tant que science, il développera une définition claire, nette, précise et rigoureuse qui fait consensus chez les physiciens, pourquoi en est autrement avec la philosophie ?
> > > > > > > Pour moi la philosophie se réduit à quelques "fonctions" dont les principales sont 4 :
> > > > > > > # La philosophie comme questionnement et doute : la philosophie est questionnement radical, doute, mise en examen, remise en cause de tous nos idées et réflexion (retour sur soi-même).
> > > > > > > # La philosophie comme construction théorique et création de concepts : c’est une quête de vérité (si possible ultime et dernière), création de concepts et rigueur argumentative avec tout ce qui va avec : pensée abstraite, définition rigoureuse, claire, précise des termes employés et des problématiques à traiter, exigence en termes de démonstration et élaboration d’un « système » de pensée, d’une construction théorique d’ensemble.
> > > > > > > # La philosophie comme tentative de démystification des illusions : la philosophie permet aussi de démystifier, de déniaiser, de désillusionner, de critiquer les dogmatismes, les illusions, les préjugés et de ce fait rendre plus lucide et libre.
> > > > > > > # Et enfin la dimension pratique de la philosophie : recherche de la sagesse, quête de la vie bonne, du bonheur, de la vie bonne. La philosophie comme art de vivre.
> > > > > > >
> > > > > > > Toutes ces "fonctions" me semble-t-il caractérisent ce que c'est que la philosophie, et elles sont présente à des doses qui varies dans les toutes philosophies constituées.
> > > > > >
> > > > > > POurtant même cela est simplificateur, la philosophie est trop vaste pour être circonscrit par une simple définition, comme la poésie, elle en deviendrait même néfaste selon moi.
> > > > >
> > > > > Pourquoi c'est simplificateur ?
> > > >
> > > > Je vais te demander une autre chose: Pourquoi on n'arrive pas à un consensus sur la philosophie ? Comment pourrait-on donc arriver à un consensus sur sa définition ? Est-ce que ce n'est pas restreindre son univers ?
> > >
> > > Pour deux raisons je pense :
> > > On n'arrive pas à trouver une définition qui inclure tous les philosophes et qui en même temps ne déborderait pas le champs des philosophes.
> > > Et la définition dépend de notre conception de la philosophe, au courant duquel on découle, aux philosophes auxquels on se rapporte, aux écoles auxquels on s'identifie etc.
> >
> > Donc tu te trompes quand tu parles de consensus (par analogie avec les sciences), la philosophie peut se décrire avec deux trois notions globales mais ne peut-être résumée en une définition je pense. Par exemple Nietzsche dira que la philosophie c'est:
> >
> > "La philosophie, telle que je l'ai vécue, telle que je l'ai entendue jusqu'à présent, c'est l'existence volontaire au milieu des glaces et des hautes montagnes la recherche de tout ce qui est étrange et problématique dans la vie, de tout ce qui, jusqu'à présent, a été mis au ban par la morale. Une longue expérience, que je tiens de ce voyage dans tout ce qui est interdit, m'a enseigné à regarder, d'une autre façon qu'il pourrait être souhaitable, les causes qui jusqu'à présent ont poussé à moraliser et à idéaliser. L'histoire cachée de la philosophie, la psychologie des grands noms qui l'ont illustrée se sont révélées à moi. Le degré de vérité que supporte un esprit, la dose de vérité qu'un esprit peut oser, c'est ce qui m'a servi de plus en plus à donner la véritable mesure de la valeur. L'erreur (c'est-à-dire la foi en l'idéal), ce n'est pas l'aveuglement; l'erreur, c'est la lâcheté... Toute conquête, chaque pas en avant dans le domaine de la connaissance a son origine dans le courage, dans la dureté à l'égard de soi-même, dans la propreté vis-à-vis de soi-même. Je ne réfute pas un idéal, je me contente de mettre des gants devant lui... Nitimur in vetitum par ce signe ma philosophie sera un jour victorieuse, car jusqu'à présent on n'a interdit par principe que la vérité."
> >
> >
> > Est-ce que ça ressemble à une définition ça ?
>
> Non il ne prétend pas définir la philosophie (donc trouver un dénominateur commun à toutes les philosophies qui lui préexistent) mais seulement la philosophie telle qu'il l'a vécu.
En effet, tout simplement car la philosophie comme tu l'appelles n'existe tout simplement pas.
> Nietzsche ne fait que donner ici son expérience personnelle de la philosophie comme expérience existentielle, donc non la philosophie en générale mais sa philosophie particulier telle qu'il a vécu et expérimenté.
Et il n'en donnera pas d'autres.
Tu remarqueras une choses les 4 fonctions que j'impute à la philosophie (doute racial et questionnement, recherche de la vérité et construction théorique, démystification des illusions, visée pratique) se trouve dans la définition que propose Nietzsche à ceci prêt que sa définition est normative.
Pour moi c'est une raison de douter du fait qu'on ne peut pas trouver une définition en philosophie qui fasse consensus. Après faudra naviguer entre les deux écueils qui sont une définition trop large ou trop restrictive.J'ai donné la définition trois posts au-dessus hein.
Je suis désolé mec mais tu ne fais pas mieux bien au contraire... Ta définition est encore plus simpliste.
En quoi elle est plus simpliste ?
J'ai pourtant essayé d'être un minimum exhaustif.
T'as essayé comme tu le dis, le but n'est pas d'être exhaustif je te le rappelle, tu vas donner des informations d'une platitude aberrante ainsi, donne plutôt ta vision de la philosophie qu'une définition.
Le 28 août 2024 à 01:40:10 :
Le 28 août 2024 à 01:34:56 :
Le 28 août 2024 à 01:29:44 :
Le 28 août 2024 à 01:11:47 :
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> Le 28 août 2024 à 01:03:18 :
>La philosophie, c'est le savoir de la cause de la cause.
>
> Si je demande pourquoi tu es en vie, c'est une question d'ordre biologique à laquelle on répondra par des considérations d'ordre biologique - on est en vie parce que notre cœur bat, parce qu'on respire, etc. Mais si je te demande à nouveau pourquoi, alors on rentre dans la philosophie, pourquoi le fait que notre cœur bat signifie qu'on est en vie, autrement dit qu'est-ce que la vie. La philosophie étudie la raison d'existence des phénomènes alors que les autres savoirs n'étudient que les phénomènes.
>
> La mathématique applique la raison aux chiffres, la physique l'applique à la nature, la biologie à la terre ; la philosophie l'applique à la raison elle-même...
La religion prétend répondre à la cause de la cause pourtant ce n'est pas de la philosophie. La question de la cause de la cause est une question parmi tant d'autres chez les philosophes. Et je ferais remarquer que plein de philosophes on renoncer à poser ou répondre à ce genre de questions.
La théologie et la philosophie ont le même but mais par deux voies différentes puisque la théologie prétend non pas appliquer la raison pure mais l'adjoindre d'une révélation, d'un savoir délivré par Dieu.
Quant à la deuxième objection, j'ai bien donné la définition de la philosophie. Si certains ne s'intéressent pas à la cause de la cause, alors ils ne font pas de la philosophie, voilà tout.
Dans ce cas tu fais une définition normative.
Parce que comme dit plus haut, la cause de la cause n'est pas forcément l'élément principal des grandes philosophies et quantité de philosophes mettent de côté la question de la cause de la cause. Je suis contre cette démarche, la bonne démarche selon moi est de partir des philosophies existante et d'essayer de trouver un point commun qui se trouverait dans chacune d'entre elles.J'ai pas dit que la philosophie, c'était chercher la cause de la cause du tout. J'ai dit que c'était chercher la cause de la cause de tout, autrement dit de n'importe quel objet. Et je ne connais aucun philosophe qui ne rentre pas dans cette définition...
Wittgenstein ?
Puis, le terme de cause n'est pas sans poser quelque problème. Tu me sembles plutôt définir, ce faisant, le métaphysicien au sens aristotélicien du terme. On est très loin de cela, avec des gens comme Kant, Schelling, Nietzsche (tu me diras, la "volonté de puissance."... mais il.écrit des pages et des pages de ce concept humain trop humain qu'est la cause, justement !), Husserl, Austin, etc...
Je comprends rien à ce que vous dites. Si ma définition est fausse, prenez un exemple concret d'une pensée d'une philosophie qui ne s'attacherait pas à comprendre la cause de la cause de quelque chose.
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> > > >> Le 28 août 2024 à 00:56:27 :
> > > > >> Le 28 août 2024 à 00:54:16 :
> > > > > >> Le 28 août 2024 à 00:43:30 :
> > > > > > >Pourquoi vouloir en donner une définition fixe alors que ce support traite de maints sujets dans l'exhaustivité est impossible. Et te concernant..: qu'est-ce donc la philosophie si je peux me permettre ?
> > > > > >
> > > > > > Dans plusieurs domaines on traite de maints sujet pourtant on propose une définition. Et c'est justement le but d'une définition, ramener l'infini hétérogénéité du divers, du multiple, du pluriel à l'unité de la définition. Si tu demandes à physiciens ce qu'est la physique en tant que science, il développera une définition claire, nette, précise et rigoureuse qui fait consensus chez les physiciens, pourquoi en est autrement avec la philosophie ?
> > > > > > Pour moi la philosophie se réduit à quelques "fonctions" dont les principales sont 4 :
> > > > > > # La philosophie comme questionnement et doute : la philosophie est questionnement radical, doute, mise en examen, remise en cause de tous nos idées et réflexion (retour sur soi-même).
> > > > > > # La philosophie comme construction théorique et création de concepts : c’est une quête de vérité (si possible ultime et dernière), création de concepts et rigueur argumentative avec tout ce qui va avec : pensée abstraite, définition rigoureuse, claire, précise des termes employés et des problématiques à traiter, exigence en termes de démonstration et élaboration d’un « système » de pensée, d’une construction théorique d’ensemble.
> > > > > > # La philosophie comme tentative de démystification des illusions : la philosophie permet aussi de démystifier, de déniaiser, de désillusionner, de critiquer les dogmatismes, les illusions, les préjugés et de ce fait rendre plus lucide et libre.
> > > > > > # Et enfin la dimension pratique de la philosophie : recherche de la sagesse, quête de la vie bonne, du bonheur, de la vie bonne. La philosophie comme art de vivre.
> > > > > >
> > > > > > Toutes ces "fonctions" me semble-t-il caractérisent ce que c'est que la philosophie, et elles sont présente à des doses qui varies dans les toutes philosophies constituées.
> > > > >
> > > > > POurtant même cela est simplificateur, la philosophie est trop vaste pour être circonscrit par une simple définition, comme la poésie, elle en deviendrait même néfaste selon moi.
> > > >
> > > > Pourquoi c'est simplificateur ?
> > >
> > > Je vais te demander une autre chose: Pourquoi on n'arrive pas à un consensus sur la philosophie ? Comment pourrait-on donc arriver à un consensus sur sa définition ? Est-ce que ce n'est pas restreindre son univers ?
> >
> > Pour deux raisons je pense :
> > On n'arrive pas à trouver une définition qui inclure tous les philosophes et qui en même temps ne déborderait pas le champs des philosophes.
> > Et la définition dépend de notre conception de la philosophe, au courant duquel on découle, aux philosophes auxquels on se rapporte, aux écoles auxquels on s'identifie etc.
>
> Donc tu te trompes quand tu parles de consensus (par analogie avec les sciences), la philosophie peut se décrire avec deux trois notions globales mais ne peut-être résumée en une définition je pense. Par exemple Nietzsche dira que la philosophie c'est:
>
> "La philosophie, telle que je l'ai vécue, telle que je l'ai entendue jusqu'à présent, c'est l'existence volontaire au milieu des glaces et des hautes montagnes la recherche de tout ce qui est étrange et problématique dans la vie, de tout ce qui, jusqu'à présent, a été mis au ban par la morale. Une longue expérience, que je tiens de ce voyage dans tout ce qui est interdit, m'a enseigné à regarder, d'une autre façon qu'il pourrait être souhaitable, les causes qui jusqu'à présent ont poussé à moraliser et à idéaliser. L'histoire cachée de la philosophie, la psychologie des grands noms qui l'ont illustrée se sont révélées à moi. Le degré de vérité que supporte un esprit, la dose de vérité qu'un esprit peut oser, c'est ce qui m'a servi de plus en plus à donner la véritable mesure de la valeur. L'erreur (c'est-à-dire la foi en l'idéal), ce n'est pas l'aveuglement; l'erreur, c'est la lâcheté... Toute conquête, chaque pas en avant dans le domaine de la connaissance a son origine dans le courage, dans la dureté à l'égard de soi-même, dans la propreté vis-à-vis de soi-même. Je ne réfute pas un idéal, je me contente de mettre des gants devant lui... Nitimur in vetitum par ce signe ma philosophie sera un jour victorieuse, car jusqu'à présent on n'a interdit par principe que la vérité."
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>
> Est-ce que ça ressemble à une définition ça ?
Non il ne prétend pas définir la philosophie (donc trouver un dénominateur commun à toutes les philosophies qui lui préexistent) mais seulement la philosophie telle qu'il l'a vécu.
En effet, tout simplement car la philosophie comme tu l'appelles n'existe tout simplement pas.
Nietzsche ne fait que donner ici son expérience personnelle de la philosophie comme expérience existentielle, donc non la philosophie en générale mais sa philosophie particulier telle qu'il a vécu et expérimenté.
Et il n'en donnera pas d'autres.
Tu remarqueras une choses les 4 fonctions que j'impute à la philosophie (doute racial et questionnement, recherche de la vérité et construction théorique, démystification des illusions, visée pratique) se trouve dans la définition que propose Nietzsche à ceci prêt que sa définition est normative.
C'est faux, dis moi en quoi ce sont ces questionnements qui forment le socle de sa vision de la philosophie ? Ce ne sont que des caractéristiques générales qu'on ciblerait ici ou là comme on pourrait le faire avec n'importe quelle définition.
Pour moi c'est une raison de douter du fait qu'on ne peut pas trouver une définition en philosophie qui fasse consensus. Après faudra naviguer entre les deux écueils qui sont une définition trop large ou trop restrictive.
Justement le but n'est pas de trouver un équilibre car il n'yen a pas mais juste de donner une vision de la philosophie et non une définition.
Comment ça ? Ce sont les questionnements qui forment le socle de sa philosophie. Nietzsche en vient à tout remettre en cause sous l'acide corrosif du soupçon vertigineux, même la vérité n'échappe pas à l'appel. Tout passe sous le crible de sa critique de fin généalogie qui détruit les idoles de la philosophie, de la religion, de la morale et de la métaphysique grâce à son marteau.
Je te demande dans le texte que je t'ai cité en quoi il colle parfaitement avec ta définition en particulier et pas avec une autre. Parce que si on commence à parler de la philo de Nietzsche on sera pas sorti de l'auberge avec nos approximations et nos interprétations.
Le 28 août 2024 à 01:42:26 :
Le 28 août 2024 à 01:34:56 :
Le 28 août 2024 à 01:29:44 :
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> Le 28 août 2024 à 01:03:18 :
>La philosophie, c'est le savoir de la cause de la cause.
>
> Si je demande pourquoi tu es en vie, c'est une question d'ordre biologique à laquelle on répondra par des considérations d'ordre biologique - on est en vie parce que notre cœur bat, parce qu'on respire, etc. Mais si je te demande à nouveau pourquoi, alors on rentre dans la philosophie, pourquoi le fait que notre cœur bat signifie qu'on est en vie, autrement dit qu'est-ce que la vie. La philosophie étudie la raison d'existence des phénomènes alors que les autres savoirs n'étudient que les phénomènes.
>
> La mathématique applique la raison aux chiffres, la physique l'applique à la nature, la biologie à la terre ; la philosophie l'applique à la raison elle-même...
La religion prétend répondre à la cause de la cause pourtant ce n'est pas de la philosophie. La question de la cause de la cause est une question parmi tant d'autres chez les philosophes. Et je ferais remarquer que plein de philosophes on renoncer à poser ou répondre à ce genre de questions.
La théologie et la philosophie ont le même but mais par deux voies différentes puisque la théologie prétend non pas appliquer la raison pure mais l'adjoindre d'une révélation, d'un savoir délivré par Dieu.
Quant à la deuxième objection, j'ai bien donné la définition de la philosophie. Si certains ne s'intéressent pas à la cause de la cause, alors ils ne font pas de la philosophie, voilà tout.
Dans ce cas tu fais une définition normative.
Parce que comme dit plus haut, la cause de la cause n'est pas forcément l'élément principal des grandes philosophies et quantité de philosophes mettent de côté la question de la cause de la cause. Je suis contre cette démarche, la bonne démarche selon moi est de partir des philosophies existante et d'essayer de trouver un point commun qui se trouverait dans chacune d'entre elles.J'ai pas dit que la philosophie, c'était chercher la cause de la cause du tout. J'ai dit que c'était chercher la cause de la cause de tout, autrement dit de n'importe quel objet. Et je ne connais aucun philosophe qui ne rentre pas dans cette définition...
Bah bêtement Wittgenstein ou tous les philosophes sceptiques.
Un philosophe sceptique explique que la cause de la cause n'existe pas, ce faisant il traite de la cause de la cause. C'est pas compliqué.
Mais je n'ai jamais lu Wittgenstein, donc je ne pourrais en parler précisément.
Le 28 août 2024 à 01:44:38 :
Le 28 août 2024 à 01:40:10 :
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Le 28 août 2024 à 01:29:44 :
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> Le 28 août 2024 à 01:08:13 :
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> >La philosophie, c'est le savoir de la cause de la cause.
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> > Si je demande pourquoi tu es en vie, c'est une question d'ordre biologique à laquelle on répondra par des considérations d'ordre biologique - on est en vie parce que notre cœur bat, parce qu'on respire, etc. Mais si je te demande à nouveau pourquoi, alors on rentre dans la philosophie, pourquoi le fait que notre cœur bat signifie qu'on est en vie, autrement dit qu'est-ce que la vie. La philosophie étudie la raison d'existence des phénomènes alors que les autres savoirs n'étudient que les phénomènes.
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> > La mathématique applique la raison aux chiffres, la physique l'applique à la nature, la biologie à la terre ; la philosophie l'applique à la raison elle-même...
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> La religion prétend répondre à la cause de la cause pourtant ce n'est pas de la philosophie. La question de la cause de la cause est une question parmi tant d'autres chez les philosophes. Et je ferais remarquer que plein de philosophes on renoncer à poser ou répondre à ce genre de questions.
La théologie et la philosophie ont le même but mais par deux voies différentes puisque la théologie prétend non pas appliquer la raison pure mais l'adjoindre d'une révélation, d'un savoir délivré par Dieu.
Quant à la deuxième objection, j'ai bien donné la définition de la philosophie. Si certains ne s'intéressent pas à la cause de la cause, alors ils ne font pas de la philosophie, voilà tout.
Dans ce cas tu fais une définition normative.
Parce que comme dit plus haut, la cause de la cause n'est pas forcément l'élément principal des grandes philosophies et quantité de philosophes mettent de côté la question de la cause de la cause. Je suis contre cette démarche, la bonne démarche selon moi est de partir des philosophies existante et d'essayer de trouver un point commun qui se trouverait dans chacune d'entre elles.J'ai pas dit que la philosophie, c'était chercher la cause de la cause du tout. J'ai dit que c'était chercher la cause de la cause de tout, autrement dit de n'importe quel objet. Et je ne connais aucun philosophe qui ne rentre pas dans cette définition...
Wittgenstein ?
Puis, le terme de cause n'est pas sans poser quelque problème. Tu me sembles plutôt définir, ce faisant, le métaphysicien au sens aristotélicien du terme. On est très loin de cela, avec des gens comme Kant, Schelling, Nietzsche (tu me diras, la "volonté de puissance."... mais il.écrit des pages et des pages de ce concept humain trop humain qu'est la cause, justement !), Husserl, Austin, etc...Je comprends rien à ce que vous dites. Si ma définition est fausse, prenez un exemple concret d'une pensée d'une philosophie qui ne s'attacherait pas à comprendre la cause de la cause de quelque chose.
Celle de Schopenhauer, elle saisit sous le voile du phénomène (qui est dû à notre perception mais exprime toutefois d'une autre façon la volonté (son concept principal)) l'idée, c'était à dire très grossièrement la nature de la chose sans passer par une chaine de cause mais en allant directement à ce qu'exprime cette nature de la chose. En vérité il s'agit de l'idée mais il faut encore développer ce concept pour saisir parfaitement ce pan de sa doctrine.
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> >> Le 28 août 2024 à 01:03:18 :
> > >La philosophie, c'est le savoir de la cause de la cause.
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> > > Si je demande pourquoi tu es en vie, c'est une question d'ordre biologique à laquelle on répondra par des considérations d'ordre biologique - on est en vie parce que notre cœur bat, parce qu'on respire, etc. Mais si je te demande à nouveau pourquoi, alors on rentre dans la philosophie, pourquoi le fait que notre cœur bat signifie qu'on est en vie, autrement dit qu'est-ce que la vie. La philosophie étudie la raison d'existence des phénomènes alors que les autres savoirs n'étudient que les phénomènes.
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> > > La mathématique applique la raison aux chiffres, la physique l'applique à la nature, la biologie à la terre ; la philosophie l'applique à la raison elle-même...
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> > La religion prétend répondre à la cause de la cause pourtant ce n'est pas de la philosophie. La question de la cause de la cause est une question parmi tant d'autres chez les philosophes. Et je ferais remarquer que plein de philosophes on renoncer à poser ou répondre à ce genre de questions.
>
> La théologie et la philosophie ont le même but mais par deux voies différentes puisque la théologie prétend non pas appliquer la raison pure mais l'adjoindre d'une révélation, d'un savoir délivré par Dieu.
>
> Quant à la deuxième objection, j'ai bien donné la définition de la philosophie. Si certains ne s'intéressent pas à la cause de la cause, alors ils ne font pas de la philosophie, voilà tout.
Dans ce cas tu fais une définition normative.
Parce que comme dit plus haut, la cause de la cause n'est pas forcément l'élément principal des grandes philosophies et quantité de philosophes mettent de côté la question de la cause de la cause. Je suis contre cette démarche, la bonne démarche selon moi est de partir des philosophies existante et d'essayer de trouver un point commun qui se trouverait dans chacune d'entre elles.J'ai pas dit que la philosophie, c'était chercher la cause de la cause du tout. J'ai dit que c'était chercher la cause de la cause de tout, autrement dit de n'importe quel objet. Et je ne connais aucun philosophe qui ne rentre pas dans cette définition...
Wittgenstein ?
Puis, le terme de cause n'est pas sans poser quelque problème. Tu me sembles plutôt définir, ce faisant, le métaphysicien au sens aristotélicien du terme. On est très loin de cela, avec des gens comme Kant, Schelling, Nietzsche (tu me diras, la "volonté de puissance."... mais il.écrit des pages et des pages de ce concept humain trop humain qu'est la cause, justement !), Husserl, Austin, etc...Je comprends rien à ce que vous dites. Si ma définition est fausse, prenez un exemple concret d'une pensée d'une philosophie qui ne s'attacherait pas à comprendre la cause de la cause de quelque chose.
Celle de Schopenhauer, elle saisit sous le voile du phénomène (qui est dû à notre perception mais exprime toutefois d'une autre façon la volonté (son concept principal)) l'idée, c'était à dire très grossièrement la nature de la chose sans passer par une chaine de cause mais en allant directement à ce qu'exprime cette nature de la chose. En vérité il s'agit de l'idée mais il faut encore développer ce concept pour saisir parfaitement ce pan de sa doctrine.
Il s'attache à comprendre la nature profonde de la chose, c'est bien ça ?
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>> Le 28 août 2024 à 01:03:18 :
> >La philosophie, c'est le savoir de la cause de la cause.
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> > Si je demande pourquoi tu es en vie, c'est une question d'ordre biologique à laquelle on répondra par des considérations d'ordre biologique - on est en vie parce que notre cœur bat, parce qu'on respire, etc. Mais si je te demande à nouveau pourquoi, alors on rentre dans la philosophie, pourquoi le fait que notre cœur bat signifie qu'on est en vie, autrement dit qu'est-ce que la vie. La philosophie étudie la raison d'existence des phénomènes alors que les autres savoirs n'étudient que les phénomènes.
> >
> > La mathématique applique la raison aux chiffres, la physique l'applique à la nature, la biologie à la terre ; la philosophie l'applique à la raison elle-même...
>
> La religion prétend répondre à la cause de la cause pourtant ce n'est pas de la philosophie. La question de la cause de la cause est une question parmi tant d'autres chez les philosophes. Et je ferais remarquer que plein de philosophes on renoncer à poser ou répondre à ce genre de questions.
La théologie et la philosophie ont le même but mais par deux voies différentes puisque la théologie prétend non pas appliquer la raison pure mais l'adjoindre d'une révélation, d'un savoir délivré par Dieu.
Quant à la deuxième objection, j'ai bien donné la définition de la philosophie. Si certains ne s'intéressent pas à la cause de la cause, alors ils ne font pas de la philosophie, voilà tout.
Dans ce cas tu fais une définition normative.
Parce que comme dit plus haut, la cause de la cause n'est pas forcément l'élément principal des grandes philosophies et quantité de philosophes mettent de côté la question de la cause de la cause. Je suis contre cette démarche, la bonne démarche selon moi est de partir des philosophies existante et d'essayer de trouver un point commun qui se trouverait dans chacune d'entre elles.J'ai pas dit que la philosophie, c'était chercher la cause de la cause du tout. J'ai dit que c'était chercher la cause de la cause de tout, autrement dit de n'importe quel objet. Et je ne connais aucun philosophe qui ne rentre pas dans cette définition...
Bah bêtement Wittgenstein ou tous les philosophes sceptiques.
Un philosophe sceptique explique que la cause de la cause n'existe pas, ce faisant il traite de la cause de la cause. C'est pas compliqué.
Mais je n'ai jamais lu Wittgenstein, donc je ne pourrais en parler précisément.
Non un philosophe sceptique qu'on ne peut pas répondre à la question, il sera indifférent.
Wittgenstein dans le Tractatus veut modifier l'activité philosophique en tant que telle. Pour lui elle ne devrait plus être un ensemble de doctrines visant à répondre à des problèmes philosophiques comme celle à laquelle tu fais référence. Mais développe une conception "déflationniste" de la philosophie, son but consiste dans la clarification logique des proposition.
Autrement dit la question de la cause de la cause revient à être un faux problème chez lui et il ne sert à rien d'y perdre son temps.
Le 28 août 2024 à 01:44:38 :
Le 28 août 2024 à 01:40:10 :
Le 28 août 2024 à 01:34:56 :
Le 28 août 2024 à 01:29:44 :
Le 28 août 2024 à 01:11:47 :
> Le 28 août 2024 à 01:08:13 :
>> Le 28 août 2024 à 01:03:18 :
> >La philosophie, c'est le savoir de la cause de la cause.
> >
> > Si je demande pourquoi tu es en vie, c'est une question d'ordre biologique à laquelle on répondra par des considérations d'ordre biologique - on est en vie parce que notre cœur bat, parce qu'on respire, etc. Mais si je te demande à nouveau pourquoi, alors on rentre dans la philosophie, pourquoi le fait que notre cœur bat signifie qu'on est en vie, autrement dit qu'est-ce que la vie. La philosophie étudie la raison d'existence des phénomènes alors que les autres savoirs n'étudient que les phénomènes.
> >
> > La mathématique applique la raison aux chiffres, la physique l'applique à la nature, la biologie à la terre ; la philosophie l'applique à la raison elle-même...
>
> La religion prétend répondre à la cause de la cause pourtant ce n'est pas de la philosophie. La question de la cause de la cause est une question parmi tant d'autres chez les philosophes. Et je ferais remarquer que plein de philosophes on renoncer à poser ou répondre à ce genre de questions.
La théologie et la philosophie ont le même but mais par deux voies différentes puisque la théologie prétend non pas appliquer la raison pure mais l'adjoindre d'une révélation, d'un savoir délivré par Dieu.
Quant à la deuxième objection, j'ai bien donné la définition de la philosophie. Si certains ne s'intéressent pas à la cause de la cause, alors ils ne font pas de la philosophie, voilà tout.
Dans ce cas tu fais une définition normative.
Parce que comme dit plus haut, la cause de la cause n'est pas forcément l'élément principal des grandes philosophies et quantité de philosophes mettent de côté la question de la cause de la cause. Je suis contre cette démarche, la bonne démarche selon moi est de partir des philosophies existante et d'essayer de trouver un point commun qui se trouverait dans chacune d'entre elles.J'ai pas dit que la philosophie, c'était chercher la cause de la cause du tout. J'ai dit que c'était chercher la cause de la cause de tout, autrement dit de n'importe quel objet. Et je ne connais aucun philosophe qui ne rentre pas dans cette définition...
Wittgenstein ?
Puis, le terme de cause n'est pas sans poser quelque problème. Tu me sembles plutôt définir, ce faisant, le métaphysicien au sens aristotélicien du terme. On est très loin de cela, avec des gens comme Kant, Schelling, Nietzsche (tu me diras, la "volonté de puissance."... mais il.écrit des pages et des pages de ce concept humain trop humain qu'est la cause, justement !), Husserl, Austin, etc...Je comprends rien à ce que vous dites. Si ma définition est fausse, prenez un exemple concret d'une pensée d'une philosophie qui ne s'attacherait pas à comprendre la cause de la cause de quelque chose.
La causalité la plus pure qu'on soit capable de comprendre (ou plutôt la façon la plus pure de modéliser notre sens de la causalité) c'est les maths
Pas pour rien que ça marche si bien pour étudier les lois physiques qui régissent l'univers
Le 28 août 2024 à 01:48:40 :
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> >> Le 28 août 2024 à 01:03:18 :
> > >La philosophie, c'est le savoir de la cause de la cause.
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> > > Si je demande pourquoi tu es en vie, c'est une question d'ordre biologique à laquelle on répondra par des considérations d'ordre biologique - on est en vie parce que notre cœur bat, parce qu'on respire, etc. Mais si je te demande à nouveau pourquoi, alors on rentre dans la philosophie, pourquoi le fait que notre cœur bat signifie qu'on est en vie, autrement dit qu'est-ce que la vie. La philosophie étudie la raison d'existence des phénomènes alors que les autres savoirs n'étudient que les phénomènes.
> > >
> > > La mathématique applique la raison aux chiffres, la physique l'applique à la nature, la biologie à la terre ; la philosophie l'applique à la raison elle-même...
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> > La religion prétend répondre à la cause de la cause pourtant ce n'est pas de la philosophie. La question de la cause de la cause est une question parmi tant d'autres chez les philosophes. Et je ferais remarquer que plein de philosophes on renoncer à poser ou répondre à ce genre de questions.
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> La théologie et la philosophie ont le même but mais par deux voies différentes puisque la théologie prétend non pas appliquer la raison pure mais l'adjoindre d'une révélation, d'un savoir délivré par Dieu.
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> Quant à la deuxième objection, j'ai bien donné la définition de la philosophie. Si certains ne s'intéressent pas à la cause de la cause, alors ils ne font pas de la philosophie, voilà tout.
Dans ce cas tu fais une définition normative.
Parce que comme dit plus haut, la cause de la cause n'est pas forcément l'élément principal des grandes philosophies et quantité de philosophes mettent de côté la question de la cause de la cause. Je suis contre cette démarche, la bonne démarche selon moi est de partir des philosophies existante et d'essayer de trouver un point commun qui se trouverait dans chacune d'entre elles.J'ai pas dit que la philosophie, c'était chercher la cause de la cause du tout. J'ai dit que c'était chercher la cause de la cause de tout, autrement dit de n'importe quel objet. Et je ne connais aucun philosophe qui ne rentre pas dans cette définition...
Wittgenstein ?
Puis, le terme de cause n'est pas sans poser quelque problème. Tu me sembles plutôt définir, ce faisant, le métaphysicien au sens aristotélicien du terme. On est très loin de cela, avec des gens comme Kant, Schelling, Nietzsche (tu me diras, la "volonté de puissance."... mais il.écrit des pages et des pages de ce concept humain trop humain qu'est la cause, justement !), Husserl, Austin, etc...Je comprends rien à ce que vous dites. Si ma définition est fausse, prenez un exemple concret d'une pensée d'une philosophie qui ne s'attacherait pas à comprendre la cause de la cause de quelque chose.
Celle de Schopenhauer, elle saisit sous le voile du phénomène (qui est dû à notre perception mais exprime toutefois d'une autre façon la volonté (son concept principal)) l'idée, c'était à dire très grossièrement la nature de la chose sans passer par une chaine de cause mais en allant directement à ce qu'exprime cette nature de la chose. En vérité il s'agit de l'idée mais il faut encore développer ce concept pour saisir parfaitement ce pan de sa doctrine.
Je pense que Schopenhauer est un très mauvais exemple à l'appuie de la thèse que tu défends.
Le 28 août 2024 à 01:52:25 :
Le 28 août 2024 à 01:46:19 :
Le 28 août 2024 à 01:42:26 :
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> >> Le 28 août 2024 à 01:03:18 :
> > >La philosophie, c'est le savoir de la cause de la cause.
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> > > Si je demande pourquoi tu es en vie, c'est une question d'ordre biologique à laquelle on répondra par des considérations d'ordre biologique - on est en vie parce que notre cœur bat, parce qu'on respire, etc. Mais si je te demande à nouveau pourquoi, alors on rentre dans la philosophie, pourquoi le fait que notre cœur bat signifie qu'on est en vie, autrement dit qu'est-ce que la vie. La philosophie étudie la raison d'existence des phénomènes alors que les autres savoirs n'étudient que les phénomènes.
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> > > La mathématique applique la raison aux chiffres, la physique l'applique à la nature, la biologie à la terre ; la philosophie l'applique à la raison elle-même...
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> > La religion prétend répondre à la cause de la cause pourtant ce n'est pas de la philosophie. La question de la cause de la cause est une question parmi tant d'autres chez les philosophes. Et je ferais remarquer que plein de philosophes on renoncer à poser ou répondre à ce genre de questions.
>
> La théologie et la philosophie ont le même but mais par deux voies différentes puisque la théologie prétend non pas appliquer la raison pure mais l'adjoindre d'une révélation, d'un savoir délivré par Dieu.
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> Quant à la deuxième objection, j'ai bien donné la définition de la philosophie. Si certains ne s'intéressent pas à la cause de la cause, alors ils ne font pas de la philosophie, voilà tout.
Dans ce cas tu fais une définition normative.
Parce que comme dit plus haut, la cause de la cause n'est pas forcément l'élément principal des grandes philosophies et quantité de philosophes mettent de côté la question de la cause de la cause. Je suis contre cette démarche, la bonne démarche selon moi est de partir des philosophies existante et d'essayer de trouver un point commun qui se trouverait dans chacune d'entre elles.J'ai pas dit que la philosophie, c'était chercher la cause de la cause du tout. J'ai dit que c'était chercher la cause de la cause de tout, autrement dit de n'importe quel objet. Et je ne connais aucun philosophe qui ne rentre pas dans cette définition...
Bah bêtement Wittgenstein ou tous les philosophes sceptiques.
Un philosophe sceptique explique que la cause de la cause n'existe pas, ce faisant il traite de la cause de la cause. C'est pas compliqué.
Mais je n'ai jamais lu Wittgenstein, donc je ne pourrais en parler précisément.
Non un philosophe sceptique qu'on ne peut pas répondre à la question, il sera indifférent.
Wittgenstein dans le Tractatus veut modifier l'activité philosophique en tant que telle. Pour lui elle ne devrait plus être un ensemble de doctrines visant à répondre à des problèmes philosophiques comme celle à laquelle tu fais référence. Mais développe une conception "déflationniste" de la philosophie, son but consiste dans la clarification logique des proposition.
Autrement dit la question de la cause de la cause revient à être un faux problème chez lui et il ne sert à rien d'y perdre son temps.
Je n'ai pas compris. Je n'ai pas étudié sa pensée.
Le 28 août 2024 à 01:52:25 :
Le 28 août 2024 à 01:46:19 :
Le 28 août 2024 à 01:42:26 :
Le 28 août 2024 à 01:34:56 :
Le 28 août 2024 à 01:29:44 :
> Le 28 août 2024 à 01:11:47 :
>> Le 28 août 2024 à 01:08:13 :
> >> Le 28 août 2024 à 01:03:18 :
> > >La philosophie, c'est le savoir de la cause de la cause.
> > >
> > > Si je demande pourquoi tu es en vie, c'est une question d'ordre biologique à laquelle on répondra par des considérations d'ordre biologique - on est en vie parce que notre cœur bat, parce qu'on respire, etc. Mais si je te demande à nouveau pourquoi, alors on rentre dans la philosophie, pourquoi le fait que notre cœur bat signifie qu'on est en vie, autrement dit qu'est-ce que la vie. La philosophie étudie la raison d'existence des phénomènes alors que les autres savoirs n'étudient que les phénomènes.
> > >
> > > La mathématique applique la raison aux chiffres, la physique l'applique à la nature, la biologie à la terre ; la philosophie l'applique à la raison elle-même...
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> > La religion prétend répondre à la cause de la cause pourtant ce n'est pas de la philosophie. La question de la cause de la cause est une question parmi tant d'autres chez les philosophes. Et je ferais remarquer que plein de philosophes on renoncer à poser ou répondre à ce genre de questions.
>
> La théologie et la philosophie ont le même but mais par deux voies différentes puisque la théologie prétend non pas appliquer la raison pure mais l'adjoindre d'une révélation, d'un savoir délivré par Dieu.
>
> Quant à la deuxième objection, j'ai bien donné la définition de la philosophie. Si certains ne s'intéressent pas à la cause de la cause, alors ils ne font pas de la philosophie, voilà tout.
Dans ce cas tu fais une définition normative.
Parce que comme dit plus haut, la cause de la cause n'est pas forcément l'élément principal des grandes philosophies et quantité de philosophes mettent de côté la question de la cause de la cause. Je suis contre cette démarche, la bonne démarche selon moi est de partir des philosophies existante et d'essayer de trouver un point commun qui se trouverait dans chacune d'entre elles.J'ai pas dit que la philosophie, c'était chercher la cause de la cause du tout. J'ai dit que c'était chercher la cause de la cause de tout, autrement dit de n'importe quel objet. Et je ne connais aucun philosophe qui ne rentre pas dans cette définition...
Bah bêtement Wittgenstein ou tous les philosophes sceptiques.
Un philosophe sceptique explique que la cause de la cause n'existe pas, ce faisant il traite de la cause de la cause. C'est pas compliqué.
Mais je n'ai jamais lu Wittgenstein, donc je ne pourrais en parler précisément.
Non un philosophe sceptique qu'on ne peut pas répondre à la question, il sera indifférent.
Wittgenstein dans le Tractatus veut modifier l'activité philosophique en tant que telle. Pour lui elle ne devrait plus être un ensemble de doctrines visant à répondre à des problèmes philosophiques comme celle à laquelle tu fais référence. Mais développe une conception "déflationniste" de la philosophie, son but consiste dans la clarification logique des proposition.
Autrement dit la question de la cause de la cause revient à être un faux problème chez lui et il ne sert à rien d'y perdre son temps.
Ceci.
Sans parler des sceptiques non pyrrhoniens (Sextus et les siens), qui eux ne rejettent pas l'existence de substances (et donc de causes matérielles/formelles), mais s'attachent essentiellement à montrer leur inconnaissabilité.
Mais de manière plus générale, c'est le concept de cause qui pose problème, pêchant par anthropomorphisme (comme celui de "force" d'ailleurs. Pas étonnant d'ailleurs qu'on ne les utilise plus en physique fondamentale, sinon au début, par souci pédagogique), comle Nietzsche l'avait bien vu. Donc, faudrait au minimum revoir ce pan de la définition.
Données du topic
- Auteur
- lain_iwakuraaa
- Date de création
- 27 août 2024 à 23:18:11
- Nb. messages archivés
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